Chris Riddell

Petit ouvrage illustré avec des ours comme personnages, pour réfléchir un peu...

Jules s'apprête à passer une bonne nuit de sommeil quand quelque chose s'agite sous son lit. C'est une drôle de créature bleue, poilue, avec un gros nez rose, qui s'appelle M. Soutonli. Jules lui offre une petite place dans son lit quand soudain...

Avec un livre de Chris Riddell entre les mains, on ne peut s'attendre qu'à un merveilleux moment de lecture, plein de fantaisie. Si l'histoire est réussie, plaisante à lire, c'est l'illustration qui reste incontestablement l'atout majeur de cet album. Mais d'où sortent donc toutes ces créatures étranges et amusantes ? Impossible de résister à leurs craquantes petites bouilles et à leurs noms fantasques (Oreillette le lapin, Tic la mite du tiroir d'en bas, Klaxon l'éléphant etc.) Chris Riddell n'en finira jamais de me surprendre. Quel talent !

Ah, le chouette bouquin d'aventures! Beaucoup de fantaisie, d'imagination, un héro qui grandit au fil de la lecture, qui prend peu à peu confiance en lui. Je regrette de ne pas l'avoir lu gosse, cela m'aurait vraiment enchantée! Par dessus le marché, le livre prêche la tolérance et la lutte contre les préjugés, l'amitié inter(euh..) espèce. Une saga qui a du fond, de la forme et de l'enthousiasme et qui est en plus remarquablement illustrée.

Oyez, oyez ! Nous sommes de retour au marais qui pue ! Quand je dis « nous », je parle des lecteurs, parce que Jean-Michel, guerrier barbare en titre, n’a toujours pas pu en partir.

Sa nouvelle mission ? Terrasser un dragon ! Et puisqu’il a déjà réussi à …. rendre son doudou à un Troll, il n’y a aucune raison pour qu’il n’y parvienne pas ! Surtout, des dragons, il y en a plusieurs au marais. Si vous regardez la carte, vous verrez qu’il est des régions « avec dragon », et d’autres « sans dragon » – pratique, pour les malheureux voyageurs. Vous constaterez encore que tous les couverts,y compris une pince à sucre, ont disparu, ce qui contrarient vivement le baron Cornu (il donne une réception) et le dragon.

Ce magnifique animal qui orne la couverture vaut à lui seul le déplacement. Quand il prend la parole, il en a des choses à dire, et ce n’est pas Jean-Michel et ses amis, conquis par tant de prestance et de savoir-vivre, qui diront le contraire. Non, il n’est guère que Randalf à être contrarié. A sa décharge, il vivra quelques péripéties fort peu agréables mais la faute à qui ? La sienne ! Il ne faut jamais contrarier un dragon, encore moins une dragonne.

Après les couverts, ce sont les armoires qui disjonctent – et pas uniquement parce que le mode d’emploi est totalement illisible, et que le bâtisseur d’armoire reste avec des vis sur les bras, sans savoir où il aurait fallu les mettre ! Clin d’oeil à une célèbre marque en kit dont le nom commence par un I. Bref, les armoires volent désormais, et éviter une armoire en mission spéciale est tout sauf évident !

Le tome 2 se termine sur un coup de théâtre – il n’est pas que Randalf à ne pas être un magicien très doué.
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Un beau jour, Spelda, une troll des bois, annonce à Spic qu’il n’est pas un des leurs. Elle et son mari, Tontin, l’ont recueilli quand il n’était encore qu’un bébé. Ils le considèrent comme leur fils mais au vue de la menace des pirates du ciel qui semblent vouloir le récupérer pour l’embrigader de force dans leur équipage, Spelda lui demande de fuir en prenant bien garde de suivre le sentier.

Comme on pouvait s’y attendre, il va se perdre et quitter le chemin pour s’engager dans un monde qui lui est totalement inconnu, hostile, où rodent de nombreux dangers. Les péripéties s’accumulent autour de notre jeune héros, lequel va de monstre en monstre. Quelques rencontres lui seront plus favorables : certains habitants des Grands Bois lui apporteront leur aide comme l’oisoveille ou, celui qui m’a le plus touchée, l’ours bandar mais ils ne restent pas et disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus. Cette accumulation de créatures fantastiques finit par lasser, l’histoire se limitant à cela. C’est très maigre comme intrigue ! J’ai tout de même continué ma lecture car le style fluide rend la tâche assez aisée. De plus, j’ai adoré retrouver les dessins de Chris Riddell, qui mettent parfaitement en images les mots de son comparse et aident à visualiser cette faune et cette flore étrangères. Je préfère néanmoins quand il est seul aux commandes comme dans les Appolline. Leur poésie, leur fantaisie et leur ingéniosité font ici cruellement défaut. La fin relève un peu le niveau, même si elle reste très prévisible, je l’ai vu arriver quasiment dès le début du récit. Un premier tome qui ne m’a guère convaincu donc. J’en resterai là avec cette série !
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Après "Apolline et le chat masqué", "Apolline et le fantôme de l'école", voici les troisièmes aventures (et dernière ?) du duo de choc Apolline et Monsieur Munroe. Cette fois ci Monsieur Munroe part seul a la recherche du célèbre Très Grand Troll et pour cela il doit retourner dans son pays d'origine la Norvège. Il part après avoir essayé de prévenir Apolline de son départ mais celle ci tellement obnubilé par le choix de leurs prochaines vacances qu'elle ne prête pas attention a lui. Apolline décide alors de partir a la recherche de son grand ami Monsieur Munroe et pour cela elle est prête a utiliser les moyens de locomotions les plus extravagants pour le retrouver en Norvège.



Un livre où l'on quitte la troisième rue et son immeuble poivrier puisque l'on découvre les fonds marins et la Norvège. On fait la connaissance de nouveaux personnages hauts en couleur. C'est toujours aussi amusant, les dessins en noir et blanc avec dans ce tome une touche de vert sont toujours aussi soignés. Un livre qui ne déparait pas dans cette série.



On quitte avec regrets Apolline et Monsieur Munroe.



A partir de 8 ans.
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Sous l’influence de sa nouvelle amie Cécilie Forbes-Laurence, Apolline rejoint l’école Alice B. Dupont qui permet à ses élèves de découvrir leur don spécial. Mais il semblerait bien que l’école soit hantée, c’est du moins ce que raconte Cécilie…



La partie enquête est beaucoup plus mince que dans le premier tome, et la résolution du mystère est très rapide. Le roman est cependant très réussi, on retrouve ce qui faisait le sel du tome précédent à savoir des personnages hauts en couleur, des scènes amusantes et des illustrations non dénuées d’humour. Le bleu se substitue aux pointes de rouge d’Apolline et le chat masqué pour relever le noir et blanc des dessins et nous quittons la ville d’Apolline et son immeuble pour une école juchée au sommet d’une montagne. Monsieur Munroe est toujours de la partie et il a bien du mal à faire une place à la nouvelle amie d’Apolline, de quoi évoquer la jalousie aux jeunes lecteurs. Le personnage de Cécilie est quant à elle l’occasion de présenter les parents absents, obnubilés par leur carrière.



Apolline et le fantôme de l’école n’est pas le coup de cœur du premier tome, mais reste une excellente lecture. Certaines scènes, comme le pique-nique des ours, sont très réussies. Chris Riddell a beaucoup d’imagination et dose le « n’importe quoi » à merveille de sorte à amuser le lecteur tout en gardant de la cohérence. Il fallait y penser, au pliage d’origami sur rideaux et à la composition aérienne de bouquets !



Je recommande de lire la suite des aventures d’Apolline pour le monde truculent et la galerie de personnages créé par l’auteur-illustrateur.
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Jean-Michel ne sait pas où il a atterri avec son chien. Un drôle de magicien le déclare super-guerrier. L'attirail n'est pas ouf. Il devra se battre contre des orgres.

Si la mort lui paye l'apéro d'un air vicelard,

Avant qu'elle l'emmène voir ailleurs,

Jean-Michel lui dira:

" Toi tu me fous les glandes

Puis t'as rien à faire dans ce monde à trois lunes.

Arrache toi d'la t'es pas de ma bande.

Casse toi tu pues dans le marais

Ca devient chronique

Et marche à l'ombre"

Bref. Tout est une question de psychologie.



Je classe ce livre au numéro 47 de mon défi lecture: un livre offert par quelqu'un. Il m'a été plutôt prêté par une cliente de ma ressourcerie pour me donner la pêche. Ce petit texte est vraiment sympa. A découvrir... même à 43 ans.

: Une aventure farfelue piratée par des invités inattendus.

Un duo de loustics se verra gardé par un baby-sitter un peu spécial et la soirée sera folle.



Le charme du récit misera sur le dessin débridé d'humour de Chris Riddell mais aussi sur la traduction d'un texte très enjoué, rythmé comme une chansonnette et relevé d'une situation qui basculera à la frontière du fantastique signé Neil Gaiman.



Nous serons quitte pour une situation entre "Mary Poppins" de Pamela L. Travers et " Nannie McPhee", succès cinématographique "inspiré de la série de romans Nurse Matilda écrits entre 1964 et 1975 par Christianna Brand...".

Toute cette imagination sortira du chaudron d'auteurs anglais, dont feront partis Neil Gaiman et Chris Riddell.



Ceci n'est pas un roman mais il pourrait être rangé avec les romans illustrés dans une bibliothèque.

Imaginez que vos parents vous laisse un soir à garder à un baby-sitter à l'allure de pirates de livres d'aventures...

"...Tignasse grise et cicatrice, jambe de bois.

La main en croc tendit la carte avec malice, de :

Long John McRon, Maître-coq..."

Nous réagirons nous aussi, lecteurs, et nous demanderons même où les parents auront récupéré les références de ce grand cuisinier pour la soirée.

Tout semblera décalé pour la situation, de ces parents qui sortent eux aussi au restaurant et invite ici un maître coq.

L'auteur Neil Gaiman ne nous laissera pas le temps de penser, faisant sortir les parents insouciants et rameutant toute un équipage pour une fiesta avec les enfants.

Mais qui sont tous ces gens?

Tous enquéreront de louches, de cuillères en bois, de condiments et de légumes, la troupe se mettra à chanter pour mettre les enfants à table devant un ragoût.

N'est-ce pas bien lourd pour l'estomac avant de dormir?

Les gamins donneront l'impression de ne pas être prêts de se coucher et la nuit d'ailleurs ne fera que commencer.

La maison se transforme en navire!?! Comment cela peut-il?



Rien n'aura de sens ni de logique, la magie s'invitera et elle ne sera pas prête de partir, vous verrez à la chute.

Les dessins seront irrésistibles avec ses caricatures de bouilles et de trognes.

Le texte est un peu fou, cheminant sur un air de chanson sans que les gamins de l'histoire puissent s'agripper à des consignes de bon sens avec des inconnus.

" ...Boulet de canon, bandana,

Un ananas! Pas de "cadenas"!

Du sang, des tripes, des abats!

Un bout de planche de supplice,

bien incliné pour que tout glisse..."

Drôle de recette!?!



Un peu de ragoût? En êtes-vous?

Un album tonique et pétillant.

L'aventure de notre prince d'Absurdie se développera sur une journée d'enfant et tous ses temps ( non, pas le moment des toilettes, bande de canailles).



Au saut du lit, ce sont les monstres tous doux d'Absurdie qui s'occuperont de lui, du matin au coucher. Sommes-nous dans un rêve ou un (cauchemar rigolo)?



Un narrateur externe racontera la journée du prince et nous pourrons nous étonner en image du caractère farfelue de son univers et peut-être même l'envier.



Le ton du décor sera adorablement absurde. Si il est prince a t-il une couronne? Notre gourmand aura, entendez-vous, droit à ses trois repas d'affilée: petit-déjeuner puis dîner puis déjeuner. Les jeunes lecteurs s'indigneront sans doute tout en s'esclaffant: le dîner avant le déjeuner? Trois repas d'affilée mais son ventre va éclater?!? À quelle heure est son goûter?



Des bestioles bizarres, les arbres parapluies et les collines coussins, c'est amusant. Mais où sont le roi et la reine?



Ils lui diraient certainement qu'il est dangereux de prendre en filature un bébé dragon, sans bonnet, ni grande écharpe, ni gants, ni manteau pour se couvrir .



Cet univers et cette journée seront vraiment un rendez-vous rempli de tendresse, d'excitation et fantaisie. Il y aura de la "tronche" à bec et à museau, de la bouille aplatie, à plumes et à fourrure, des caricatures comme l'excellent auteur-illustrateur Chris Riddell sait en faire pour nous amuser dans ses mondes fantastiques pour la jeunesse.



C'est court mais c'est bon d'y rire de l'absurde avec les petits lecteurs.

Un petit livre inspirant sur l'importance de l'art, de la lecture, en tant qu'artiste et bibliothécaire, j'ai beaucoup aimé ce texte en anglais joliment illustré. A lire et découvrir sans modération. Cela se lit très bien et facilement.

Deuxième tome de ces chroniques déjantées où l'on continue de suivre le jeune Jean-Mi. Cette fois-ci après une convocation du Baron et de sa délicieuse épouse, Randalf se trouve empaqueté à dos de dragon. Et l'on en apprend un peu plus sur les odieux plans du mystérieux docteur Câlinou !!

Entre les sorties de Veronica la perruche et le caractère affable de Norbert, on sourit beaucoup à toutes ces sorties, c'est loufoque à souhait et très agréable à lire.

Un chouette moment de lecture détente et d'aventure sans prise de tête, je lirai la suite pour me marrer et savoir notre petit Barbare réussira un jour à rentrer au bercail.

Apolline est une petite fille ingénieuse et son ami monsieur Munroe n'est pas en reste ! Quel bonheur que cette histoire , les illustrations sont belles et truffées d'informations pour notre plus grande joie ... J'ai hâte de poursuivre les aventures de cette joyeuse tête blonde avec les prochains tomes.

(...)

Cet album est une petite merveille, tant du point de vue du récit, qui maintient en haleine tout du long, que des magnifiques illustrations de Chris Riddell, en parfaite adéquation avec la poésie et la magie de l’histoire. Ce que nous lisons ici, ce n’est pas une réécriture, mais plutôt un détournement de contes, avec quelques touches glauques typiques de Neil Gaiman. On reste dans le merveilleux, mais un merveilleux résolument tourné vers la modernité, où les femmes se taillent la part du lion. (...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..

Je ne l'ai pas terminé.

J'adore toujours autant les illustrations de Chris Riddell ! Mais le style de Paul Stewart est ici froid et mécanique. S'il parvient à détourner les clichés fantasy pour mieux les parodier dans les Chroniques du bout du monde, ici il reste sérieux et les clichés SF semblent lourds. Même si l'univers décrit est intéressant, l'absence d'humour n'est compensée par aucune émotion ni aucun sens de l'action ou du suspense. Tout en ressort plat et surtout sans charme.

Je préfère mille fois Chris Riddell quand il écrit ses propres histoires (Apolline, Lili Goth...) !

Il était une fois, dans un royaume lointain, trois nains partis en voyage retournent auprès de leur princesse. Ils l'informent alors que, non loin de leur royaume, une contrée est victime d'une étrange épidémie qui progresse rapidement et menace de les toucher à leur tour : un sommeil éternel! On raconte qu'une mauvaise fée serait à l'origine de ce mal et que quiconque tenterait de rompre le sort, en réveillant une belle endormie, sombrerait lui aussi dans ce profond sommeil. La Princesse, pourtant sur le point de se marier, n'hésite pas une seconde, elle enfourche sa monture et part avec les nains pour contrer l'épidémie. Elle qui a dormi durant une année entière, ne craint nullement la maladie du sommeil ! Mais la route est longue et semée d'embûches, et la belle qui dort d'un sommeil sans fin, tout en haut du Donjon, n'est peut-être pas l'innocente que l'on croit!



Avec Neil Gaiman à la plume et Chris Riddell au crayon, ce livre ne pouvait être qu'un enchantement! Ici, le maître du fantastique et de l'étrange s'empare, vous l'aurez compris, du célèbre conte de Perrault La Belle au bois dormant et le réinvente d'une façon surprenante. Mélangeant les genres et les références, l'auteur à l'univers bien particulier, crée une ambiance à la fois merveilleuse et inquiétante : les nains rappellent le nain Gimli du Seigneur des anneaux et les courtisans endormis du royaume maudit ont un petit côté zombie ! Par ailleurs, les illustrations de Chris Riddell se marient parfaitement au récit y apportant la touche de gothique !



La Belle et le fuseau est un conte comme on les aime avec, en prime, une héroïne moderne et une fin inattendue. Une réussite!
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critique sur mon blog le chat pitre
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Pour un petit frisson dans le dos, "Lili Goth et la souris fantôme" de Chris RIDDEL est à dévorer.

Lili vit avec son père Lord Goth dans le Manoir des frissons frissonnants. Sa mère est morte il y a quelques années et elle vit "presque" seule dans cette grande demeure. Tellement ressemblante à sa mère que son père la met de côté et ne la voit que le mercredi pour le thé.

Ce soir, une souris apparait au pied du lit en baldaquin. Un fantôme de souris. Dans quelques jours ont lieu la course de chevaux de bois et la chasse à l'intérieur organisées par son père. Mais cette fois-ci il se passe quelque chose.

Lili va rencontrer d'autres enfants aux réunions du grenier et aussi découvrir des monstres. Sirène, harpie, vampire, faune.



Nous pouvons compter sur Chris RIDDEL pour nous emmener dans des univers fabuleux où se joignent le fantastique et l'humour. Les détails sont rocambolesques comme les portraits tableaux de famille, les costumes, les plans et les lieux mystérieux.

C'est une belle petite histoire pour les jeunes lecteurs, avec un peu de frousse à la clef!
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Une héroïne attachante qui va mener une enquête pour découvrir qui sont les personnages patibulaires qui voyagent avec elle sur l'Euphonia (et quel est leur terrible secret). Une aventure pleine de personnages plus loufoques les uns que les autres avec une pointe d'humour et d'émotions.

Encore un aventurier du très très loin extraordinaire.