Chrystine Brouillet

S’il ne s’agissait de leurs enfants adolescents, au gré des amitiés qui se font et se défont, ces familles ne se côtoieraient probablement pas entre elles, au-delà de leurs activités professionnelles. Lorsqu’un jeune hockeyeur reçoit au visage une rondelle et qu’il se retrouve dans le coma, Maud Graham doit déterminer si le geste a été intentionnel. Le fragile équilibre cloisonnant les secrets des uns et des autres va s’en trouver ébranlé et certains vont se révéler sous leur vrai jour… Pendant ce temps un violeur sévit, qui laisse sur le lieu de ses agressions un lapin en peluche. Sur fond de ménopause, Maud Graham a fort à faire dans cette seizième enquête qui la met en scène, et qui m’a peu emballée, l’improbabilité et le rocambolesque tendant un peu trop à s’accumuler…

Chrystine Brouillet, au sommet de son art, mène le jeu. Elle nous fait patienter et nous attacher aux familles, laissant sa Maud Graham en périphérie. Quand le drame finalement arrivera, il ne sera que plus intrigant de voir comment la détective et son équipe arriveront à opérer au milieu de tant de secrets.
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J’avais pris une longue pause de Chrystine Brouillet et de son enquêtrice Maud Graham. Étant de plus en plus déçue de ces romans policiers, j’ai de plus en plus besoin de mettre de la distance entre les romans de cette auteure que j’ai autrefois adorée! Mettons les choses au claire; cette québécoise est bonne mais je lis tellement de roman policiers que les siens me font de plus en plus penser à des romans de gare à deux sous. Mais si le genre vous est moins familiers, il faut vous procurez quelques exemplaires de la prolifique Chrystine.

Dans À qui la faute?, deux histoires qui semblent parallèle, convergeront vers un même point final. Les quatre familles et leurs enfants, parfois amis, parfois ennemis, se croiseront à l’aréna ou un premier drame se passe. Puis, autour d’un violeur en série, qui semble commettre de plus en plus d’erreur.

Je dois dire que cette histoire, était un peu plus dense (donc plus intéressante pour moi) mais la sacré structure, semblable dans tous ses romans m’ennuie beaucoup. À chaque fois, je soupire, voyant dés le tiers du livres comment se dessine le reste de l’histoire. Moyen si vous avez tous lue d’elle, sinon, très bien.

Un bon petit polar bien ficelé qu’on se réjouit de lire le soir avant de se coucher. L’histoire se passe au Québec, en bonus il y a donc les expressions rigolotes du coin.

La fin laisse un peu sur la faim, un petit épilogue et quelques détails supplémentaires tout au long du roman aurait été appréciés. En contrepartie c’est efficace et sans longueur.

Dénouement de l’intrigue un peu “facile”, manque de profondeur... On reste un peu sur notre appétit. Cela dit, ce livre se lit bien sans plus...

Il s’agit de la quinzième aventure de Maud Graham que je lis. J’ai bien l’intention de lire toutes ses aventures quitte à mettre de plus en plus de distance entre chaque roman. Comme il a été mentionné par d’autres membres Babelio, l’éternelle même structure des intrigues choisie par Chrystine Brouillet devient lassante : moi qui aime les romans policiers avec plus de suspense, je suis bien mal servie.



Dans cette dix-septième aventure, l’auteure met en scène des familles qui se côtoient en raison de l’amitié de leurs enfants ou du sport que ces derniers pratiquent. Il y a beaucoup, mais beaucoup de monde – il est difficile au début de démêler qui est le parent de quel enfant. J’ai même envisagé de me faire un aide-mémoire.



J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à détester Christelle qui me faisait beaucoup penser à Nicole Rhéaume, la voisine détestable rencontrée dans Silence de mort. Par contre, j’aurais aimé que Maud Graham et son équipe résolvent l’incident à l’aréna qui est à l’origine de cette intrigue.

J'aime beaucoup l'auteur et, comme chaque fois, l'histoire est prenante, c'est Québec et Maud Gragam est égale à elle-même (trop peut-être, après plusieurs livres j'en ai un peu assez qu'elle surveille son poids et que tous ses personnages féminins soient obsédés avec ca).

J'ai l'impression que l'édition a été faite à la hâte, il y a plusieuurs coquilles (des prépositions oubliées, des ses au lieu de ces, par example), des incohérences (Jasmie et Tom discutent quand ils se rencontrent, ils décident pour mardi, quelques lignes plus tard elle a hâte au mercredi; entre leurs deux rencontres il s'est bleaché les cheveux, aucune réaction de Jasmine; le juge même s'il n'est pas au criminel semble très peu connaître des procédures policières).

Les phrases hachées. Qui devraient être ensemble. Elles sont énervantes. Sont agacantes. Il me semble que ce n'est pas son style habituel. Ou bien est-ce dû à une transformation au format Kindle?

Ce n'est pas mon préféré mais ca reste un must de le lire ;-)

Bien sûr, les particularités de langage; on dit LA job, ou UN party, et on emploie "jaser" pour parler, discuter. Quand vient l'envie, ou la besoin de jurer, on s'écrie: "Ostie de crisse !". Quelques termes anglais parsèment aussi les dialogues. Rien qui ne puissent bloquer la lecture, donc.

Ce qui m'a davantage gêné, c'est le nombre de personnages: David, Jean-René, Mary, Ian, Eveline, Simon, Matis, Etienne, Lucas, Serge... Comme le suggère un critique -et c'est ce que j'ai fait- il convient de faire un tableau pour ranger tout ce beau monde.

Ce qui m'a gêné aussi, ce sont les publicités : le parfum "Voyage" d'Hermès de Maud, le BMW X5 de Ian, et l'on a même le nom du producteur de Sancerre préféré de Maud: Henri Bourgeois.

Ce qui m'a encore gêné, ce sont tous ces blablablas qui ne font pas avancer l'histoire: des passages d'un ennui mortel !

De même que la ménopause de Maud: mais quel est l'intérêt ? D'ailleurs Maud ne joue qu'un petit rôle dans la résolution de l'enquête, gênée certainement par ses bouffées de chaleurs !



Tous ces points négatifs pour indiquer que je n'ai pas aimé cet opus de Chrystine Brouillet, qui me paraît très peu soigné, très peu abouti.

moins apprécié que les 2 précédents, j'ai tout de même passé un agréable moment de lecture
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Résumé : Ils se connaissent depuis longtemps. Leurs enfants font du sport ensemble. Toutefois, si la vie de famille les réunit, des liens pernicieux se sont tissés entre certains… qui les désuniront au fil d’événements tragiques ayant pour point de départ un incident à l’aréna. Mais est-ce bien ce moment qui a tout fait basculer ? Plusieurs dangers ne les menaçaient-ils pas déjà, larvés dans leurs existences en apparence tranquilles ? C’est ce que Maud Graham et ses enquêteurs de Québec devront fouiller pour comprendre comment le drame a pu frapper avec autant de force ces familles qu’on aurait dites sans histoire…



Des secrets dévoilés, des trahisons, des innocents qui s’accablent de reproches, alors que des coupables nient leur responsabilité… Une intrigue inattendue et poignante, dénouée par la rigueur et la sensibilité de Graham et de son équipe.



Commentaires : Le personnage fétiche de Chrystine Brouillet, Maud Graham, est de retour. Dans un récit qui se déroule, en partie, dans le milieu des arénas et de la compétition sportive, le monde des jeunes adolescents poussés à la performance extrême par leurs parents. Une thématique originale pour y camper une enquête policière sur une série de morts suspectes.



Petit conseil avant d’en commencer la lecture : sachez que l’auteure nous plonge dans un univers aux multiples personnages. Dès la première page, dressez progressivement un tableau pour y départager les différents protagonistes qui s’ajoutent de chapitre en chapitre : il vous sera plus facile de suivre l’action en vous y référant, sachant qui est le conjoint ou la conjointe de qui, qui est l’enfant de qui, qui est le frère ou la sœur de qui, qui couche avec qui, qui est l’ami de qui, qui fréquente qui…? J’ai regretté de ne pas l’avoir fait : j’en ai arraché jusqu’à un peu plus de la moitié du roman où le scénario prend vraiment son élan.



Il y a deux enquêtes dans ce polar : la principale concernant le milieu familial et sportif qu’il m’a été difficile de localiser physiquement dans la ville de Québec; la parallèle, celle qui semble secondaire, portant sur une série de viols commis dans le quartier Limoilou. Et vous devinez qu’il y a un lien entre les deux à un point tel que c’est la solution de la deuxième enquête qui met un point final à la première, de manière plutôt abrupte, à mon point de vue. Dans les dernières pages, comme c’est généralement le cas dans tout bon polar qui se respecte. Jusqu’à un certain point, j’en suis resté sur ma faim dans le dénouement tragique de cette affaire qui a très certainement eu un impact sur les relations entre les différentes familles sur lesquelles s’était longuement attardée l’auteure.



Dans un autre ordre d’idée, je ne peux passer sous silence une invraisemblance « géographique » évidente pour qui connaît certains quartiers de la ville de Québec : cette traque, par une froide soirée d’hiver, de Mylène, pour découvrir où demeure Tom, qui la conduit à pied de la 10e rue à Limoilou jusqu’aux habitations du Quai Saint-André dans le Vieux-Port. Un périple à pied d’environ trois kilomètres qui m’a semblé extrême pour une adolescente de son âge !



En conclusion, À qui la faute ? est un roman que j’ai trouvé somme toute intéressant, avec une Maude Graham toujours aussi perspicace et pour qui on ouvre même un restaurant généralement fermé un lundi soir afin de satisfaire ses découvertes culinaires !



Ce que j’ai aimé : Les points de repère (rues, bars, parcs) dans le quartier Limoilou, quartier de mon enfance. Le rythme accéléré dans les derniers chapitres. Les hypothèses contradictoires des enquêteurs jusqu’à la découverte de la solution.



Ce que j’ai moins aimé : J’aurais condensé davantage la première partie qui présente les liens qui unissent ou désunissent les différentes familles et fourni davantage de réponses demeurées en suspens, dans la finale, sur les conséquences de l’arrestation du meurtrier sur ces interrelations.


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Cela faisait déjà plusieurs années que je n’avais pas lu une enquête de Maud Graham, mais pour le Challenge Féminin, je me suis décidée à en relire un autre. Ce n’est pas très concluant pour ma part…



Si je me souvenais des personnages principaux qui entourent l’enquêtrice, j’avais peut-être oublié le ton général des polars (ou de ce polar) de Chrystine Brouillet. Je dois dire que je préfère les polars plus stressant, je préfère quand je me casse la tête à tenter de trouver la solution de l’énigme… Ici on connaît dès le départ qui est le meurtrier agresseur d’enfant, alors tout ce qu’il nous reste à voir c’est le « comment » Maud et son équipe vont réussir à le démasquer. Et je dois dire que ça ne m’a pas suffi. Le récit ne m’a pas captivée, je n’étais pas assisse sur le bout de ma chaise…



Un autre point négatif pour ma part, ce sont tous les chapitres où l’on accompagne le pédophile meurtrier et qu’on suit ses pensées. C’est un personnage antipathique et qu’on déteste très rapidement, je n’avais aucun intérêt à voir comment il pense et ce qu’il ressent. De tous les meurtriers, s’il y en a bien une sorte que je ne veux pas apprendre à connaitre ce sont bien les agresseurs d’enfants. Alors je trouve curieux le fait d’avoir séparer le livre ainsi, un tiers du temps avec Maud et son entourage, un tiers avec l’agresseur et presqu’un tiers avec un témoin amnésique qui essai de retrouver la mémoire…



Peut-être que je n’ai choisi le meilleure livre de Brouillet pour moi, peut-être que mon avis serait tout autre si j’avais pris un livre sans agresseur d’enfants… Bref, je vais surement relire autre chose de Brouillet car je sais bien qu’elle écrit bien et je me souviens avoir apprécié d’autres de ses livres. Mais pour celui-ci, je ne suis pas enthousiaste…

Une autre intrigue fort intéressante à laquelle s'intéressera Maud Graham, enquêtrice chérie de Chrystine Brouillet. J'adore qu'elle s'intéresse à la psychologie de ses personnes, ça donne des moments de lecture captivants.

Durant mon adolescence, j'avais lu tous les roman que Chrystine Brouillet avait publiés à la courte échelle. C'est la première fois que je lis l'un de ses romans pour adulte. Le lecteur découvre l'idendité du meurtrier très rapidement. L'intrigue se situe donc ailleurs que sur la recherche du coupable.



Le mystère se trouve sur ce qui adviendra du témoin dont la vie est en danger.



Ce que j'ai trouvé difficle à lire, ce sont toutes les pensées perverses et égocentriques du pédophile. Chacune de ses pensées m'indignaient et me faisait bondir de mon siège. En tout cas, après avoir lu c'est pour mieux t'aimer mon enfant, on comprend à quel point les psychopathes sont fous et dangereux.

Meurtre d'un enfant, amnésie réelle ou feinte d'un témoin important, un tueur qui se croit plus malin que tout le monde, la pédophilie décortiquée de l'intérieur, plusieurs ingrédients y sont pour faire de ce roman un bon cru. En autant qu'on n'attende pas un page turner, ce polar remplit ses promesses; on connaît rapidement coupable et vérité sur toute l'affaire mais reste à voir si et comment les enquêteurs parviendront à la résoudre. Comme d'habitude dans cette série consacrée à l'inspectrice Maud Graham, l'autrice prend le temps de bien développer ses personnages, fait des apartés sur la vie privée de son héroïne et accorde assez d'importance aux personnages secondaires. Ce n'est pas nécessairement pour plaire à tous, mais dans mon cas cela fonctionne !

Une atmosphère étouffante et une intrigue trop noire pour moi. Surtout que les victimes sont des enfants. J'ai persisté jusqu'à la fin en espérant que l'arrestation ou la mort du coupable chasse une partie du malaise. Ce ne fut malheureusement pas le cas.

Encore un livre de Chrystine Brouillet, ni meilleur ni pire qu’un autre..

De larges digressions, comme par exemple le contenu du frigo : « Des tomates, du persil, des carottes, de la laitues Boston, des fraises, deux bouteilles de vin blanc, des pétoncles, des citrons verts et jaunes, du Perrier, de la Corona, des poivrons rouges. » Si ce n’est pas du remplissage !

L’histoire : un pédophile qui sévit, et qui nous livre ses idées maîtresses ; une enquêtrice qui se débat avec ses problèmes affectifs, et culinaires. Le coupable, on le connaît dès le début, donc l’intrigue consiste à découvrir comment Maud Graham va l’arrêter, et comment le gentil va être innocenté. Voilà, pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais pour se distraire, pourquoi pas ?

Dans ce quatrième tome des enquêtes de Maud Graham, Chrystine Brouillet se penche sur la difficile question de la pédophilie et du meurtre d’enfant, avec toute la sensibilité pour les victimes qu’on lui connait. Le corps de Romain Dubuc, huit ans, a été découvert sur les Plaines d’Abraham. À ses côtés un homme s’éveille, une sale blessure à la tête, amnésique : qui est-il, et quelle part a-t-il joué dans ce drame ? Comme dans son roman précédent, Le Collectionneur, l’identité du meurtrier nous est révélée assez tôt dans l’histoire, le tout sera de découvrir si l’enquête de Graham mènera à son arrestation... L’auteure, qui creuse la psychologie de ses personnages, nous plonge de façon réaliste dans les pensées perverses et auto justificatrices de ce type de criminel, parfois crument mais sobrement et sans fioritures dans la description des gestes qui ont été posés. Si par moments j’ai pu être dérangée par le thème abordé – mais n’est-ce pas le propre de la littérature policière que de nous rappeler le monde dans lequel nous vivons et de nous y éveiller quant aux dangers qu’il recèle ? – j’ai pris plaisir à retrouver Graham, Grégoire et les autres, qui continuent lentement mais sûrement leur évolution.

Un thriller bien mené, psychologique et non sanglant,

j'en ai lu un 2ème tout aussi chouette j'ai déjà envie de les relire.



Auteur Québécoise à découvrir sans attendre!!

Étant une grande amoureuse de mon Québec et une grande lectrice de romans policiers, j'ai adoré la lecture de cette quatrième aventure de Maud Graham. Chrystine Brouillet décrit d'une façon magnifique les couleurs et les odeurs de Québec et du Québec.



Certains passages sont parfois crus, difficiles à lire. Mais le suspense de savoir comment la détective s'y prendra pour découvrir l'identité du meurtrier nous pousse à continuer. Je continue ma lecture des aventures de Biscuit : j'ai hâte de connaître son avenir avec son ami Grégoire et son nouvel amant.

Comme d'habitude avec les romans de la série mettant en scène Maud Graham, ce volume est davantage axé sur la psychologie que sur le macabre, le sanglant, le spectaculaire. C'est ce qui fait que j'apprécie ces romans. Bien sûr, ils se rapprochent du «polar classique» que j'aime moins, mais il y a ce petit plus qui n'appartient qu'à Chrystine Brouillet. Les thèmes qu'elle aborde sont d'actualité. D'autre part, on s'attache à Maud et à ceux qui l'entourent.

[...]

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