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Critiques de Chris Wooding (72)
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Frey, tome 1

Haut degré de divertissement.



Le capitaine Frey, transporteur indépendant, corsaire et pirate à ses heures dans son aéronef, mix de dirigeable et d'avion à réaction et son équipage d'alcooliques, trouillards, cherchant l'oubli ou la fuite, accepte le contrat de sa vie. Mais ce dernier s'avère un traquenard qui va l'impliquer dans une vaste conspiration. Du rififi dans l'archiduché.



L'univers est un fourre-tout extrêmement hétéroclite, mélange de science-fiction, de fantasy, de western, de roman d'aventures maritimes sous-section la flibuste mais qui fonctionne extrêmement bien.

L'immersion se fait facilement et l'auteur nous livre les clés de son monde tout au long du roman, au fur et à mesure de la nécessité de l'histoire.

L'intrigue reste assez basique, pas de tiroirs à foison mais cela reste largement suffisant pour nous balader dans ce nouvel univers.

Les personnages sont bien travaillés, certains un peu caricaturaux (les secondaires dirons-nous) et quelques flash-back sur leur histoire personnelle nous les rendent plus complexes et crédibles.

L'atmosphère est violente, sanglante, mais l'humour assez omniprésent, vient adoucir le tout.



Le tout mené tambour battant, une aventure assez jubilatoire. Un mix de serenity (firefly) et des chroniques de riddick avec l'humour bien trash de l'aventurier sans peur. Je me suis éclaté.
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Frey, tome 2 : L'épave perdue

Distraction au maximum.



Frey et son équipage s’engagent dans une nouvelle mission à haut risque et encore une fois, elle va leur péter à la gueule. Les manes seront le centre d’attraction de cet épisode.





Il est bien évident qu’on ne peut lire ce second tome sans avoir lu le premier. Et si vous l’avez aimé, rengagez-vous sans hésiter.

Un feu d’artifice d’action, les scènes s’enchaînent sans discontinuer dans un univers haut en couleur avec des personnages qui le sont tout autant.

Les quelques points qui restaient nébuleux (et notamment les manes) trouvent une explication.



De l’excellente lecture de divertissement.
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Frey, tome 1

Amateurs d'aventure, de piraterie et de steampunk, n'hésitez plus et lancez vous sans tarder dans la lecture de cette série fort prometteuse ! Après une trilogie déjà remarquable se déroulant dans un univers de fantasy fortement inspiré du Japon médiéval (« La croisée des chemins »), Chris Wooding nous offre avec ce premier tome de « Frey » un roman extrêmement divertissant, au jeu duquel il est difficile de ne pas se laisser prendre. Nous voilà donc embarqué à bord de la Ketty Jay, aéronef commandée par Darian Frey, capitaine sans guère d'ambition louvoyant entre les différents ports du Royaume et se contentant de vivre au jour le jour en compagnie de son équipage qui constitue, à son grand désarrois, une belle équipe de bras-cassés. Ou du moins était-ce le cas avant qu'une mission d'apparence pourtant fort juteuse ne tourne mal et ne face de notre héros l'ennemi public numéro 1. Commence alors une véritable course contre la montre visant à découvrir ce que peut bien cacher cette redoutable machination. Et autant dire qu'entre la haute société du royaume, un puissant ordre religieux, sans oublier de redoutables pirates et autres truands peu recommandables lancés à leur trousse, la tâche ne s'annonce pas simple !



Si l'intrigue ne brille certes pas par sa complexité et s'il est vrai que certains rebondissements se devinent parfois bien à l'avance, il n'en reste pas mois que ce premier tome possède un charme presque irrésistible qui opère dès les premières pages et jusqu'à la toute fin. Nulle prétention de la part de l'auteur, il s'agit là avant tout d'un roman d'aventure pure, où l'action et les nombreux retournements de situation s'enchaînent sans aucun temps mort. Complots, piraterie, embuscades, amitié, trahison..., tous les ingrédients sont réunis et le résultat est ma foi fort appétissant et se dévore en une bouchée. Outre le rythme effréné, on peut également saluer la qualité des personnages qui, s'ils ne possèdent peut-être pas une incroyable profondeur, sont cependant loin d'être fades et évoluent de façon satisfaisante tout au long du récit. Darian Frey se révèle notamment un héros particulièrement intéressant, parfois lâche ou malhonnête et doutant de sa capacité à diriger, mais aussi charismatique, cynique et plein de ressource. Il en va de même des personnages secondaires, même si certains prennent évidemment le pas sur d'autres comme certains membres de l'équipage de la Ketty Jay ou encore la redoutable capitaine-pirate Trinica Dracken.



Un roman d'aventure comme on les aime et qui vous fera passer un très bon moment de détente, pour peu que vous ne soyez pas rebutés par l'aspect steampunk. C'est avec impatience que j'attends maintenant de découvrir la suite des aventures de Dorian Frey et de son équipage.
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Frey, tome 1

Un bouquin "pris au hasard" dans ma liseuse, la semaine dernière.

Et le hasard ne s'est pas trompé.

C'est un excellent divertissement, bien écrit, avec des personnages attachants, un mélange de SF, de Steampunk et de fantasy vraiment bien dosé.

Je crois que les autres tomes n'ont pas été traduits, ce qui est fort dommage.

J'ai vu chez Fnitter qu'il comparait cela à Firefly, une de mes séries fétiche (qui elle non plus n'a pas été au delà de la saison 1, alors que c'était une excellente série !), que je re regarde régulièrement, et rien que de vous en parler ça me donne envie de la re regarder encore...

Et effectivement cette comparaison est justifiée, tant le contexte est identique...



Les détails de l'histoire de Frey ainsi que des autres membres de l'équipage se dévoilent peu à peu dans le roman, et c'est très bien fait.



J'ai passé un très bon moment avec cette équipe "de bras cassés" (mais pas tant que ça), qui m'a bien distrait de ma peine en ces temps compliqués.

Ah oui aussi : amateurs/teuses de sentimentalité dégoulinante et de bons garçons, passez votre chemin, parce que c'est vraiment pas le sujet ici... Plutôt de la dark SF, lol...
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Frey, tome 2 : L'épave perdue

Après un premier tome fort alléchant, mêlant savamment fantasy et steampunk, c'est avec plaisir que l'on retrouve ici les membres de l'équipage du dirigeable la « Ketty Jay », en route pour de nouvelles aventures. Car malgré leur coup d'éclat lors de l'attaque du repère pirate de Chutes Libres, les choses sont loin de s'être améliorées pour Frey, Jez, Crake et les autres qui doivent à présent faire face à de nouveaux dangers, encore plus redoutables que ceux déjà affrontés. Sans grande surprise, on retrouve ici la plupart des ingrédients qui avaient fait le succès du volume précédent : des personnages attachants, des dialogues dynamiques et souvent plein d'humour, un peu de mystère, beaucoup d'action, un soupçon de romance..., bref de quoi concocter un ouvrage savoureux. Les éléments de l'univers steampunk élaboré par Chris Wooding participent également à renforcer l'intérêt du lecteur (au programme : impénétrable jungle hantée de tribus inconnues, route aérienne où s'accumulent les tempêtes...), même si ces quelques éléments ont un peu trop tendance ici à être relégué à l'arrière-plan.



Il faut ainsi avouer que, malgré ses indéniables qualités, ce second volume se situe nettement en dessous du précédent. Le rythme, notamment, y est moins bien maîtrisé, avec un début très lent et un final qui se dénoue un peu trop facilement à mon goût (« Tout ça pour ça ? », serait-on tenté de penser...). On pourrait également reprocher à l'auteur de mettre un peu trop l'accent sur les tourments intérieurs de ses personnages, ce qui donne parfois lieu à des passages un peu rébarbatifs qui freinent beaucoup l'avancée de l'intrigue. Celle-ci souffre d'ailleurs nettement de ce parti pris et se fait ainsi beaucoup moins étoffée et captivante que dans le tome précédent. La relation entretenue par Trinica Dracken, redoutable reine pirate, et le capitaine Frey est cela dit très réussie, faite de non-dits, d'amour et de haine mêlés, et donne lieu à des scènes qui comptent souvent parmi les plus intéressantes. On pourrait également regretter le faible nombre de nouvelles têtes véritablement marquantes faisant leur apparition dans ce second tome qui manque finalement un peu de piment.



Un second tome divertissant qui embarque encore une fois son lecteur dans de folles aventures au côté de personnages attachants et hauts en couleur. Quelques fausses notes viennent cela dit un peu gâcher la qualité du roman qui reste finalement bien en dessous du premier volume. Je me ferai malgré tout un plaisir de découvrir la suite des aventures du capitaine Frey et de son équipage, même si aucune suite ne semble pour le moment avoir été prévue...
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Frey, tome 2 : L'épave perdue

Mouif...



Très franchement je l'ai trouvé bien en dessous du premier tome.

En tout premier lieu parce j'ai trouvé Frey incommensurablement con. Voilà c'est dit. Je sais bien qu'il n'y aurait pas eu de livre s'il ne l'avait pas été, mais n'empêche.

(oui à cause de Trinica... Dans la série "je n'apprends jamais rien de mes erreurs", il se pose là, le gars...)



Si j'ai lu le bouquin en entier, c'est à cause du personnage génial de Jez, la navigatrice de Frey. Fabuleux personnage féminin, qui découvre "qui" (ou ce qu') elle est tout au long du bouquin.



Les rebondissements on les doit surtout à l'imbécilité de Frey (que l'auteur sait être insupportable puisque son équipage ne le supporte pas non plus, lol) ce qui fait qu'à la moitié du tome j'en avais déjà marre. Donc tout ce qui ne concernait pas Jez, je l'ai lu en traviole, voilà.

Mdr.

Et je comprends pourquoi c'est pas allé plus loin en français.
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Frey, tome 1

A l abordage les pirates aériens attaquent les nefs civiles , ça tonne , explose , les mitrailleuses et les canons s en donnent a coeur joie ; les sabres sont habités par des démons et les golem en armures , mon oeil de verre en papillonne de joie sous son bandeau et ma jambe de bois frétillante entame une gigue endiablée HO! HO !HO ! et une bouteille ( tonneau plutôt ) de rhum . du steampunk de pure action et original Cerise sur le gâteau le personnage principal , c est une larve infâme qui rejette toute responsabilité sa devise "ce n est pas ma faute " et cela pour tout dans sa vie , lâche ! pas très futé. On a envie qu il lui arrive tous les malheurs possibles et a répétition , comme disait une amie on voudrait " l acheter pour le battre ." le passer à la moulinette de Jean Christophe Averty ( pour ceux a qui ça parle ) , puis le ressusciter pour recommencer encore .Sa rédemption personne n y croit à part l auteur , d ailleurs je n ai pas trop compris le besoin de Chris Wooding de "sauver" ses personnages , de les excuser et pardonner pour leur passé ( un tic ou un toc anglo saxon pit'être ) Je les préféreraient bourrés de vices et de défauts , mais bon ne boudons pas notre plaisir et allez y envolez vous sur la Ketty Jay et hissez haut le Jolly Roger
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Frey, tome 1

Piraterie, fantasy, humour et magie noire sont les termes employés le plus souvent sur les différents sites et blogs qui parlent de ce premier tome de Frey de Chris Wooding. Même la couverture, toujours aussi bien travaillée des Editions Milady fait miroiter une aventure passionnante, mélange entre la guerre des étoiles, Albator et Pirates des Caraïbes. C'est trois grandes références auguraient un moment de lecture très sympathique.

Dès le départ malheureusement, Frey, le personnage principal, m'est apparue d'une antipathie extrême. Il m'agaçait au plus au point. Ce détail m'a beaucoup gênée dans mon appréciation de lecture. J'aurais préféré volontiers avoir affaire au démoniste et son golem, deux personnages secondaires très intéressants.

De plus, je dois avouer que l'histoire en elle-même n'avait rien de bien passionnant. Les "Batailles aériennes" étaient ma foi assez fades et les dialogues entre les personnages souvent insipides.

Franchement, le trois quart du livre était ennuyeux. Beaucoup de bla-bla, mais peu d'actions. Et j'aime la multitude de situations cocasses et musclées dans ce genre de lecture. J'ai besoin d'être secouée dans des combats explosifs, bourrés de testostérone...Là, trop peu pour moi.

Heureusement la fin est plus dynamique et bien plus drôle. On en apprend d'avantage sur les différents personnages et Frey se dévoile moins pathos qu'au début.



Bref, j'ai été un peu déçue par ce roman. Lorsque Ellcrys me l'a proposée en échange, je me faisais une grande joie. L'enthousiasme a vite chuté. Je ne pense sincèrement pas lire les autres tomes. Mais si l'auteur a la bonne idée d'écrire un épisode sur Grayther Crake, le démoniste et sa fidèle compagne Bess, le Golem, je suis partante.
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Frey, tome 1

Je débarque tout juste de la plateforme arrière de la Ketty-Jay, quel voyage !



Frey est un sacré petit margoulin et excelle dans son rôle de capitaine de la Ketty-Jay, vaisseau spatial branlant mais qui tient bon, l’arche des causes perdues.



Raclant les fonds de poches pour tout miser comme un sagouin au Rake (jeu de carte local), il s’envoie facilement à tapis aussi bien avec une paires de ducs qu’une bouteille de Rhum corsée.



Vivant de petits expédients qui le mèneront jusqu’au prochain bordel ou à la prochaine table de Rake mal éclairée il déambule dans une contrée à la recherche du prochain coup qui le remettra à flots.



Le bouquin s’ouvre sur une scène d’action croustillante qui nous dépeint rapidos un héros sans foi ni loi ni émoi, n’ayant d’amour que pour son vaisseau fétiche et la bombance.



Il est bien entouré d’une équipe assez hétéroclite, recrutée à la va comme je te pousse.



Le timing est serré mais il a rencard avec un chuchoteur - maitre des secrets - qui va lui proposer une mission de flibuste aérienne et risquée mais dont la prime devrait lui permettre de n’avoir a se soucier de rien d’autre que sa pomme pendant un bon petit temps.



J’ai retrouvé un peu d’Audrey Alwett pour la faune variée de personnages hauts en couleurs et l’étiquette humour qui fonctionne tout du long. J’ai eu aussi l’impression de retrouver un peu de Locke Lamora des Salauds Gentilshommes avant que la serie soit plombée par un tome 3 navrant.



Le savant mix de style est très goûtu et s’enfile aussi dangereusement rapidement qu’un cocktail chiadé hors de prix.



J’ai apprécié une intrigue simple pas trop complexe comme peut l’être parfois la Fantasy, une belle évolution du récit avec une construction du récit habile présentant avec régularité des personnages secondaires auxquels on s’accroche tout autant qu’a ce héros toujours un peu limite.



Je remercie Fnitter de me l’avoir fait découvrir en le citant dans sa critique de Dark Run, c’est du tout bon !

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Frey, tome 2 : L'épave perdue

J avais bien aimé le tome 1 de Frey Steampunk , original ,sympa hélas comme beaucoup de romans il aurait du rester unique . Il reprend avec succès les batailles aériennes et l intrigue n est pas mal avec quelques surprises .Mais les personnages !!!! Au Secours l auteur a t il voulu les rendre plus réalistes; plus humains ? Peut être , le méchant passe encore il tient son rôle fermement , mais les autres ce sont tous des échappés du cabinet de tonton Sigmund , des complexes ambulants qui courent éperdus sur leur petites pattes vers le pardon de leur fautes , le toubib alcoolo ( enfin ça ils le sont presque tous ) le démoniste rongé de remords; la demie Manes , le premier flanqueur idiot et le second peureux terrorisé par un chat ( si, si ) le mécano colérique et honteux de son passé . Une sacré brochette de soi- disant pirates . j avais déjà remarqué cette attirance pour la rédemption a tout force de l auteur , manie anglo -saxonne ? Mais revenons aux héros principaux Dorian Frey veut qu'on l admire et surtout retrouver son ex Trinica qui l a roulé dans la farine .mais voilà la romance revient je t aime moi non plus , et que je te sauve la vie chacun son tour .Je te déteste mais je me pâme pour toi .Bref on baigne dans un océan de guimauve nappé de crème au chocolat Cela m a fait souvenir d un vieux western " Duel au Solei" avec Jennifer Jones et Grégory Peck a la fin duquel ces 2 héros se tirent dessus et viennent mourir dans les bras l un de l autre (sniff! ) Séchez vos larmes rien de si cruel chez Wooding , après l inévitable victoire nos 2 tourtereaux se quittent " parce que ce n est pas possible , je suis ainsi et toi aussi , mais les mystéres de la vie et des pillages nous ferons recroiser " .Le coeur serré Trinica s éloigne dans le petit matin , vers son vaisseau en poor lonesome piratesse ( mais sans jolly jumper ) .Vous voulez que je vous dise c est beau comme l antique.
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Frey, tome 1

Au Rake, jeu de carte très populaire chez les boucaniers, ce qui est important de se rappeler, c'est que l'As de Crane annule toute bonne main de cinq cartes...

Et en bon cap'tain de la Ketty Jay, Davian Frey est amateur de Rake. Il n'y a jamais laissé sa chemise, mais il n'y a pas non plus fait fortune. Ce qui fait qu'il fréquente toujours les tables de jeux entre deux escales. Car il lui ait juste difficile de ne pas s'engager dans une partie trop alléchante...

Mais comme chaque fois, la malédiction de l'As de Crâne rode. Un peu comme celle du Perle Noire de l'ami Jacques Moineau...

Car l'As de Crâne est aussi un navire. Il contient un butin des plus tentant. Et quand on le présente à Frey comme le pot qui pourrait lui permettre à lui et à son équipage de se la couler douce jusqu'à la fin de leurs jours...



Enfin, un équipage... Un bande de bras-cassés fait-elle un équipage ? Un médecin alcoolique ? Un esclave en fuite ? Un pratiquant d'un art maudit ? Deux pilotes aussi fous l'un que l'autre ? Une navigatrice au sang plus que froid ? Même le chat est une teigne asociale...

Quant au capitaine, il ne l'est que parce-qu'il connait les secrets de son navire que les ambitions de ses hommes...



En explosant en plein ciel, l'As de Crâne et Chris Wooding vous enrôlent de force dans cette foutue bande de marins. " En plein ciel ", car chez Wooding, les navires sont aéronefs. Fendant les cieux mus par l'aérium, un gaz plus léger que l'air.

Et les ennemis dans le sillage de la Ketty Jay se font nombreux : armée, commanditaires, pirates en mal de récompenses. Sans compter les ennemis personnels de chacune des personnes réfugiées entre les parois de métal de l'aéronef...



A équidistance de Robert-Louis Stevenson et de Jules Vernes, Wooding offre une péripétie steampunk – enfin, " aériumpunk " plutôt... - et développe un univers attractif est cohérent qui tient son rang dans le genre.

Hardis les gars ! Affûtez vos sabres d'abordage et faites tourner les moteurs de vos montures du ciel, c'est la Grande Aventure qui vous attend ! Battez-vous pour votre liberté, pour votre navire, pour votre cap'tain, vos compagnons ! Mais aussi et plus simplement pour sortir vos fesses de ce m...

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Frey, tome 2 : L'épave perdue

Le mélange pirate-western-fantasy est toujours présent. C'est ce qui m'avait, avec les personnage, vraiment séduite lors de ma première lecture !



En effet, on se retrouve très vite dans une embrouille typique de Frey...Celui-ci s'est mis en tête de cambrioler un orphelinat d'un petit village, or les villageois ne sont pas prêt à se laisser faire ! La course poursuite est haletante, pleine de rebondissements et nous permet de vraiment entrer à nouveau dans ce monde !



L'équipage de Frey est toujours aussi atypique. Les personnages continuent d'évoluer et on prend plaisir à les suivre ! Ils sont tous aussi attachants les uns que les autres du fait de leurs particularités, de leurs secrets, de leurs forces et de leurs faiblesses. Après leurs premières aventures à bord de la Ketty Jay, les membres de l'équipage reprennent une sorte de routine. Habitué au stress d'Harkin, à la bêtise de Pinn, aux aptitudes hors-du-commun de Jez... Cette fois, d'autres personnages vont et viennent... Ceux-ci bousculent les habitudes de ce beau monde et des tensions commencent à naître.

De plus, les personnages évoluent vraiment. C'est une des forces de ce livre. Frey, est vraiment un personnage très fort, qui nous porte vraiment le roman. Il se comporte de plus en plus comme un capitaine. Il commence à penser à son équipage, à se rendre compte que cette équipe de bras cassés compte plus pour lui qu'il ne le pensait. Surtout que certains disparaissent un temps. C'est lorsqu'ils partent que Frey réalise qu'il a besoin d'eux. De plus, on voit naitre beaucoup d'intrigues secondaires comme celle entre Harkins et le chat. Certaines ne nous apporte pas grand choses à part nous montrer une autre facette des personnages et peuvent, par moments, casser le rythme endiablé du récit.



Car le rythme est vraiment très rapide. On se retrouve balloté à droite, à gauche... L'intrigue est assez classique, mais le ton et le style de l'auteur font qu'on ne peut pas stopper notre lecture. On veut connaitre la suite de leur aventures et surtout savoir qu'est ce qui se trouve dans cette épave perdue au beau milieu d'une jungle inhospitalière ! A cela, on rajoute les intrigues autour des Eveilleurs et des Chevaliers Séculaires... sans oublier les Manes, ces créatures fantastiques qui donnent la chair de poule à tous, même aux Chevaliers......



Bref, une intrigue très classique mais qui fait mouche, des personnages vraiment très intéressants qui évoluent pour notre plus grand plaisir. Le ton humoristique est vraiment très prenant. On n'a qu'une envie, c'est lire la suite !!!


Lien : http://plaisirsdelire.blogsp..
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Frey, tome 2 : L'épave perdue

J'avais eu un gros coup de cœur pour le premier opus de Frey ; et c'est avec plaisir que j'ai pu constater que la recette fonctionne toujours aussi bien avec ce second tome !



L'épave perdue est la suite du premier tome, mais conte une nouvelle aventure qui n'a rien à voir avec le premier. On retrouve l'équipage de la Ketty Jay, et son inimitable capitaine, Darian Frey. Un équipage haut en couleur, dont les membres ont des caractères bien trempés, un passé douloureux pour tous, une part de mystère qui fait leur charme, beaucoup de profondeur et également un sens de l'humour décapant !



Tous les ingrédients sont là, comme dans le premier livre, pour faire de ce roman un pur moment de plaisir : de l'humour à revendre, des personnages passionnants, une intrigue menée et ficelée comme un chef, ce qu'il faut de l'action... Bref, pas moyen de s'ennuyer une minute !



Certes, les considérations sentimentales de Frey dans ce tome entraînent parfois des petites longueurs... Cependant, tout reste toujours en suspens, on est jamais sûrs de rien et du coup, on reste en haleine !



Les événements s'enchaînent, les personnages s'enfoncent toujours plus dans les ennuis au fil des pages : trahisons, retournements de situation, rebondissements ! L'une des qualités de Chris Wooding, c'est de ne jamais laisser son lecteur croire qu'il peut deviner ce qu'il va se passer. Les péripéties sont amenées avec suffisamment d'habileté pour qu'on ne se lasse pas. Le style de l'auteur est par ailleurs un véritable plaisir à lire, parfois teinté d'une douce ironie jouissive.



Et bien sûr, toujours un univers qui mêle piraterie, space opera et steampunk : un cocktail des plus explosifs !
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La croisée des chemins, tome 1 : Le royaume d..

Je découvre l'univers de Wooding avec enthousiasme, un monde de fantasy aux très couleurs de japon médiéval très prononcées... les personnages sont fouillés, attachants; l'intrigue oscillant entre le destin de personnages aux pouvoirs exclus et même chassés (voire exécutés) et les machinations politiques visant le trône, est intéressante et force la reflexion sur des notions comme la différence et la tolérance. l'auteur met l'accent sur cette société qui n'accepte pas la différence et qui provoque la peur. L'écriture est fluide et jamais rébarbative, l'action y est bien parsemée et bien retranscrite. Le personnage de Vyyrch est particulièrement savoureux pour ceux d'entre vous qui aime les fous furieux déviants et toute la mythologie développée autour des fameux masques est plus que prometteuse...
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Frey, tome 1

Frey, c’est le personnage principal de ce roman. Lui et ses acolytes forment une équipe un peu spéciale : s’ils se sont retrouvés ensemble sur la Ketty Jay (le vaisseau de Frey), c’est qu’ils fuient tous quelque chose. Le deal c’est : je te paye une misère pour que tu restes sur mon vaisseau et en échange je ne te pose pas de questions sur ton passé. C’est donc un équipage un peu décousu et loin de l’idée qu’on se fait d’un groupe de héros qui vit à bord de la Ketty Jay : Pinn l’imbécile qui rêve de gloire, Crake le démoniste qui fuit son passé de noble, Silo le silencieux dont tout le monde ignore l’histoire, Malvery l’ancien chirurgien devenu alcoolique, Bess le golem étrange qui accompagne Crake, et Jez la navigatrice qui se met toujours à l’écart des autres. Au milieu de cette petite troupe hétéroclite, c’est Frey qui mène la barque, et les zones d’ombres sur son passé sont tout aussi importantes que celles du reste de l’équipage. Le récit est ainsi jalonné de révélations sur l’histoire personnelle de chaque membre de la Ketty Jay, et les mésaventures qui vont débarquer dans leur vie vont les rapprocher : en effet, Frey, pensant devenir riche en capturant un navire chargé d’un trésor fabuleux, tombe dans un piège qui le plonge dans des intrigues politiques.



Au-delà des personnages hauts en couleur, Frey, c’est un mélange détonnant entre la fantasy, la piraterie et le steampunk. Le style est bourré d’action, les dialogues sont souvent piquants et font fréquemment sourire.



Vous allez me dire : mais c’est le roman du siècle ! Et bien pourtant, je ne mettrais qu’un 3/5 à ce livre. Car si Frey ne manque pas de qualités, ce n’est pas non plus de la grande littérature. On trouve dans de nombreux autres livres des intrigues plus poussées et des personnages plus fouillés. Frey reste une lecture agréable, et je pense qu’il plaira à un large public, même à ceux qui n’ont pas l’habitude de lire de la Fantasy. Je conseille donc Frey à tous ceux qui cherchent un roman d’action dans lequel on ne se pose pas de questions : on fonce ! Une bouffée de littérature rafraichissante avant de retourner à mes sagas (qui en général demandent un peu plus de sérieux dans la lecture).
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Frey, tome 1

En lisant la quatrième de couverture, je me suis dis : "Chouette, de la Fantasy !". C'est vrai que ça faisait un moment que je n'en avais plus lu !! J'étais un peu plus axée Jeunesse/Bit-lit ces derniers temps. Alors une petite cure de Fantasy m'a fait le plus grand bien ! Parce que Frey, est sans contexte de la Fantasy. Bon, pas de la grande littérature (les éditions Bragelonne l'ont qualifié de Littérature Pop-Corn et ça le définit bien !) mais une lecture bien agréable.



Bon déjà, rien que le mélange western-pirates-fantasy. Il fallait l'oser, mais Chris Wooding l'a fait et c'est divertissant ! Enfin, moi j'aime. J'aime le mélange entre de la haute technologie qui permet aux personnages de voyager dans l'espace, les sabres habités par des démons et les pistolets de corsaires.

Donc le contexte est original et il m'a plu. Surtout qu'on a quelques descriptions sur les villes, les ports dans lesquels l'équipage de la Ketty Jay débarque, mais elles sont suffisement ouvertes pour qu'on puisse imaginer la ville par nous même et pas trop longues pour éviter de casser le rythme. Par contre, une carte de l'Empire aurait été bienvenue. Parce que j'ai quand même eu un peu de mal à situer les espaces les uns par rapport aux autres. Est ce qu'on nous parle de planètes ? ou bien de continents différents ou de différentes villes qui sont sur un même continent mais tellement grand qu'il est nécessaire d'aller dans l'espace pour ne pas perdre de temps ? Enfin, cet aspect ne m'a pas trop gêné dans ma lecture... et je pense que ça vient surtout du fait qu'elle est très rythmée.



Dès les premières pages on est plongé dans l'action... On découvre notre héros dans une fâcheuse posture, et on va finir par se rendre compte que ce genre de situations est quasi quotidienne. Jusqu'à ce qu'une petite goutte fasse déborder le vase et que Frey décide de reprendre les rennes. Et là, on est transporté d'un bout à l'autre de l'Empire. Poursuivi par des mercenaires qui sont prêts à tout et par les Chevaliers séculaires, sorte de super policiers à la fois juge et bourreau. Il n'y a pas ou peu de pauses.

On est sans cesse soit poursuivis, soit en train d'élaborer des plans plus ou moins fumeux, soit en train de les réaliser. Il y a des courses poursuites dans les airs, dans l'espace et dans les ruelles mal famées des villes, des échanges de tirs nourris, des combats au sabre, des missions d'infiltrations... Vraiment tout ce qu'on peut aimer dans les films de pirates.



L'intrigue est travaillée, on n'apprend pas tout dès le départ. J'avoue qu'il est arrivé à me surprendre... et pourtant, j'étais contente d'avoir trouvé le fin mot de l'histoire en même temps que le personnage principal. Oui parce que j'aime bien les livres où on a une grosse révélation à la fin, mais je n'aime pas trop quand elle tombe comme un cheveux sur la soupe (comme dans Les Faucheurs de David Gunn... où tout d'un coup, le héros a une illumination, qu'il ne daigne pas partagé avec nous et ensuite on a droit à des explications scabreuses... et on ne sait toujours pas comment il a fait pour tirer de pareilles conclusions). Alors que cette fois, on avance en même temps que le personnage. Bon, ce n'est pas forcément un point positif pour tout le monde, mais moi j'ai apprécié le fait de me faire les mêmes remarques que notre joyeux luron !



L'univers en lui-même est assez intéressant. Il y a les Chevaliers séculaires, sorte de policiers assez mystérieux. On n'apprend pas beaucoup de choses sur eux. Ensuite, il y a les représentant de Grandâme, une sorte d'entité divine dont la présence est plus ou moins contestée, les démonistes qui frayent avec le monde des démons afin d'enchanter des objets (voire des personnes)... On voyage à bord d'aéronef empli d'aerium (??), évite des mines magnétiques et des deux guerres ont laissé des traces importantes dnas les esprits des gens. Tout est loin d'être rose même si la Coalition veille ! Je ne vous éclaire volontairement pas plus, histoire de vous laisser découvrir cet univers par vous-même !



Les personnages sont, à mon avis, un des points forts de ce livre. En effet, on peut voir à quel point ils ont changé entre le moment où on les rencontre et celui où on les quitte. Surtout pour le capitaine.

Au départ, c'est un homme qui est très pragmatique (ça c'est un mot gentil pour dire égoïste... parce qu'il en a rien, mais alors rien à carré de son équipage). Effectivement, il considère les gens qui sont sur son aéronef comme des gens utiles mais remplaçables, il met limite un point d'honneur à ne pas trop s'attacher à eux, à ne rien savoir d'eux... Tout ce qu'il fait, c'est se saouler en leur compagnie lorsqu'ils mettent pied à terre. Bon, il n'est pas despotique pour autant : il ne les maltraite pas, ne leur donne pas d'ordre à tout bout de champ et ne les traite pas comme des moins que rien. Mais il n'est pas vraiment le capitaine de cet équipage. D'ailleurs ce n'est pas vraiment un équipage. Plutôt un groupe de personnes qui ont toutes un passé qu'elles veulent fuir. Une de leur seule règle c'est de ne pas poser de questions sur leurs passé respectifs. Si vous avez envie d'en parler, libre à vous, sinon on ne vous posera pas de questions. Et du coup, on ferme le livre avec beaucoup de questions sur certaines personnages.... Et j'espère avoir les réponses dans la suite !!!!!

En tout cas, Frey est certainement le personnage qui évolue le plus : il passe d'un être égoïste, pseudo capitaine d'aéronef, se laissant malmener par les flots à un homme. Il le sent lui-même : il est enfin fier de lui, se rend compte de ce que c'est que d'être capitaine et qu'un aéronef sans équipage n'est pas un vrai aéronef.



Le ton est pas mal aussi ! Il y a beaucoup d'humour et on pourrait croire que les membres de l'équipage, dans le pire des cas, se détestent les uns les autres, et, au mieux, s'ignorent. Et en fait non. Ils ont trouvé une sorte de dynamique qui leur permet de se rassurer les uns les autres : "Je suis là et j'ai vu que tu existes".



En conclusion, ce roman n'est certes pas unique en son genre, mais ce n'est pas une lecture désagréable. Les personnages sont attachants, drôles même si certains sont parfois un peu bête... L'intrigue est présente et non baclée. L'humour, à prendre parfois au second degré, est présent.

Bref, c'est un film qui se déroulera sous vos yeux... pour peu que vous preniez la peine de lire ce roman.

Et je tiens à remercier encore une fois le service presse de Milady et Livraddict pour ce partenariat.


Lien : http://plaisirsdelire.blogsp..
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Frey, tome 1

Frey... Un bouquin cuvée sapin 2020...



Pitch :

Il aurait dû dire non !

Il sentait bien la merdasse venir... Tout ça était trop beau. Ça sentait le pâté pas frais... mais enfin, une somme pareille, ça se refuse pas ! Surtout quand on est dans la dèche. C'est bien beau la liberté, mais quand on a rien d'autre, c'est un peu mince, un désir de plus.

En plus ça devait être facile, le côté les doigts dans le nez... tranquilou bilou... et bin non !

Merde merde merde...

Ils en ont tous après lui, ils veulent tous sa peau !

C'est ce que se dit Darian Frey, capitaine de la Ketty Jay... Et comment se sortir de ce sac de noeuds ?

Ah ça Darian, envie te dire que t'es pas sorti le cul des ronces... Mais c'est de ta faute aussi... tsss.





Alors alors que dire...



Déjà que nous sommes dans du divertissement de base. De base donc pas super transcendant, mais qui fait le job. De base oui, mais sympa.

Nous sommes aussi dans du steampunk, pas version charbon, mais version rouage, horlogerie, machines cheloues et surtout volantes.



Alors je dois bien dire que certains twists je les avais vu venir, mention spéciale pour Bess... Mais j'ai trop lu Fullmetal Alchemist, comprenne qui pourra. Et d'ailleurs vu les dates y a peut-être eu pompage de la part Wooding, ça va savoir, ça rentre dans l'ordre du possible, même si je dois admettre que l'idée n'est pas neuve !

Donc ça m'a pas surpris, ni ému, genre bin oui, duh !



Les personnages même s'ils sont tous des clichés que nous avons l'habitude de voir/lire (le capitaine Darian Frey en premier, et ses acolytes alcooliques à bord de la Ketty) évoluent, ne sont pas monolithiques (bon sauf deux), même si vu comment tout commence, et bien on voit tout venir, et de loin. Le côté forcément arf.



Ensuite au cours de ma lecture, je dois bien le dire, que j'ai pensé aussi beaucoup à Firefly, un truc de dingue ! Et c'est exactement ça, pour ceux qui connaissent. Même si dans Frey nous ne somme pas dans l'espace intersidéral, mais dans l'atmosphère... toujours avec un vaisseaux volant, ici la Ketty Jay... il n'empêche. Et là aussi vu les dates on peut se demander si y a pas eu pompage...



Alors vu que Firefly j'aime bien, et même plus que ça (bon le film est pas super, mais la série est plutôt chouette, même si elle a un coté un peu cheap)... Je dois dire que Frey j'ai bien aimé.

Même si nous sommes en terrain connu.



Oui terrain connu, pas dur... pas dans la folie narrative décoiffante. Sur des rails même si on vole...

D'ailleurs vu déjà qu'on est sur des rails, je dois dire que les titres de chapitres qui évente le contenant du chapitre à venir je suis pas super fan... Déjà qu'il n'y a pas beaucoup de surprises, si en plus tu nous raconte le peu qu'il y a avant c'est un peu moche, et en plus ça aide pas à rendre les personnages intelligents genre « Frey comprend tout ! » là j'ai eu un « encore heureux, vaut mieux tard que jamais ! »...

Mais je dois reconnaître aussi, que j'ai déjà un certain nombre de lecture dans ce genre-là à mon compteur, un certain nombre de visionnage aussi, et que donc pour me surprendre faut se lever tôt.



Wooding utilise tous les codes qu'il a sous le coude, et les mélange, les met dans son shaker.

Une bonne grosse dose d'aventure avec vaisseaux qui volent, trois traits de piraterie, un bon gros zeste de fantasy, trois gouttes de glauque (viol/torture suggérée), un soupçon d'humour, frapper avec beaucoup de glaçons, et déguster en faisant une partie de Rake. Woodin a un jagger car le mélange est bien dosé et pour la partie de Rake vous avez les règles à la fin du livre, et du moment que vous ne tirez pas l'as de crâne tout va bien pour vous.



Alors y en a d'autres, quatre en tout, dont un traduit en français. Et c'est normal, car dans ce premier tome certains aspects (et pas des moindres, regard en coin vers la navigatrice Jez) sont laissés en suspend.



Et je les lirais peut-être... un jour. Si je tombe dessus par hasard.
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La croisée des chemins, tome 3 : L'armée des ma..

Un tome 3 de folie qui conclut le tout de manière magistrale.... Les thèmes développés par l'auteur sont présents dans toute leur splendeur.... La dualité, l'amour, la vengeance, l'honneur, le sacrifice, la responsabilité, la trahison.... tout y est: dualité dans la relation naissante entre Tsata et Kaiku, leur amour jeune et pur, qui se construit au travers de leurs cultures réciproques presque antagonistes; et d'ailleurs chapeau à l'auteur qui nous donne une majestueuse leçon de tolérance. L'amour présent dans cette même relation mais aussi entre Asara et Kaiku, un amour incertain, physique, physiologique, sauvage, primaire qui mènera à des désillusions... L'amour présent aussi dans la relation renouvelée entre Muraki et Avun, qui mènera lui aussi à la mort après la prise de position et de responsabilité de Muraki notamment vis à vis de sa fille et de toujours son amour pour elle. L'amour encore sous différentes formes et différentes orientations tout au long du récit; on pourrait citer l'amour des Tkiurathis pour leur "pash" et qui représente le pilier de leur culture. La vengeance et la trahison présentes dans le fait que nombre de personnages prennet enfin leur position et leur responsabilité dans le conflit monumental qui se prépare et qui va changer de manière indélébile les peuples qui foulent les terres de Saramyr. La vengeance présente également dans la quête de Kaiku, qui rythme toutes ses péripéties, toute sa vie et qui s'inscrivent même jusque dans ses souvenirs oubliés et qui ressurgiront à la fin. Vengeance qui va ici de pair avec le sacrifice et l'honneur, les 3 piliers qui définissent l'existence même de Kaiku et qui constituent l'existence, l'essence même de la trilogie. Le tout est mené de main de maitre, avec une maitrise hors du commun, l'auteur nous menant jusqu'à la conclusion titanesque, incarnée par une bataille finale, digne des plus grands péplums; une bataille qui coure sur près de 50 pages pour sa première partie, et qui est décrite de manière immersive intense, chaque personnage révélant enfin ses vrais talents, et sa véritable place dans ce conflit. Bataille qui, loin d'être terminée, mènera à la seconde partie encore plus intense, et qui décrira l'affrontement final entre les soeurs de l'ordre rouge et les tisserands, bataille qui sera menée sur 2 fronts: la réalité, dans laquelle les partisans de l'ancien monde seront soutenus héroïquement par le peuple Tkiurathi, au cours duquel seront dévoilés toutes leurs compétences guerrières face à l'horreur gluante qui se répand, et le Tissage, dans lequel s'affrontent les soeurs et les tisserands. Enfin ce troisième tome est l'occasion de révélations hors du commun, qui ne peuvent nous laisser qu'admiratifs quand on réfléchit un tant soit peu au style de l'auteur qui ne nous aura jamais ennuyé et même frustré jusqu'à la fin, car la fin n'en est pas une en soit mais le début d'un potentiel recommencement.... Mais la boucle est bouclée, à l'image du personnage de Lucia sans qui la guerre n'aurait pû être gagnée ( perdue!), ou encore à l'image de Kaiku, retrouvant l'utilité de son masque; ce fameux masque qui se révèle enfin à nos yeux comme un personnage à part entière et qui finit de boucler le cycle dans les souvenirs de Kaiku... tout s'explique, tout se tient, tout est cohérent.... Bon sang mais où est la suite Mr Wooding........??

Ai je dis à quel point j'ai adoré ce bouquin.......??
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La croisée des chemins, tome 2 : Les soeurs d..

L'aventure se poursuit, se précise, se diversifie. L'auteur maitrise son récit avec tact, précise son univers en décrivant de manière approfondie à la fois la psychologie des personnages ( chapeau à la figure emblématique du Tisserand), leurs relations, la géographie avec force de détails, insiste sur l'architecture et les décors des villes, villages et autres lieux visités, sur l'architecture même des peuples et leurs interactions... De nouveaux personnages apparaissent et l'action se démultiplie sur plusieurs groupes mais l'auteur ne perd personne en route, chacun a son importance, sa place dans l'histoire, et surtout il ne perd pas le lecteur; il nous décrit un monde cohérent, une histoire passionnante avec son lot d'action, de suspens, d'émotions, le tout agrémenté d'intrigues à la cour, d'aventure... Chaque personnages ou groupe tend à faire progresser le récit, et si le premier tome forçait notre réflexion sur la différence et la tolérance, celui ci nous amène sur le terrain de l'individualité et de l'altruisme, sur plusieurs niveaux de pensée et de considération... quelle est la place de l'individu dans un groupe pour le bon fonctionnement et l'harmonie de ce groupe....??
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Frey, tome 1

Imaginez un mélange de Western Spaghetti, de Space Opéra et de batailles aux sabres et vous aurez un tableau assez proche de ce que peut être Frey.

Rajoutez à cette base, des héros fatigués, au passé hanté et au comportement pas toujours net, saupoudrez d'un soupçon de magie démoniaque, et glacez le tout avec des complots et des machinations machiavéliques. Secouez, mélangez, mettez au four (oops non je m'égare là!).

Voilà donc les ingrédients de Frey.



La suite sur le blog (adresse ci dessous)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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