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Citations de Clifford D. Simak (329)


Le drame c’est que nous sommes tellement habitués à nos torts que nous finissons par ne plus les considérer comme tels. Le tout-amour peut être faux, mais le tout-argent, la toute-cupidité, c’est mauvais.
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L’être humain avait une étrange capacité pour détruire ; parfois il était poussé par la haine ou la crainte et parfois par le simple appât du gain.
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Peut-être, si nous pouvions remonter suffisamment le temps, nous trouverions le moment où nous nous sommes engagés sur la mauvaise voie. Je ne connais pas assez l’histoire pour essayer seulement de deviner à quel moment nous nous sommes trompés mais quelque part au cours des siècles, nous nous sommes engagés sur la mauvaise route et il n’y avait pas moyen de revenir en arrière.
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— Nous mettrions fin à la course au dollar. A la course folle, économique et sociale. Nous travaillerions ensemble en visant des buts solidaires. Nous mettrions fin à l’intense concurrence personnelle qui nous tue. Sans cette préoccupation égoïste que notre technologie et le système économique fondé sur elle encouragent, nous n’aurions guère de raisons de trancher la gorge du voisin pour notre avancement personnel
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Ce qui pousse ces gens à réclamer une journée de prières, c’est le zèle obsédé des néophytes qui veulent forcer tout le monde à penser comme eux
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Quand les gens ne savent pas quoi faire, ils se tournent brusquement vers la religion, ou ce qui passe à leurs yeux pour de la religion. C’est en somme une retraite mystique dans l’irréalité. C’est une quête de compréhension de forces qui dépassent notre entendement, la recherche d’un symbole qui comblera le fossé d’incompréhension.
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— Les Américains tirent trop vite des conclusions, déclara le sénateur. Nous avons trop d’imagination et pas assez de bon sens.
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— Dave, demanda le Président, que ferons-nous si par hasard c’est un visiteur de l’espace ?
— Nous jouerons ça au pifomètre, monsieur le Président. Nous prendrons les choses comme elles viennent.
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Il devait bien l’admettre : sa propension à présenter les Terriens comme des gens convenables et raisonnables frisait l’obsession. Sous bien des aspects, ils n’étaient en effet ni convenables ni raisonnables, peut-être faite d’avoir achevé leur pleine croissance. Ils étaient futés, oui, et vifs, parfois charitables, voire compréhensifs, mais ils échouaient d’une façon lamentable dans de nombreux domaines par ailleurs.
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Il avait traversé deux petits villages, Exelsior et Navarre, et à en croire les panneaux indicateurs, il ne lui restait plus que quelques kilomètres à faire pour arriver à Montfort. Là, il espérait que quelqu'un lui indiquerait le bon chemin. La route était une sorte de départementale, tortueuse et étroite, sans grande circulation. Elle zigzaguait, bordée de bouleaux et de plantes grasses, parmi les caps accidentés du littoral, avec en bruit de fond le fracas étouffé des vagues sur les rochers épars de la grève.
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Tous les mythes de la Terre sont morts.
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- Et maintenant, reprit l'ombre de Ramsay O'Gillicuddy, puisque les présentations sont faites, je vais vous raconter ma vie.
- Ah! non, protesta le recenseur. Nous n'avons pas le temps. Nous avons bien d'autres choses à discuter.
- L'histoire de ma mort, alors?
- Bon, si tu veux, mais tâche d'être bref.
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- Ainsi, la Terre est un vaste cimetière galactique, poursuivit-il quand il vit que je n'allais pas réagir. On doit comprendre, cependant, qu'elle est plus qu'un champ de repos ordinaire. Elle est, également, un mémorial, un souvenir et un lien qui unit toute l'humanité, où que soit chaque homme. Sans notre oeuvre, la Terre aurait depuis longtemps disparu du souvenir de l'homme. Qui sait si, en d'autres circonstances, l'étoile où l'humanité a vu le jour ne serait pas devenue un simple sujet de discussions académiques et sans intérêt, envahie par des expéditions cherchant à tâtons des preuves fugaces permettant d'expliquer et de connaître ce système solaire d'où est partie l'humanité.
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Je vis dans le passé et ce n’est pas une façon de vivre.
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Il dit que les pensées de chien valent bien celles des hommes et qu'elles valent peut être même mieux.
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"C'est quoi l'homme ,?"demandent-t-ils.
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La pression sociale, c'était cela qui avait maintenu la cohésion de la race humaine pendant tous ces millénaires, c'était cela qui lui avait donné son unité, tout comme la pression de la faim avait enchaîné les fourmis à une structure sociale figée. Le besoin de chaque être humain de se sentir approuvé par ses semblables, le besoin d'un certain culte de la fraternité: un besoin psychologique, presque physiologique d'être dans la norme. C'était une véritable force qui empêchait les hommes de prendre la tangente de la société, et dont découlait la sécurité et la solidarité humaine.
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Il se demanda souvent quelle opinion les extraterrestres se faisaient de la fascination que lui inspirait cette activité, cette force primale qui poussait un homme à tuer moins par plaisir que pour éliminer un danger et prévaloir à l'occasion d'un concours de puissance et de ruse . Son intérêt pour le fusil compliquait-il la tâche de ses amis d'ailleurs lorsqu'ils devaient évaluer le caractère humain ? De leur point de vue, n'était-il pas du même ordre de tuer d'autres formes de vie et de tuer les siens ? Existait-il un différentiel logique entre la chasse et la guerre ? Un étranger pourrait avoir toutes les peines du monde à opérer cette distinction, car dans bien des cas l'animal traqué avait beaucoup plus en commun avec le chasseur humain au niveau de l'aspect et des traits qu'avec la plupart des extraterrestres.
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On ne tuait même pas les puces et les chiens en étaient pourtant harcelés. Même pas les fourmis...et les fourmis pourtant menaçaient de déposséder les animaux du monde qu'ils considéraient comme le leur.
On n'avait pas tué depuis plus de cinq mille ans. On avait arraché des esprits la notion même de meurtre.
Et c'est mieux ainsi, se dit Jenkins. Mieux vaut perdre un monde que revenir au meurtre.
Il tourna lentement et se mit à descendre la colline.
Homer va être déçu, songea-t-il.
Terriblement déçu en apprenant que les websters ne savaient pas comment lutter contre les fourmis...
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Aux yeux de milliers de lecteurs que ce conte a charmés, il se distingue des autres en ce que les Chiens y apparaissent pour la première fois. Mais pour l'érudit, il a une signification bien plus profonde. C'est avant tout le récit d'un remords et d'un échec. L'effondrement de la race humaine s'y poursuit: l'Homme est la proie du remords en même temps qu'il souffre des problèmes que pose l'existence des mutants humains.
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