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Critiques de Claudine Desmarteau (253)
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Au nom de Chris

Je termine cette lecture avec un sentiment mitigé. Certes, ce roman est un bon support pour parler du mal être adolescent, d'emprise, de harcèlement et des jeux psychologiques malsains comme le triangle de Karpman (victime-bourreau-sauveur). C'est un outil pédagogique intéressant à exploiter avec des collégiens. Mais d'un point de vue personnel, j'ai trouvé que trop de noirceur et peu de contexte sur le personnage de Chris nuisait à l'immersion dans le récit. A trop étouffer on finit par s'asphyxier. La fin abrupte m'a aussi laissé un goût d'inachevé. Dommage, car je trouve que Claudine Desmarteau a beaucoup de talent et sait décrire les sentiments de ses personnages avec subtilité.
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Au nom de Chris

Ce livre est un thriller psychologique angoissant, haletant. Je dois vous avouer qu'il m'a pas mal bouleversé. Je ne peux pas vous dire que je l'ai adoré car ce n'est pas le cas. Il m'a vraiment mis mal à l'aise mais je n'arrivais pas à le fermer car j'avais vraiment envie de connaître la suite.

Des chapitres courts (2-3 pages maximum).. il ne se passait pas forcément grand chose... et pourtant... pourtant l'angoisse augmentait à chaque page.



Je suis maman et je dois dire que je n'aurais pas forcément aimé que mes enfants lisent ce livre

Je le trouve assez négatif



Chris a eu un passé sombre triste il ne croit plus en rien il ne croit plus en la vie et c'est ce qu'il essaie de transmettre à Adrien qui a à peine 14 ans et toute la vie devant lui

Ce n'est pas le genre de message que j'aurais envie de véhiculer à mes enfants

Pour moi la fin n'est pas vraiment une fin en soi car justement j'aurais aimé connaître les pensées d'Adrien suite à ses aventures et savoir les conclusions qu'il en a tiré bonne ou mauvaise

Ce livre fait réfléchir sur l'importance des relations des personnes qui nous entourent il faut s'entourer de personnes positives qui nous tirent vers le haut et non pas de personnes négatives qui nous vole notre énergie nos espoirs et qui risque de nous faire sombrer nous aussi
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Au nom de Chris

Au nom de Chris, c’est le mal-être d’Adrien, ado surprotégé par sa mère, harcelé au collège, abandonné par sa meilleure amie qui a déménagé, et qui n’arrive plus à dormir la nuit. Alors à la place, il se balade en forêt, célèbre territoire de contes. 🌲 Et puis une nuit, il entend la voix de Chris. Chris, qui le comprend, qui l’écoute, qui le fascine, qui est là pour lui. Chris qui finit par le tenir sous sa coupe.



Fiou, la tension tout au long du récit. 😳 Véritable thriller sur le harcèlement, sur l’emprise, sur la santé mentale, sur le survivalisme, l’écriture toujours incisive et intelligente de Claudine Desmarteau nous tient en haleine et nous malmène, entre l’incertitude de la réalité de Chris et cette voix insidieuse qui fait lentement basculer Adrien. C’est flippant, intelligemment construit, et sans concession. Un roman d’une grande intensité, parfaitement maîtrisé, comme toujours avec Claudine Desmarteau, et c’est absolument ça qu’on aime. ❤️
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Au nom de Chris

Adrien est un collégien solitaire et anxieux. Il est victime d'harcelement scolaire et se retrouve seul avec sa mère depuis que sa meilleure amie a déménagé. Mais un soir dans la forêt il va faire la rencontre de Chris, un mystérieux personnage qui semble le comprendre mieux que quicquonque et qui veut l'aider. Mais jusqu'où Adrien le suivra t il ?



Un thriller psychologique qui joue avec les nerfs et les émotions du lecteur. A travers une ambiance sombre et pesante on ressent dès le début l'urgence de la situation et la détresse du jeune Adrien.

Le texte est rapide et tranchant, il alterne avec une écriture simple et ce qui se rapproche de vers libres, le tout donne une réelle sensation de course contre la montre.

L'autrice rentre dans le dur avec un personnage principal totalement dépassé par son adolescence, ce moment où l'on est encore enfant mais qu'on doit commencer à couper le cordon ombilical.

On voit la dependence qu'à sa mère vis a vis de lui et l'effet étouffant que cela provoque chez le jeune garçon. On parle aussi du harcèlement scolaire avec des scènes très dures et crues et l'impacte psychologique que ça a sur Adrien. Enfin l'autrice va démontrer l'emprise que peux avoir un adulte ou toute personne charismatique sur un enfant en déroute.

"Au nom de Chris" a su énormément me toucher par son histoire mais surtout par l'impact de cet enchaînement de situations qui ont mené à ce final haletant.

Une lecture percutante et nécessaire.

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Au nom de Chris

On suit le récit fait par un ado angoissé, qui fait des insomnies et vit seul avec sa mère qui s'inquiète beaucoup pour lui. Elle parle trop à ses yeux, il la trouve trop sur son dos même si c'est pour son bien. Pour lui son inquiétude et ses attentes sont trop lourdes à porter, il est tout pour elle et inversement elle est quasiment toute sa vie, mais il grandit, devient ado, et cette fusion n’est plus tenable. On sait/sent assez vite qu'il a vécu du harcèlement scolaire. Et depuis qu’il a perdu sa seule amie, Judith, car elle a déménagé, sa vie au collège est encore plus pénible.

C’est un texte intriguant, on se demande qui est ce Chris que le héros rencontre le soir dans la forêt quand il n'arrive pas à dormir. Réel ou imaginaire ? Ami ou ennemi ? Il ressemble parfois à un survivaliste un peu marginal. Peu à peu on va apprendre à mieux le connaître, mais il reste toujours un peu flou et inquiétant.

La mise en page est particulière, l’écriture ressemble parfois à des poèmes en prose, les chapitres sont très courts. Cette histoire crée un suspense et une impression de malaise, on est dans l’attente de ce qui va se passer, on soupçonne un drame imminent. La personnalité de ce Chris n’est pas claire et on voit Adrien dériver progressivement, s’isoler pour moins souffrir et essayer de se blinder.

La fin est ouverte, ce qui peut être frustrant, mais ce que j’ai jugé plutôt bien vu pour conclure ce roman.
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Au nom de Chris

Un récit à vous couper le souffle



Quand un jeune esseulé rencontre un homme un peu chelou, ça donne quoi ? Un thriller psychologique qui fait froid dans le dos.



@lesdemoisellesdechatillon a dit dans sa chronique : '' j'ai été perturbée, malmenée, effrayée en tant que mère' ' et je la rejoins totalement. Il y a cette violence dans le récit, sa structure, ses mots. C'est époustouflant cette manière d'attiser la crainte chez le lecteur.



Il y a aussi ce malaise intense pensant et après la lecture : qu'est-ce que je viens de lire ? Un récit sur un ado paumé qui accorde sa confiance à un tiers trop rapidement. Celui d'un garçon qui a presque encore du lait maternel coulant de sa bouche qui change. De manière atroce, affligeante et monstrueuse.



Des personnages qui ne nous touchent pas tant par ce qu'ils vivent mais par l'effet miroir aussi. Je suis cette mère surprotectrice, cette psy qui n'est pas toujours à l'écoute. J'ai été le bourreau de quelqu'un tout comme j'ai été la gosse terrifiée aussi. Et j'ai sûrement été aussi perchée que Chris une ou deux fois dans ma vie.



Un livre plein d'intérêt, mais à lire avec prudence pour les plus sensibles.



Pourrait-il vous plaire ? Est-ce qu'il attise votre curiosité ? 🧐



'' Mais je ne rêve pas. Quand le réel ressemble à un cauchemar, on se demande si on est en train de devenir fou. ''



~ merci à @gallimard_jeunesse_romans pour l'envoi de ce roman ~
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La vie d'Andrés Mora

C'était un beau moment. Un moment de grâce. Un moment béni, dont je ne voulais pas sortir car je me sentais heureux".. la dernière phrase du roman de Claudine DESMARTEAU reflète mes émotions à la lecture de son livre. La construction est originale et donne une dynamique à l'ensemble. Certains chapitres font une ligne. D'autres sont des mails ou de la poésie. Au fil des pages, on s'attache à Benoît pour s'en détacher brutalement au dernier chapitre.



L'histoire

Benoît Cardan est écrivain. Marié et père d'une jeune fille de dix-huit ans, il est fidèle à sa femme et à son éditeur, qui est devenu un ami. Hélas, les ventes de ses derniers livres sont mauvaises et son éditeur lui annonce qu'il ne publiera pas son nouveau roman. Alors, Benoît Cardan rêve de se réinventer, de renaître de ses cendres d'une manière aussi éblouissante que Romain Gary avec Émile Ajar. L'aventure de cette résurrection sera à la fois burlesque et tragique.



Mon avis

Claudine DESMARTEAU nous offre une expérience humaine. Cela commence avec la construction et le style du roman qui sont, a minima, déstabilisants. Le lecteur est confronté à un rythme endiablé, des chapitres déstructurés dynamiques, des dialogues percutants et un regard acerbe sur notre monde contemporain.



Benoit, le narrateur, souffre de troubles psychiques. Il est dépressif et anxieux. L' angoisse, le vide et la vieillesse sont quelques-unes de ses obsessions. Son comportement avec les punaises présentes ou pas dans son appartement montre qu'il souffre de TOC. Benoit au fil des pages se fait déborder par un autre trouble psychique : celui de la double personnalité.



Dés l'ouverture du roman, le lecteur est entraîné dans une ronde de mots et d'émotions vertigineuses. Le premier chapitre est une dispute conjugale sur un sujet surréaliste : une histoire de chiens, de housse, de tarifs excessifs, de fringues désinfectées. Les protagonistes du dialogue sont sur les nerfs. Le lecteur est entraîné dans un tourbillon. Il devine déjà que l'histoire sera kafkaïenne.

L'ennemi – la punaise de lit- est ridicule. Mais il est tenace, invisible et dérangeant. Il change profondément le quotidien puis la vie du héros. Il l'entraîne vers la folie, la solitude, l'isolement. Son comportement de maniaque obnubilé fait fuir sa femme et sa fille. Son éditeur le quitte car il écrit un "livre de dépressif ", juste bon pour allumer un barbecue. Des lors, le néant commence à l'engloutir.



Pour essayer de continuer d'exister, Benoit va décider d'écrire un livre au style très différent du sien. Il repense à la mystification de Romain Gary, l'écrivain préféré de sa maman qui en “avait plein la bouche” de cet auteur et gardait à son chevet une édition de “la vie devant soi” (Clin d'œil à Freud et à l'influence de la mère sur l'évolution psychologique de sa descendance)
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La vie d'Andrés Mora

Lecture dans le cadre du Prix du roman FNAC

Quel livre réjouissant et divertissant !

Le personnage principal Benoit Cardan de ce roman burlesque et tragique est un écrivain de métier mais il peine de plus en plus à séduire un lectorat, au point que son éditeur, et néanmoins ami, refuse de publier son dernier roman. Benoit cherche alors à se réinventer et le voilà en proie à la folie et part en quête d'une renaissance littéraire et personnelle. Un roman délicieusement drôle et touchant à la fois.
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Comme des frères

Difficile de rajouter quelque chose au résumé présenté par l'éditeur. Les chapitres sont courts, l’écriture fluide. Dès le début on sait que quelque chose va arriver et la tension est palpable. Tout au long du roman on vit, à travers le narrateur, la violence de l’adolescence, les copains, la bande, les vilainies, les amourettes, les ados un peu concons, les ados en devenir. On vit l’adolescence en somme, mais pas de loin. De l'intérieur. C'est parfois léger, parfois innocent, souvent dans l'émotion et poignant... Très bon roman d’un auteur habitué à écrire habituellement pour les enfants.
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Comme des frères

Ils sont sept, membres d'une bande soudés comme des frères : Kevin, Ryan, Idriss, Thomas, Lucas, Saïd et Raphaël, le narrateur. Ensemble au collège, ensemble pour zoner, pour fumer des pétards et boire des bières. Arrive un jour Quentin dont la coupe mulet va bientôt lui donner son surnom de Queue-de-rat. Queue-de-rat devient le souffre-douleur de la bande, notamment de Kevin. Ce qjui n'est pas sans gêner Raphaël, amoureux fou de la sœur jumelle de Quentin, qui enveloppe les garçons de son mépris le plus total. Mais Quentin finit par intégrer la bande, et par participer aux défis les plus stupides. Jusqu'au drame…



Du drame, qui ouvre le roman et entraîne chez le narrateur un dégoût de soi absolu, on n'en saura la nature qu'au dénouement. Le récit met en place, de façon implacable, les différents éléments qui vont y mener. Claudine Desmarteau a fait le choix d'adopter la voix et le point de vue d'un des adolescents, dans une langue parfois, et dresse à travers cette confession désespérée un portrait cruel mais juste d'adolescents désœuvrés, obsédés par les filles, prêts à tout pour tuer l'ennui.


Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Comme des frères

Je ne cache pas qu’en commençant ce roman, j’ai beaucoup pensé à Pour Luky d’Aurélien Delsaux. La manière dont Raph raconte son adolescence, avec ses mots de jeune adulte, ses souvenirs, est très touchante et reflète bien la vie des jeunes dans les villes paumées de France. La vacuité, l’ennui… La zone, quoi.



Mais il y a là d’autres sujets qui ne sont que rarement abordés de cette manière, comme le harcèlement. Nous avons souvent dans les romans le point de vue des victimes, mais qu’en est-il des bourreaux ? Vous allez me dire qu’on s’en moque, c’est des méchants, mais je ne suis pas d’accord. La perspective de Raphaël et de ses amis a le mérite de n’être jamais celle mise en avant, et elle en a à nous apprendre. Si elle nous fait détester un peu les protagonistes, ce n’est que pour nous rappeler qu’ils sont humains. Raph n’est harceleur que malgré lui, par effet de groupe ; c’est malheureusement ce que l’on observe souvent aujourd’hui, et je trouve de bon ton de la part de l’autrice de le rappeler.



Ensuite, la 4ème nous dit que les 8 amis « regardent des vidéos YouTube », ce qui nous laisse une petite surprise lorsque l’on apprend quel genre ils aiment regarder. De ces vidéos découle une de leurs activités favorites, se lancer des défis. Bien sûr, toute cette histoire, toutes ces histoires en réalité, viennent de la vacance de leurs temps libres, trop libres. Ce fil conducteur va nous amener vers de petites anecdotes et de gros problèmes…



J’ai passé un bon moment de lecture, ai été plutôt surprise d’apprendre ce qui s’était passé « il y a six ans » car l’autrice nous donne très souvent des indices pour nous orienter vers des fins possibles (je n’avais pas parié sur la bonne). Comme des frères est pour moi un bon livre mais je saurais difficilement le conseiller, car je ne sais pas exactement ce que j’y ai trouvé moi-même (étant un peu malade en ce moment, il est possible que ça joue). En tout cas, pour un premier roman, je dis très bien !
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Comme des frères

Raphaël est un jeune homme déprimé. Adolescent, il était heureux, fougueux, très lié à ses copains de classe avec lesquels il faisait les quatre-cents coups. Et puis, un beau jour, tout a basculé. Retour sur son enfance, son adolescence jusqu’au jour fatidique. J’ai adoré, par-dessus tout, le style de Claudine Desmarteau qui reflète parfaitement cet âge bête, l’âge où on pense tout savoir, où on est invincible. Le discours est incisif, percutant ce qui donne un rythme très soutenu. Il est difficile de reposer le roman, on veut savoir ce qui s’est passé mais, on le redoute aussi. Les personnages sont très réalistes, on se reconnaît parfois en l’un ou l’autre ou dans certaines situations. Une excellente lecture sur une thématique importante et une écriture formidable !
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
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Comme des frères

Ce livre est formidable !

J'ai lu d'une traite ce roman au style simple mais efficace, direct et percutant, à la fois cru et empli de tendresse, le tout parfaitement bien dosé.

L'auteure a su écrire un roman réaliste, mettant en scène une jeunesse insouciante et naïve, à fleur de peau dans ce chemin sinueux qui mène vers l'âge adulte.

Ce roman n'est pas sans rappeler "Leurs enfants après eux", Prix Goncourt 2018, par la thématique abordée mais la comparaison s'arrêterera là. J'ai 1000 fois préféré "Comme des frères", beaucoup plus fort et incisif !

J'espère que ce livre sera lu au lycée ! Les thèmes abordés correspondent totalement aux problématiques des jeunes : l'amitié, l'amour, la famille, le harcèlement, les premières dérives, la culpabilité, la résilience...



➡️ Un premier roman saisissant qui marquera à coup sûr plusieurs générations de lecteurs !

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Les conjugouillons, tome 4 : Faudrait se bo..

L’idée est tellement simple que l’on a du mal à y croire : la réalisation si simple qu’on est déconcerté. Et une fois l’ouvrage fini, on se dit qu’on a lu du vide, sans aucune paroi pour se raccrocher. Et que c’était parfait. Comme un shoot d’oxygène, ou, mieux, une séance en boutique holiste à respirer des huiles.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Les conjugouillons, tome 3 : J écrivis un che..

L’idée est tellement simple que l’on a du mal à y croire : la réalisation si simple qu’on est déconcerté. Et une fois l’ouvrage fini, on se dit qu’on a lu du vide, sans aucune paroi pour se raccrocher. Et que c’était parfait. Comme un shoot d’oxygène, ou, mieux, une séance en boutique holiste à respirer des huiles.
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Un mois à l'ouest

Après avoir rencontré cette québecoise à Strasbourg, Fred, 20 ans, décide de la rejoindre un mois au Canada durant les grandes vacances. Seulement tout ne se passe pas comme il l'avait rêvé et il va devoir se débrouiller pour être logé. Que va-t-il bien pouvoir faire durant ce long mois ?



Ce bouquin m'a réellement plu pour différentes bonnes raisons. Tout d'abord c'est l'écriture qui m'a conquise, la plume de l'auteure qui nous donne la sensation d'être en dialogue avec le personnage du début à la fin. Ensuite le format qui rend la lecture fluide avec des chapitres de 3-4 pages maximum, le tout ponctué de photographies de ce voyage en Amérique du Nord. Et pour finir, l'histoire intemporelle de ce jeune homme amoureux défaitiste qui nous raconte ses rencontres, ses galères et ses moments d'introspection. Bref, à mettre dans les mains de tout ado à partir de 15 ans !
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T'arracher

T’arracher de Claudine Desmarteau

(Genre : Contemporain, Jeunesse).



Editions : Thierry Magnier

Prix : 13,80€ (Partenariat)

Date de parution originale : 23 août 2017.



Résumé : Je te vois partout. Tout à l’heure dans la rue, de dos c’était Toi ce mec brun aux cheveux un peu trop longs en queue de rat sur le cou. Je me suis grouillée pour te rattraper, je devrais pas cavaler après Toi comme ça je sais, je peux pas m’en empêcher tu m’attires comme un aimant. J’avais envie de te choper par le bras mais quand je me suis approchée c’était un autre. Des autres Toi j’en vois plusieurs par jour. Il suffit d’un infime point commun. Ta façon de marcher nonchalante. Ta couleur de cheveux. Ton dos un peu voûté. Ton blouson à capuche. Tes pompes sans lacets. Un petit quelque chose qui me rappelle Toi et mon cœur se met à battre n’importe comment. C’est n’importe quoi.



Mon avis : Aussitôt reçu en juin, aussitôt englouti en à peine deux heures. Je ne connaissais pas Claudine Desmarteau et je suis ravi d’avoir découvert sa plume. C’est un roman particulier autant par son thème que dans le choix de la narration. La couverture est très belle et le travail de fabrication est vraiment excellent ! Ce touché soft touch c’est super. Un roman de la rentrée littéraire qui m’a plu malgré quelques défauts.



On est de suite pris dans l’histoire grâce à cette écriture percutante, limite hachée et brute. On a envie de savoir ce qu’a vécu notre protagoniste et si elle va réussir à s’en sortir. Lou (à voir pour le prénom dans le roman !!) est au début du roman au fond du gouffre. Je pense que c’est sa dépression qui nous permet au départ de s’attacher à elle. Pourtant si on la trouve attachante d’un côté, elle n’est que détestable de l’autre. C’est une jeune fille qui va évoluer mais au départ elle est grossière et irrespectueuse envers ses parents. C’est en fait une façon de se protéger et de mettre des barrières entre son quotidien et ses émotions. Lou est une fleur qui va s’ouvrir et qui par son propre chemin, va faire preuve de résilience et de courage… pour enfin trouver sa voie.



Le rythme est assurément bon puisque les chapitres sont courts, les petites phrases permettent de lire très vite. Et quand il y a des dialogues, la lecture est encore plus dynamique. Alors oui, tout va très vite et c’est une bonne chose mais justement, j’aurais aimé que l’auteur prenne plus son temps. D’abord pour enclencher l’histoire, ensuite pour nous narrer plus en détails les éléments clés du récit. Je pense qu’il y a du potentiel à exploiter plus les choses. Mais le roman n’en demeure pas moins intéressant et bon !



Le thème de la reconstruction est bien abordé. Et je pense qu’il doit être plus difficile à mettre en place lorsqu’on a un protagoniste jeune que lorsqu’on a un adulte. Les ados sont souvent plus imprévisibles. En tout cas, on sent au fil du roman ce fil qui ne cesse de monter afin d’aider Lou dans sa vie. Les objectifs sont fixés, elle essaie de les atteindre et c’est le plus important. La passion de Lou pour le dessin est aussi super ! J’ai adoré voir son interprétation des planches qu’elle dessinait.



Enfin, la plume de Claudine Desmarteau sort de l’ordinaire. Elle est vive, incisive et percutante. Ça fait limite mal au ventre quand on lit ses mots. Certains pourraient ne pas apprécier mais j’ai personnellement aimé cette façon d’écrire. C’est du rentre dedans mais ça a le mérite d’être efficace. La fin m’a aussi beaucoup plu parce qu’elle permet de se rendre compte de l’évolution de Lou. En tout cas, je ne peux que vous conseiller ce petit livre. Il se lit vite et malgré ses défauts, vous allez apprécier sa découverte !



Ma note : 7,5/10
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Transforme-toi

L’auteure ose tout : les grossièretés (maîtrisées, hein), les dessins qui piquent, et, de fait, elle impulse effectivement un allant certain à l’adolescent qui compulsera l’ouvrage.
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Jan

Jan a onze ans et une vie compliquée: des parents aimants mais dont la relation est gâchée par le chômage, l'alcoolisme et les soucis financiers; Arthur, un petit frère de neuf ans qu'elle veut protéger à tout prix, et des copains avec qui elle fait les 400 coups. D'ailleurs, elle a adoré le film éponyme, et Antoine Doinel est un peu son héros. Il le devient d'autant plus quand, par un malheureux concours de circonstances, Jan et Arthur se retrouvent placés dans un foyer puis une famille d'accueil... Prise dans un engrenage qui brise sa vie de famille, Jan va tout faire pour le gripper.

Un beau roman, très dynamique grâce à ses chapitres courts et au style adopté par l'auteur: des phrases aux tournures originales, inspirées du langage enfantin, dans lequel les expressions toutes faites sont malmenées, détournées, pour notre plus grand plaisir; cela amène de la légèreté dans cette histoire réaliste qui pourrait vite devenir pesante.

Une réussite. On peut le proposer aux jeunes dès dix ans, mais il devrait plaire plus certainement aux treize-quinze ans.
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Jan

Un magnifique roman aussi coriace et libre que son héroïne.
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