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Citations de Chris Wooding (49)


Rien de tel que la mort pour guérir une gueule de bois.
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Les femmes avaient tendance à prendre ce qu’il disait de façon littérale. Elles ne comprendraient jamais qu’en demandant – non, en exigeant – des promesses romantiques et des gestes d’affection, elles obligeaient les hommes à leur mentir.
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Cela n’a rien de très tentant, si ? Tous ces compromis. Ne jamais toucher ses rêves du doigt.
Personne ne réalise jamais ses rêves, Darian. C’est pour ça qu’on les appelle des rêves.
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Dans une société aussi masculine, posséder un aéronef élégant était vu, au mieux, comme vain et, au pire, comme une preuve probable d’homosexualité. Chose qu’il ne fallait pas prendre à la légère, puisqu’ici, la sodomie était passible de mort. En conséquence, tout ce que les Yorts fabriquaient devait sous-entendre que son possesseur était si viril qu’une femme aurait eu besoin d’ovaires blindés pour survivre à une nuit avec lui.
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Elle était même, en réalité, sa seule amie femme. Avec les autres, l’amitié n’était qu’une contraignante étape obligatoire sur le chemin du sexe.
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(…) Son équipage était alors passé tout prêt de la mutinerie, jusqu’à ce que Frey ait l’idée de les apaiser en leur offrant une nuit de quartier libre au port le plus proche. Le matin suivant, l’incident était oublié, tout comme la plupart de leurs fonctions motrices et leur capacité à s’exprimer.
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La simple idée d'une soirée mondaine le mettait mal à l'aise. Pourquoi pas plutôt une bonne vieille fusillade ? Là, au moins si quelqu'un se montrait plus malin que vous, vous pouviez simplement lui coller une balle dans la tête.
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-C'est Crake et le capitaine ! Ils, heu, ils courent. Ouais, ils descendent de la colline en courant. Très vite.
Malvery leva les yeux au ciel, désespéré.
-Pinn ! cria-t-il par dessus son épaule. Il se passe quelque chose !
-Ça ne peut pas attendre ?
-Non, bordel. Prépare-toi. Le cap'taine a besoin d'aide. (Il se tourna vers Jez) Tu sais tirer ? Alors prend un flingue. Bienvenue dans l'équipage !
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Chutes Libres, la légendaire ville pirate cachée. Un endroit à l'écart des dangers du monde, où l'on peut se battre, boire et baiser jusqu'à plus soif et où la Marine ne pourra jamais vous atteindre. On racontait qu'elle avait été fondée par le célèbre pirate Orkmund, qui avait mystérieusement disparu dix ans plus tôt et n'avait jamais été vraiment revu depuis. On disait aussi, à propos d'autres pirates renommés qui s'étaient évanouis, qu'ils s'étaient également retirés à Chutes Libres. Cette histoire était plus romantique qu'une mort lente due à la syphilis ou à l'alcool, ou qu'un assassinat perpétré de nuit par le propre équipage de la victime.
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- Si tu mettais ne serait-ce que moitié moins d'efforts dans la planification de nos braquages que ce que tu mets pour t'enfuir de chez tes conquêtes, nous serions déjà riches à l'heure qu'il est.
(Crake à Frey)
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Le fait de vivre sans attaches avait ses inconvénients : il était dangereusement facile de partir à la dérive.
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- Pourquoi prendre le risque, Darian ? dit-elle. Si tu y retourne, ils te pendront.
- Si je ne reviens pas, ils pendront mon équipage.
- Depuis quand tu t'en soucies ?
Il ne connaissait pas la réponse à cette question. Ca n'avait pas vraiment d'importance. C'était venu petit à petit : Des éclats de rire arrosés, des sourires victorieux, des fusillades, des disputes et des piques sarcastiques. Ce sentiment avait grandi en lui à la dérobée et lorsqu'il s'en était rendu compte, il était déjà submergé.
Peut-être avait-il basculé quand il avait choisi de faire confiance à Jez en lui donnant le code d'allumage ? Ou lorsqu'il avait avoué ce même code à Trinica pour sauver la vie de Crake ? Peut-être ressentait-il le besoin de récompenser la loyauté de Jez : elle était revenue et il l'admirait d'avoir agi ainsi.
Il ne savait pas depuis quand ils comptaient autant. Il savait juste que c'était le cas. Il n'abandonnerai pas son équipage, en dépit des risques.
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- Combien de temps attendras-tu?
- Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espoir. Jusqu'à ce que cela fasse plus mal d'être avec toi que sans toi.
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Crake leva les yeux vers le plafond de la cellule.
-Je mérite d'être ici, dit-il.
Malvery haussa les épaules.
- Alors moi aussi.
- Y'a pas à mériter ou quoi, dit Silo, sa voix basse sortant du plus profond de sa poitrine. Y'a que ce qui existe, ou pas, et ce qu'on en fait. Le regret, c'est juste une façon de supporter, de ne pas s'amender. On peut gaspiller toute une vie avec les regrets.
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Quant à l'objet de son attention récente, toutefois, il n'avait plus aucun souffle. C'était une vieille femme, choisie par égard pour la variété, dans un accès de folie après qu'il avait envoyé son message du Barak Mos à son Tisserand. Il lui avait vaguement traversé l'esprit qu'il avait assassiné trop de monde ces derniers jours; la plupart des Tisserands n'atteignaient que très rarement cet état de folie. Mais où que ses servants se procurent ses victimes, elles ne manquaient pas, manifestement. A Saramyr, la vie d'un servant était entièrement dédiée à celle de son maître ou de sa maitresse et cette femme aurait aussi bien pu être une cuisinière qu'une femme de ménage, une servante du Donjon et, par là même, de l'impératrice.
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Un homme avisé ne laisse jamais la chance à ses adversaires de se venger.
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L'ignorance triomphe toujours sur la raison. C'est le triste état du monde.
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Tout comme le chat qui hantait ses conduites d'aération; la Ketty Jay était balafrée, moche, mais invincible.
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Elle écouta un moment et entendit un vague bruit de pas qui s'éloignait.
Elle allait le suivre quand quelque chose bougea dans l'obscurité, une ombre immense qui se déplaçait. Elle pâlit. Elle était gigantesque, aussi grosse qu'un feya kori mais plus large, et elle remplissait l'espace du sol à la canopée. Elle ne put que l'entrevoir, masquée par les troncs d'arbres, mais cela suffit. Une chose colossale à quatre pattes, là, dans la forêt. Qui l'observait.
Elle se glaça quand elle aperçut ses yeux. Petits et jaunes, incroyablement vifs, et éloignés sur une tête qui devait être plus grosse que la sienne.
Ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas être là, lui dit son esprit raisonnable. Elle ferait tomber les arbres en avançant. Elle ne pouvait pas se trouver car elle n'aurait pas la place.
Mais pourtant si, elle la voyait, au mépris du bon sens, une grosse forme parmi les arbres, entourée de noir. Si elle mettait un pied dans la forêt, elle l'attaquerait. Et si elle ne le faisait pas, elle laisserait Lucia à sa merci.
Les sentinelles la regardaient curieusement, alors qu'elle restait clouée sur place à la lisière de la clairière. Elle ne le remarqua pas. Elle était attirée par le regard de cette bête redoutable.
Lucia, songea t-elle. Elle avança d'un pas, et la bête l'attaqua.
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Elle était jolie, enfant, et maintenant que les os de son visage et de son corps s'allongeaient, il n'était pas difficile de voir qu'elle serait une très belle femme, dotée des mêmes traits que sa mère, fins et plus naïfs qu'ils n'y paraissaient.
Mais, dans son regard bleu clair, il y avait une étrangeté qui la rendait énigmatique, à ses yeux, aux yeux de tous. Il la connaissait depuis plus longtemps que n'importe qui, mais il ne la connaissait toujours pas.
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