Il y a près d'une vingtaine d'années, j'ai fait une dépression traitée par antidépresseurs. Il y a trois ans, j'ai fait une « rechute » qui m'a poussée au fond du trou. Je ne dormais plus, je ne trouvais l'apaisement du sommeil qu'après trois nuits blanches (et seulement deux-trois heures de sommeil, pas plus). C'est le programme en huit semaines Méditer pour ne plus stresser qui m'a sauvé la vie. Je m'en suis sortie sans prendre de médicaments et avec des clefs pour éviter la fameuse « rechute ».
Et puis en Juin de cette année, j'ai subi un gros choc émotionnel qui m'a mis un sacré coup. Grâce à la MBSR, je n'ai pas sombré dans la dépression mais je n'avais pas non plus un moral d'acier. Je sentais qu'il ne fallait pas grand-chose pour que je m'enfonce. Le hasard faisant bien les choses, je vois sur Babelio que Christophe André - dont les livres m'aident énormément - sort un bouquin sur la dépression avec Mademoiselle Caroline (que je ne connaissais pas du tout mais avec un prénom pareil, c'était un signe du destin ;-) ).
Quand j'ai découvert le livre en librairie, j'ai eu un petit temps d'arrêt car il ne s'agit pas seulement d'un livre mais aussi d'un carnet de bord. Autrement dit, les auteurs proposent des exercices écrits et on peut écrire directement sur le livre (sacrilège !). En plus, Mademoiselle Caroline est illustratrice et elle a fait des petits dessins sur le bouquin comme sur la blogosphère féminine (Non mais ça ne va pas ?). Coup de grâce, je découvre que certains exercices consistent en... du coloriage ! (je n'ai plus huit ans !).
Et là je me frappe en me disant que refuser cet ouvrage qui peut m'aider parce que certaines choses ne me plaisent pas reviendrait à refuser de goûter une salade composée parce que je trouve les assiettes moches ou parce qu'il y a des câpres dedans et que je n'aime pas ça. Il me suffit d'enlever les câpres et de ne pas me soucier de la couleur de l'assiette.
Bien m'en a pris car ce bouquin est un formidable outil qui m'a fait un bien fou. Certes je ne suis pas encore arrivée au sommet mais je n'en suis pas loin.
Les exercices ont tous leur utilité (même le coloriage, oui, oui !) et les conseils de Caroline et Christophe André sont plein de bon sens et font beaucoup beaucoup de bien au moral (entre autres parce qu'on y voit plus clair et on déculpabilise).
J'ai tout fait consciencieusement sans me poser de questions et au bout de deux semaines j'ai senti les premiers bienfaits. Après 28 jours, je me sens plus détendue, plus lucide et mieux armée pour affronter les soucis du quotidien.
Mon bouquin est à présent annoté, stabiloté et coloré comme un arc-en-ciel. J'ai même fini par apprécier pleinement les illustrations vitaminées de Mademoiselle Caroline. Et je me suis déjà offert un album de coloriage pour continuer tous ces exercices dans la joie et la bonne humeur.
J'ai simplement envie de terminer en disant : Merci Caroline et Christophe, grâce à vous, je respire !
CHALLENGE LE TOUR DU SCRABBLE EN 80 JOURS
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Ralentir son pas,son esprit et s’insérer dans la réalité.
Etre la et nul part ailleurs juste frissonner de ces instants qui tel des perles s’égrainent dans notre vie.
Etre présent à soi,aux autres,
ne pas laisser la vie nous dépasser,
nous survoler,
nous malaxer de ses inexorables obligations de faire toujours mieux.
Ne rien faire,
penser à rien,
juste être dans la foisonnance des secondes qui passent.
Grrrrr…que de sages conseils que je n’appliquerai que pendant un moment.
Les livres de développement personnels ont de beaux jours devant eux car je les consomme avec ferveur mais je l’ai oublie tout de suite après les avoir refermé.
Encore une fois ,juste pour voir si celui ci me fera plus d’effet…
Sur le moment oui ,il me parle de choses que je sais déjà :ce fameux : carpe diem que je guette depuis des décennies.
Cet instant présent que je frôle quand je suis heureuse.
Cette pleine conscience qui surgit quand je suis joyeuse.
Et puis la vie reprend et mes belles intentions de vivre apaisée s’enfuient dans la nébuleuse des espoirs déchues …
Ce livre est plein de beaux conseils mais encore faut-il les intégrer et les appliquer… et j’avoue que mon seul et unique neurone paresseux fais ce qui lui plait…plait…et s’amuse de tout ou presque…en brassant de l’air un peu…beaucoup…passionnément…pas du tout.
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Un livre que j’ai mis des mois à lire, par petits bouts entrecoupés de pauses.
Impossible pour moi de lire toutes ces réflexions en bloc, sous peine de ne pas prendre le temps de les assimiler.
C’est effectivement une quête de la sagesse qui motive les trois auteurs liés par une forte amitié.
Sagesse vers laquelle ils nous poussent en nous livrant leurs expériences, en témoignant de leurs vies.
Des tas de préceptes à mettre en pratique, mais pas tous en une seule fois bien sûr
Difficile de faire état de tous.
J’en ai retenu particulièrement un qui me vient régulièrement à l’esprit. C’est Christophe André, le psychiatre, qui le présente, il appelle ça la douche de gratitude : quand on passe un moment agréable, il suffit de penser à toutes les personnes qui ont contribué a rendre ce moment agréable. Et ça peut faire un nombre incalculable de personnes.
Par exemple, si je prends un verre à une terrasse avec une amie, je pense à toutes les personnes qui ont contribué à rendre ce moment heureux : outre l’amie en question, il y a le barman, la personne qui a livré les boissons, les ouvriers qui ont fabriqué les boissons et les verres, les employés EDF qui ont amené le courant, le menuisier qui a taillé les planches de la terrasse, le bûcheron qui a coupé l’arbre…….. et la liste est longue encore.
Sagesse, liberté et positivisme sont les maîtres mots de cette conversation à bâtons rompus entre trois personnes tournées vers les autres.
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j'ai déjà lu qqs livres sur le sujet mais celui ci est particulièrement bien fait et original. L'auteur part de l'étude ou plutôt de l'observation de tableaux pour arriver aux fondamentaux de la méditation. C'est très malin. Parce que pour observer un tableau il faut déjà sortir du sien propre et donc faire un pas de côté ...Je connaissais bcp des talbeaux proposés et j'ai qd même écouvert encore des détails en les regardant avec lui , j'ai découvert aussi un autre questionnement sur ces tableaux tout comme les tableaux de ma vie peuvent s'interpréter, se voir et se ressentir de tas de façons différentes.
C'est un livre qui explique très bien ce qu'est la méditation, ce qu'elle peut nous apporter, c'est en plus un bel objet. Les couleurs des reproductions sont magnifiques, il y a aussi un cd pour suivre des méditations enregistrées. Et comme on dit, dès le mois de Novembre maintenant, un très beau cadeau de Noël...
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Ce livre décrit précisément ce qu’est l’anxiété sociale.
Sommes-nous sujets à une simple timidité, commune à beaucoup d’individus, à un trac lors d’une prise de parole en public ou avant un examen, ce qui s’avère normal et bénéfique.
Ou cette anxiété sociale revêt-elle un caractère pathologique ; la phobie sociale et personnalité évitante?
Ce sont des affections répertoriées dans les classifications officielles des troubles mentaux.
Dans ces cas il s’agit d’un vrai handicap pouvant affecter tous les niveaux de la vie sociale de l’individu : les démarches quotidiennes, la vie intime et familiale, la vie professionnelle.
Les rapports avec autrui deviennent un enfer, les stratégies d’évitement des situations angoissantes deviennent la seule parade possible, et enferment d’autant plus la personne socialement anxieuse dans un cercle vicieux.
On a vite fait d’être rejeté, incompris, mal jugé, par la société des gens « à l’aise » socialement.
Beaucoup de personnes, passent à côté d’une possibilité d’évolution de carrière, voir même d’une vie professionnelle tout court, d’une reconnaissance de leurs talents, d’une vie affective, et vivent dans un malaise quotidien, une solitude imposée et pesante.
Quelles sont les causes de ce mal être ? Quel est la part d’inné et d’acquis ? Comment ne plus avoir peur des autres ? Comment retrouver confiance en soi ? Comment maitriser ses émotions ? Comment faire comprendre à son entourage la souffrance ressentie et justifier son comportement évitant et quelque fois agressif ? Quelles sont les thérapies possibles pour s’en sortir ?
Le chemin à parcourir, pour un phobique social ou personnalité évitante, est long et semé d’embûches pour parvenir à une vie meilleure, à un bien être. Il lui faudra trouver la thérapie efficace, le bon interlocuteur, mettre des mots sur ses peurs, ne pas en avoir honte, avoir le courage d’agir, ne plus fuir.
« Il ne suffit pas d’être bien avec autrui pour être bien avec soi-même. C’est pourtant nécessaire, à défaut d’être suffisant, à l’équilibre de tout être humain. »
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Littéralement mon livre de chevet, qui trône (ou traîne) sur ma table de nuit depuis bien longtemps, et que j'ai pris l'habitude feuilleter de temps à autre pour y piocher des anecdotes et des pensées sur le bonheur qui me rappellent les fondamentaux : profiter de chaque petit instant heureux, même fugace ou futile, en prenant conscience que c'en est un, et en revanche, ne pas ajouter de la souffrance aux moments douloureux en ne les laissant pas s'étaler comme de la mélasse.
Le titre, tendre injonction, est un très bon conseil d'ami.
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"It's raining again" Supertramp(é)
And me under my yellow umbrella
sur les rues de Mons par les haut et les bas
yeux rieurs
soleil au coeur
vers le resto
Le pitch métaphorique :
J'habite un pays bien connu pour son climat maritime tempéré : en clair il y a bien des nuages !
Et alors ? Souvent il pleut et parfois (ou même souvent, mais une majorité des gens diront rarement ou très rarement) il y a de magnifiques éclaircies et quelques heures d'un grand soleil, de quoi se réjouir et à chacun de pleinement en profiter. Et après ? Ah après quelques jours de chaleur ... il faut s'attendre à un orage.
Depuis très petit, j'ai bien compris que ce ciel est à l'image de la vie. Ne planifiez pas longtemps d'avance un barbecue, et pour que tout soit parfait sortir de suite les meubles de jardin. Non, si jamais le temps devait être de la partie, sans chichi, ni tralala, allumez-le à l'improviste. Tchin-tchin, santé, joie et bonheur ! Ou comme le disait ma grand-mère qui avait connu deux guerres, marquait d'une croix son pain en remerciement avant de le partager et refusait rarement un morceau de tarte ou un chocolat : "Il faut savoir prendre la grâce quand elle passe !"
Bzzzz, bzzzz... Saloperie de moustique. Paf ! Etés chauds et humides, disais-je. Repaf ! Ca y est, cette fois, je l'ai eu. En pleine conscience, concentré, une grande inspiration, l'air qui rentre dans les poumons, le mouvement du diaphragme, une longue expiration, les épaules se relâchent et puis hop d'un coup, claquement des mains. Sans aucun état d'âme. Est-ce grave docteur ?
Le dialogue inconscient (qui, on le verra, ne manque pas de piquant en la mémoire du défunt moustique) :
Knock, Knock, Knock
- Qui c'est ?
Ah c'est vous Docteur, je vous en prie. Devisons du triomphe de la médecine.^^
- C'est pour votre piqure.
- Justement, convenez-en : cette tendance actuelle à vouloir toujours la perfection, le contrôle absolu des paramètres, le bonheur permanent à tout prix c'est bien loin de valoir Epicure.
- Vous n'y connaissez rien : lisez, cela vous fera du bien !
- "J'ai bien pensé mourir
De chagrin et d'ennui,
J'avais cessé de rire,
C'était toujours la nuit."p.167
- C'est malin vous choisissez une citation de Félix Leclerc : le petit bonheur et la placez hors contexte.
- N'est-ce pas leur sort commun, hélas ?
- Vous êtes négatif, vous n'atteindrez jamais le bonheur en étant négatif.
- Je reconnais volontiers avoir oublié après mon ennui de la deuxième partie longuuuue de 125 pages, l'intéressant schéma p.54 qui me fait prendre conscience qu'il m'en faudrait peu pour atteindre le bien-être et en le combinant avec le tableau de la p.250 sur les quatre grands états "corps-esprit" qu'il me suffirait finalement d'augmenter mon niveau d'énergie. J'apprends qu'en me baladant une bonne trentaine de minutes par jour en huit semaines j'aurais vu un effet considérable sur mon corps et mon esprit. Or pendant près de six semaines j'ai consacré ces précieuses minutes à la lecture de ce trop long et pesant ouvrage de 432 pages. Vingt pages l'heure cela me faisait 40 séances. Je ne vous dis pas merci, docteur.
- J'en ai écrit 45 autres, si vous n'avez pas accroché.
- C'est ce que je vous reproche. Total manque de congruence avec votre excellent chapitre : Guérir de la maladie matérialiste. L'accumulation de ce genre de livres conduit dans une impasse, vous avez mille fois raison. En particulier, je médite sur cette phrase qui parait paradoxale mais ne l'est point : collectionner à la folie des classic cars (ancêtres) éloigne de l'autocompassion.^^
- Mais...
-"Médecin soigne-toi toi-même" est une locution latine apprise il y a bien longtemps à l'école.
En conclusion, ce qui me gratouille
L'auteur est grand prolixe en citations pour ... pourquoi au juste ??? Aïe, donc un Docte Docteur. Ma petite locution, anonyme, vulgaire (dans le sens venant du peuple) ne serait pas à la hauteur. Voire car elle est reprise comme parole d'évangile dans St Luc sous une forme plus caustique "Médecin guéris-toi toi-même". Un autre traducteur ? Le même, un autre jour dans un autre état d'âme ? Cette belle locution n'apparaît pas dans ce livre. Bizarre. Vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizarre....
Bref, comme pour dire que je n'ai pas aimé ce recours trop fréquent aux citations et tout ce qu'il recouvre : posture d'autorité, détention du savoir, ce que d'aucuns appellent dans leur jargon "position haute".
Pourtant le sujet en lui-même est intéressant, mais n'a pu chasser cette pensée parasite me ramenant chaque fois à
Knock ou le triomphe de la médecine.^^
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J'ai lu le livre de Christophe André en parallèle avec celui de Pascal Picq (Les premiers hommes), dont je viens de faire la critique. Ces 2 livres me semblent complémentaires. Christophe André revient régulièrement sur nos origines pour expliquer tel ou tel de nos comportements actuels, sans jugement, conduisant à un manque de plus en plus fréquent d'estime de soi, pouvant nous amener parfois à des attitudes irrationnelles mues par nos peurs, nos émotions… tout droit héritées de notre bagage ancestral. C'est un livre très complet, qui nous apprend à prendre soin de nous, des autres… nous donnant des clés pour vivre dans une meilleure harmonie avec soi et les autres. C'est clair, précis, accessible. Il n'y a plus qu'à le lire pour ceux qui ne l'ont pas encore fait. Car ceux, qui à priori, ont un ego à la mesure de leurs ambitions ne manqueront pas d'en apprendre énormément sur eux-même également.
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Un ouvrage absolument passionnant du médecin-psychiatre Christophe André qui propose un abécédaire sur le thème de l'estime de soi. Une lecture très agréable, des anecdotes de vie étonnantes et un livre qui n'est pas redondant car c'est le troisième livre de l'auteur sur ce thème.
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J'avais lu il y a quelque temps, « Libres, imparfaits et heureux » qui m'avait beaucoup aidé pour moi et dans le cadre de mon travail. Celui-ci, qui lui est intérieur me semble un peu plus brouillon. L'estime de soi est bien sûr bien définie et analysée, étayée par de nombreux cas concrets mais la mise en page ne facilite pas la lecture ni la relecture de certains passages. Les inserts littéraires ajoutent en plus de la confusion, enfin me semble-t-il. Les thérapies existantes sont également bien présentées. Pourtant cet ouvrage me laisse un goût d'inachevé. Le premier cité me paraît beaucoup plus mieux fait. Quoi qu'il en soit, merci à Christophe André (et à François Lelord) de vulgariser ces notions de plus en plus à la mode mais pas toujours bien comprises. Au-delà de notre propre personnalité, il faut bien avouer que la société ne facilité pas les choses et nous oblige de plus en plus souvent à nous éloigner de notre zone de confort. Et ce genre de livre est là pour nous y aider en nous connaissant un peu mieux.
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En général, pourquoi empoigne-t-on un livre de développement personnel ou de psychologie ? Parce qu’on va bien et que l’avenir nous paraît riant ? Évidemment non. Et c’est là la grosse faiblesse de Christophe André.
On le croise à la gare de Lille en partance pour Marseille et sa conversation sur le quai nous semble suffisamment intéressante pour qu’on s’asseye face à lui dans le même wagon.
Arrivés à Paris, André nous propose contre toute attente de prendre le prochain convoi pour Limoges alors même qu’il affirmait se rendre en Provence, comme nous... On accepte en fin de compte de lui emboiter le pas, car le bougre a de la discussion et des idées percutantes, c’est incontestable.
Mais, voilà que parvenus dans le Limousin, il nous entraîne à sa suite vers Bordeaux. On se dit : « Au moins, on se rapproche du sud ». Mais, ça serait trop simple. Un coup de téléphone le persuade de remonter sur Saint-Etienne et, comme il nous a juré de raconter la fin de son histoire, on le suit à nouveau. Deux jours plus tard, épuisé et déboussolé, on arrive finalement à Nice où le psychologue nous abandonne tout en nous laissant son numéro de portable pour se joindre à lui lors d’un prochain voyage...
Voilà en gros l’impression que m’a laissée la longue lecture de cet ouvrage de vulgarisation scientifique si prometteur : à chaque fois, on croit arriver à une révélation qui va nous permettre d’avancer dans notre vie, d’apprendre quelque chose de vraiment utile, utilisable de suite. Or, l’auteur nous en dit juste assez pour éviter le décrochage, mais pas suffisamment pour qu’on trouve ce qu’on cherchait et qui semblait pourtant promis au départ... Et, après avoir enduré 420 pages dont les informations essentielles auraient dû en noircir à peine 140, on ne sait plus exactement ce qu’on retiendra de ce pavé de science tant son contenu est éclectique.
Mais, en voyant un titre (les états d’âmes) qui ressemble à une auberge espagnole, j’aurais dû me méfier. Quoi de plus fourre-tout ? Et c’est là que le bât blesse. A force de partir dans tous les sens, le cheminement de ce médecin psychiatre nous laisse sur le carreau.
Pourtant, l’homme est sympathique et sa philosophie intéressante. Mais, j’ose le dire, il semble incapable de séparer les informations clés de ce qui est anecdotique. Sous prétexte de nous faire croire que tout est important, il nous sert une logorrhée indigeste.
Et c’est regrettable, car en relisant les passages que j’ai marqués d’un post-it, je me dis qu’il y avait décidément mieux à faire avec la matière récoltée. Comme quoi, on peut être un scientifique brillant et un assez piètre vulgarisateur. Je suis trop sévère ? Alors accrochez-vous à son livre en étant un brin déprimé avec l’espoir d’y trouver un remède à votre spleen. Vous ne tiendrez pas cent pages ! A quoi bon un traité sur le mal-être s’il faut être en pleine forme pour le lire ?
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Trois amis, un moine bouddhiste, un psychiatre et un philosophe nous invitent à réfléchir sur des thèmes comme la liberté, la compassion, l’estime de soi, l'altruisme, la souffrance …
Ils donnent quelques conseils, nous transmettent leurs expériences, nous font part de leurs doutes
Un livre plein de sérénité et de "sagesse", qui fait du bien.
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Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce livre en lien avec la sagesse. Les trois auteurs nous expliquent comment gouverner sa vie pour la vivre le plus « justement » possible. Pour mener sa vie avec les problèmes du quotidien mais également pour rester en lien avec soi-même et avec les autres. On y parle donc de l'ego, du corps, de la souffrance, de la cohérence avec soi-même, de la simplicité, de la culpabilité, du pardon… On ressort de cette lecture avec beaucoup de savants conseils à mettre en pratique. Les auteurs y insistent sur la nécessité de l'altruisme, de la bienveillance envers les autres. Mais également sur la nécessité de méditer. Ce livre n'apporte rien de nouveau, mais se révèle plutôt être un bon résumé de ce que l'on peut faire pour se sentir plus «humain» , de manière très pratique, mais également un traité philosophique avec de nombreuses références. On regrettera quelques redondances qui peuvent alourdir le propos, les trois auteurs ayant une vision complémentaire ou légèrement différente du même thème. C'est un livre accessible au profane et qui s'adresse à tous.
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Un manuel de sérénité à garder proche de soi, dans lequel se plonger un peu chaque jour.
Une belle approche de la méditation.
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Nous sommes tous des "êtres de peur", inquiets, "intranquilles", dans ce monde moderne qui est parfois menaçant et incertain.
Ce livre dissèque tous les états d'âme qui nous habitent, nous aide à les comprendre, à les dominer.
Il faut dresser des digues du bonheur et faire des efforts d'hygiène de vie, afin de faire face à ces marées d'états d'âme négatifs qui nous submergent parfois.
Comment retrouver l'équilibre entre nos états d'âme de souffrances ; inquiétudes, ressentiments, tristesses, désespoirs, fragilités, et nos états d'âme de bonheur?
En vivant en pleine conscience, en état d'éveil, en s'essayant à la compassion, l’auto compassion, la force de la douceur, la sagesse.
Chacun peut se reconnaître dans ce livre, les hypersensibles, les dépressifs, les angoissés, les timides, les matérialistes, les boulimiques...
Il faut passer par l'acceptation de cette vie imparfaite, de nos êtres imparfaits.
Prendre du temps pour soi et pour ses proches, comprendre qui on est vraiment , être à l'écoute de son corps et de ses états d'âme et réagir en fonction de ce qu'ils nous chuchotent ou nous crient parfois.
Dans la brièveté de nos existences, tâchons d'aller à l’essentiel, d'être soi-même et de ne pas se forcer de ressembler à la multitude, de se comparer au voisin ou au collègue. Accepter ses différences, ses faiblesses, car chacun a quelque chose à apporter à l'autre, à sa façon, avec sa touche personnelle, son vécu, ses émotions.
"Les états d'âme" apporte une lueur d'espoir pour tous ceux que la tristesse et le désespoir ont envahis le quotidien. Il nous démontre que l'on peut changer, par des gestes simples et de nouvelles habitudes, mais bien sûr aussi par un long apprentissage de la sérénité pour aller dans le sens d'une vie plus épanouie, en pleine conscience ; non exempte de malheurs mais parsemée de petits bonheurs tranquilles.
J'ai apprécié toutes les citations de grands philosophes, d'écrivains, d'artistes qui émaillent les propos de l'auteur. Elles nous illuminent un instant de leur précieux savoir.
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Trois minutes à méditer permettra aisément aux novices de s'initier à la méditation, quant à ceux qui sont plus expérimentés, ils pourront varier ou découvrir de nouveaux exercices à appliquer quotidiennement.
Christophe André a réuni dans cet ouvrage 40 exercices précédemment diffusés sur France Culture. Vous avez également la possibilité de les consulter en podcast sur Internet.
Pour ma part, j'avais déjà lu du même auteur, "Je médite, jour après jour" et j'avais entendu parler de cette émission, mais ne l'avais pas encore écoutée. J'ai donc trouvé ce livre très facile d'accès et bien présenté.
J'ai suivi le conseil de l'auteur, j'ai "savouré" ses exercices comme si je dégustais une boîte de chocolat. C'est donc à mon rythme sans me jeter précipitamment dessus que j'ai lu ce livre. Je pense même relire les exercices qui ont particulièrement retenus mon attention, comme "le bavardage des pensées", "la méditation de l'arbre", etc.
L'ouvrage se présente de la manière suivante : une citation, puis une introduction, un exercice à faire puis des conseils, le tout dans une présentation simple et aérée, très agréable à la lecture. A la fin du livre, vous trouverez un CD audio qui vous permettra d'écouter les exercices.
Une fois de plus, je suis conquise. Je ne dirai pas que je suis une novice, ni même une adepte, mais je dois dire qu'il m'arrive de pratiquer la méditation, et je pense que cet ouvrage m'a permis d'élargir les exercices que je pratique.
Je vous recommande donc vivement cette lecture. N'hésitez à tester, c'est prouvé scientifiquement la méditation en pleine conscience à de nombreuses vertus.
Merci à Babelio et à l'opération Masse critique, aux éditions L'Iconoclaste pour m'avoir permis de lire ce livre.
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