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Critiques de Clément Camar-Mercier (33)
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Le Roman de Jeanne et Nathan

La couverture de ce roman de Clément Camar-Mercier avait fait son office sur moi et son côté électrique, voir psychédélique me paraissait prometteur. Il m’en fallait un peu plus pour que Le Roman de Jeanne et Nathan s’incruste dans le programme flou de mes lectures à venir. Il a fallu l’intervention d’une collègue l’ayant lu et peu certaine de son mauvais avis, souhaitait un contre avis. Le côté indéfinissable du roman a suffit à me motiver. Et j’ai mieux compris ses réticences.



Le début, pourtant, part bien. 2 personnages, chacun de leur côté, des trajectoires destinées à se télescoper dans une histoire d’amour. À part le trop plein d’intention d’un premier roman, que je pardonne toujours, j’ai pris du plaisir à la présentation de Jeanne et Nathan, surtout qu’ils sont peu consensuels. Surtout elle.



Cette longue introduction dure bien la moitié du roman. C’est après leur rencontre que j’ai commencé à m’ennuyer dans Le Roman de Jeanne et Nathan. L’histoire d’amour est assez plate et m’a peu intéressé alors que c’est un peu la promesse du roman de Clément Camar-Mercier.



Il y a toujours ce sentiment de trop mais là, c’est vraiment trop. Sexe, drogue, écologie, Covid, théâtre, cinéma, l’auteur y met beaucoup trop de lui je pense, comme s’il en avait oublié les personnages.



J’ajoute surtout un point anecdotique mais qui revient suffisamment pour en être énervant, c’est cette manière de ramener ce que le lecteur est en train de lire à un roman. Je n’en comprends pas l’utilité. Ces petites interventions font inévitablement sortir de la lecture. Ce n’est donc pas un roman que je conseille.
Lien : http://livrepoche.fr/le-roma..
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Le Roman de Jeanne et Nathan

Addictions !

Jeanne a 25 ans à peine et est addict à la cocaïne qu'elle consomme entre autres pour travailler en tant qu'actrice pour le cinéma porno. Elle tient plus que tout à la liberté qu'elle a chèrement acquise. Peut-être même est-elle addicte à l'effet qu'elle produit sur les autres et les hommes en particulier.

Nathan, la petite trentaine est addict à la cocaïne qu'il consomme entre autres pour pratiquer son métier d'enseignant à la fac. Il se sait capable de tout faire en étant drogué et en tirerait presque une certaine fierté.

Mais les corps de Jeanne et Nathan leur font mal. Nathan et Jeanne vont finalement de moins en moins bien et à l'issue d'une douleur en trop, d'une prise de drogue en trop, d'un délire en trop, ils prennent séparément le chemin d'une clinique de désintoxication. C'est là que la rencontre a lieu.

« Très simplement comme on se réveille le matin, avec une bribe de soulagement d'être encore vivant et la lourde charge de devoir en profiter, Jeanne et Nathan tombèrent en amour ».

Le propos est douloureux, tragique, choquant. Les scènes des tournages des films porno ou des délires qui suivent les prises de drogue sont choquantes, éprouvantes. La souffrance de Jeanne et de Nathan est immense, elle est niée par eux, ils s'attachent chacun de leur côté, avec toujours plus de drogue, à la conjurer, alors qu'elle explose à la figure du lecteur.

Il en a fallu de peu pour que ce soit trop pour la lectrice que je suis.

Mais nous sommes dans un roman (comme précisé dans le titre) et avec talent et une écriture assez géniale, l'auteur rythme son récit de mises à distance salvatrices, de respirations bienvenues et même de quelques pics assez drôles.

Il interpelle le lecteur pour lui rappeler qu'il ne s'agit que d'une fiction, rien de tout cela n'est vrai…et pourtant.

L'auteur dénonce dans ce premier roman notre société de l'hyper consommation, jusqu'au non-sens, jusqu'au drame, et ne prend pas de gants.

Je ne suis pas sûre que ce livre plaira à tous, mais soyez curieux au risque d'être heurté.

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Le Roman de Jeanne et Nathan

Un très beau premier roman au rythme effréné et au style mélodieux. Une belle histoire d’amour entre une actrice de porno, Jeanne et un professeur d’université en cours de rédaction de thèse, Nathan. Dans une première partie, on apprend à les connaître avec des chapitres courts qui alternent. On rencontre deux êtres un peu perdus, dans des attitudes autodestructrices et extrêmes. Tous les deux consommateurs irrationnels de drogue et d’alcool. Ils vont se rencontrer dans un centre de désintoxication en pleine crise de COVID, nous entraîner dans un road trip, des aventures ambitieuses et surtout nous marquer par leur amour.

C’est une histoire improbable, que l’auteur construit savamment avec deux personnages saisissants et extrêmes de par leur monde, leurs addictions, leurs réactions. C’est un livre plein de contrastes dans lequel l’auteur réussit à mettre brillamment les personnages en valeur et les rendre captivants pour une lecture addictive.

Le rythme déchaîné et la fureur de vivre, d’aimer et de fuir des personnages contrastent avec la violence de leur entourage, un style tantôt poétique, harmonieux, sensuel tantôt tranchant et cru.

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Le Roman de Jeanne et Nathan

Jeanne est actrice pornographique. Nathan est professeur en Université. Tous deux tiennent le coup grace aux drogues. Un jour ils se rencontrent c'est le début d'une autre vie.



Nous suivons dans un premier temps parallèlement la vie de l'un et de l'autre. L'écriture est trash et précise, sans doute fortement documentée : les passages de tournages sont particulièrement éprouvants, ceux sur la drogue tout aussi réalistes. Les deux personnages sont bien décrits, Jeanne un peu plus crédible que Nathan. On sent le dégout d'eux mêmes, la solitude, la vie qui n'a plus de sens, l'emprise de l'autre ou de la société sur soi, l'addiction, ...



Puis tout bascule avec la rencontre et l'espoir qui revient, l'amour, l'envie d'un autre monde, la fuite pour se reconstruire, sur fond de pandémie. Cette seconde partie est plus courte, moins précise, plus rapide aussi.



J'ai vraiment été bluffée par cette écriture, l'hsitoire est dure, éprouvante jusqu'à la fin mais cela faisait bien longtemps qu'un roman ne m'avait pas bousculée comme ça.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Le Roman de Jeanne et Nathan

Radiographie d'une romance moderne. C'est leur lourde addiction à diverses drogues, et notamment la cocaïne, qui va faire se rencontrer Jeanne, actrice de films porno très trash, et Nathan, prof en cinéma à l'université, en clinique de désintoxication.



Un premier roman touchant, violent, très cru (j'ai entendu Bukowski gigoter deux ou trois dans sa tombe) et mélancolique, écrit par un auteur profondément attaché à ses personnages.
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Le Roman de Jeanne et Nathan

Le titre de ce livre est bien choisi ! Nous sommes dans un roman et l’auteur ne manque pas de nous le rappeler. Exemple : « Nathan, ici et maintenant, page 219, et contre toute attente, je te le demande tout simplement : veux tu m’épouser ? » ou encore : « Nous n’y sommes pas tout à fait. Avant que Jeanne et Nathan ne se rencontrent il s’écoula trois jours. »

C’est, de plus, un roman plein d’humour, deux petits exemples : « il savait trop bien qu’on ne pouvait affronter l’administration française qu’en étant défonçé » ou : « elle termina la journée dans un lieu qui allait bouleverser son existence : brico-marché . »

Cette histoire de deux personnages aux vies dépendantes de la drogue qui tombent éperdument amoureux dans une clinique de désintoxication et dont il ne faut rien dire de plus aux futurs lecteurs est traitée dans une langue crue, autant que précise et riche.

Je lis que l’auteur a entrepris la traduction de l’œuvre intégrale de Shakespeare ! Il a certes les épaules pour !


Lien : https://poirson.marie-helene..
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Le Roman de Jeanne et Nathan

Pour son premier roman, Clément Camar- Mercier nous livre un récit terrible, celui de deux jeunes personnes qui, suite à une dérive de trop, vont pousser la porte, d’une clinique de désintoxication. C’est dans ce cadre particulier, que leurs chemins vont se croiser.

Jeanne est une actrice reconnue dans le monde de la pornographie. Elle a coupé les ponts avec les siens et ne souffre d’aucune pudeur, d’aucun regret. Elle a toutefois recours à la cocaïne afin de supporter quelques « séquences difficiles » ! Mais qu’importe, sa notoriété grandie et lui donne du pouvoir dans le milieu du film X. Elle gagne très bien sa vie et ressent une certaine délectation à faire souffrir sa famille. Au fur et à mesure des tournages, elle va lentement, très lentement, se remettre en question en ayant recours à la drogue qui déforme, (et c’est parfois heureux), une certaine réalité.

Nathan est universitaire, chercheur en histoire du cinéma Américain, il n’arrive pas rédiger sa thèse. Son manque de motivation et son questionnement sur ses non- choix, l’empêchent d’avancer, il traine désespérément un mal-être et a recours lui aussi à la cocaïne et autres substances illicites dans l’espoir de retrouver une raison et le goût de vivre.

C’est dans un contexte de prise de drogue de trop, et au début du premier confinement en 2019, que nos deux jeunes toxicomanes vont chacun de leur côté avoir un sursaut de conscience et intégrer une unité de soins en addictologie.

Dans la première partie du roman aux passages scabreux, voire obscènes, où le grotesque s’invite parfois, Clément Camar-Mercier décrit habillement le mécanisme de l’addiction qui prive de liberté et ne délivre d’aucun mal. La seconde partie du livre est celle de la rencontre de Jeanne et Nathan. Une rencontre que l’auteur veut romanesque, une parenthèse amoureuse qui questionne mais durant laquelle on reprend son souffle dans une promenade bavarde et écologique, et une réflexion politique.

J’ai beaucoup aimé le style d’écriture, le dialogue original lors des échanges avec le psychiatre. Les pointes d’humour. En grand amateur de Shakespeare, dont il traduit les textes depuis plus de dix ans, Clément Camar- Mercier passe de la comédie à la tragédie, de la philosophie aux blagues salaces.

Je n’ai pas du tout aimé, pour ne pas dire détesté, les descriptions détaillées à outrance, la violence, les scènes dramatiques.

Dans ce roman, l’auteur en bon expert cinématographique, braque son projecteur sur la souffrance, la lutte acharnée pour se délivrer de substances morbides et hallucinatoires, et le chemin de croix à parcourir vers l’abstinence.

La force du message est aussi dans le constat que l’addiction peut revêtir de multiples formes et que notre monde moderne induit un comportement addictif... Sauvons nous du déni.
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Le Roman de Jeanne et Nathan

Jeanne, actrice porno et Nathan, professeur ; tout les deux cocaïnomanes. Deux parcours très différents, deux raisons de sombrer dans la toxicomanie, l’addiction… Deux êtres perdus qui se rencontrent dans un centre de désintoxication et deviennent éperdus l’un de l’autre.

Ça fait penser à un conte de fée ? Détrompez-vous ! Le roman de Clément Camar-Mercier est bien plus complexe et n’as du conte de fée que des passages qui nous touchent, nous donnent espoir, pour mieux nous replonger dans notre monde absurde, violent, dénué de sens. Albert Camus aurait apprécié…

A travers l’histoire de ses deux personnages, partageant leur déchéances solitaires puis leur amour fusionnel, l’auteur nous parle surtout de l’addiction sous toutes ses formes. Il dépeint notre monde actuel et les milles et une causes de l’addiction ultra-présente dans notre quotidien. « L’homo addictus » comme il l’appelle, c’est vous, c’est moi, ce sont les autres ; par ennuis, par désespoir, par conformisme ou par désir.

Tout cela est décrit, à travers des passages cru et parfois cruel, à travers des paragraphes poétique flirtant avec les meilleurs auteurs…

L’amour quant à lui, le vrai pas l’édulcoré ou la dépendance, est décrit au contraire de manière souvent simple, dénué d’artifice, contrastant totalement avec le reste et mettant cette vérité en évidence : nul besoin d’en rajouter, il est déjà tout. C’est aussi cet amour qui permet à ces deux personnages de combattre leurs addictions. Ça fait très conte de fée encore ? Détrompez-vous, on en est loin.

Rarement un livre n’as aussi bien décrit le monde actuel, les causes et conséquences des addictions, l’absurdité de l’existence et le sens qu’on se doit de lui donner pour l’apprécier ; le tout, sans tomber dans des clichés stupides.

Pour un premier roman, on peut dire que c’est réussis. Jeanne et Nathan vont me hanter encore longtemps je pense…
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Le Roman de Jeanne et Nathan

Le roman de Jeanne et Clément– Camar-Mercier – @actessud ♥️



Lors de la présentation de la rentrée littéraire de Actes Sud, c’est la couverture qui a suscité la curiosité. Psychédélique, avec ce visage. Ce visage jeune et indéfini attire ma curiosité.

Le résumé, m’intéresse aussi. On parle de dépendance de cette nécessité, besoin absolu générées par une absence un manque. Douleurs psychologique et tout autant physiques, c’est tout le corps, de la tête au pieds qui réclame, qui transpire, qui souffre, qui donnerait tout pour un gramme, pour une goutte, pour une minute.

Nathan et Jeanne ne sont pas destinés à un chemin commun, des univers très différents mais la même sensation de vide affectif et de mal de vivre, lui il prépare un thèse disons « atypique » elle est une star du porno.



Et pourtant la vie et la cocaïne en feront un couple, deux êtres qui évoluent ensemble. Place au romantisme et aux rêves.

Roman qui aurait plut à Aldous Huxley et pas seulement pour sa couverture.

Nous suivons deux ruisseaux qui se transforment en fleuve.

L’écrivain sait captiver, il génère une multitude de sentiments, d’émotions, on ressent, on transpire, puis on respire aussi.

Réaliste, dur et intrigant, l’écriture rythmée et l’humour, font de ce livre, un autre livre de cette rentrée littéraire à lire absolument !

Un premier roman loufoque pour un écrivain brillant, drôle et intéressant.
Lien : https://blog.lhorizonetlinfi..
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Le Roman de Jeanne et Nathan

On se lance avec enthousiasme dans ce roman, d’abord parce que c’en est un, un vrai, et que cela semble de plus en plus rare en ces temps où les récits règnent en maître, où les auteurs se complaisent trop souvent dans la description de leur propre existence, égocentrisme tout puissant, narcissisme paresseux.

L’écriture est vivre, plutôt riche et stimulante. Les décalages entre descriptions crues et réflexions ironiques ravissent. La première partie où les voies parallèles des deux héros se suivent sans que l’on sache comment elles convergeront est assez réjouissante. La deuxième partie l’est aussi avec cette rencontre romantique dans l’enfermement de la clinique de désintoxication. Mais la troisième partie pèse par l’ennui qu’elle dégage, salmigondis de retour à la terre, de risibles micro aventures d’un couple routinier (rien à voir avec l’Amour de Begeaudeau, bien en deçà), d’engagement politique sans substance et clairement bâclé, de scène de viol complaisamment décrite et de réflexions bien superficielles. Dommage ! Le roman ne tient donc pas la longueur, laisse avec cette impression de lassitude, et l’on ne voit plus que les défauts, le mauvais français, les phrases simplistes, la confondante naïveté d’un verbe paresseux.

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Le Roman de Jeanne et Nathan

A dessein, ce premier roman sonne merveilleusement faux, juste assez pour soustraire le lecteur à un pathos un peu trop facile : juste assez faux pour être parfaitement juste, en somme.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Le Roman de Jeanne et Nathan

Le Roman de Jeanne et Nathan, ou le portrait de deux êtres dans leurs désespoirs profonds, dans cette rage de vivre dans une époque où Dieu est mort (pensée de Nathan), où le monde est désenchanté.



Deux parties distinctes se dégagent, qui m’ont plus ou moins touchée dans leurs objectifs. La première partie, avant « La Rencontre », une rencontre fantasmée, magique. Clément Camar-Mercier nous dépeint avec subtilité la difficulté du vivre, la difficulté de s’adapter, d’accepter la tiédeur d’une vie insensée. Des béquilles, les deux protagonistes en ont : l’art (le cinéma pour Nathan, avec d’intéressantes digressions, et une forme de pornographie antique pour Jeanne). Celle-ci est insuffisante. Les deux ont ce point commun, une intelligence cruelle pour eux. Reste la drogue, qui les détruit évidemment. Ils en deviennent touchants dans leurs incapacités, dans leurs échecs, miroirs de ce qui fait de nous des êtres humains. « Il n’y a pas d’amour de vivre sans désespoir de vivre », disait Camus. Comme le dit Jeanne, nous sommes tous accros, tous dépendants. Théorie intéressante.



Deuxième partie, l’après de la rencontre. J’ai quelque peu décroché. Certes, la volonté de montrer, démontrer le passage d’une drogue à une autre (l’amour ? Le désir ?) pour combattre leurs désarrois, était une idée intéressante. Certes, on voit la comédie qui se joue, l’absurdité des choses par ce narrateur quelque peu cruel. Cependant, on perd toute capacité d’identification aux personnages, qui paraissent moins humains. Sublimes, certes. Mais leurs failles résonnent moins. À trop vouloir montrer du doigt le procédé romanesque, on lâche prise. Puisque déjà, on voyait le roman dans ce roman de Jeanne et Nathan. Le doigt qui désigne son masque était là. Le souligner un peu plus était, pour moi, quelque peu maladroit.



Enfin, l’écriture. Une grande force de ce roman. Très beau, qui n’oublie pas la poésie assez crue au profit de l’histoire. Mes passages préférés, ces moments d’inaction, de contemplation du vide intérieur.



Pour conclure, un très bon premier roman. Quelques défauts, évidemment, mais un roman touchant, cruel, qui a parfaitement cerné les problématiques des enfants de ce siècle.
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Le Roman de Jeanne et Nathan

Clément Camar-Mercier signe le premier roman français le plus abouti de cette rentrée : "Le roman de Jeanne et Nathan". Entre drogue, porno et Wagner.
Lien : https://www.transfuge.fr/202..
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