Cosimo Ferri

BD ancrée dans notre imaginaire, très respectueuse de ce grand mythe fondateur de notre civilisation gréco-romaine. On replonge dans le contexte ayant entraîné la guerre de Troie, on retrouve le rusé Ulysse, l’invincible Akhilleús et son Patrocle . . .

Les dieux et déesses de l’Olympe (très bien mis en valeur pour le trio Aphrodite/Athéna/Héra) si présents dans ces récits mythiques nous apparaissent tels que dans l’Iliade. On revit ces moments où les dieux et déesses côtoyaient les hommes, intervenaient dans leurs guerres et séduisaient qui une jeune fille, qui un pâtre grec (barbu ou imberbe).

Les traits sont fins, les dessins d’une précision assez remarquable et les couleurs vives, éclatantes comme les exploits de ces héros et demi-dieux.

Une plongée sans frais dans la mythologie grecque. A conseiller à des jeunes pour leur donner envie de se ressourcer aux origines de notre culture.

Intéressé par une lecture sans prise de tête et se vendant sur son charme et sa légèreté (c'est une parodie après tout), j'ai ouvert la BD pour en feuilleter les premières pages et prévoyant de me poser plus tard pour la lire. Je n'ai finalement laissé le volume qu'après avoir tourné la dernière page et en regrettant que ce soit déjà fini. Les 48 pages sont passées vite !



Comme cela fait du bien de temps en temps de lire une BD érotique (ou BD tout court) avec des personnages souriants et plein de vie. Personne ne broie du noir ou ne se torture l'esprit à cause de sa sexualité. Cosimo promettait de nous divertir avec des planches superbes et il aura réussi.

C'est une BD érotique mais pas sur le versant pornographique. Bien sûr, il y a beaucoup de nudité et de tenues sexy mais sans rien de choquant. L'artiste a concentré ses efforts sur le fessier de ces dames et je crois bien qu'il y en a sur chaque planche. Je ne m'en plains pas car son coup de crayon fait honneur à cette zone de l'anatomie féminine.



L'histoire est très simple et l'auteur n'y pose ici que les fondations pour un tome 2 qui ne verra peut-être jamais le jour ("Beaucoup de temps a passé, peut-être qu’on va continuer, je ne sais pas." disait Cosimo Ferri dans une entrevue). Tant pis pour moi car l'idée d'une série de BD érotiques avec un ton positif et enthousiaste, ça me plaisait bien.

De cet artiste, j'ai feuilleté le tome 1 de Mara et tout le monde y fait la gueule et ça m'a l'air de se prendre très au sérieux... Je vais donner sa chance à ses séries centrées sur Ulysse et Achille.



Je recommande chaudement Witching Yours (sorcièrement vôtre).

Mara est une belle jeune femme. Romancière à succès, elle vit en Italie avec Giacomo, conseiller financier. Mara est libre et Giacomo partageur. Elle aime le sexe avec les hommes et les femmes et ne s'en prive pas. Mara fut victime d'un accident où elle perdit toute sa famille. Elle ne se souvient absolument pas de ses origines ni de l'accident ni de sa vie d'avant le drame. Il lui reste de son traumatisme un étrange pouvoir, celui de communiquer avec les morts.



Mara et Giacomo sont invités pour un week-end dans un somptueux château. Ils font la connaissance avec les invités et la famille propriétaire. Le premier soir, le châtelain disparaît mystérieusement, Mara mène l'enquête, ...



Premier tome d'une série de BD érotico-fantastique, le scénario se présente comme un roman noir. Les illustrations sont assez réalistes, les scènes d'érotisme plutôt audacieuses, voir pornographiques. Je peux reprocher que la qualité des dessins n'est pas toujours égale, que parfois, les personnages dégagent une certaine froideur et paraissent rigides mais dans l'ensemble, cette bande dessinée reste agréable à lire. Il y a un vrai scénario, une vraie trame, ce qui n'est pas toujours habituel dans ce genre de livre où plus souvent, le scénario est sacrifié au profit de la gaudriole. Le suspense est bon, il vous conduit à l'envie de finir l'histoire et de continuer cette série.

Suite à l'enquête du deuxième tome, Mara est devenue la maîtresse de l'inspecteur Davide tout en restant la compagne de Giacomo. Ce dernier est assez pris par son travail et se montre plutôt absent. Elisa, la jeune femme sauvée par Mara, traumatisée par sa malheureuse expérience, vient demander refuge à Mara. Très vite, celle-ci tombe sous le charme de sa jeune protégée et l'initie à l'amour sans violence. Elisa lui avoue qu'elle voit des fantômes. Mara lui explique qu'elle aussi possède cet étrange pouvoir et que c'est certainement lié au traumatisme que toutes deux ont vécu. Mais, Mara n'en a pas terminé avec la quête de son passé et se lance à la poursuite de celui-ci en suivant la piste qu'Andrew lui a fait découvrir. Elle se retrouve, accompagnée d'Elisa sur une île ou il se passe d'étranges phénomènes. Voilà nos deux amies de nouveau en danger. Mara découvre la véritable identité de Giacomo, son compagnon, qui lui révèle qu'il est impliqué dans la disparition de la famille de l'écrivaine. Ce troisième tome s'achève de façon inattendue, me mettant dans l'impatience de découvrir avidement la suite.



De plus en plus noire, l'histoire devient de plus en plus captivante. Elle gagne en fantastique. La religion y est de plus en plus liée. Toujours agrémentée de scènes d'un érotisme brûlant, cette série est surtout intéressante par l'enquête et le mystère qu'il y plane. A quand le quatrième tome ?

Maintenant, Mara connait ses ennemis. Elle remonte jusqu'au Vatican ou la secte a su faire élire son chef comme pape. Elle retrouve son ex-amie Sonia dans un lit d'hôpital. Elle est gravement blessée pour avoir trahi l'organisation et sauver Mara...

Dernier opus de cette série qui, il faut l'avouer, n'est pas toujours constante dans la qualité du graphisme et l'intensité du scénario. Cette bande dessinée à l'érotisme brûlant, souvent explicit, ne se contente pas d'être érotique. Il y a une vraie histoire derrière, avec du suspens, comme un roman noir. Dans l'ensemble, le résultat est correcte, l'histoire accrocheuse. C'est plutôt les dessins qui sont parfois décevants. Ils sont d'un réalisme surprenant mais régulièrement, certaines cases sont au bord de l'amateurisme, tant dans les proportions ou les attitudes des corps que dans les expressions des visages. Bref, je suis entre deux teintes et je vais surtout coter cette série favorablement pour le scénario.

Mara est inconsciente, prisonnière de ses souvenirs, entre la vie et la mort. Mystérieusement guidée par l'esprit de la mère d'Elisa, sa jeune amante qu'elle a sauvée dans les épisodes précédents, elle se réveille, blessée, chez son ex-amie Sonia. Sonia lui avoue qu'elle est membre de l'organisation qui a tenté d'éliminer Mara et qui a enlevé Elisa. Pour se faire pardonner, elle propose à Mara de l'aider à libérer sa jeune amante. ...



Il faut lire ce quatrième épisode comme une transition entre le tome 3 et le prochain opus. Le scénario, suite logique de l'histoire, semble moins palpitant que les précédents. J'ai l'impression que le graphisme gagne en qualité, que l'auteur s'affirme d'avantage. Les scènes d'érotismes sont explicites. L'intrigue s'épaissit, gagne en mystère, donnant l'envie de poursuivre cette saga pour son suspens. L'organisation contre laquelle lutte Mara semble de plus en plus puissante. Mara trouvera t'elle assez d'énergie pour, presque seule, arriver à la combattre ?

Depuis le premier tome, on sait aussi que Mara est une justicière et qu'elle n'hésite pas à trancher la gorge des méchants, sans remord.



Cette fois, l'histoire commence par un odieux crime et l'enlèvement et le viol d'une jeune femme. Mara est en week-end avec Sonia, son amie et amante. Elles sont au théâtre quand une actrice sort de la scène en s'adressant directement à Mara, lui parlant du crime commis au début de l'ouvrage et s'effondre, laissant un mot en forme d'énigme, un jeu de piste pour retrouver la jeune femme enlevée. L'inspecteur Davide Maestri est chargé de l'enquête. Bel homme, il tombe sous le charme de Mara et vient compléter sa nombreuse collection d'amant. Mara suit les énigmes et retrouve la jeune femme. C'est un piège mais elle arrive à se débarrasser de l'assassin qui lui révèle l'existence d'une organisation secrète, liée à son passé et la disparition de sa famille. Elle sauve Elisa, la jeune femme enlevée et en démasquant l'auteur du rapt et l'assassin, elle découvre que c'est Andrew, le mari de Sonia. Son compagnon, Giacomo, ne semble pas être celui qu'il prétend et pourrait être membre de l'organisation secrète.



Le suspense s'épaissi, le scénario gagne en noirceur. Les scènes d'érotisme sont toujours nombreuses. Je commence vraiment à prendre plaisir à lire cette série. Le côté policier prend le pas sur l'érotisme qui finalement, n'est qu'un interlude dans l'histoire et sert à mettre en valeur la beauté de notre héroïne.

Une excellente série malgré ce tome scénaristiquement moins intéressant.
Lien : http://www.bdencre.com/2016/..

Bande dessinée magnifique, dans laquelle j’ai redécouvert l’histoire d’Ulysse avec beaucoup de plaisir.

Le style de dessin m’a surprise au début, mais finalement je l’ai apprécié et je trouve qu’il correspond bien à l’histoire racontée. En tant que lecteur, on est vraiment plongée dedans du début à la fin.

Mara est une écrivaine a succès, sa situation aisée lui laisse le temps de résoudre des affaires criminelles sordides. Le récit gagne en subtilité et est plus accrocheur. l'ouvrage reste destiné à un publique adulte et averti, les femmes sont toujours ouvertes à la pénétration sans restriction. Mara tombera-t-elle enceinte?

Pour ce troisième tome de la série porno fantastique Mara, les auteurs ont corrigé le tir. L'histoire, enfin crédible, vous donnera des chaleurs pour autant que vous soyez amateur de ce type de melange des genres. Le dessin est très beau et ,comme c'est toujours le cas pour ce style littéraire, les filles pulpeuses à l'excès. L'auteur semble apprécier dessiner les vulves, on en retrouve à toutes les planches.

Mara est une héroïne aux seins dressés et la coupe de dragonball, tout commence par une scène de sexe à 3 où Mara est au coeur d'une tournante, ç'est cru. Je ne sais pas si j'aurais intitulé cette série "Mara, la fille aux 3 trois trous." ou "Mara, enquête pornographique"?. Le scénario qui raconte l'enquête d'une écrivaine bisexuelle hésite entre une approche fantastique et la pornographie de type gonzo. L'histoire en confuse et peut avenante, dommage. C'est trop ou pas assez, maladroitement dosé il me semble.

Dans le premier tome de la BD, Achille a commencé à forger sa réputation. Dans ce deuxième volume des aventures du légendaire guerrier Grec, la guerre de Troie a démarré.

Suite à une bataille Achille a enlevé la belle Briséis pour en faire sa femme. Quelques années plus tard, alors que la guerre continue, Agamemnon réclame Briséis. Achille se révoltera mais cédera la belle. En contrepartie, il ne participera plus à cette guerre... Quels seront les conséquences de cette décision ?



Cosimo Ferri continue de revisiter l'Iliade d'Homère et plus précisément la mythologie autour du héros Achille, dans cette série prévue en 3 tomes.

L'histoire n'est pas évidente à suivre tant il y a de personnages. Mais les illustrations sont toujours aussi belles. Les guerriers sont musclés, les personnages féminins ont elles aussi un physique de rêve, légèrement caché sous des vêtements voilés. Et ce 2ème tome est centré sur la guerre et des scènes de batailles bien travaillées.



Il s'agit ici de la version "soft" des éditions Graph Zeppelin. En parallèle la même BD existe aux éditions Tabou BD, dans une version érotique où plusieurs planches supplémentaires composent la BD.



Plus qu'un tome avant le dénouement de l'histoire.
Lien : http://www.7bd.fr/2019/11/ac..

Homère et la mythologie grecque sont des histoires qu’on lit assez jeune, on n’en connaît souvent que les grandes lignes ou quelques anecdotes. Cependant, si on ne s’y intéresse pas plus en profondeur, les liens entre les différents mythes et héros peuvent paraître assez obscurs après quelques années.



Ici, Cosimo Ferri reprend l’histoire d’un grand héros : Achille. Dans ce premier tome, il narre les origines de la guerre de Troie et la raison de la naissance de cette épopée. Malheureusement, les néophytes (ou les oublieux) peuvent être un peu perdus au début. Il y a de nombreux personnages dans différents lieux, il est donc parfois nécessaire de revenir en arrière pour pouvoir bien situer tous les acteurs.



Cependant, une fois l’introduction passée, l’histoire devient plus claire et on se fait embarquer dans cette genèse de la guerre de Troie. On voit Achille à différents moments de sa vie, jusqu’à ce qu’il soit retrouvé par Ulysse qui lui apprend l’affront du prince de Troie, Pâris, qui a enlevé la belle Hélène, reine de Sparte.



Cette première partie (la série est en trois volumes) relate l’histoire jusqu’à la conquête de Tenedos, l’île voisine. La guerre de Troie ne fait que commencer et elle est très brute. Le coup de crayon de Cosimo nous montre de beaux personnages au physique de guerriers ainsi que des femmes voluptueuses et souvent habillées de vêtements transparents. Les carrures des personnages masculins (surtout de notre héros) sont impressionnantes, et on retient le soin du détail apporté par l’auteur. D’ailleurs, cette version n’est pas à mettre entre les mains des plus jeunes, les femmes sont assez souvent nues et les combats plutôt sanglants.



La BD est d’un format assez grand, ce qui pousse le lecteur à vraiment se poser pour s’y plonger, car chaque case a son importance. La complexité des liens mérite notre attention. Achille - la naissance d’un héros est ainsi un premier tome riche et passionnant. Qu’on soit fan ou non de la mythologie, la découverte de la guerre de Troie est un réel plaisir, et on veut vraiment connaître la suite sous cette forme !
Lien : http://onirik.net/Achille-La..

Fan de mythologie en général, j'ai eu envie de me plonger dans la grecque avec cette BD d'Ulysse que j'ai eu la chance de pouvoir lire grâce à la Masse Critique de Babélio. Côté graphisme, les dessins sont superbes, lumineux et raccords avec l'histoire. Côté visuel donc, c'est un sans faute ! Côté intrigue, on suit bien l'histoire originelle d'Ulysse, celle de l'Odyssée, tout en nous concentrant sur son retour chez lui après avoir échappé à l'influence de Calypso qui le gardait sous sa coupe. On peut également suivre le point de vue de sa femme, Pénélope, qui peine à repousser ses amants, mais aussi celui de son fils qui prépare son voyage pour justement aller chercher son père. En conclusion, ce nouveau format n'enlève rien à l'essence de l'histoire qui reste très fidèle à l'Odyssée, le tout porté par des dessins de qualité. Une BD qui se lit toute seule et que je recommande les yeux fermés !

Ma 47ème lecture est une BD de l’Italien Cosimo Ferri. Déjà auteur d’une série fantastico-érotique intitulée « Mara », il s’était déjà tourné vers la mythologie grecque en réinterprétant le mythe d’Achille. Cette fois, il nous embarque dans l’épopée d’Ulysse.

Il suit « l’Odyssée » d’Homère et ce premier tome relate le naufrage du héros aux mille ruses sur l’ile de la nymphe Calypso. Amoureuse, la divinité refuse de le laisser partir. Mais, Athéna, protectrice des guerriers, intercède pour lui auprès de Zeus. D’abord réticent à l’idée de froisser son frère Poséidon, furieux de l’agression de son fils le Cyclope Polyphème, le roi des dieux cède à la demande de sa fille préférée. Hermès est envoyé auprès de Calypso, qui est contrainte de libérer son bel amant. Elle lui donne maints conseils pour éviter les périls qui l’attendent. Mais, une tempête provoquée par le roi des Océans fait une fois de plus d’Ulysse un naufragé.

De son côté, à Ithaque, son épouse l’attend fidèlement, en butte aux avances de plus en plus pressantes de ses prétendants. Quant au jeune Télémaque, la visite d’Athéna sous les traits d’un ami guerrier, lui redonne espoir de revoir son père vivant.

Les dessins sont très beaux, les couleurs assez vives. J’ai apprécié la fidélité de l’auteur vis-à-vis de l’œuvre d’Homère, ainsi que les extraits en grec ancien. Les personnages sont très humains, dans leurs chagrins, leurs regrets, leurs désirs amoureux. J’ai trouvé Ulysse et Néoptolème (le fils d’Achille) particulièrement beaux. Ulysse garde sa cruauté comme dans le texte d’Homère, ce qui ne me le rend guère sympathique. A dire vrai, c’est même l’un des héros grecs que j’apprécie le moins.

Petit bémol pour les regards parfois peu expressifs des personnages, et pour les quelques coquilles dans le texte.

Il n’empêche que j’ai vraiment aimé lire cette BD et j’espère lire la suite prochainement. Je remercie grandement la maison d’édition GRAPH ZEPPELIN et Babelio, qui me l'ont adressé dans le cadre d'une opération Masse Critique.

Tout le monde connait Ulysse dont la femme se languissait de son retour. Son épopée fait partie des histoires qui construisent la mythologie grecque. Pourquoi a t-il été retenu si loin de son épouse? Que s’est-il réellement passé durant son voyage? Les dieux ne l’accompagnent-ils pas? Un dirigeant, fut-il roi, ne peut s’éloigner longtemps de ses terres au risque de mettre son trône en péril. Mais, Ulysse ne pense qu’à Pénélope, sa femme et à Télémaque, son fils. De plus, il est aussi nostalgique de son royaume. Mais, il est prisonnier de la colère de Zeus. La nymphe Calypso le distrait d’un bien belle manière.



Cette Bande Dessinée s’adresse à un public averti. Les planches sont en couleurs. Des couleurs qui ont une certaine force. Une certaine fougue. Au fil des planches, nous redécouvrons une partie de l’Illiade et l’odyssée, bien plus sensuelle que nous ne la connaissions. Calypso laissera t-elle partir l’homme qu’elle aime? Le laissera t-elle retourner auprès de Pénélope qui se morfond ou emploiera t-elle son arme secret: la séduction? De son côté, Pénélope repousse les avances des hommes qui veulent l’épouser. Qui veulent occuper le trône abandonné. Elle attend désespérément son époux, en tissant inlassablement. La sensualité transpire sur chaque planche. Pendant ce temps, Télémaque part à la recherche de son père. Se retrouveront-ils?



Cette bande dessinée pour public averti nous raconte avec force détails, l’Illiade, un classique de la littérature. Ulysse, Télémaque luttent pour accéder à la liberté. Le récit nous emporte dans la partie sensuelle de l’histoire. Sans aucun tabou. Les planches sont superbes. Nous découvrons des hommes prêts à perdre leur vie dans des grandes batailles pour, enfin, acquérir leur liberté face aux dieux. Les femmes ne sont pas en reste. Elles ont des caractères forts et savent s’affirmer. Se faire entendre. C’est le premier album d’une longue série concernant l’Illiade et l’Odyssée. C’est une très belle BD.

Dans ce tome 5, tout fini par enfin se mettre en place. Mara ayant fini par retrouver la mémoire, sa quête de la nudité absolue trouve désormais du sens. Domnage que la série ne comporte aucune scène de fist fucking, c'est mon seul regret en refermant cette série.

Deux versions aussi intéressantes que réussies, qui continuent de sortir la bande dessinée érotique de son ghetto. Une fameuse progression pour Cosimo Ferri depuis Mara, ce qui laisse envisager un beau final pour cette double trilogie !
Lien : https://www.actuabd.com/La-d..

J'ai eu comme une impression de retourner à mes cours de français et de retrouver d'anciens amis...qui m'en ont fait bavé. Ils sont plus sympathiques en bande dessinée. Qui n'a jamais entendu parler d'Achille, le héros grec? Nous le retrouvons sous les murs de Troie. Une bataille de plus dans sa vie. Pourquoi cette guerre? Est-ce celle d'une succession? Quel est le rôle de Briséis? Est-elle à l'origine de cette bataille? Deux frères, Pâris et Hector sont au cœur de cette guerre. Deux frères unis par le sang et la lignée. Deux frères dont l'un a réveillé la vindicte d'Achille.

Les planches sont superbes et les couleurs qui les composent sont très chaleureuses. Ce qui donne un côté assez intimiste. Les hommes, nobles ou guerriers, sont superbement musclés, tandis que les femmes, nobles ou servantes, sont magnifiquement vêtues de légers voiles. Les batailles respectent les codes de guerre (carré militaire, jet de flèches, etc.). Les scènes oscillent entre grandes batailles, repos tendre du guerrier, vengeances tendrement haineuses. Surtout, pour le cœur d'une femme.

Achille sous les murs de Troie nous renvoie inévitablement à nos classiques pièces de théâtre étudiés au collège. A la différence que nous retrouvons nos héros dans leur intimité. Nous les retrouvons dans une vendetta qui semble inéluctablement sans fin.