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La croisée des chemins tome 1 sur 3

Marianne Thirioux-Roumy (Traducteur)
EAN : 9782266182034
537 pages
Pocket (12/03/2008)
3.64/5   22 notes
Résumé :
A Saramyr, les Aberrants sont nés avec des pouvoirs dangereux. Les grandes familles nobles du pays ont chargé leurs magiciens, les Tisserands, de les éliminer dès leur naissance. Certains ont pourtant échappé au massacre, comme Kaiku, une jeune fille dont toute la famille a été tuée de façon mystérieuse. Et surtout, la petite Lucia, héritière de l'impératrice Anaïs, elle aussi une très puissante Aberrant. Les Tisserands, cachés derrière les Masques qui leur confèren... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
L'auteur nous plonge directement dans l'action où l'on découvre une jeune fille aux portes de la mort, sortie des méandres du trépas par sa soi-disant servante. Dès son retour à la vie et alors que la tempête au dehors fait rage, la jeune noble se rend compte que quelque chose ne va pas. La jeune fille dont la familles a été empoisonnée doit prendre la fuite pour échapper à des démons mystérieusement invoqués. Un incident, lors de son séjour à la capitale auprès d'une amie, va lui révéler qu'elle est une Aberrant

Dés les premières pages le lecteur est plongé dans une atmosphère inquiétante encore renforcée par le déchaînement des éléments. En même temps l'auteur commence à esquisser un monde à première vue japonisant qui oscille entre une période fin médiéval et d'une autre un plus plus développée techniquement.

L'auteur alterne le récit en nous présentant l'autre protagoniste principale l'impératrice héritière que sa mère préserve d'un lourd secret. Deux destins qui pour le moment s'entrecroisent mais dont les destinées pourrait bien se rapprocher car le mystère qui entourait l'enfant éclate au grand jour, elle est une Aberrant.. L'auteur continue en même temps à développer son univers.

L'intrigue, si l'on peut vraiment parler d'intrigue met un peu de temps à se développer, adopte plusieurs ramifications : tout d'abord sous forme de vengeance pour la jeune fille, puis les complots qui se trame à la cour pour empêcher l'enfant de monter plus tard sur le trône mais aussi renverser l'impératrice sa mère, et enfin les Tisserands qui sont prêt à tout pour préserver leurs pouvoirs et leurs secrets.

Si de prime abord l'univers se révèle japonisant il prend par la suite, hormis les certains noms spécifiques une autre tournure plus classique qui s'apparente plus à la fin du moyen-âge tel que nous le connaissons

Le monde dans lequel nous projette l'auteur se veut complexe avec des descriptions très détaillées sur la hiérarchisation des castes, le mode de vie et l'emploi du langage en fonction de son son milieu, les Tisserands et les Aberrants, le panthéon fort riche, les us et coutumes régissant la vie quotidienne des autochtones... Si la description de la vie des nobles est très détaillée on regrettera que l'auteur ne s'attache pas à nous décrire la vie du peuple.

L'univers se révèle très dense avec des descriptions très détaillées, très précises... trop précises même car certains détails ne sont pas vraiment nécessaires et cette succession de descriptions créent bon nombres de longueurs surtout que l'action est peu présente.

L'originalité de cet univers c'est l'emploi de Masques par le biais desquels les Tisserands ils peuvent s'introduire dans les esprits, communiquer à distance, commettre des atrocités... toutefois le Tissage n'est pas assez explicite pour le lecteur qui reste sur ce point dan le flou.

Entre les Tisserands et les Aberrants la magie est omniprésente et l'on sent qu'avec le développement des pouvoirs des jeunes héroïnes, elle va encore prendre plus d'importance au fil des tomes.

Les personnages principaux sont fouillés, on s'attache facilement à la jeune héroïne qui a échappé de peu à la mort. Son ex-servante reste plutôt mystérieuse et n'arrive pas encore a attirer l'empathie du lectorat, trop d'ombres sur son passé restant encore floues. Celui de la responsable des Soeurs de l'Ordre Rouge n'est pas encore assez développé et apparaît trop tardivement dans ce tome pour s'en faire une réelle idée. le personnage de la jeune héritière commence à s'avérait intéressant, notamment en ce qui concerne ses pouvoirs qui semblent être assez important. Quatre personnages féminins, auxquels il faut ajouter l'Impératrice, qui occupent le devant de la scène c'est plutôt rare en fantasy , il faut le souligner. le personnage de Vyyrch est particulièrement savoureux pour ceux d'entre vous qui aime les fous furieux déviants et toute la mythologie développée autour des fameux masques est plus
que prometteuse... Toutefois certaines introspections des personnages s'avèrent trop longues et ne développent pas nécessairement plus leurs psychologies.

Le style de l'auteur se révèle travaillé, parfois un peu complexe voire pompeux su certains passages. le vocabulaire spécifique au monde japonisant aurait mérité l'inclusion d'un lexique en fin de livre. Malgré ces quelques petits défauts la dynamique de lecture reste satisfaisante.

Malgré les pistes prometteuses pour la suite de la trilogie et une trame sympathique, le récit nous délivre une image plutôt classique et le récit se révèle assez long. En effet, il aurait été plus agréable pour le lecteur que certains passages soient plus synthétisés et que le côté épique soit moins disséminé entre les pavés parfois indigestes.
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Je découvre l'univers de Wooding avec enthousiasme, un monde de fantasy aux très couleurs de japon médiéval très prononcées... les personnages sont fouillés, attachants; l'intrigue oscillant entre le destin de personnages aux pouvoirs exclus et même chassés (voire exécutés) et les machinations politiques visant le trône, est intéressante et force la reflexion sur des notions comme la différence et la tolérance. l'auteur met l'accent sur cette société qui n'accepte pas la différence et qui provoque la peur. L'écriture est fluide et jamais rébarbative, l'action y est bien parsemée et bien retranscrite. le personnage de Vyyrch est particulièrement savoureux pour ceux d'entre vous qui aime les fous furieux déviants et toute la mythologie développée autour des fameux masques est plus que prometteuse...
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Très emballée par le premier tome de la série Frey (autre série du même auteur), j'attendais de retrouver dans celle-ci ce qui m'avait séduite chez Chris Wooding : son humour, son écriture sans détour et un certain sens du rythme. Je ressors de cette lecture avec une énorme déception... Rien de ce que je viens de citer n'est présent dans La Croisée des Chemins.

Tout d'abord il s'agit d'un tome introductif, déjà ça coince pas mal, j'aime être embarqué dans une intrigue dès le premier tome, là j'ai juste eu l'impression d'être dans la contemplation. Dommage, car les premières scènes étaient vraiment enlevées et avaient de quoi me séduire. L'auteur nous plongeait dans l'intrigue en l'espace de quelques phrases, offrant un univers angoissant et une mythologie originale, mais tel ne fut pas le cas pour le reste de l'ouvrage.

Le fait de suivre plusieurs personnages en parallèle est quelque chose que j'apprécie dans mes lectures, ce fut le cas également pour ce livre. L'intrigue renvoie aléatoirement au personnage de Kaiku, la jeune fille qui ouvre le récit et dont la famille ne survit pas au premier chapitre ; et à la princesse, héritière du trône de Saramyr, Lucia, jeune Aberrante, vivant recluse chez elle du fait de sa condition. Les deux histoires se font échos durant tout le récit et finissent par se lier à la fin de l'ouvrage. Ce qui laisse entrapercevoir une suite dans cette même direction dans les opus suivants.

L'intrigue, qui au premier abord fleurait bon l'originalité avec son lot de créatures inédites et sa magie si particulière, se révéla peu à peu insipide et sans grand intérêt... Une énième copie de ce que l'on a déjà ressassée quinze fois. Vengeance, complots de cour et autres joyeusetés habituelles s'entrechoquent entre dix pages descriptives de l'univers dans lequel le lecteur essaye d'évoluer avec peine. Pour finalement nous faire dire que les deux héroïnes ne cherchent qu'à se faire accepter par un univers qui les rejette en bloc...

Pour la première fois de ma vie, j'ai terminé un livre par une lecture en diagonale, en piochant çà et là des échanges entre les personnages sans aucune gêne de compréhension... C'est dire ! Finalement, le livre est juste... trop long ! Je comprends tout à fait le désir de l'auteur, d'offrir à son lectorat la vision la plus complète de l'univers qu'il a imaginé, mais parfois il faut savoir s'arrêter, là j'ai juste eu l'impression d'être littéralement noyée dans une marée de descriptions futiles.

Je parlais de l'humour que l'on trouve dans Frey. La Croisée des Chemins n'est pas un livre qui se prête aisément à l'humour, rien que les thématiques que le livre aborde ne sont pas très drôles... Mais je pense qu'un personnage qui apporte le pendant burlesque ou ridicule de l'intrigue aurait été bienvenue.

En bref : Une sacrée déconvenue que cette Croisée des Chemins... Si l'univers pourrait être intéressant, il est bien trop noyé par les tonnes de descriptions que l'auteur s'emploie à nous relater, avec un style parfois un peu lourd. Les personnages principaux sont intéressants et ont réussi à me maintenir dans l'histoire (sans cela j'aurai sans doute lâché le livre depuis longtemps).
Lien : http://amarueltribulation.we..
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Après avoir lu le très divertissant « Frey » de Chris Wooding, j'ai eu envie de prolonger l'aventure avec cet auteur et c'est tout naturellement que je me suis tournée vers sa saga la plus connue (et la plus sombre aussi), « La croisée des chemins ». « Les tisserands de Saramyr » en est donc le premier tome et après un début quelque peu poussif, s'est révélée une excellente découverte !

Kaiku vient de mourir. Elle s'en rend compte et se réveille avec la sensation que quelque chose ne va pas. Comme peut-elle être revenue à la vie ? Sa servante, penchée sur elle, semble y être pour quelque chose. Mais c'est le chaos autour d'elle, des monstres ont envahi sa demeure, et l'heure n'est pas aux questions, il faut fuir ! Seule survivante et protégée par Asara, la servante qui lui a rendue la vie, Kaiku parvient à s'échapper. Sa famille assassinée et un mystérieux masque semblant être la clef de tout, Kaiku décide de mener son enquête afin de réclamer vengeance. Et ses pas la conduiront jusqu'à la cité impériale où un scandale vient d'éclater : la jeune princesse héritière est une « Aberrant », une de ses anomalies de la nature qui naissent avec des pouvoirs terrifiants...Les deux jeunes filles auraient elles quelques chose en commun ?

Lien : http://avideslectures.over-b..
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Sur les 2 tiers, j'ai apprécié la trame qui s'instaure.
N'étant pas un lecteur facile, j'ai trouvé l'écriture agréable.
Et j'ai littéralement dévoré le dernier tiers.

Perso, je préfère au début de l'assassin royal, avec un grand respect pour l'oeuvre de Robbin Hobb.
Je pense que les lecteurs de Zelanzy devraient apprécier.
J'entame les soeurs de l'ordre rouge.

Je n'ai malheureusement pas lu Terry king, ou Raymond Feist pour dire si les lecteurs de ces séries apprécieront chris wooding.

J'ai hâte de découvrir la traduction hypothétique de broken sky de même auteur.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Quant à l'objet de son attention récente, toutefois, il n'avait plus aucun souffle. C'était une vieille femme, choisie par égard pour la variété, dans un accès de folie après qu'il avait envoyé son message du Barak Mos à son Tisserand. Il lui avait vaguement traversé l'esprit qu'il avait assassiné trop de monde ces derniers jours; la plupart des Tisserands n'atteignaient que très rarement cet état de folie. Mais où que ses servants se procurent ses victimes, elles ne manquaient pas, manifestement. A Saramyr, la vie d'un servant était entièrement dédiée à celle de son maître ou de sa maitresse et cette femme aurait aussi bien pu être une cuisinière qu'une femme de ménage, une servante du Donjon et, par là même, de l'impératrice.
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Le seigneur Tisserand Vyrrch se reposait, son flanc blanc scabreux se soulevant avec effort, ses côtes ressortant distinctement comme une planche à laver. Il était nu, son corps, grotesque et atrophié, pathétique et répugnant à l'oeil. Ses bras maigres difformes étaient recouverts de sang, éclaboussant la peau fondue de son visage, son torse maigre, sa bedaine et ses organes génitaux atrophiés. Il avait l'air de quelque chose qui venait de naitre, haletant et soufflant, lové dans les draps souillés de son lit cassé.
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