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Citations de Clifford D. Simak (332)


Combien de talents, combien de génies demeuraient ignorés dans ces agglomérations, talents et génies dont le monde pourrait tirer le plus grand profit , mais qui demeuraient inutilisés à cause de cette intolérance et de cette haine envers des gens qui les méritaient moins que quiconque.
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[Ses patients] arrivaient malades à en crever, et posaient sur lui un regard plein de confiance, car, dans le secret de leur âme, ils savaient que le bon docteur pourrait les aider. Et, quand il n'avait pas pu les aider, quand personne en ce bas monde ne pouvait plus rien pour eux, ils lui pardonnaient et mourraient sans que la lueur de confiance dans leurs yeux eût disparu. Tel était l'enfer quotidien du médecin de famille, la torture de celui qui exerçait dans une petite agglomération - il lui fallait supporter la confiance de gens qui n'avaient aucune raison de la lui accorder. (8)
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– Je n’ai rien pu faire non plus, je vous désirais tant. Je ne savais pas jusque-là, mais je l’ai su brusquement. En chaque femme se cache une catin qui se réveille au contact d’une main – celle de l’homme qui lui plaît.
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– L’homme avait le droit de faire ce qu’il voulait de la terre, il avait le droit sacré de l’utiliser au mieux. Des créatures impies…
– Non pas impies. Nous avions nos bosquets sacrés jusqu’à ce que vous abattiez les arbres, les fées avaient leurs prés où danser jusqu’à ce que vous les transformiez en champs. Oui, même ces naïves petites créatures comme les fées…
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"Ne nous parlez pas de conduite chevaleresque ,fit sèchement Olivier.La chevalerie est morte.Elle n'a pas duré longtemps.Et ce fut une bien mauvaise chose.
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Les horlas : les créatures derrière le mur, qu'on entend sans pouvoir les identifier ; les occupants de la pièce voisine.
Les horlas.
Les horlas t'auront si tu n'y prends pas garde.
Très humain. On ne peut pas voir, comprendre, examiner ou analyser une chose ? Alors elle n'est pas là. Elle n'existe pas. Il s'agit d'un fantôme, d'un lutin, d'un horla.
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Il possédait davantage que l'homme avait jamais possédé. Un corps plus rapide, plus sûr. Un sentiment d'exaltation. Une appréciation profonde de l'existence. Un esprit acéré. Un monde de beauté que les plus grands rêveurs terriens n'avaient jamais imaginé.
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Fowler avait cru que l’étrangeté de Jupiter le terrifierait, qu’il se recroquevillerait face à l’inconnu, et s’était cuirassé contre le dégoût que lui inspirerait une situation si éloignée de la norme terrienne.
Il possédait davantage que l’homme avait jamais possédé. Un corps plus rapide, plus sûr. Un sentiment d’exaltation. Une appréciation profonde de l’existence. Un esprit acéré. Un monde de beauté que les plus grands rêveurs terriens n’avaient jamais imaginé.
« Allons-y ! le pressa Sultan.
— Où donc ?
— N’importe où. Partons d’ici et voyons où on arrivera. J’ai l’impression… l’impression que…
— Oui, je sais », convint Fowler.
Il éprouvait aussi cette sensation. Un destin exemplaire, voire une certaine grandeur, se profilait. Quelque part au-delà de l’horizon, il le savait, les attendaient des aventures et plus encore.
Les cinq autres l’avaient également ressenti. Ils avaient éprouvé l’envie d’explorer ce monde, d’y trouver une vie de plénitude et de savoir.
C’est pour ce motif qu’ils n’avaient pas regagné le dôme.
« Je ne reviendrai pas, dit Sultan.
— On ne peut pas laisser tomber tout le monde. »
Fowler avança de deux pas vers le dôme, puis s’arrêta.
Revenir au dôme. Revenir au corps perclus de douleurs et imprégné de poisons qu’il avait abandonné. Il ne sentait pas ces douleurs, jadis, mais il savait désormais ce qu’il en était.
Retrouver cet esprit cotonneux. Ces idées confuses. Ces bouches caquetantes qui formaient des signaux intelligibles aux autres. Ces yeux voyaient si mal qu’il vaudrait mieux ne rien voir du tout. Retrouver ces conditions sordides, ce pas trop lent, cette ignorance.
« Un jour, peut-être, souffla-t-il.
— On a beaucoup à faire et à voir, dit Sultan. Beaucoup à apprendre. On trouvera des tas de choses… »
Oui, des tas de choses. Peut-être des civilisations entières. Des civilisations joviennes auprès desquelles les œuvres humaines pâliraient. La beauté et, plus important encore, la compréhension de cette beauté. Et une camaraderie comme nul n’en avait jamais connue – ni homme, ni chien.
Et la vie. La vivacité de la vie après ce qui paraissait un cauchemar de drogué.
« Je ne peux pas y retourner, dit Sultan.
— Moi non plus, dit Fowler.
— Ils me rechangeraient en chien.
— Et moi en homme.
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Pour l’Amour de Dieu, laissez-la mourir, cette ville. Et réjouissez-vous de sa mort. C’est le meilleur tournant qu’ait jamais pris l’histoire humaine.
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Tant que vous êtes quelqu'un d'autre, vous n'avez pas besoin d'être vous-même.
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Si elles étaient trop bien construites on ne les remplacerait plus. Il est bien évident qu'un fabricant sain d'esprit ne construira jamais une voiture éternelle.
Il se ruinerait lui-même.
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Tout être doit garder un souvenir du passé, quelque chose à quoi il puisse se raccrocher, qui soit un héritage et une promesse.

LES PASSE-TEMPS.
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— J'ai trimé dur. J'ai saisi l'occasion par les cheveux. J'ai eu du flair. J'ai…
— Vous voulez dire, corrigea Webster, que vous avez léché les bottes qu'il fallait et que vous avez marché sur les pieds qu'il fallait. Vous êtes le brillant exemple de cette sorte de gens dont le monde aujourd'hui ne veut plus.

LA CITÉ.
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Voilà le secret de l’univers, se dit Enoch : la possibilité d’une créature sensible.
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Le fusil, c’était l’arme la plus modeste par laquelle on affichait son inhumanité – le symbole de toutes les autres, bien plus mortelles
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Ce serait dur de fermer la porte. De la garder fermée. De ne plus jamais sentir le soleil ni le vent, ni humer le parfum des saisons couvrant la Terre. L’homme n’était pas prêt à un tel renoncement. Il ne s’investissait pas encore dans le cadre qu’il se créait au point de pouvoir se détacher complètement des attributs de sa planète natale. Pour rester humain, il lui fallait le soleil, la terre, le vent.
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Le vacarme avait maintenant pris fin.
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Durant ses longues années à garder la station, il avait vu toutes sortes d’extraterrestres horrifiants. Pourtant, il avait appris à réprimer ce sentiment, à oublier l’aspect extérieur, à considérer toute forme de vie comme fraternelle, à accueillir toutes ces choses en tant que personnes.
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- ...confier ses malheurs ,dis-je en y mettant le maximum de conviction. C'est là le miracle de la confession.
L'Etranger se frappa le front et la moustache duveteuse se mit à frémir sur sa bouche de poisson-chat.
- Je dois rêver !murmura-t-il ;consterné .Peut-on imaginer éthique plus primitive ,plus débilitante ,plus avilissante...
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La station ne recelait que froideur et solitude, une solitude infinie qui allait beaucoup plus loin que la simple solitude terrestre.
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