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Critiques de Chrystine Brouillet (327)
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Sa parole contre la mienne

Un roman de Chrystine Brouillet sans Maud Graham, son personnage récurrent, et qui se passe dans l'ére du #MeToo. Sa parole contre la mienne se passe donc entre Québec et Montréal entre les années 1980 et les années 2020. Dans un environnement toxique de boy's club et d'abus sexuel, Jacques et ses amis mène la vie dure aux femmes qu'ils croisent. Dans le présent, Myriam, jeune journaliste ambitieuse part en quête de sang frais pour épingler ces agresseurs qui n'ont jamais été inquiétés par la justice. Des liens plus fort qu'il n'y paraissent réuniront ses deux histoires.

Sans être un grand roman, sa parole contre la mienne retrace bien le mouvement de dénonciation qui a fait sortir les victimes de l'ombre. Et je dois avouer que j'apprécie toujours quand Chrystine Brouillet mets de coté son personnage récurent pour nous amener dans d'autre univers. Le style littéraire reste le même, vous ne serez pas trop déstabiliser.
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À qui la faute ?

Il s’agit de la quinzième aventure de Maud Graham que je lis. J’ai bien l’intention de lire toutes ses aventures quitte à mettre de plus en plus de distance entre chaque roman. Comme il a été mentionné par d’autres membres Babelio, l’éternelle même structure des intrigues choisie par Chrystine Brouillet devient lassante : moi qui aime les romans policiers avec plus de suspense, je suis bien mal servie.



Dans cette dix-septième aventure, l’auteure met en scène des familles qui se côtoient en raison de l’amitié de leurs enfants ou du sport que ces derniers pratiquent. Il y a beaucoup, mais beaucoup de monde – il est difficile au début de démêler qui est le parent de quel enfant. J’ai même envisagé de me faire un aide-mémoire.



J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à détester Christelle qui me faisait beaucoup penser à Nicole Rhéaume, la voisine détestable rencontrée dans Silence de mort.

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Marie Laflamme

Les trois tomes de la série historique de Chrystine Brouillet Marie LaFlamme (publiés à l’origine dans les années 1990) ont fait peau neuve avec cette réédition parée de nouvelles illustrations en couverture.
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Les fiancées de l'enfer

Je continue ma lecture.



Les épisodes se suivent et ne se ressemblent pas.



Ici, deux histoires en parallèle :

Suzanne qui est, au premier abord cleptomane; Mais en fait, détruite de l'intérieur.



Et le tueur. Qui est tordu, agaçant, macho et se trouve beau.



Toutes les qualités réunies en un seul gars, quelle chance.



Bonne lecture!!
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Le mois des morts

Un polar social, qui met en évidence les travers de la société québécoise post-pandémique.



On aura la crise des opioïdes avec un cadavre découvert dans la rue, un fraudeur des réseaux sociaux qui profite de la solitude des femmes pour les détrousser de leur argent, la crise du logement, des problèmes familiaux et un père qui n’accepte pas l’homosexualité de son fils et même un corps décapité trouvé à Montréal.



Un polar qui ne mise pas sur un dénouement final spectaculaire, car on connait le meurtrier puisqu’on a en parallèle ses agissements et ceux des enquêteurs.



Un polar bien ancré dans la société, mais où la vie personnelle et les choix gastronomiques prennent presque autant d’importance que le processus d’enquête et la résolution des crimes.

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Le Collectionneur

Troisième opus de Maud Graham.



Toujours aussi passionnant pour moi. je trouve que son écriture et ses personnages s'affinent au fils des épisodes, j'adore.



Le collectionneur, rien à voir avec le film qui lui est tiré d'un autre roman de Jeffrey Deaver.



Fidèle à moi-même je ne raconte pas l'histoire dans mon avis, lisez-le si vous voulez savoir.



Je suis sous la charme de la plume de l'auteur, Chrystine Brouillet.



Bonne lecture!



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Préférez-vous les icebergs ?

Episode 2 des aventures de Maud Graham.



J'ai dévoré, comme le premier. Le personnage me plaît, sa façon de mener l'enquête et son entourage... j'ai déjà commencé le 3ème tellement j'ai envie de savoir ce qui arrive à Grégoire.



Maud, l'enquêtrice, me fait penser à Brenda Johnson dans Closer. Elle est finaude et rusée pour piéger les coupables, j'adore.





A lire, toujours!
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Le poison dans l'eau

Le policier par excellence.



J'adore me faire promener tout le bouquin sans même trouver ou deviner le coupable.



Chrystine Brouillet a l'art de nous faire piétiner d'impatience.



Tabarouette je suis restée accrochée aux pages de ce livre seconde par seconde.



Mais cela me donne envie de les lire tous. Ils sont très bons.



J'en ai déjà lu plusieurs des enquêtes de Maud mais pas dans l'ordre. là, je repars du début.



A lire!
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Une de moins

J’ai découvert cette auteure québécoise à l’occasion du salon du livres de Rimouski. Chrystine Brouillet est très connue dans la belle province pour ses romans policiers et notamment sa série mettant en scène la détective Maud Graham.

Comme c’est mon premier roman de cette auteure et de cette série, il m’a fallu comprendre qui étaient tous les personnages qui apparaissaient dans l’histoire, et que les adeptes de Maud Graham doivent parfaitement connaître.

Ce roman traite d’un sujet très dur: la haine que certains hommes ont à l’encontre des femmes qui font que l’un d’entre eux utilise la période post confinement, propice à la multiplication de la violence conjugale, pour commettre des crimes féminicides.

L’intrigue est bien menée, et c’est un plaisir de lire les expressions québécoises dans les dialogues.

Une belle découverte!
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Crimes à la librairie

Nouvelles



16 nouvelles. 16 écrivain(es) québécois. 16 crimes dans 16 librairies différentes. Ce recueil, publié en 2014, a été conçu par Richard Migneault qui voulait faire connaître le polars écrit au Québec. Il a donc demandé à plusieurs auteur(es) de nous écrire une nouvelle sur un crime, dans leur style propre à eux, qui se déroule dans une librairie.



Je suis québécoise. Je lis énormément et je me laisse tenter plusieurs fois par année par un roman, des nouvelles, de mes concitoyens. Mais ce recueil m’a fait découvrir des auteur(es) qui m'était complètement inconnu(es). Je vais donc m’empresser d'ajouter à ma Pile À Lire quelques livres de ces auteur(es). À vous de les découvrir maintenant …

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Vrai ou faux

Le meurtre d’une femme, secrétaire dans une résidence pour personnes ainées, amène Maud Graham à enquêter dans ce lieu qui ne lui est pas familier. La détective Graham et son équipe devront faire preuve d’humanité ainsi que de patience afin de pouvoir interroger des personnes ainées souffrant tant de solitude que de problèmes de santé liés au vieillissement. Qui fabule? Qui détient vraiment de précieuses informations?



Cette seizième aventure m’a plu en raison du lieu inhabituel où l’auteure a campé la principale partie de l’intrigue. Moi qui ait un beau-père souffrant de l’Alzheimer et qui suis témoin des outrages commis à sa mémoire par cette maudite maladie, j’ai été particulièrement touchée par la psychologie de Karl et les réflexions que lui prête Chrystine Brouillet. L’amitié qui existe entre Karl et Ludger est aussi très émouvante.



J’ai également apprécié le retour discret de Vivien Joly que nous avons connu dans « Silence de mort » et avons entraperçu dans « Sous surveillance ». Même si cet homme a commis l’irréparable dans un moment de folie, Maud s’est liée d’amitié avec lui et… moi aussi.
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Le mois des morts

Fidèle à son habileté pour relier des histoires a priori disparates, Brouillet fera converger ces crimes, en glissant au passage de pertinentes réflexions quand il est question de grande pauvreté, voire de déchéance, sur fond de crise des opioïdes.
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La mort mène le bal

Troisième aventure de Louise, il ne faut jamais dire jamais.

Cette fois, notre tueuse aux chats se lance dans une vendetta toute personnelle contre la mafia. Mais peu importe l’ennemi, on retrouve une fois encore un thriller pantouflard sous fond de rebondissements de télénovela. La recette ne change pas et, chez moi, la moutarde ne prend pas toujours pas non plus. En dépit d’un final plus poussé.
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Six minutes

Chrystine Brouillet fait de la violence conjugale le thème central de cette quinzième aventure de Maud Graham. Par la bouche de ses personnages, elle dénonce le manque de moyens qui sont mis au service de la justice et des organismes qui luttent contre la violence conjugale.



Dès les premières minutes de ma lecture, j’ai ressenti la peur qu’éprouvaient ses femmes violentées par leurs conjoints. Et ce sentiment, je l’ai conservé tout le long de ma lecture – je me suis même surprise à me croiser mentalement les doigts afin que toutes les victimes puissent s’en sortir saines et sauves.



J’ai apprécié que l’auteure nous fasse plonger dans les pensées de ces hommes violents et déséquilibrés : j’ai trouvé cela fascinant de constater à quel point leur réalité peut être distordue et leurs pensées, irrationnelles.



La construction du roman est efficace, le suspens dure jusqu’à la fin. Les derniers paragraphes de la conclusion sont du pure Maud Graham ; Il faudra bien que je m’y fasse… Après tout, l’auteure décrit Maud Graham comme « une femme ordinaire exerçant un métier hors de l’ordinaire ». Il est bien normal que son doux penchant pour la gourmandise surgisse de temps en temps, non?
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Le mois des morts

Celles et ceux qui suivent les enquêtes de l'inspectrice de police Maud Graham, Biscuit comme se plaît à la prénommer son fils adoptif Maxime, patrouilleur au Service de police de Longueuil (SPL), retrouveront les repères narratifs entourant l’héroïne issue de l’imaginaire de Chrystine Brouillet.



Dans ce 21e tome au genre littéraire qui se prête bien à la dénonciation des injustices sociales et de la dégradation des conditions de vie d’une couche défavorisée de la société, l’auteure originaire de Québec aborde les thématiques de l’itinérance, de la toxicomanie, de la crise des opioïdes et de l’homophobie.



La trame romanesque de Le mois des morts se déroule principalement à Québec, entre la basse-ville – plus particulièrement le quartier Saint-Roch – où se concentre la population de sans-abri de la capitale et la haute-ville bourgeoise, entre autres de l’avenue de Bourlamaque. En haut ou en bas de quelques-uns de la trentaine d’escaliers répartis autour du promontoire caractérisant la cité où se déroule une partie des événements dramatiques : un symbole éloquent des écarts entre bien nantis et miséreux qui y résident : escaliers Lépine, du Faubourg, Lavigueur et des Glacis que l’auteure a elle-même emprunté. Bien mis en évidence par la très belle photo de Michel Guenette en couverture de première, quoiqu’il s’agisse ici de l’escalier du Cap-Blanc à près de 5 kilomètres du cœur de l’action.



Comme dans ses romans précédents, du moins la dizaine de ceux que j’ai lus, Chrystine Brouillet fait évoluer son enquêtrice fétiche et sa garde rapprochée dans un environnement de biens nantis, fréquentant quelques bars réputés et grandes tables de la capitale, de la métropole et d’ailleurs au Québec. Partageant même son goût de la bonne chère avec deux des criminels que Maud Graham, amatrice de champagne et de thés verts exceptionnels tels le Lapsang Souchong, doit traquer. Une belle vitrine publicitaire pour un certain nombre de restaurateurs de renom :



À Québec : le Bello, le Il Teatro, le Laurie Raphaël, le Saint-Amour dont « l’ambiance était aussi romantique que la cuisine recherchée »

le Rioux-Pettigrew, chez BO où « les ris de veau et le flanc de porc braisé sont sublimes ! » et pour son « crabe frit à carapace molle » et ses « dumplings farcis aux crevettes », le Clan, la taverne italienne Birra & Basta, le Charbon, le bistro Le Sam du Château Frontenac, les bars Jules et Jim et Beaugarte (quoique ce dernier était fermé depuis 2017) et, pourquoi pas, un clin d’œil à la taverne Joe Dion dans le quartier Saint-Sauveur.



Dans la région de Montréal : le Rose Ross pour ses « escargots au pastis » et son « velouté de carottes à la crème de noisettes », le Makro pour son « suave ceviche de pétoncles » et Ô Petit Paris.



Ailleurs au Québec : chez Colombe Saint-Pierre pour « la qualité des produits, la touche asiatique qui [fait] chanter chaque plat, les textures moelleuses ou craquantes… » ou au Mange-Grenouille, « cette auberge du Bic […] particulièrement romantique. »



Une liste hauts-lieux de la gastronomie presque indécente si on considère que l’essentiel du roman est en lien avec des personnages très colorés usagers de Lauberivière, un refuge multiservice à Québec qui offre la soupe populaire, l’hébergement temporaire et des services de réinsertion sociale aux hommes et aux femmes de 18 ans et plus. Institution que Chrystine Brouillet a visitée espérant « avoir traduit la chaleur, la sensibilité, l'empathie des gens qui animent ce refuge essentiel à la survie de beaucoup d'êtres meurtris, des êtres aux parcours souvent étonnants, qui y retrouvent leur dignité. »



Comme dans ses opus précédents, l’auteure nous fournit les moindres détails des actes meurtriers perpétrés pour nous intéresser au travail des enquêteurs pour qui les motifs de crimes sont « la passion, l’envie, l’intérêt, la vengeance, l’élimination d’une menace ou d’un témoin. » Elle utilise abondamment le style interrogatif probablement pour réduire le nombre de dialogues, ce qui est parfois agaçant.



Personnellement, je ne me suis pas senti embarqué dans une intrigue palpitante. Je ne sais pas pourquoi, mais dans les enquêtes de Maud Graham que j’ai lues, j’ai toujours eu l’impression que celle-ci procédait avec ses coéquipiers à partir de sa salle à manger et non depuis les locaux du Service de police de Québec (SPVQ) ! Sauf peut-être dans les scènes d’interrogatoire dans l’édifice vétuste du parc Victoria. Soit dit en passant, le service des enquêtes criminelles est plutôt logé depuis plusieurs années dans un édifice de l’avenue Saint-Sacrement, quatre kilomètres à l’ouest du parc Victoria.



À mon avis, le scénario aurait pu se limiter aux trois assassinats de Québec commis par un homme d’affaires de l’avenue de Bourlamaque. Sans rien divulgâcher, j’ai eu du mal à accorder une crédibilité au personnage. Mais bon, un criminel peut se cacher dans le placard de tout humain. La recherche du fraudeur dont on ne connaît pas la véritable identité m’a semblé fournir un prétexte pour inclure dans l’histoire les activités policières du fils de Maud Graham.



Le mois des morts est un polar très contemporain qui se décline entre le 1er et le 31 décembre 2022, le mois où les « jours de plus en plus courts avaient plongé Québec dans une pénombre d’un bleu de Prusse qui donnait l’impression que la soirée était avancée, mais le tintement des cloches de la basilique indiquait plutôt l’heure du souper. »



Plus contemporain, tu meurs ! Au lendemain de la covid, avec la crise du logement qui sévit, les demandes des banques alimentaires qui ne cessent de s’accroître, la crise des opioïdes, un problème de santé publique complexe, l’itinérance qui a bondi de 44% au Québec depuis cinq ans, les gangs de rue, le nouveau Far West qui s’incrustre subrepticement dans la capitale. À l’instar de Chrystine Brouillet, les auteur,es de polars et de romans noirs ont notamment comme rôle de mettre en lumière les dessous des problèmes sociaux auxquels les gouvernements de tous les niveaux sont confrontés. Un vaste terrain de jeu pour les littératures du crime au Québec.



Merci aux éditions Druide pour le service de presse.



Au Québec, vous pouvez commander et récupérer votre exemplaire auprès de votre librairie indépendante sur le site leslibraires.ca.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : ****



Psychologie des personnages : *****



Intérêt/Émotion ressentie : ****



Appréciation générale : ****


Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Le mois des morts

Dans la 21e enquête de Maud Graham, "Le mois des morts", la talentueuse et toujours très pertinente Chrystine Brouillet fait le portrait d’une société souffrante où tout se dégrade à la suite de la pandémie.
Lien : https://www.journaldequebec...
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Le mois des morts

"Le mois des morts" n’est pas le genre de polar qu’on lit pour s’évader, car on y est confronté à toutes ces nouvelles sombres qui font de plus en plus les manchettes depuis un certain temps. C’est un roman policier profondément contemporain qui fait réfléchir avec audace aux dérives de notre société.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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Le poison dans l'eau

C’est pour moi une lecture significative que ce premier roman de Chrystine Brouillette. Un avant-goût de l’écrivaine de polar, une mise en bouche de sa célèbre Maud Graham, un retour dans les années 80.



Ce polar psychologique, limite huit-clos, présente une famille dysfonctionnelle qui s’accuse mutuellement d’un meurtre alors que le dossier a été classé comme une noyade. Julie-Anne Beaumont, épouse de Mathieu Lambert coule dans les eaux du St-Laurent alors qu’elle fait la baignade avec la demie sœur de son mari, Emma. Emma et Mathieu s’aime d’amour et chacun a un intérêt à ce que Julie-Anne disparaisse de leur vie.

La sœur aînée de Julie-Anne, jalouse et également amoureuse de Mathieu trouve des lettres incriminantes et les apportent à l’inspectrice Graham. Serait-il possible qu’elle aussi soit impliquée? Et les parents de Mathieu et Emma, qui ne s’aiment pas beaucoup, auraient-ils un lien avec cette affaire? Ils étaient présents le jour de la noyade.

L’intrigue est beaucoup plus complexe que cela. Je la résume un peu bêtement. J’ai lu rapidement ce petit polar précurseur de nombreux autres sans jamais m’ennuyer. On dénote un talent certain et un lien culturel fort avec le Québec. Il y a des références de ces années 80 qui tiennent moins la route maintenant. Ça fume beaucoup, les cigarettes sont omniprésentes et l’inspectrice qui accepte un verre de scotch pendant un interrogatoire me semble un peu tiré par les cheveux. Mais je sentais le gros bon sens dans l’écriture et l’immense potentiel en devenir.

Je poursuivrai ma découverte de cette sympathique auteure québécoise avec bonheur et plaisir.



« Cesse de me donner en mensonge des armes contre des crimes que je trouve, moi, raisonnable. Assassinat, pourquoi pas? Seul mon amour pour toi est un crime. Je te hais, parce que je t’aime. »
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Saccages

Un comptable est retrouvé par son fils, poignardé sept fois plutôt qu'une. Rapidement, l'une des détectives les plus populaires du Québec, Maud Graham va suspecter un crime commis sous l'emprise d'une violente colère.



De l'autre côté de la ville, une jeune femme dont la carrière de chanteuse débute, voit sa vie bouleversée par cette mort qui fait resurgir de terribles, d'affreux souvenirs.



Je ne divulgue pas d'informations importantes en disant que nous réalisons très tôt le drame qu'a vécu Rebecca. À peine quelques mois après le décès de sa mère, alors qu'elle était sous la garde de son bellâtre de beau-père, elle a été agressée sexuellement par son voisin, Jean-Louis Carmichael, l'homme qui s'est fait poignarder.



Bien que les aventures de Maud Graham soient construites en respectant un certain modèle et que Chrystine Brouillet ait déjà écrit quelques aventures où la détective enquêtait sur des cas de pédophilie, j'ai apprécié ma lecture et l'angle qu'elle a abordé: celui où la personne agressée ne porte pas plainte. Forte de ses recherches, l'autrice, par l'intermédiaire de Graham , fournit quelques explications sur les motivations menant à garder le silence, et ce, sans aucun jugement.



Je me suis prise de sympathie pour Rebecca, une personne forte et résiliente, déterminée à ne pas laisser le Grand Voleur gâcher sa vie. J'espère bien avoir de ses nouvelles dans l'une des prochaines aventures de Maud Graham. 😉



Bref, j'ai passé un moment agréable de lecture avec Saccages. Toutefois, sentant une certaine lassitude envers les aventures de Maud Graham, je vais prendre une petite pause.



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La chasse est ouverte

Dans La chasse est ouverte, la détective Maud Graham enquête sur la mort d’un célèbre et impitoyable homme d’affaires, généreux mécène et coureur de jupons invétéré qui a été assassiné d’une balle en plein cœur devant chez lui.



Maud Graham et son équipe ne chôment pas, car les suspects sont nombreux : ses proches, ses anciens compagnons de travail, les militants environnementalistes opposés à son prochain projet immobilier… tout est possible puisque la victime était très peu aimée. Plus la détective avance dans son enquête, plus elle croit que la vengeance est le motif du meurtre de cette personne détestable.



Le récit se déroule à deux époques, soit en 1981 dans un chantier situé dans le Nord-du-Québec, où l’homophobie et les violences psychologiques et physiques à l’égard des Premières Nations étaient malheureusement monnaie courante, et en 2011 à Québec. Dans cette treizième aventure de Maud Graham, j’ai aimé que Chrystine Brouillet aborde ces thèmes ainsi que le manque de respect des puissants de ce monde à l’égard de l’environnement.



Tant le récit bien construit que les dialogues à la fois efficaces et intéressants entre Maud et ses coéquipiers ont contribué à me procurer un moment agréable de lecture. Le seul bémol à ce roman, à mon avis, est la conclusion qui s’est rapidement accélérée et qui a été complètement saccagée par les réflexions de Maud qui ne réussit pas encore à ne pas envier plus jeune, plus riche, plus belle qu’elle et à taire son insécurité amoureuse. Sacrée Maud!

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