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Citations de Claude Gauvreau (15)


Les clefs ont peur des morts
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LE VIN MORILLON
L'énigme est accompagnée du sceptre
Les judas assis guettent leurs proies qui sont de la pureté
Il faut se défendre
Il faut dénouer les tentacules de l'énigme qui étranglent
Une vie est une liberté
Ou elle n'est
Une vie n'est qu'une liberté
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Claude Gauvreau
Les seules voies à suivre se découvrent par le désir.
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Un doigt
sur la tourmente
Une charpente
humaine
Il se tient
Il est
Debout Il
Crocodiles enfantés par les mers ils agitent des pourceaux de paroles
Marée d'hyènes
marteau pilon sur le socle
Il se tient
Marée de vermines

Un oeil
droit
Comme
un diamant
Lynx affrontant les roches en marche va mourir

Mais

le ciel s'ouvre
sur des fées de miroirs
Et la pénombre catapulte
comme un désir énervé
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Bord de mer
Fantôme de chrysalide
Le roc joue du feu sur les fesses avares du félon
Le tour de la belle est passé dans les icondres cassés
Feu sur les fous
Fantôme sur les baltiques
Le jeu prend fin dans les bidets de la fausse charlotte
Un rire inonde l'éponge
Un glaçon âpre insensibilise le pneu de la folie
Les seins de la nostalgie jouent au cricket avec l'âme de Napoléon
Sur les dessins animés de mon ivresse Job a fait son nid
Un creux descend sur les paperasses de l'aube incarnée
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L'ÉMOI À MANTEAU D'HIVER
Sur la suzette (cette fille) au bras recourbé les miasmes de l'émotion rentrée concourent à affirmer la volonté du dinosaure
Elles s'avancent les vieilles choses
D'un respect quasi honteux la Nouveauté recule de trois pas et laisse passer ce qui a regard clair encore
Tout a regard clair encore
Elles passent
les choses
Et je vois ma mère qui sourit
Etje vois ma me qui a le fou rire
La lumière est douce
Les cimetières portatifs sont meilleurs pour les mains du cœur
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Il faut poser des actes d’une si complète audace, que même ceux qui les réprimeront devront admettre qu’un pouce de délivrance a été conquis pour tous.
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Elle était pleine d’amour. Elle était encombrée d’amour. Son amour était en elle comme ces chiens énormes qui font éclater le ventre des petites chiennes enceintes : son amour a crevé dans ses flancs, il a pourri, il l’a empoisonnée.
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COCHEBENNE — Ah! merde de merde! Ça devient franchement intolérable...
IVULKA — Oui... il a manqué une belle occasion de se faire oublier.
COCHEBENNE — Tu es fou. Yvirnig, donc tu as tort en tout.
IVULKA — Les fous n'ont qu'à nous foutre la paix, ils n'ont qu'à prendre leur trou et à se faire oublier.
COCHEBENNE — Que la leçon te serve, cher Yvirnig! Nous ayons soupé de tes élucubrations. Laisse-nous tranquilles! Tais-toi et n'écris plus une ligne ! [...] Ah ! Et puis merde à tous ceux qui sont incapables de porter un jugement par eux-mêmes.
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IVULKA — Bah! tu peux toujours écrire des
phrases de poésie éthérée si tu t'en sens capable
... ça c'est inoffensif et ça peut servir de thérapeutique.
Mais plus une syllabe de critique.
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Je fus témoin, pourtant de sa métamorphose.
J’entends qu’elle se métamorphosa physiquement.
J’entends que la scintillante voilée devint le bouclier de toute impureté.
L’éclat se dénuda.
L’attraction magnétique vint titiller les yeux myopes.
Elle qui ne savait pas plaire, elle qui n’était pas vue, elle fut visible.
Du soir au matin elle changea et devint un éblouissement.
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Je l’imagine, ardente et rêveuse, inconsciente, magnanime assoiffée du monde, désinvolte en générosité, ne sachant pas encore rendre limpide à l'oeil inattentif l’incandescence que son jeune âge voilait.
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La censure a plus d'existences qu'un chat!
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IVULKA : Mais qu'est-ce que cette lettre?
YVIRNIG : Je ne peux… Je ne peux…
COCHEBENNE : C'est sûrement la demande d'article que la revue Zibur a envoyée à Yvirnig. Drouvoual vient de me mettre au courant.
IVULKA : Un article sur la peinture?
COCHEBENNE : Sur la peinture actuelle, oui.
IULKA : C'est-à-dire sur nous?
COCHEBENNE : Entre autres.
YVIRNIG : Il faut… Il faut… se… se taire…
IVULKA : Yvirnig a donc encore du prestige? COCHEBENNE : Bah, il peut à peine parler ; mais, puisqu'il ne fait plus aucun effort pour écrire, nous ne pouvons pas savoir s'il en est encore capable. Donnons-lui tout de même le bénéfice du doute…
YVIRNIG : Un être… un être… doit se taire… quand… quand… sa puiss… sa puissance… est foud… foudroyée…
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" Yvirnug - La censure? La censure! La censure, c'est la gagouille qui vomit hideusement son plomb liquide sur la chair vive de la poésie! La censure, c'est l'acéphale aux mille bras aveugles qui abat comme un sacrifice sans défense chaque érection de sensibilité délicate au moyen de ses moulinets vandales! La censure, c'est l'apothéose de la bêtise! La censure, c'est le rasoir gigantesque rasant au niveau du médiocre toute tête qui dépasse! La censure, c'est la camisole de force imposée au vital!(...)"

Tiré des
Oranges sont vertes
Pièces de Théâtre en quatre actes
1958-1970
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