Chrystine Brouillet

Si Donald Hébert, un multirécidiviste, n’avait pas obtenu sa libération conditionnelle - sa cinquième ! -, Mélanie Lapointe serait encore en vie: c’est ce que se dit Thomas Lapointe, son frère, un policier de Montréal spécialisé en informatique. Rongé par la colère et par la culpabilité et mû par la vengeance, il veut faire payer les cinq personnes qu’il juge responsables de cette décision, les quatre hommes et la femme ayant siégé à la Commission des libérations conditionnelles sur le dossier d’Hébert. De façon à ce qu’on ne remonte pas jusqu’à lui, il se fait muter à Québec, où il rejoint Maud Graham et ses collègues. Cette dernière en a plein les bras avec le meurtre d’une petite fille puis d’un jeune garçon, sans compter les deux criminels, Morel et Métivier, qui ont été remis en liberté récemment, qu’elle ne « truste » pas; découvrira-t-elle ce que trame Thomas, ce nouveau collègue qu’elle commence à bien apprécier ? Huitième enquête de Maud Graham, Sans pardon aborde les failles du système des libérations conditionnelles et le soutien aux victimes. On y retrouve une Graham un peu lasse, qui s’interroge sur ses choix de vie, notamment sur son travail et les sacrifices qu’il requiert, et un Léo vieillissant, qui fait moins la chasse aux oiseaux… Malgré certains aspects répétitifs dans le propos de même que dans l’intrigue - le tome précédent mettait aussi en scène un collègue policier qui cachait ses sombres desseins - j’ai quand même passé un bon moment de lecture, de même que j’ai découvert quelques bons vins… si l’on en croit Maud et Alain.

On retrouve Maud Graham dans une autre de ses enquêtes. Cette fois-ci c'est un collègue qui inquiète la policière par son silence et son apparente tranquilité face au meutre de sa soeur survenu neuf ans plus tôt. Un texte un peu prévisible, mais quelques rebondissements et un rythme assez prenant en font une bonne lecture.

Sans être le meilleur roman de Chrystine Brouillet, c'est le récit d'une enquête très intéressante de la détective Maud Graham.

Une autre très bonne enquête de Maud Graham... du bon policier québécois.

Andréa et Arthur sont amis. Un jour, Arthur achète une sculpture de crocodile dans un magasin pour sa marraine. Andréa et Arthur reviennent dans ce magasin, et ils voient qu'il a été cambriolé !

Blaise, celui qui s'occupe du magasin, reçoit des menaces de la secte XO.

Andréa et Arthur se questionnent. Qui sont ces XO ? Et ce policier étrange, Jocelyn Bluteau, faut-il lui faire confiance ? Et pareil pour son collègue, Mouélé Kintou, faut-il lui faire confiance, même si c'est un ami de Blaise ?



J'ai bien aimé cette petite enquête, que j'ai lu en quelques heures. On se pose beaucoup de questions, comme Andréa et Arthur.

Un autre enquête de Maude Graham. L'histoire, un peu lente à démarrer, prend un rythme plus rapide dans la seconde moitié du roman. Les relations entre les voisins m'ont un peu ennuyée, leur importance prend du temps à se révéler. C'est un bon livre, mais de cette auteure ce n'est pas mon préféré.

« Nous faisons nos amis,

nous faisons nos ennemis,

mais Dieu fait notre voisin.

G.K. CHESTERTON » (p. 9)



Dans cette neuvième enquête de Maud Graham, Chrystine Brouillet nous emmène sur la rue des Parulines, à Québec, où Jessie Dubuc et Tony Nantel ont emménagé il y a quelques mois. Ils ne sont pas vraiment appréciés dans le quartier; leur présence tapageuse y est pour quelque chose, en particulier la musique que Jessie fait jouer à tue-tête dans le plus grand mépris de ses voisins, en particulier Vivien Joly qui vient d'y acheter une maison, en deuil de son conjoint. Lorsque Nantel, ce comptable qui semble gagner beaucoup trop d'argent, est retrouvé mort sur les abords du fleuve d'une balle dans la tête - un règlement de compte, manifestement - alors que Jessie git étranglée à leur domicile, Graham et Rouaix sont chargés de faire la lumière sur cette affaire. Ils ont également un adolescent de quinze ans hospitalisé, une affaire reliée au trafic de drogues, après avoir été sévèrement tabassé par le fils d'un homme associé aux motards, pendant que Maud s'inquiète pour Maxime, envers lequel elle agit comme tutrice, qui a commencé à consommer lui aussi et qui se montre de plus en plus rejetant avec elle… Se pourrait-il que ces affaires soient en quelque part reliées ? On retrouve dans Silence de mort une Graham égale à elle-même, insécure dans ses attachements, préoccupée par son poids, par la cigarette, et obsédée par la différence d'âge qu'elle a avec Alain, son conjoint, peu importante il va sans dire. Un autre bon roman de Chrystine Brouillet, qui attire notre attention sur des enjeux tels que le deuil, le vieillissement et les problèmes de consommation, des crises identitaires.

Le silence d'un sujet controversé



Le monde de la drogue se relie souvent à de crimes mystérieux et lugubre. Ceci est exactement ce que démontre le livre «Silence de mort» écrit par Chrystine Brouillet. Le vocabulaire authentique nous emporte de façon concrète dans l’histoire et les personnages réalistes mettent l’histoire en scène.

Dans le roman policier «Silence de mort», l’auteure Chrystine Brouillet nous emmène dans la vie d’une détective, Maud Graham, habitant la ville de Québec. Celle-ci doit se charger de l’enquête de quatre meurtres, tous relié au commerce de drogues, ainsi que les uns aux autres.

Compliqué? Le vocabulaire recherché et varié n’aidera peut-être pas pour certain. Par contre, d’autres vont trouver qu’elle ajoute de l’intérêt à l’histoire et lui rend plus attrayant. Incluant moi. Grâce au lexique soigné, on peut se laisser transporter dans cette mystérieuse enquête plus facilement, ainsi que imaginé les pensées de l’auteure lorsqu’elle écrivait son œuvre.

Le vocabulaire aide aussi à mieux comprendre les personnages et se mettre à leur place. Par contre, je dois m’attarder au fait que l’auteure à trop mis de personnages dans son histoire. Ceci nous faisait parfois perdre le fil. Mais, tous les personnages étaient réalistes et toutes leurs actions avaient un impact dans l’histoire. Ils faisaient en sorte qu’il n’y avait jamais des moments dans l’histoire ou on ne voulait plus y continuer.

De manière originale et intéressante l’auteure du roman «Silence de mort» a su créer un roman policier avec une histoire dont on peut en tirer. Les propos parler dans le roman capte l’intérêt du lecteur en les gardant intéressé tout au long de l’histoire. Très bon!

Emilie Ritch

Ce livre est un peu sanglant mais très bon

Sans être un très grand roman, ce récit de Brouillet est un bon roman policier intrigant. L'histoire se déroule dans un quartier du Vieux Québec, alors qu’un jeune couple est assassiné. La femme était seule chez elle et a été étranglée dans son salon, alors que le conjoint a été tué d’un coup de revolver à quelques kilomètres de sa propriété. L'enquêteuse, Maud Graham, découvrira que beaucoup sont tout de même heureux de la mort de ces voisins dérangeants. Il y a de nombreux personnages pour nous mettre sur des fausses pistes.

Dans « Silence de mort », Maud Graham doit enquêter sur trois meurtres survenus au cours de l'été à Québec et dont les indices semblent indiquer qu’il s’agit de règlements de comptes entre membres du crime organisé.



Le premier meurtre est celui d’un jeune revendeur de drogues de quinze ans, Fabien Marchand, qui n’a pas survécu à ses blessures. Ce meurtre sauvage ébranle Maud qui est troublée par la jeunesse de la victime; il est difficile pour elle de ne pas s’inquiéter pour son jeune protégé Maxime, qui à l’aube de l’adolescence, fait fi de ses attentions et de ses conseils et consomme occasionnellement quelques drogues.



Les deux autres victimes sont conjoints. L’homme, Tony Nantel, a été retrouvé près du fleuve avec une balle en plein front, tandis que Jessie Dubuc, sa conjointe, est retrouvée étranglée dans leur résidence située dans un quartier tranquille de Québec. Contrairement à ses collègues, Graham n’est pas convaincue que le meurtre de cette dernière soit l’œuvre du crime organisé. Les nombreuses visites rendues et les nombreuses questions posées aux voisins lui font réaliser que le couple Dubuc-Nantel n’était pas du tout apprécié en raison de leur attitude bruyante et irrespectueuse. Cela la renforce dans son opinion et l’incite à poursuivre son enquête auprès des voisins et à découvrir les liens qui peuvent exister entre eux.



M’étant donnée comme objectif de lire les tomes de la série dans l’ordre, j’ai lu « Silence de mort » pour la deuxième fois. Malgré cela, j’ai passé un moment agréable de lecture (si j’oublie les passages [qui m’agacent royalement] où Maud s’inquiète pour ses quelques kilos en trop ainsi que de la différence d’âge qui existe entre elle et son amoureux).



À mon avis, ce roman est l’un de meilleurs de la série. L’histoire est intéressante, l’intrigue est bien ficelée. Ma seule déception est que Nicole Rhéaume, la mauvaise voisine, ne soit pas punie par la justice pour son crime passé.

Encore un Crystine Brouillet ! Quand on tient une recette qui marche, autant l’utiliser à fond. On retrouve donc notre Maud Graham, avec ses préoccupations intellectuelles : comment perdre 5 kilos, comment échapper à ses envies de fumer. Là encore, le vin, mais on passe en Alsace : Vins blancs secs comme le riesling, ou liquoreux, comme le Gewurztraminer. A force, je vais tenir tête aux meilleurs œnologues ! Sinon, il y a quand même une enquête…



J’ai quand même trouvé l’histoire mieux emballée que d’autres

Encore du très bon Chrystine Brouillet !!! Une enquête menée de mains de maître par une Maud Graham très en forme !

Je n’ai pas trop aimé :

* Encore le thème de la violence conjugale ! : Chrystine Brouillet ne peut-elle pas se renouveler un peu ?

* Déroulement de l'histoire très attendu.

* Beaucoup de parlottes inutiles, qui n’apportent rien à l’histoire : une grande partie est consacrée aux repas, ce qui présente un intérêt très moyen.

* Par contre la fin est trop rapide, donne l’impression d’avoir été bâclée.



Peut-être est-ce parce que je sors du dernier Norek, mais j’ai ressenti comme un fossé, et j’ai eu beaucoup de mal à apprécier, bien au contraire !

« On leur conseillait de porter plainte contre leur conjoint, mais entre le moment où une femme racontait que son mari menaçait de la tuer et celui où elle était entendue par un juge, six mois pouvait s’écouler.  Alors que six minutes suffisaient amplement pour qu’un homme étrangle son épouse. »



C’est sur le terrain de la violence conjugale que nous amène cette fois-ci Chrystine Brouillet, dans ce quinzième tome de la série des enquêtes de Maud Graham qui nous plonge dans la tête d’hommes narcissiques, jaloux et contrôlants, et des femmes qui ont eu le malheur de croiser leur chemin. Diana vient de s’installer depuis peu à Québec, ayant dû fuir il y a sept ans un mari violent, un criminel qui ne manque pas de moyens et de contacts pour la retrouver. Rachel, une jeune femme au début de la vingtaine, n’en est pas à ses premières fractures, mais elle n’est pas prête à porter plainte contre son mari, malgré les conseils du personnel soignant et de Maud Graham. Les deux femmes vivent avec une peur constante et cela ne s’arrange guère lorsqu’un homme qu’elles connaissent est retrouvé mort... L’auteure réussit à nous faire ressentir ce qu’il en est de vivre en regardant constamment par-dessus son épaule, avec ce roman juste, efficace et sans jugements.

Six minutes est une autre enquête de Maud Graham et porte sur la violence conjugale. Surtout sur les femmes qui la vive, qu'elle survivent aux épreuves ou non.

J'ai toujours aimée Chrystine Brouillet, plus souvent qu'autrement j'achète ses bouquins dès qu'ils sortent. Mais au fil des ans je me suis mise à aimé de moins en moins. Pas par manque d'imagination ou de talent, simplement parce qu'au fil de mes lectures, que se soit celle de Chrystine Brouillet ou d'autres auteurs de roman policier, je suis devenue plus aguerrie sur le sujet. Et comme la structure des romans de cette auteure n'a jamais changée, les histoires changeant mais restant toutes assez prévisible dans une structure narrative qui se répète toujours, j'en étais venues à m'ennuyer ferme à chacunes de ces nouvelles lectures. Donc j'ai pris une très longue pause et lue autre chose.

Cette éloignement avec l'auteur m'a fait du bien et donc, la lecture de Six minutes fut plaisante. Que l'histoire soit prévisible ne m'a pas dérangée, je m'étais même un peu ennuyée de Maud Graham. Donc ce roman vaut la peine. Si vous avez un doute, reposer le et revenez y plus tard!

Chrystine Brouillet fait de la violence conjugale le thème central de cette quinzième aventure de Maud Graham. Par la bouche de ses personnages, elle dénonce le manque de moyens qui sont mis au service de la justice et des organismes qui luttent contre la violence conjugale.



Dès les premières minutes de ma lecture, j’ai ressenti la peur qu’éprouvaient ses femmes violentées par leurs conjoints. Et ce sentiment, je l’ai conservé tout le long de ma lecture – je me suis même surprise à me croiser mentalement les doigts afin que toutes les victimes puissent s’en sortir saines et sauves.



J’ai apprécié que l’auteure nous fasse plonger dans les pensées de ces hommes violents et déséquilibrés : j’ai trouvé cela fascinant de constater à quel point leur réalité peut être distordue et leurs pensées, irrationnelles.



La construction du roman est efficace, le suspens dure jusqu’à la fin. Les derniers paragraphes de la conclusion sont du pure Maud Graham ; Il faudra bien que je m’y fasse… Après tout, l’auteure décrit Maud Graham comme « une femme ordinaire exerçant un métier hors de l’ordinaire ». Il est bien normal que son doux penchant pour la gourmandise surgisse de temps en temps, non?

Chrystine Brouillet dresse un portrait réaliste et poignant des femmes en détresse dans ce roman complexe, où les histoires s’emboîtent comme des poupées russes.
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J'aime bien l'enquêtrice Maud Graham. Ce livre ce lit facilement, un peu de suspense, pas de grosses surprises mais agréable à lire ...

Premier livre que je lis de cette auteure. La lecture est agréable mais je n ai pas trouvé de points forts, de décharge d adrénaline. Je trouve que cela tourne trop autour du pot avec finalement une suite prévisible. Un peu léger à mon goût dans le suspense. C’est dommage, je m’attendais à mieux, aux vues des critiques de ses précédents livres.