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Critiques de Chris Riddell (311)
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Scavenger, tome 1

Avant de commencer je tiens à remercier Babelio et les éditions Milan pour la confiance qu’ils m’ont accordé au travers de ce partenariat. Je ne savais pas vraiment ce que j’allais découvrir en m’attaquant à ce roman mais je dois reconnaître que même s’il s’agit d’une lecture destinée aux plus jeunes, j’ai passé un agréable moment lors de sa lecture.



Deux choses se sont démarquées de manière positive et avec aisance dans ce livre. Ces deux aspects sont parfaitement opposés mais tout autant complémentaires et m’ont permis une immersion totale dans l’univers idéalement futuriste présenté par l’auteur.

Nous découvrons au travers de notre héros, York, un univers de science fiction riche et dense ou j’ai apprécié voyager avec des compagnons de route tous plus originaux les uns que les autres. Nous faisons en premier lieu la découverte d’un vaisseau spatial, appelé Biosphère, créé par les humains afin de se rendre sur une autre planète depuis la Terre qui, du fait de son endommagement conséquent, ne pouvait plus suffire à la survie de notre population. Ce vaisseau ne devait servir que provisoirement pendant cette traversée intergalactique mais une révolution a eu lieu en son sein et une guerre sévit depuis des centaines d’années entre les robots, eux aussi créés par les humains et les derniers survivants, empêchant notre population de se rendre sur cette nouvelle Terre promise. Nous découvrons d’ailleurs une immense palette de robots dont chacun détient un rôle bien défini dans les tâches qu’il doit accomplir, comme la maintenance du vaisseau par exemple.

Bien que parfaitement viabilisée à l’aide d’une très haute technologie, ce nouvel environnement m’a paru froid et austère. Je m’attendais à un vaisseau spatial reprenant les fondements de notre planète mais c’est tout l’inverse. Aucune once de vie à part celle du reste de notre population ne règne sur cet univers où je me suis vite retrouvé noyé par les centaines de visses et autres outils électroniques pouvant exister. Ce décalage m’a vraiment plu et j’ai vraiment apprécié voguer dans cette capsule. De plus l’auteur utilise un vocabulaire spécifique à son univers ce qui permet d’entrer encore plus facilement dedans et offre une évasion totale sans pour autant nous perdre dans un langage codé.



Malgré tout le travail réalisé par Paul Stewart, cette immersion n’aurait pas été possible sans l’aide des illustrations réalisées par Chris Riddell. Celles-ci ponctuent à chaque page le récit qui nous est conté. J’ai trouvé ces dessins parfaitement bien réalisés et collant parfaitement à l’ambiance créée par l’auteur. De plus, ces illustrations m’ont permises de mettre des images concrètes sur un univers parfois si difficile à imaginer avec ce genre littéraire. J’ai souvent eu l’impression de regarder un film plutôt que de lire un roman. Mélanger la plume et les pinceaux n’est pas forcément un procédé unique et original mais c’est bien la première fois que je le rencontre, en dehors des bandes dessinées, et cela m’a surpris au premier abord puis totalement conquis.



Les personnages que nous dévoile l’auteur sont eux aussi très intéressants et même s’il s’agit d’un roman destiné à un jeune public, je les ai trouvés relativement travaillés et intéressants. York, notre jeune héros orphelin, des suites de la guerre qui a lieu entre les Zoids – robots qui sont parvenus à s’émanciper – et les humains, est ce qu’on appelle un Scavenger. Son rôle est de tuer les Zoids afin de ramasser autant de pièces électroniques possible pour pouvoir les recycler. Alors qu’il paraissait heureux, entouré de ses amis et de son mentor, ces derniers se retrouvent capturés en pleine mission par un robot ennemi et il fera tout ce qui est en son pouvoir pour les retrouver afin de les délivrer du triste sort qui les attend.

C’est ainsi qu’il fera la connaissance de Belle, une humanoïde avec laquelle il se liera d’amitié malgré le fait que celle-ci ne soit qu’à moitié humaine. C’est le personnage que j’ai trouvé le plus touchant car de par sa nature, Belle est souvent rejetée des autres et seul York parvient à voir plus loin et s’attache réellement à elle, en oubliant totalement sa différence. J’ai d’ailleurs eu l’impression que l’auteure écrivait une certaine morale au travers de leur relation, comme pour expliquer aux plus jeunes la tolérance.



Etant assez court, ce roman se lit rapidement et la plume de l’auteur se montre d’une additivité et d’une fluidité incroyable. Dès les premiers chapitres il parvient à nous transporter dans son récit et ce jusqu’à la fin. J’aurais tendance à dire que malgré l’action omniprésente il m’a manqué quelques rebondissements pour être totalement happé mais, je pense, que c’est volontaire de la part de l’auteur. D’ailleurs cette linéarité appuie indirectement la fluidité du roman et même si je ne fais pas parti des lecteurs visés cela n’a ni parasité ni handicapé ma lecture. Je pense d’ailleurs que ce roman peut autant plaire aux adultes du fait de son univers riche et complexe, qu’aux enfants à l’aide d’un style écriture fluide et de dessins totalement captivants.



Pour terminer je ne pensais vraiment pas autant apprécier cette lecture, ce qui m’a totalement et agréablement surpris. Même si cette aventure manque de rebondissements, j’ai apprécié suivre nos héros aux travers de différentes forêts de tuyaux et marrés de boulons où l’action déborde et où je ne suis pas ennuyé une seule fois. Je lirai d’ailleurs très certainement la suite de cette nouvelle saga qui ravira petits et grands.
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Lili Goth, tome 2 : Un fête d'enfer

Ah que j'adore Lili Goth et son entourage !

C'est plein d'imagination, de loufoquerie, d'émotion et d'intelligence.

Lili Goth est un roman pétillant et les illustrations sont toujours aussi magnifiques.

Vivement sa prochaine aventure !
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Les aventuriers du très très loin, Tome 2 : Zoé Z..

Si vous aimez l'aventure, la loufoquerie, les histoires d'amour qui finissent bien, les histoires d'amour qui finissent mal, les fées, les boites de conserves, les croisières improbables ainsi que la défense des espèces en voie de disparition, ce roman bourré d'illustration très drôles est fait pour vous !

Zoé est une petite fille qui n'est jamais allée à l'école, mais a étudié sous l'égide de percepteurs. Son père était un célèbre ingénieur, sa mère s'occupe de ses six enfants, quatre garçons et deux filles. Quand je dis "était", ce n'est pas qu'il soit décédé, c'est que son dernier projet s'est effondré. Même si personne ne lui en veut, lui se juge responsable et n'a entrepris ce voyage que pour se rendre, la mort dans l'âme, chez ses beaux-parents, avec lesquels il travaillera désormais. Il passe ses journées prostré dans son lit, en pyjama, et aucun de ses enfants, auquel il est pourtant attaché, ne parvient à le tirer de sa torpeur, ou à le convaincre de dîner à la table du capitaine.

Il faut dire que le rafiot, pardon, le bateau, n'est pas très gaie, ni en très bon état. Les passagers ne s'en plaignent pas, ils sont trop occupés à ne rien faire, ou à arborer des mines lugubres. Mais il se passe quelque chose d'étrange à bord, comme en témoigne les en-têtes de chapitres, qui donnent la parole, en italique, à une personne en particulier, qui semble en bien mauvaise posture, même si des souvenirs heureux affleurent. (Note : le dénouement et l'épilogue sont vraiment très bien conçus, chapeaux les artistes !).

Sous couvert d'aventures extraordinaires, les auteurs/illustrateurs abordent des sujets sérieux, comme le deuil, la dépression, la résilience. Ce n'est pas la fougue de la jeunesse qui aide les personnages en souffrance, mais le soin, l'attention qui leur a été accordé. Le temps aussi, et le respect de leur attitude, même si elle ne fut pas toujours facile à vivre.

Zoé Zéphyr signe cette aventure d'un Z que ne renierai pas Zorro !
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Edgar Destoits, Tome 1 : L'étrange affaire du..

Voici le premier tome des aventures d’Edgar Destoits – et sans aucun doute l’un des plus sombres. Edgar est le meilleur coursier de la ville – il faut bien cela pour survivre dans cette ville qui n’a rien à envier au Londres de Dickens. D’un côté, les très riches, qui se permettent toutes les fantaisies vestimentaires. De l’autre, les très pauvres, qui survivent comme ils peuvent, dans des logements que le mot "insalubre" ne peut même pas qualifier. Edgar, du haut des toits, voit tout cela. Il effectue parfois des recherches toutes scientifiques pour son ami RD un curieux ornithologue, fort sympathique au demeurant, comme le sont le vieux Ben, un cocher surmené.

Il disparaît un jour, puis un autre laissé-pour-compte à son tour. Le point commun ? Un généreux médecin philanthrope leur offre un traitement destiné à améliorer tous leurs maux. Il faudrait être bien cruel pour le soupçonner, lui qui n’aide que les miséreux, lui qui n’attend rien en retour. Et pourtant… Edgar a des doutes, Edgar veille, surtout depuis qu’il a rencontré un loup sur les toits et qu’il a été contraint de le tuer, avant de voir un autre de ses congénères apparaître et semer la panique, tuant plusieurs innocents sur son passage. Il se passe vraiment quelque chose de louche dans la ville.

Edgar devra payer de sa personne pour résoudre ce mystère et mettre fin à cette invasion de loup dans la cité. Même si ce qu’il a dû faire était en état de légitime défense, même si personne ne peut le condamner (et fort heureusement, le responsable recevra une punition équitable – comme le commerce du même nom), il doit cependant vivre avec sa conscience, et ce n’est pas facile tous les jours, ni toutes les nuits.
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Les aventuriers du très très loin, Tome 3 : Hug..

Des aventures qui s'entremêlent, plus dingue et touchantes les unes que les autres.

J'ai suivi Hugo avec un largue sourire !

Les illustrations sont parfaites comme d'habitude.
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Apolline et le chat masqué

Apolline est une jeune fille qui sort de l'ordinaire. Pourquoi? Parce que ses parents sont des grands voyageurs et qu'ils la laissent seule a la maison quand ils partent pour une expédition. Enfin presque seul puisqu'il y a pour veiller sur elle Monsieur Munroe une bête poilue ramenée d'un voyage en Norvège. Apolline a une passion : résoudre des énigmes avec l'aide de Monsieur Munroe et justement des chiens disparaissent sans laisser de traces. Apolline grâce a ses plans habiles et Monsieur Munroe, espère bien trouver la réponse.







Petit bijou de la littérature jeunesse ! Une réussite totale grâce aux dessins en noir et blanc (hormis une touche de rouge par page) fantastiques et superbes qui font partie intégrante de l'histoire. L'histoire est très sympathique a lire, les personnages sont très attachants avec une mention particulière pour Apolline et Monsieur Munroe. Beaucoup d'humour et de finesse dans ce policier jeunesse qui est apprécié aussi bien par les garçons que les filles.



A partir de 8 ans.



A noter que ce titre est le premier d'une série de trois tomes qui racontent a chaque fois une histoire différente.
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La belle et le fuseau

J'ai beaucoup aimé cet album tout particulièrement pour les superbes illustrations. Le conte est un peu nébuleux mais les passages avec les "zombendormis" et surtout la jeune fille et la vieille dame endormies sont superbes, et l'ambiance, entre gothique et merveilleux, parfaite !
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Apolline et le chat masqué

C’est la première fois que je découvre cette saga de Chris Riddell qui compte quatre volumes et c’est un coup de cœur !



J’ai été séduite par Apolline, une petite fille qui vit la plupart du temps seule avec Munroe, une drôle de créature aux longs poils. En effet, ses parents sont des chercheurs qui explorent le monde à la recherche d’objets insolites. Avec son ami, Apolline s’intéresse aux déguisements et à la résolution d’énigmes. En t ça tombe bien, car en ce moment, des chiens du quartier disparaissent et des cambriolages ont lieus. Voilà de quoi piquer la curiosité des deux amis !



Apolline est très attachante, c’est une enfant débrouillarde et pleine d’intelligence. On sent quelquefois sa solitude, mais elle peut compter sur Munroe ainsi que par les employés de maison qui l’aident au quotidien. La venue de ses derniers est d’ailleurs l’occasion d’une scène pleine d’humour.



L’histoire est très rythmée et il y a plusieurs ellipses, si bien que le lecteur ne comprend le plan qu’Apolline a conçu pour résoudre son enquête qu’au moment où les antagonistes le vivent.



Le roman est situé à Grande-Ville, endroit on ne peut plus générique et qui assure l’identification des jeunes lecteurs. Ceux-ci sont plongés dans l’histoire : Chris Riddell reproduit des pages du carnet d’Apolline et accompagne souvent ses illustrations de légendes, non dénuées d’humour, à l’attention du lecteur. Les illustrations fourmillent de détails, c’est un plaisir de les parcourir pour découvrir les meubles et bibelots dont regorgent la maison. Chris Riddell a fait le choix d’un dessin noir et blanc avec quelques touches de rouge qui donne immédiatement une patte à l’ouvrage.



Ma rencontre avec Apolline a été un franc succès et je ne manquerai pas de lire la suite de ses aventures. C’est une saga qui peut plaire aux enfants comme aux adultes, aux lecteurs hésitants comme aux dévoreurs de pages. Dans le tome 2, elle devra résoudre un mystère dans son école…
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Lili Goth, tome 1 : Et la souris fantôme

J'ai été attirée par ce livre car il est magnifique. Les côtés des pages sont teintées de violet brillant, la couverture est très belle, de style gothique. Bien que le 4e de couverture soit très attirant, j'ai tout de même été déçue car malheureusement, l'histoire ne m'a pas happée comme je l'espérais. Je pense que la petite souris fantôme aurait dû jouer un rôle plus important, on l'attend jusqu'au bout...Il y a une base très intéressante et les dessins sont très réussis. En tous cas pour le plaisir des yeux ça vaut le coup.
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La belle et le fuseau

Je trouve dommage que l'on parle si peu de l'objet livre lui-même, lorsqu'on a un format papier et non une version numérique sous les yeux! Belle édition que ce livre écrit par Neil Gaiman en 2014 et illustré par Chris Riddell. Il est d'une taille comics, couverture rigide,avec une élégante jaquette translucide dont les ronces laissent apparaître une belle endormie sous le titre... Les illustrations très détaillées, en noir et blanc avec une touche de doré, rappellent un peu les gravures de Gustave Doré et enluminent littéralement le récit, renforçant de ses crânes et de ses lianes épineuses et fleuries l'ambiance douce et mortifère de ce conte dépourvu de nom humain.



En effet, pas de Blanche-Neige ici, mais une reine brune au teint de neige qui dormit une année veillée par des nains avant d'être réveillée par un prince, pas de fée Carabosse mais une Sombre Altesse... Pourtant les personnages sont bien caractérisés: brune et svelte reine (quelle tête donne Chris Riddell à la reine au réveil, future mariée, et saisie d'un certain malaise à cette idée!) , blonde endormie à dents du bonheur, et depuis les nains jusqu'aux parents royaux endormis, en passant par l'aubergiste, le dessinateur fait de fort belles trognes. Les royaumes et villes par contre ont droit à leur nom: Kanselaire, forêt d'Acaire, ville de Stede, Dorimar...



Avec cette relecture de la Belle au bois dormant comme une suite de Blanche Neige, astucieuse utilisation de leur point commun (un sommeil enchanté), Neil Gaiman sait économiser son écriture, essentielle et avec un humour distancié (en tout cas la traduction de Valérie Le Plouhinec la retranscrit comme telle).



Le voyage au milieu d'un royaume endormi s'avère plus angoissant que prévu, avec des dormeurs qui semblent exprimer les rêves de la princesse, plus que les leurs propres, foules aux yeux fermés qui poursuivent lentement, tels des zombies, la Reine et les trois Nains, les quatre seules personnes éveillées à plusieurs lieues à la ronde.

Dès l'instant où la vieille apparaît, on se doute que quelque chose semble dérailler par rapport à ce que l'on connaît du conte, mais impossible de mettre le doigt dessus... Bien que la Reine échappe au fléau du sommeil, parfois des hallucinations ou des souvenirs l'assaillent comme des attaques oniriques, menaçant à tout moment de lui faire rejoindre la cohorte inconsciente. Iels arrivent tout de même jusqu'à la belle endormie, mais vraiment quelque chose ne va pas... Mais quoi? Ce n'est qu'à la fin qu'on se rend compte de la manipulation à laquelle s'est livré l'auteur. Comme chez Agatha Christie, on assiste à un bluffant retournement de situation! J'aime tellement cette façon de nous encourager à voir les choses d'un autre point de vue et de nous méfier des apparences.



Neil Gaiman ne sachant céder à la facilité du happy end (qu'il soit classique ou disneyen), il nous offre, loin de tout romantisme obligé, un peu comme pour Odd et les géants de glace ou L'étrange vie de Nobody Owens , une fin ouverte à toutes les possibilités, à la fois frustrante et stimulante, comme la vie.











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Scavenger, tome 1

Le héros de ce roman prénommé York est un Scavenger.

Il ne vit plus sur la Terre mais sur une Biosphère.

C'est une sorte de vaisseau qui a abandonné la terre dévastée depuis plusieurs centaines d’années.

Ce vaisseau est totalement constitué de plaques de métal, les artères flexibles sont en réalité des tuyaux en fer. Tout est constitué de nombreux alliages de métaux, d’aluminium etc.

Ce qui pourrait ressembler à des forêts ne sont pas des forêts mais des tubes de métal.

Il n’y a pas d’herbe, pas de fruits, pas de nature. On trouve seulement quelques animaux étranges et à l’allure fantastique.

Et puis il y a les dangereux Zoïds, des robots créés par les humains !



Les amis de York vont se faire enlever par des Zoïds. Ce dernier va tout faire pour les retrouver et les sauver.



J’ai adoré les illustrations présentes à chaque page de Chris Riddell .

Cette aventure et tout les personnages, qu’ils soient des robots, des Mi-vies, des animaux, des créatures bonnes ou mauvaises sont à découvrir.



C'est vraiment une très agréable lecture ou l’action, la lutte, la bagarre et les descriptions de l’environnement s'enchaînent à toute vapeur.

A conseiller pour les jeunes et les moins jeunes.

Une lecture pour tous…

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Apolline et le chat masqué

Mention "Olibrius" Roman Intermédiaire 2020



Difficile de résister à la tentation d'ouvrir un si joli livre jeunesse et quand on aperçoit tous ces dessins qui ne sont pas étrangers au style du Dr.Seuz, alors je n'ai pas le choix, va falloir le lire!





Notre jeune Apolline vit (presque) seule dans un vaste appartement, puisque ses parents voyagent de part le monde à la recherche de nouveaux éléments pour leurs nombreuses collections, pour le moins hétéroclites. Elle peut néanmoins compter sur Mr Monroe, petite créature poilue très avenante, originaire de Norvège, pour prendre soin d'elle et l'assister dans ses aventures. Son petit univers est également soutenu par une horde de spécialistes en tout genre, des rettapeurs d'oreillers au cireurs de poignées de porte, de la cuisine à domicile aux experts en ampoules. Apolline aime pleins de choses: écouter aux tuyaux les habitants de son bâtiment, le "Poivrier", faire la lessive, collectionner des souliers solitaires ou des cartes postales, et bien sur, élaborer des combines habiles. Alors qu'il se passe des choses étranges sur sa rue, Apolline décide d'investiguer. En effet, des chiens disparaissent et leurs maitresses les cherche, récompense à l'appui.





Ce roman jeunesse m'aura fait penser à beaucoup de choses par son côté déjanté, parfois même absurde, qui me fait penser aux romans de Roal Dhal ou Dr.Seuz. Même Mr Monroe semble sorti de la famille Adams. Une chose est sur, les détails abondent, les décors changent, les concepts se chevauchent, c'est débordant de vie. Apolline change de tête, de vêtements , mais aussi de robe de chambre et porte toujours deux souliers dépareillés. Elle ne s'assoit jamais deux fois de suite dans le même fauteuil ( qui ont des tailles assez démesurés). Les lumières au-dessus de sa table à manger changent de forme trois fois. Vraiment, les dessins nous donne un aperçu du monde complètement loufoque dans lequel elle vit, un régal de créativité.





L'histoire fait penser à un polar, puisqu'il est question d'investigation et d'un criminel à mettre hors d'état de de nuire, mais ça occupe la moitié de l'histoire, environ. le chapitre 4, par exemple, est consacré aux diverses équipes spécialisées payées pour accomplir diverses tâches dans l'appartement. C'est très léger comme polar et le scénario manque parfois de fluidité. Je pense notamment au manque de liaison entre les chapitre 4, 5 et 6.





Il y aussi des trucs rigolos dans la forme, comme les articles désespérément répétitifs du reporter, les "tourne la page pour savoir la suite", les petites bulles carrées qui nous confient quelques détails supplémentaires et même la page introductive qui nous informe sur l'auteur. C'est une sorte de mélange entre la BD et le roman, parfait pour les visuels ou les amateurs d'images. D'ailleurs, les dessins sont vraiment intéressants.





Finalement, j'ai trouvé la relation entre la petite fille et son ami poilu, Monsieur Monroe, très touchante et très complice.





J'ai beaucoup aimé ce roman, qui déborde de créativité, où les animaux parlent et où les détails les plus anodins sont importants. C'est tout-à-fait le genre d'histoire qui stimule l'imaginaire.



** La Mention Olibrius", c'est une de mes inventions. Une façon de distinguer les romans jeunesse atypiques, inclassables et réellement originaux, dont certains sont peut-être rapidement jugés de manière négative, basé sur leur physique ou leur sujet hors-norme, destinés aux divers lectorat de la jeunesse.
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Apolline et le chat masqué

C’est tout d’abord la couverture de ce livre qui m’a attirée, un jour que je me promenais dans une vente de livres d’occasion… et pour cause : elle est sublime.



Chris Riddell alterne la narration et le dessin (qui n’est pas, pour autant, une simple illustration). Son trait est particulièrement esthétique, notamment grâce au contraste entre le noir et le rouge qui fait ressortir certains détails.



Il y a toujours une anecdote amusante sur les dessins, ce qui pousse le lecteur à regarder encore plus en détails. L’histoire n’est pas en reste : Apolline et sa famille sont loufoques et attachants (que dire de Monsieur Munroe !). Lorsque nous découvrons que ses parents sont toujours par monts et par vaux, nous comprenons mieux son désir de fantaisie, son attachement à ses collections. Sa relation avec M. Munroe est, à cet égard, touchante.



L’enquête d’Apolline est bien ficelée, elle maintient même un certain suspens – mais si vous avez l’œil de lynx et prêtez attention aux détails (tel le « manteau de fourrure »), c’est encore plus amusant ! Les gros plans sur le carnet d’Apolline sont aussi l’occasion de vivre l’histoire différemment, et développent l’imagination du lecteur. J’ai particulièrement apprécié les articles de journaux découpés par Apolline qui sont vraiment drôles… !

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Scavenger, tome 1

tout d'abord merci au éditions Milan et à Babelio pour leur confiance l'envoie de ce livre





Avis : j'ai plutôt bien aimé ce livre dans l'ensemble.



L'histoire est plutôt bonne, mais vraiment très jeunesse pour ceux qui ne s'attendent pas à lire de la jeunesse en commençant ce livre.

Les descriptions du monde sont, selon moi, trop peu présente mais elles sont remplacées par les très beaux dessins de l'illustrateur.

L'histoire est quand même très bien développée et intéressante.

Les personnages sont plutôt pas mal développés.

J'ai beaucoup aimé les illustrations, qui apporte un vrai plus au livre.











Les personnages :





Selon moi, il y a très peu de personnages vraiment utiles dans le roman.



Tout tourne autour de York, malgré le fait que certains personnages sont utile pour lui. Même si, j'ai parfois eu l'impression qu'ils étaient là juste pour York.





York : C'est un jeune garçon de 14 ans. Il est parfois immature dans ses réactions. J'ai malgré tout trouvé ce Scavenger qui est entrainé pour détruire les zoïd très courageux et surtout loyal. Il n'a peur de rien pour sauver ses amis. Il reste malgré tout très intéressant



Belle : C'est la coéquipière de York et son amie. Elle va tout faire pour l'aider quitte à se sacrifier.

Je ne peut pas en dire trop, pour ne pas spoiler, mais j'ai trouvé son personnage et son évolution très intéressante.



Les zoids : Ce sont des robots. Il y a de nombreuses années, ils ce sont rebellés contre les humains et font tout pour les détruire. Ils sont très nombreux et tous différents selon leurs couleurs ou leurs formes. Ils on tous un rôle différent.







On a aussi de nombreux personnages secondaires.



Tout d'abord Lina, Dek et Bronx qui sont les camarades de York à qu'ils va devoir venir en aide.



Mais aussi Dale ou encore Ellis d'autre humain qui vont croiser la route de York et lui venir en aide.



Il y a aussi Calife, son animal de compagnie



et des robots comme Ralph ou encore des animaux étranges qui lui viennent en aide.













L'histoire : Le roman commence par une petite immersion dans le monde. On nous explique brièvement ce que sont les zoïds, les scavengers ou ce qui est la Biosphère. En effet la Terre a été abandonnée par les humains des milliers d'années auparavant. On vois aussi que les zoïd veulent détruire les humains.













Puis viens le moment où les amis de York (Line, Dek et Bronk) se font enlever par des zoïd lors d'une grosse attaque. York s'en est sortit, mais se retrouve seul. Il va alors partir à la recherche de ses amis. Il va alors rencontrer des personnes qui vont lui venir en aide, à mon goût, un peu trop facilement.

















Pour finir on a beaucoup d'action, de mésaventures et de petits twists.

L'histoire reste très intéressante, et remplie d'action.



















l'auteur/illustrateur: J'ai eu un peu de mal au début avec l'écriture un peu spéciale.

Il y a un petit manque de description, selon moi.

Malgré tout, le livre se lis tout seul, mais il est très jeunesse.

En revanche, j'ai adoré les illustrations qui, selon moi, sont le point fort du livre.







Conclusion : C'est plutôt un assez bon roman.

J'ai trouvé l'univers très sympa et bien mis en place.

Les personnages sont pas mal, mais dans l'ensemble un peu terne à côté de York.

Et enfin, l'histoire est intéressante et remplie d'action.

Je vous le conseil si vous aimez les romans très jeunesse et de science-fiction.

J'ai passé un bon moment de lecture, mais ce n'étais pas fou non plus.
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La belle et le fuseau

Un conte sombre et original, élégamment illustré par Chris Ridell.



C'est sans surprise que j'ai adoré l'atmosphère de cette histoire. Comme je m'y attendais, cette réécriture des contes de Blanche Neige et de la Belle au Bois dormant est un brin étrange mais pas mélancolique pour autant. Les illustrations qui l'accompagnent sont d'une grande force, d'une netteté impressionnante et renforcent ce climat particulier. Tous les dessins sont en noir et blanc, avec quelques touches de doré par ci, par là, ce qui apporte la petite touche de fantaisie qui rappelle quand même que l'on reste dans le domaine de l'imaginaire et de la féérie.



Je dois avouer que je ne destinerais pas forcément ce livre à des enfants. Certains passages et/ou illustrations ne sont pas forcément à la portée des plus jeunes. de même que les propos nuancés du récit sur par exemple la vision du mariage. Ici, pas de ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. La jeune reine prend son destin en main, c'est elle qui part au devant du danger en laissant le prince à la maison. Neil Gaiman réutilise les codes du conte traditionnel tout en renversant les clichés habituels. Son héroïne est loin de ressembler à la Blanche Neige originelle qui chante avec les oiseaux et fait le ménage dans la maison des nains. de même que La belle au bois dormant, qui n'est pas la victime innocente que l'on imagine. S'il reprend l'histoire de Blanche Neige et nous livre sa vision de la suite, en revanche pour la Belle au bois dormant, Neil Gaiman réinterprète les origines de son sommeil légendaire.

Un de peu de nouveauté et de modernité ne fait pas de mal et c'est ce qui m'a plu dans ce récit.



Je suis donc enchantée et convaincue par ce très beau livre que je relirais avec plaisir à l'occasion. Mention spéciale pour les illustrations qui sont magnifiques et pour la couverture souple brillamment conçue.



Je poursuivrai très bientôt ma découverte de Neil Gaiman en puisant dans ses nombreux autres ouvrages, quant à Chris Ridell, je vais désormais suivre de très près ses prochaines contributions.
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Apolline et le fantôme de l'école

Lors d’une ballade au parc Petigros, Apolline et Monsieur Monroe font la rencontre de Cécilie Forbes-Laurence, troisième du nom, et de Bredouille, son poney de Patagonie. Cécilie est au moins aussi seule qu’Apolline même si les raisons sont différentes: les parents d’Apolline sont des collectionneurs qui voyagent beaucoup, les parents de Cécilie font passer leur travail avant le reste. La seconde a un don particulier pour raconter des histoires incroyables et c’est ce qui lui permet de sympathiser rapidement avec Apolline. Aussi lorsque Cécilie doit retourner à l’école, Apolline décide qu’elle fera sa première rentrée des classes, avec sa nouvelle amie à l’école Alice B. Dupont pour aider chacun à découvrir son don spécial. Apolline y fait des rencontres intéressantes et délaisse un peu Monsieur Monroe qui est pourtant sur une piste quand au mystérieux fantôme qui hantent les couloirs de l’école la nuit…

Une nouvelle enquête pour Apolline et Monsieur Monroe, son ami poilu où l’on retrouve le style si unique de Chris Riddell à l’humour caustique. L’école renforce par ailleurs le style anglais qui est vraiment désopilant. Cette deuxième aventure est bien plus amusante que la première, la présence d’autres enfants tous plus originaux les uns que les autres et de cette école très particulière sont un atout parfaitement exploité qui donne de l’énergie au récit, nous entraînant dans une quête fascinante où la solitude donne sa force à l’imagination explosive d’une enfant en manque d’affection. Un véritable moment de plaisir dont le lecteur peut se délecter jusqu’à la dernière ligne.


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Apolline et le chat masqué

Apolline vit seule dans un grand appartement avec une étrange créature poilue baptisée monsieur Monroe. Ses parents sont toujours en voyage et font confiances à ce dernier pour veiller sur leur fille. Lors de leur promenade quotidienne, monsieur Monroe récupère une affiche concernant la disparition d’un chien d’appartement. Les deux amis flairent rapidement une piste et mettent rapidement au point un plan pour que le coupable soit arrêté.



Apolline est une petite héroïne intéressante; vive et intelligente, elle collectionne les chaussures orphelines, ainsi que les cartes postales qu’elle reçoit quotidiennement de ses parents. Bien que dégourdie, elle n’en est pas moins sensible et c’est avec émotions qu’elle verse quelques larmes en rangeant ses cartes dans son grand classeur.



Dès les premières pages, le lecteur est happé dans l’univers singulier de Chris Riddell dont le talent graphique se reflète jusque dans la mise en page intéressante du roman. Plus qu’un simple roman, Apolline et le chat masqué a tout du journal. Les pages sont parsemées de cartes postales, de coupures de journaux et autres affiches et pages de carnet… L’écriture, bien que visant un public assez jeune, reste plaisante. La plume est légère, agréable et l’histoire bien menée. On y retrouve une ambiance un poil cynique récurante en littérature jeunesse britanique. Mais le gros point fort de ce roman tient vraiment dans le talent de dessinateur de l’auteur, talent qui n’est plus à prouver.
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Goth girl and the pirate queen

Ce petit livre (moins d’une centaine de pages), paru pour le « Work book day » anglais a dû, à mon avis, permettre aux fans d’Ada Goth (Lily en français) et de Chris Riddel de patienter jusqu’à la parution du tome 3 de ses aventures. Ada s’entend bien avec son père, c’est pour cette raison qu’il l’autorise à quitter pour quelques jours le château familial et profiter du bord de mer. Elle en profite aussi pour rencontrer des créateurs pour le moins originaux, tels Vivienne Dashwood ou Jean-Paul Goatee – toute ressemblance avec des personnes existantes seraient purement fortuites – et vivre des aventures extravagantes.

Ce qui me ravit toujours dans cette série est l’abondance de références culturelles. Ce ne sont pas de simples clins d’oeil, non, elles sont réellement intégrées à l’intrigue et sont particulièrement réjouissantes. Chris Riddell ne se sépare jamais de son humour, que ce soit en écrivant ou en dessinant. A quand une traduction en français ?
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Lili Goth, tome 2 : Un fête d'enfer

Une deuxième histoire toujours aussi farfelue et charmante pour Lili Goth et son entourage.

Le livre est de nouveau un objet magnifique avec les reflets rouge sang de la couverture et de la tranche. La mini-BD glissée à la fin ajoutant une touche fantaisiste qui parfait l'aspect livre-objet à la fois beau et fun.

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Chroniques du bout du monde - Cycle de Rémiz,..

Ce deuxième cycle est moins passionnant que le premier qui m'avait accroché instantanément.



Personnages moins attirants, moins intéressants et plus ennuyeux.



Des bibliothécaires qui pensent en premier à leurs livres plutôt qu'aux gens. Et qu'ils continuent leurs stupides querelles de titres et de grades, du moment que tu n'est pas un chevalier bibliothécaire ou un apprentis, tu n'est pas digne de poser les yeux sur un traités. Des gens qui vénèrent le savoir et les connaissances mais qui t'empêche d'y accéder !



Et le point qui m'a le plus déplu est le fait que toute la falaise s'effondre, maladie de la pierre, esclavagisme, guerre, destruction, malgré le passage de la mère tempête 50 ans plus tôt qui était sensée apporter un nouveau souffle de vie ! Au final le capitaine Spic c'est démené pour rien...



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