Acheté à la médiathèque dans le cadre du Téléthon, cet album émouvant et tendre est classé en littérature jeunesse, ce qui m'étonne car je le trouve plutôt destiné à des adultes. Il me semble un peu complexe , subtil , pour des enfants.
Il est expliqué à la fin qu'il est inspiré d'une histoire vraie. Je ne désire pas en raconter la trame, ce serait dommage de rompre le charme délicat des mots, magnifié par les pastels de Nathalie Novi, tout à fait dans l'esprit de la peinture asiatique. Juste quelques clés du livre: un kimono en cadeau, des roses conservées précieusement, un lien entre Tokyo et le Paris des années cinquante, le temps qui fuit...
J'aimerais trouver aussi, dans la même collection" Les visiteurs du soir" d'Anne Wiazemsky. Belle découverte !
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C'est une histoire pleine de malice et de sagesse qu'est celle d' M'Dongo le léopard et de Tsongguiligui le perroquet moqueur , et les autres animaux bien sûr.
Cette petite histoire dans laquelle le pauvre Timbélélé, petit poisson trop naïf paie au prix fort sa trop grande confiance en autrui. Mais, heureusement, la méchanceté que l'on sème revient toujours comme un boomerang...
Une jolie petite histoire sur la duperie et la ruse, contée aux sons de musique africaine.
Une présentation de l'Afrique traditionnelle assez ludique.
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Que l'on soit passionné ou non de mythologie, voilà un petit livre qui mérite d'être lu ! Qui plus est, je ne connais personnellement aucun autre ouvrage abordant la mythologie japonaise, et celui-ci le fait d'une façon limpide, illustrée, et en insérant des explications et parallèles avec des éléments actuels rencontrés au Japon. On fait connaissance avec les Kami, et on comprend mieux ce que sont les sanctuaires shintoïstes. Bref un vrai régal que ce livret qui se lit presque d'une traite...et qui n'est pas uniquement destiné aux plus jeunes comme voudrait nous le faire croire l'éditeur...
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Lissa Ivanovna est une petite renarde complètement désemparée : elle doit se rendre au mariage du fils du l'Ours mais n'a pas la moindre idée du cadeau qu'elle pourrait apporter. Alors, plusieurs objets (et personnes!) lui susurrent à l'oreille " Emporte-moi, Lissa Ivanovna. Emporte-moi ! "
Mais comment choisir un cadeau à la fois simple et qui puisse toucher au cœur des gens ?
Avec cette histoire, Bielka la conteuse russe nous emporte tout droit dans le froid et la neige de la taïga. Et la douce mélodie de la musique traditionnelle russe mêlée à cette langue (que j'aime tant) ... un pure délice !
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En voilà un Chouette livre, voici une entame un peu facile je l'accorde
Mais attention Chouette avec une majuscule, car ce n'est pas n'importe laquelle, celle qui orne le logo des Éditions Les Belles Lettres depuis 1920.
Celle qui est en même temps l'emblème de la Collection de Universités de France - Série grecque de cette honorable maison centenaire.
Normal, la chouette n'est elle pas l'attribut d'Athéna, déesse de la sagesse, fille de Zeus et de Métis.
Athéna c'est l`intelligence personnifiée et son animal symbolique c'est la chouette, considéré comme un animal prophétique, synonyme de sagesse, symbole d'intelligence car elle voit dans l'obscurité.
Dans une symbolique célèbre, le philosophe allemand Friedrich Hegel fait de cet oiseau le symbole de la philosophie : « La chouette de Minerve prend son envol au crépuscule ». Ainsi la philosophie, animal du soir, inspiratrice des travaux finis, ne réfléchit aux formes de la vie que quand ces formes de la vie sont mortes.
Alors il fallait bien lui rendre ses lettres de noblesse, tout en racontant son histoire pour comprendre pourquoi elle orne, avec son regard étonné ou pensif, curieux ou mutin les couvertures de ces ouvrages.
Une fois les présentations faites elle nous convie à faire la connaissance avec ses homologues dans un magnifique bestiaire littéraire. Car, d'autres animaux vont venir la rejoindre en même temps que le catalogue, et donc les sources de savoirs vont s'étoffer :
La louve bien sûr pour la Collection de Universités de France - Série Latine, référence à la louve romaine ayant allaité Romulus et Rémus ;
L'éléphant Ganesa pour la série Emise Senart et Indika ;
La Salamandre pour la collection Humanisme certainement pour sa faculté à se régénérer ;
L’âne pour la collection l’Âne d'or, ouvertes a de nombreuses disciplines comme la philosophie, l'histoire des religions, les sciences et techniques ;
Le Centaure pour la collection bibliothèque italienne, emprunté aux Hiéroglyphiques de Pierio Valeriano ;
Le crabe et le Paillon pour la collection Essais ;
Le dragon, bien sûr pour la bibliothèque chinoise ;
Le lion pour les traductologies ;
Le singe pour la Vie des Classiques.
c'est à la fois drôle, plein autodérision et surtout très érudit. Et puis quelle meilleure manière pour un éditeur de fêter dignement son anniversaire que de donner la parole à son logo.
Je terminerai cette critique en me risquant sur ce calligramme qui clôt merveilleusement cet ouvrage
Chouette
D’Athéna,j’ai survolé
ces dix images des Belles
Lettres, gardiennes sur leurs
couvertures des savoirs et de
leurs saveurs. Il y en a d'autres ! À ce jour,
quarante collections prospèrent. De celles de
mon choix, j'ai appris les liens subtils qui les unissent :
le dragon,le centaure et l'âne enseignent tous les trois qu’il
faut apprendre à s'adapter;la salamandre et le crabe tenant le
papillon ont signifié de fiers adages dans leurs devises la louve a
protégé,Ganesa continue de le faire;le lion et le singe révèlent,l’un,
une surprise, l'autre, un mystère. De la Grèce antique, je porte les
messages, toujours actuels,vivifiés dans ce temps exaltant de
I’ Humanisme qui m'a donné Guillaume Budé comme mentor.
Le futur,pour être porteur,est nourri du passé.Les Belles Lettres font
de leur âge un temps présent,vivant,attentif,exigeant une bienvenue à
un nouveau siècle,accueillant aux chercheurs,aux lecteurs,aux rêveurs,
qu'un monde troublé plonge parfois dans l'amertume et le désarroi.
Les compagnons que sont les livres, les écrans, réunissent les
générations,offrent un terrain à la réflexion et aux débats,et si
un jour ils ne gardent qu'une qualité, ce sera pour moi d’être
enchanteurs, émerveillés du courage et de I’élégance
des femmes et des hommes
à faire naitre des idées, à
les exprimer, à les partager.
Et si cela ne ressemble pas à la Chouette, cet exercice fut chouette quand même, comme la lecture de ce livre
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Comment ne pas se perdre dans la mythologie Japonaise ? Voici un petit livre très bien fait, relatant les épisodes fondateurs dans leur chronologie, et proposant également un tableau généalogique des kami ! Entre chaque récit, une petite note est glissée, apportant ses lumières sur des points variés relatifs à la culture japonaise et aux cultes. Un bon coup de tondeuse dans la jungle délicate qu'est la culture japonaise !
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Je recommande à tout le monde de lire Hatchiko, la vraie et incroyable histoire d'un maître et son chien. Quelle belle leçon de fidélité, de loyauté, de patience entre un chien intelligent et attaché jusqu'à la mort à son maître qui , malgré la disparition de son maître , attendra celui-ci sur le quai de la gare pendant presque 10 ans!!!
C'est un livre poignant, émouvant et absolument magnifique. C'est tout simplement un chef d'œuvre !
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Très belles illustrations, qui font ressentir exactement le contenu du texte, les émotions qu'il véhicule.
Le texte est construit en forme de randonnée, reprend toujours la même phrase, la même structure : "Ce soir, son père veut..." - "Le vent (verbe d'action).." -"Comment ? Quoi ?.. ?", sans cesse transformée du fait du "brouillement" du message par le vent et son état, principe du téléphone arabe. Montée paroxystique de la tempête, légère modification de la structure sur la fin de l'album qui évite l'ennui et/ou l'oppression de la structure randonnée puis le vent tombe et la boucle se boucle pour aboutir à ce que le père a réellement demandé pour ce soir : "De la purée de patates".
Phrases qui évoluent assez amusantes sur le menu que souhaiterait le papa (ex : du" gibier de pirate" on passe à la "fricassée de mainates" aux "cétacés en hâte").
Pas mal pour le vocabulaire apporté, notamment toutes les déclinaisons d'actions possibles autour du vent.
Sur le plan du dessin, le personnage de l'enfant présent de double page en double page, fil rouge lui aussi. Chute assez amusante de l'échange entre les parents, le soir à table, devant trois assiettes de purée, de la mère qui dit n'avoir pas senti le vent... et le sage garçon ou... ne réagit pas ou ... vient d'inventer toute cette histoire, perdu dans ses pensées...
Jolie finition des pages intérieures de couverture : pissenlit qui "sème à tout vent" et rose des vents pour conclure.
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On suit l'évolution dès la naissance d'une petite fille atteinte de trisomie 21. On la voit grandir et passer les étapes avec succès mais toujours avec difficultés. Ici le ton employé est doux et sert à montrer le handicap sans choquer. Le côté familial et l'entraide sont privilégiés. Néanmoins je trouve que l'histoire s'étale trop sur le temps, j'aurai préféré un récit plus vif et plutôt centré sur une période de la vie, avec un moment marquant. Je pense que ça m'aurai aidé à mieux retenir l'histoire et à distinguer une vraie "leçon" dans tout ça.
Ce n'est pas un livre inutile pour autant puisqu'il explique très bien le handicap, mais trop de détails, d'éléments inutiles pour achever l'histoire.
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Les illustrations sont très belles. L'histoire est peut-être un peu compliquée pour des enfants, il ne se passe pas grand chose.
Mais l'album présente une rencontre culturelle entre France et Japon et c'est très joliment dit.
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Hatchiko, c'est l'histoire vraie et bouleversante d'un chien qui, pendant dix ans, attendra fidèlement le retour de son maître bien aimé, disparu trop tôt... Un album magnifique aux illustrations pleines de poésie, qui rend hommage à l'amour d'un chien pour son maître.
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Ce livre m'a été conseillé par une de mes professeure durant un cours de Formes spectaculaires du monde à l'université. Quelques années plus tard, j'ai décidé de le lire. Ça m'a remémoré quelques notions du cours sur les danses Dogon. Je trouve que ce petit livre simple à lire est une bonne porte d'entrée dans cette mythologie peu connue ici en France.
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C’est la couverture qui m’a fait choisir ce livre sur les étagères de notre bibliothèque, au rayon « premiers romans » et je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, sinon à une jolie histoire. Je ne m’attendais pas à une histoire vraie, celle d’un chien qui reste fidèle à son maître même après la mort de celui-ci.
Une histoire très japonaise, si ce n’est pas trop caricatural de dire cela. Une histoire de fidélité et de chaleur dans une grande ville que l’on imagine souvent comme la plus impersonnelle. C’est une jolie histoire, mais bien loin de notre culture, et j’ai du mal à imaginer comment de jeunes enfants vont réagir à cette histoire qui célèbre la fidélité mais qui est finalement d’une grande tristesse du début à la fin. Un beau livre, avec des illustrations qui rehaussent le texte, qui lui donnent de la profondeur et de la complexité. Mais un livre qui nécessite la présence d’un adulte pour aider les enfants à décrypter cette histoire s’ils en ont besoin, mais j’ai l’impression de dire cela pour beaucoup de livres destinés à cet âge.
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Un livre très agréable sur le Premier-Empire. Avec une héroïne sympathique et un scénario assez original. Pour un livre sur cette époque il y a pas mal d'actions et de suspens.
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Un album accompagné d'un CD audio pour sensibiliser les jeunes enfants à la musique africaine. On écoute avec émotion et frissons l'histoire de Timbélélé et la Reine Lune, racontée par Hassan Kouyaté qui embarque avec lui le jeune auditeur dans les contrées des légendes africaines.
Le texte de Claude Helft, très beau, musical et rythmé raconte l'histoire d'un léopard cruel dévorant un pauvre petit poisson qui sera vengé par les autres animaux de la savane....
La mise en musique de Toure Kunda est aussi très réussie, riche, variée et entraînante, elle propose un panel intéressant d'instruments africains.
J'aime beaucoup les illustrations de Florent Silloray, à la fois douces et expressives avec des couleurs magnifiques. A la fin du livre, on trouve une présentation de quelques instruments africains et un petit dossier consacré à la musique africaine (pour les plus grands).
Deuxième album de cette collection (« Mes premières découvertes de la musique») que je découvre et je suis encore une fois complètement sous le charme. Mon fils de 4 ans également, on ne s'en lasse pas !
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J’avais lu un peu plus jeune des livres de cette collection. Je les trouvais déjà agréable à lire pour l’époque et aimant l’histoire, cela me permettais de combler mes deux passions sans pour autant lire un manuel d’histoire ! Et aujourd’hui, j’aime toujours autant le lire. Il est certain qu’au vu de mon âge et comme je fais des études d’histoire, je trouve les événements très romancés mais pour des enfants et des adolescents, c’est parfait pour apprendre et connaitre des choses historiques de façon très agréable ! C’est surtout cela que j’aime, puisque le personnage principal n’est pas un grand personnage de l’histoire et est un peu extérieur à cela. Ainsi le lecteur à une approche différente des événements tout en étant impliqué dans a période en question. Une sorte d’immersion dans l’histoire.
Le sourire de Joséphine est l’histoire de Léonetta, qui va rencontrer la future impératrice Joséphine ainsi que Napoléon. C’est une histoire très intéressante puisqu’elle montre bien l’opposition entre les monarchiste et les républicains en toute simplicité, et en même temps permet une description des lieux typique comme, la demeure de Joséphine. Ceci est du aussi au fait que ce roman est un journal intime, se qui permet d’avoir une approche des événements différents et qui rend la lecture très agréable et accessible aux lecteurs et lectrices dès . Cela permet aussi l’immersion total je trouve et de s’y croire véritablement.
Ainsi, Léonetta rencontre le couple mythique mais aussi d’autres grandes figures de l’époque. On y apprend aussi d’autres détails comme la mode de l’époque etc etc… Je trouve ce roman complet et permet une première approche et donne envie, je trouve, d’en savoir plus par curiosité sur les événements ou autres détails croisés.
Le personnage principale est très attachant, avec son côté garçon manqué elle est très plaisante. Elle n'appartient pas non plus au monde royale, et elle apprend donc certaines choses et cela nous permet d'apprendre avec elle. Elle à un sacré caractère et un côté naturel qui permet une identification facile et simple.
Le vocabulaire est simple et si un mot est « compliqué » ou « savant » il est suivi d’une explication à la suite complètement intégré à la narration du personnage se qui est vraiment très bien. La plume de l’auteur est fluide, il y a toujours un rebondissement et une histoire de fond qui s’intègre dans une période précise. C’est pourquoi l’auteur ne donne pas à son livre l’impression de lire un manuel, chose qui pourrait être déplaisante.
Je le conseille donc aux lecteurs et surtout aux lectrices qui aiment l’histoire ou qui sont tout simplement curieux. Pour moi, c’est une lecture que j’ai appréciée et avec laquelle j’ai passé un agréable moment même si cette période historique n’était pas ma préférée.
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