Cynthia Hand

Bienvenue ! Bienvenue dans un monde auquel on ne s'attend pas, bienvenue dans une toute petite distorsion de l'histoire : en gros, que se serait-il passé si la magie avait fait partie du royaume d'Angleterre, si une partie de la population avait pu se transformer en un animal totem et s'était ainsi retrouvée persécutée par les Authentiques, les gens bien comme il faut, ceux qui restent humains vingt quatre heures sur vingt quatre, jusqu'au jour où Henry VIII s'était avéré capable lui aussi de se transformer en animal - un lion, en l'occurence ? Enfin, que se serait-il passé si Jane Grey avait certes régné brièvement non parce qu'elle avait été exécuté par Mary Tudor, mais parce qu'elle avait réussi à s'enfuir ?

Je crains d'avoir entraîné certains lecteurs loin de ce livre par mon jeu de questions rhétoriques. Ce serait vraiment dommage parce que ce livre nous emmène dans un univers crédible mais totalement loufoque, drôle, rempli d'humour anglais, ce qu'illustrent parfaitement le personnage de Jane, que rien ou presque ne vient surprendre très longtemps, pas même la métamorphose de l'époux qui lui a été imposé en cheval - mais uniquement le jour. Guilford a son secret, d'autres préfèrent comploter, et tant pis si leurs proches courent de gros risques : les ambitions avant tout. 

Je ne pensais pas prendre autant de plaisir à lire ce roman uchronique, dont les rebondissements nous mèneront fort loin sur les routes du royaume - et même de l'Europe. J'ai adoré Jane, Edward, Guilford - et tous les autres. J'aime cette créativité qui irrigue la littérature jeunesse/young adult et qui est capable de surprendre toujours le lecteur. Jane est un personnage particulièrement intéressante, cultivée, et soucieuse de parfaire sa culture, mais surtout soucieuse des autres, de leur bien-être et de leur sécurité. Y aura-t-il une romance ? Oui, je dirai même des romances, mais ce n'est pas le point essentiel de ce roman, ce n'est qu'une cerise sur un gâteau ébouriffant. 

A découvrir et surtout, à savourer !

Coup de Cœur !



Une vraie pépite que je recommande vivement à un public jeunesse !

"My Lady Jane" est une romance historique fantastique à l'humour loufoque 'so British' totalement irrésistible !



Edward est le roi d’Angleterre. Accessoirement, il est aussi mourant.

Jane, sa cousine, est sur le point de se marier et, le moins que l’on puisse dire, c’est que ça ne lui fait pas plaisir.



Gifford est son futur époux. Il est également... un cheval ! Du moins, la moitié du temps. Il fait partie des "Edians", ces individus capables de se transformer en animaux.



Pris au piège d’un complot qui les dépasse, ils vont devoir s’allier pour sauver l’Angleterre – et leur tête !



Je remercie @Rageotéditeur et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman très drôle qui m'a fait beaucoup rire.



Dès les premières lignes, les narratrices s'adressent directement au lecteur, comme pour le prendre à témoin, ce qui donne un côté très ludique à la structure narrative.



Elles nous expliquent que l'histoire de Jane Grey, telle qu'on la connait, n'est pas tout à fait la vraie ! Elles nous proposent alors un récit réécrit au second degré, tout à fait décalé, avec des personnages historiques qui se transforment en animaux totem. Ils sont pourchassés par les "Authentiques" qui veulent accéder au pouvoir dans cette Angleterre du XVIe siècle.



Ce roman historique est beaucoup plus attrayant pour un jeune public grâce à sa touche fantastique qui donne une dimension magique à l'intrigue. Le conflit entre catholiques et protestants est remplacé par celui des Authentiques et des Edians.



Les personnages sont très attachants car ils ne maitrisent pas très bien leur métamorphose, ce qui donne matière à des situations cocasses ! La romance pleine d'humour équestre entre le couple Jane / Clifford n'est pas du tout mièvre et ajoute une touche de tendresse, ce qui contraste avec le complot politique plus sombre. Un très bon moment de lecture que je recommande sans hésiter !

Surprenante lecture que ce roman ado qui nous propose une version folle et virevoltante de l'histoire de l'Angleterre du XVIe siècle.



Connaissiez-vous Lady Jane Grey, qui fut reine d'Angleterre pendant exactement neuf jours avant d'être détrônée et exécutée ? C'est sa véritable histoire que nous racontent ici les trois autrices, et elle s'articule autour de l'existence des edian. Les edian ? Vous n'en avez jamais entendu parler ? Ce sont des humains qui ont la capacité de se transformer en un animal. Et si la magie existait vraiment ?



***



Cette lecture fut pour moi un vrai plaisir : les personnages, l'ambiance, le ton sarcastique, le rythme, l'originalité... j'ai été plus que conquise !



My Lady Jane est une roman ado rafraîchissant, addictif, plein d'humour. On se promène dans cette aventure loufoque, haute en couleurs, qui revisite un pan sombre de l'histoire, tout en dénonçant les préjugés et les discriminations.



Les personnages sont un des gros points forts de l'œuvre. Tant Jane que Gifford ou même Edward, leurs hésitations, leur innocence, leur naïveté les poussent à réagir de manière surprenante, amenant des situations cocasses fort drôles.



Les dialogues valent également le détour. Quiproquos, mauvaises interprétations, préjugés, tout est prétexte à mésentente. L'humour so british pointe même dans les tirades les plus véhémentes.



Une uchronie réjouissante, pleine de folie, d'action, et même d'amour. Une très belle découverte !

Avez-vous déjà lu le résumé d’un livre en vous demandant ce qui était passé par la tête de l’autrice ou de l’auteur durant l’écriture ? Après quelques jours d’absence à cause de soucis de santé, on revient pour vous parler du livre qui nous a fait nous dire ça : My Lady Jane. Le résumé parle de royauté, de personnes qui se transforment en animaux dont un en cheval et j’avoue que j’avais très peur de ne pas aimer et de trouver tout ça beaucoup trop loufoque pour moi.



Je dois avouer que ça n’a pas du tout été le cas. My Lady Jane c’est un livre qui m’a fait sortir de mes habitudes, que ça soit au niveau de l’intrigue ou de l’écriture, il est très original et si parfois l’originalité déconcerte plus qu’elle n’attire, cette fois c’était vraiment une originalité coup de coeur. Dès les premières pages j’ai rigolé, c’est un humour qui sonne très anglais, si vous aimez les comédies qui viennent du Royaume Uni, c’est exactement ça. On se demande parfois ce qu’on est en train de lire mais c’est terriblement addictif, drôle et attachant.



L’histoire des Tudor est ici totalement réécrite, même s’il existe quelques faits disséminés au fil d’une aventure rocambolesque, on se prend à s’amuser que ça soit une potentielle réalité, parce que c’est beaucoup plus amusant que la réalité. Si l’intrigue n’est pas non plus la plus captivante, je trouve qu’elle arrive quand même à nous donner envie de savoir ce qui va se produire. Les personnages sont très attachants et forcément on a envie de voir ce qu’ils vont devenir ou ce qui va se passer. C’est aussi ça que j’ai aimé, c’est que derrière l’humour, il y a aussi quelques passages un peu plus sérieux, qui sont plus rares mais qui arrivent à donner une certaine profondeur à l’histoire et ce qui la rend encore plus intéressante.



Après, si je dois trouver un défaut, je dirais que je n’ai pas spécialement aimé Edward, mais bon, j’ai adoré tous les autres protagonistes donc est-ce un défaut ??? Je ne crois pas !
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Si je n’étais pas tombé sur ce roman complètement par hasard lors d’une visite en librairie, je pense que je serais passé à côté et cela aurait été dommage tant je me suis amusé à parcourir ce premier volet ouvrant les portes d’un royaume aussi fantastique que loufoque.



Les différentes plumes on fait de My Lady Jane un roman au mille et un genres qui s’emboîtent à merveille pour ne former qu’un. Un résultat d’une réussite satisfaisante. Avec légèreté, raillerie et ironie, les auteures s’inspirent de l’histoire royale d’Angleterre pour en offrir une vision des plus cocasse et risible. Je me suis régalé du jeu du chat et la souris entre notre naïve et pétillante Jane envers le fougueux et hilarant G. D’autant plus que ce dernier permet d’apporter la juste dose de fantastique grâce à son don de métamorphose, malédiction pour d’autres certains membre de l’aristocratie.

Composé de différentes parties, j’avoue que la première et son effet de découverte est celle que j’ai le plus apprécié dévorer même si la suite un brin davantage porté sur l’action m’a fortement convaincu également. Les différentes interludes dans lesquelles les narratrices prennent la parole permettent une approche quasiment théâtrale qui offrent une globale compréhension, affirmant ainsi mon sentiment d’immersion. Appréciant les romance historique, j’ai été servi même si, il est vrai, un manque de sensualité et de volupté s’est parfois fait ressentir de mon côté. Comédie oblige, le collectif met davantage l’accent sur l’humour anglais ainsi que sur le fantastique.



Du côté des personnages, notre tandem se révèle une parfaite caricature du monde dans lequel chacun évolue et j’ai apprécié l’évolution leur étant accordé. Qu’il s’agisse de Jane ou G, tous deux se détacheront de ce qu’ils pensaient être et connaîtront de leur monde. Cela étant possible grâce aux personnages secondaires présentés et s’inspirant des contes d’antan mais aussi de grandes figures historiques que j’ai apprécié rencontrer. J’ai donc trouvé le procédé aussi léger qu’enchanteur et je me suis purement et simplement diverti. Sans se démontrer des plus profonds, j’ai trouvé les protagonistes assez travaillés et tiraillés pour être assez conséquents et pertinents. Et puis le portrait de notre héroïne a le mérite de m’avoir donné envie d’en apprendre davantage sur sa mure, Jane Grey.



Ainsi, aussi léger que divertissant et aussi cocasse que palpitant, ce roman est un formidable condensé de touche d’humour, d’historique mais aussi d’action et d’amour. Je me suis plus qu’amusé à découvrir et parcourir la revisite de l’histoire d’Angleterre à travers les différentes plumes composant ce premier volet.
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Alors que le Roi Edouard II se meurt, son fidèle conseiller, Lord Dudley, l'enjoint à désigner Lady Jane Grey pour lui succéder sur le trône d'Angleterre. Il propose une union avec son fils cadet, Guildford Dudley, afin d'asseoir la souveraineté de la cousine du roi par la naissance d'héritiers mâles, et celle des Edians par la transmission génétique. Mais l'Histoire ne saurait être complètement réécrite et Lady Mary entend bien prendre la place qui lui revient de droit à la mort de son frère…



Je ne sais pas si j'aurais lu ce titre si sa quatrième de couverture ne m'avait pas tant surprise au préalable et sans les nombreux avis élogieux des bookstagrameur.ses et autres babelionautes. Il faut dire que cette uchronie a de quoi surprendre avec ses thérianthropes qui prennent ici le nom d'Edians. Ainsi, les guerres de successions entre les enfants d'Henry VIII prennent un tournant fantastique, l'opposition religieuse étant remplacée par une opposition entre Edians et Authentiques, les premiers ayant pu sortir de l'anonymat après qu'Henry VIII se soit transformé en lion lors d'une colère monstrueuse.



Si l'on retrouve la chronologie et les étapes majeurs de l'Histoire d'Angleterre, tout le reste est pure fiction bien que ses auteures s'amusent à nous faire croire le contraire dans un jeu de dupes des plus pertinents. L'avantage de ce remaniement historique pour ses principaux acteurs, est que leur sort n'en est que plus positif, la mort prenant plus souvent la forme d'une fuite.



Ecrit à six mains, My Lady Jane est un roman fantastique bourré d'humour qui trouve son paroxysme dans des dialogues savoureux aux intonations so british et des quiproquos nés de l'ambiguïté de situations toutes plus cocasses les unes que les autres. J'ai par ailleurs particulièrement apprécié les personnages et notamment leur fonctionnement en binôme qui soulève toujours plus de dérision et permet des rapprochements romantiques attendus, bien que non essentiels au plaisir de lecture.



Voilà un roman qui devrait trouver son public chez les adolescent.es et jeunes adultes, surtout si l'on tient compte de son adaptation en série TV et sa diffusion prochaine sur Prime Video. Je serai, pour ma part, au rendez-vous le 27 juin !
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Très bonne lecture que je recommande chaudement si vous voulez lire un petit ovni ! En effet, ce livre est une petite pépite très originale sur plusieurs points. D'abord par son histoire : dans ce roman uchronique on suit l'histoire de Jane grey, qui sera reine pendant 9 jourscousine du roi Edward d'Angleterre au 16eme siecle et son mariage avec Gifford. Sauf que Gifford se transforme régulièrement en cheval, et comme une partie de la population, il est pourchassé pour cela.

Ensuite par ses personnages, dont les états d'âme font très souvent sourire et les rendent particulierement attachants !

Enfin par l'humour desopilant des autrices qui n'hésitent pas à se moquer de leurs personnages et à faire quelques petites digressions bienvenues.



Bref à lire absolument pour passer un très bon moment !

Merci, encore une fois, aux bibliothécaires du quartier pour cette trouvaille (en VO) !!!



The Lady Janies, ce sont trois autrices et amies qui ont décidé de redresser les torts de l'histoire à grands coups de romance, d'humour et de fantaisie. Elles s'attaquent ici au personnage de Jane Grey : nommée reine d'Angleterre par le très jeune Edouard Tudor (mort de la tuberculose à 15 ans), elle ne régna que neuf jours, avant d'être décapitée par la reine Marie 1ère, dite "la sanglante".

Mais et si... et si, en lieu et place de guerres de religion, on imaginait plutôt qu'une partie de la population serait dotée du pouvoir ancestral de se transformer en un animal totem ? Et si Edouard n'avait pas la tuberculose, mais était empoisonné par le vil Dudley ? Et si le mariage forcé de Jane l'avait finalement jetée dans les bras de son âme soeur (fût-il un cheval) ?



Parsemé de références geek (coucou The Princess Bride), de tirades féministes et d'humour anglais, ce roman est d'une efficacité redoutable. Arrivée à la 2e ligne environ, je n'ai plus pu le lâcher. Mixture étrange entre les Monthy Pythons, Harry Potter et Angélique Marquise des Anges, il se dévore en cachette à toute heure du jour et de la nuit, comme un gros paquet de bonbons.

Après l'Angleterre des Tudor et celle de la reine Victoria, ce dernier opus de la trilogie des Jane traverse l'Atlantique et nous embarque au far-west, en compagnie de Calamity Jane et de Buffalo Bill, Yipee Yah !



Cette fois il sera question de chasse au loup-garou, mais également de famille (celle qu'on retrouve et celle qu'on se choisit), d'acceptation de soi et des autres. Le mélange entre fantastique et humour, qui est la signature de la série, fonctionne toujours aussi bien, avec une galerie de de jeunes personnages variés et attachants. Du coup je croise les doigts pour une future traduction en français, et j'ai hâte de démarrer la trilogie suivante qui est cette fois dédiée aux Mary (et où l'on rencontre notamment Mary Shelley !).

Que c'est bien quand l'histoire est réécrite à la sauce féministe, avec une pointe de fantastique ! Dans ce monde parallèle au nôtre, certains humains sont possédés par un animal totem. Autant dire que ce n'est pas vraiment bien vu, surtout depuis qu'un monarque a décidé que c'est mal ! Nous suivons donc Jane Grey, qui, pour succéder à son cousin décédé bien trop prématurément, doit se marier. Contre son gré bien sûr. Et en plus avec un homme-cheval ! Enfin, homme la journée, cheval la nuit. Pratique..... Ajoutez ce qui a pimenté les cours royales pendant des siècles : la guerre pour le pouvoir. Et nous avons un roman qui oscille entre l'épique et la romance. Mais en tout cas un très bon moment de lecture, qui arrange un peu la cruauté de la vraie vie....

Je remercie Net Galley et les éditions Rageot pour cette lecture tout à fait parfaite.

Déjà, je souhaite vivement remercier les éditions Rageot et NetGalley pour ce Service Press et pour leur confiance.



En temps normal, je ne lis pas de récit historique. Simplement, car mes connaissances en histoire sont très faibles, ainsi, je passe à côté de beaucoup de détails et/ou de références. Mais ici, je me suis laissé tenter, car le côté fantastique m’intriguait !



Jane ne s’attend pas à être soudainement mariée à un homme qu’elle n’a jamais vu. Et autant dire qu’elle ne pouvait pas non plus imaginer que ce dernier passait ses journées sous la forme… d’un cheval ! J’ai beaucoup aimé Jane, entre son amour des livres, ses réparties cinglantes et sa passion pour les synonymes, elle était géniale à suivre !



Pour G (Gifford, mais il préfère G), c’est assez similaire, je l’ai beaucoup aimé. Il m’a plus frustré que Jane, car il a un secret qu’il refuse de lui avouer alors que ce n’est pas (à mon sens) une honte. Malgré tout, c’est un personnage agréable à suivre et touchant.



Et enfin, nous suivons Edward, qui est mourant dès le début de l’histoire. Ce cher roi m’a plu aussi, mais moins que les deux autres protagonistes. Il faisait beaucoup plus « enfant » que Jane et G qui n’était pourtant pas très vieux non plus.



C’était donc une excellente découverte ! J’ai ri comme jamais, que ce soit à travers les petits commentaires des autrices, que par certaines réparties dans les dialogues. C’était rafraîchissant pour ma part de lire ça. C’est ma première satire, et j’en ressors conquise !
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Coup de cœur pour ce roman complètement loufoque !



En lisant le titre, j'ai pensé forcément à Jane Austen. Que nenni ! Les autrices nous plongent dans l'Angleterre du 16ème siècle en partant d'un fait réel. Lady Jane Grey a bien existé et à bien été mariée à Guilford Dudley.

Toutefois, les grandes similitudes s'arrêtent là.



En effet, dans l'Angleterre du roman, certaine personnes, les Edians, peuvent se changer en animal.

Ce qui n'est pas du tout du goût des proches d'Edward et des humains authentiques. Cela n'est pas sans rappeller les conflits entre les catholiques et protestants de l'Angleterre de notre monde,n'est-ce pas ?



Jane et Gifford ont tous les deux de bonnes raisons d'affronter les événements main dans la main.



Les autrices prennent un malin plaisir à jouer avec l'histoire, à interrompre le récit pour s'adresser au lecteur, donner une référence.



Le ton est drôle, enjoué, rythmé. Le recit est teinté d'un humour so british que j'adore. Il y a de la magie, de l'action, de l'humour (oui, je l'ai déjà dit), de l'émotion, des personnages attachants, de la romance.



J'ai hâte de lire les 2 autres volumes de la série :"My plaine Jane", (Jane Eyre), "My Calamity Jane".



Merci à Net Galley et aux éditions Rageot pour l'envoi de ce service presse.

Une romance historique qui réécrit l'Histoire avec malice et humour, rehaussée d'une pointe de fantastique ? Je signe tout de suite !



Très contente d'avoir découvert « My Lady Jane », qui m'a fait passer un moment de lecture divertissant. Le principal atout du roman à mes yeux, c'est les adresses directes des autrices aux lecteurices, dont la facétie et l'humour pince-sans-rire se retrouvent dans le personnage de Jane.



J'ai moyennement accroché aux arcs narratifs sentimentaux et j'aurais bien aimé que certains points de l'intrigue soient davantage approfondis, mais ma fois, le roman tient ses promesses ! Sans me laisser un souvenir impérissable, il se lit de façon très fluide et m'aura permis de me vider la tête pendant une semaine bien chargée par ailleurs.

En Angleterre en l'an de grace 1553, le roi Edward VI (le fils de Henry VIII, mais si vous savez, le psychopathe aux six femmes) se meurt et le pays est divisé. Histoire d'éviter que le trône de revienne à sa soeur aînée Mary (qui a manifestement hérité des penchants paternels pour les bains de sang), Edward désigne sa cousine, la jeune Jane Grey, comme héritière de la couronne. Inutile de préciser que ce choix ne fait pas l'unanimité, et que la pauvre Jane (qui doit déjà gérer un mariage que l'on pourrait pudiquement qualifier de compliqué) n'en demandait pas tant.

Ah, et aussi, une part de la population anglaise possède la capacité (plus ou moins bien contrôlée) de se transformer en animal (on les appelle les Edians), ce qui est d'ailleurs à l'origine des divisions qui déchirent le pays.



My Lady Jane est donc de la fantasy historique (un genre que l'on trouve plus souvent chez nos voisins anglo-saxons) qui s'appuie sur un authentique épisode de l'histoire de l'Angleterre (Jane Grey ne resta effectivement que neuf jours sur le trône avant de finir décapitée à 16 ans) et lui injecte une dose de magie pour le tordre avec malice.



Et c'est un énorme coup de coeur. La galerie de personnages est irrésistible et fait la part belle aux femmes, le livre est bourré d'humour et je suis hypée au possible depuis que j'ai appris que le roman avait été adapté en série qui devrait sortir courant 2024 (en plus il va y avoir des costumes de dingue et j'ai jamais pu résister à une truc en costume)
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J'étais un peu sceptique au départ, car je n'étais pas sure que le thème des anges me plaise. Mais j'ai finalement été absorbée par la lecture et j'ai apprécié ce roman.

L'écriture est fluide est assez simple. Le point de vue à la première personne est appréciable et les personnages sont plutôt attachant. L'histoire est plus celle basique de lycéen avec les thèmes des anges en fond, ce que j'ai bien aimé, les anges ne prenant pas toute la place. Les chapitres sont assez longs, ce qui fait que j'avais du mal à aller dormir, parce que je suis du genre à dire "encore un seul chapitre" et à en lire encore deux, ou trois, ou six, ou à finir le livre (ne faites pas comme si ça ne vous arrivait pas à vous aussi).



En bref, c'est une lecture agréable mais pas transcendante non plus. C'est le genre de livres que j'avais envie de lire en ce moment, simple, qui ne prend pas la tête. Je lirais la suite.

J'ai trouvé le roman un peu lent. Cependant, il exprime bien les sentiments des personnages. La colère, la détresse, les tourments, le fait que la vie continue, et qu'il faut parvenir à en profiter, et ne pas s'en sentir coupable. Lex est parfois injuste avec ses camarades, ses parents... cependant, il est facile de comprendre son amertume. Dans le chaos de ses émotions et des jours qui passent, elle tente de se reconstruire, tout en ne le voulant pas... Elle finira par évoluer, et même si Tyler n'est plus là, elle lui dira ce qu'elle a sur le coeur. Faire son deuil est d'autant plus difficile qu'elle culpabilise. Parfois, son frère se matérialise près d'elle, elle sent même son eau de Cologne. Elle rêve aussi de lui. Ty lui rend-il vraiment visite ou bien tout cela n'est-il qu'un moyen que son subconscient a trouvé pour la «soigner»? Le lecteur peut choisir la réponse qu'il veut.

[...]

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Il était temps que je sorte Unearthly de ma PAL. Déjà parce que cela faisait deux ans qu'il y prenait la poussière mais également parce que ce fut une excellente surprise.



Adieu dystopie, vampires, loups-garous et autres genres déjà bien bien connus des amateurs de YA. Avec Unearthly, c'est sur un tout autre terrain que l'on s'invite. Anges, demi-anges, quêtes, but de toute une vie, mystères, de quoi passer un bon moment en perspective. Cynthia Hand ne laisse aucun temps mort à son oeuvre et attise notre curiosité sur les anges en livrant de nombreuses informations passionnantes.



Au delà de son histoire originale et bien écrite (malgré quelques longueurs), la force d'Unearthly réside dans ses personnages. On trouvera Clara touchante dans sa volonté de réaliser sa quête tout en trouvant un équilibre avec ses désirs, tout comme Tucker, un beau parleur, taquin, qui sait faire fondre notre petit coeur (c'est pour ma part mon personnage préféré). Très éloignée du standard de l'héroïne de YA, Clara se révèle mature, et l'on s'attache très facilement à elle. Sa quête est difficile et malgré son désir de la mener à bien, on ne peut que comprendre son désir d'être normale. le personnage est complexe, son combat entre bien et mal nous le prouve : Ce n'est pas parce que l'on a du sang d'ange en soi que l'on est totalement attiré par le bon côté de la force.



En revanche, j'ai beaucoup moins accrochée à Christian. Cliché du genre, j'ai trop facilement deviné où l'auteur voulait en venir avec ce personnage. Son côté beau gosse parfait m'a repoussé et je n'ai aimé aucune de ses apparitions.



Ce qui m'a surtout plu dans Unearthly, c'est son décor. Cynthia Hand possède une plume idéale pour nous transmettre toute une flopée d'images et d'impressions qui nous plonge immédiatement dans divers lieux. Et le cadre d'Unearthly, très différent avec ses forêts, sa petite ville typiquement américaine, est un plaisir à retrouver à chaque fois que l'on ouvre le livre. Au point que l'on jurerait pouvoir sentir la sève des arbres et toucher leur écorce.



Un petit conseil si vous décidez de vous lancer dans ce livre qui a été pour moi un vrai plaisir : Procurez-vous les deux premiers tomes d'un coup. Car la fin quelque peu abrupte d'Unearthly pourra dérouter. En effet, l'auteure n'offre aucune réponse dans son premier tome, les décalant plutôt dans la suite, Hallowed. Vous êtes prévenus.



Que vous démarriez ou non dans la lecture de la langue anglaise, Unearthly est largement abordable. Mais j'espère tout de même qu'un éditeur se décidera à publier cette trilogie en France. Elle en vaut la peine. Cependant, si vous avez vraiment l'envie de découvrir les aventures de Clara mais en français, la trilogie est publiée en français au Québec. Attention, qui dit Québec, dit français québécois. Il y a donc des expressions différentes de celles que l'on utilise chez nous. Unearthly y est publié sous le titre Céleste chez AdA éditions.
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Dans ce deuxième tome de leur trilogie autour des Jane célèbres, les "Lady Janies" s'amusent à revisiter l'histoire de Jane Eyre avec toujours autant d'humour et de fantaisie, et aussi un peu de recul sur le trope qui consiste à voir une jeune fille tout juste adulte tomber amoureuse d'un type qui fait deux fois son âge (et franchement il était grand temps).

Cette fois les fantômes sont de la partie et l'aventure est menée tambour battant avec une galerie de jeunes personnages très sympathiques (et notamment une irrésistible et intrépide Charlotte Brontë myope comme une taupe). le charme opère un tout petit peu moins que pour My Lady Jane, notamment parce que l'Angleterre victorienne est un décor moins original que celle des Tudor. Mais on suit tout de même les tribulations de la petite bande avec beaucoup de plaisir.

(Et j'espère donc que l'ouvrage pourra bientôt bénéficier d'une traduction française chez Rageot)

L’HISTOIRE : Dans cette réécriture de l’histoire de lady Jane, la reine de neuf jours nous sommes en Angleterre, milieu du XVI siècle. Le roi edward, fils du célèbre Henri VIII, le Roi Lion, est mourant, son peuple traverse une période sombre, l’animosité entre les humains authentiques et les Eðian est croissante (des personnes capables de se métamorphoser en animal, suivez un peu !). Edward est jeune et très malade, sa lignée va s’arrêter, on lui suggère alors de marier Jane, sa cousine, pour qu’elle engendre des héritiers. Voilà alors Jane, la fille ayant sûrement lu le plus de livres en Angleterre, forcée d’épouser Gifford Dudley sur ordre du roi. La jeune fille est très contrariée par ce mariage forcé qui aura lieu dans sept jours, elle craint en plus que son futur mari ait un gros nez !Gifford a un nez de taille tout à fait raisonnable, mais, ce que personne n’a dit à Jane est que ce dernier est surtout un Eðian qui chaque jour à l’aube devient… un cheval !



AVIS : Pourrais-je un jour suffisamment remercier les autrices pour m’avoir fait découvrir la vraie histoire des Tudor? Pas celle que les livres d’histoire nous rabâchent, non celle-là, qui est bien plus intéressante ! J’ai énormément ri durant cette lecture, ce qui est plutôt rare. L’histoire est déjantée mais l’on tombe très rapidement dedans voulant en savoir toujours plus ! Les narratrices sont tordantes, elles commentent avec sarcasme, et s’adressent sans cesse à nous, ce qui rend le livre d’autant plus savoureux. J’ai beaucoup aimé les personnages de Jane, la miss je sais tout, et Gifford, l’homme-cheval vaguement poète, qui forment un duo improbable. Leur rencontre, la découverte de la condition équine du mari est sûrement le meilleur passage de l’histoire, le plus drôle et rocambolesque, celui qui fait détourner la tête de gêne et pleurer de rire. Malgré tout, certaines péripéties ne m’ont pas totalement convaincue puisque la fin va très vite et est relativement prévisible. Mais les narratrices jouent de ces évidentes ficelles et l’humour et la bonne humeur nous laissent un souvenir impérissable de cet ovni ! Je le recommande vivement et attends avec impatience la dite adaptation en série télé qui s’annonce irrésistible ;)



📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur mon Instagram @harper.a.lu.chat 📚

« My lady Jane » est un livre surprenant mais réellement addictif !

L’histoire se passe en Angleterre en 1553 lorsque le roi Edouard VI, fils unique d’Henri VIII, et mourant, décide de léguer sa couronne aux héritiers mâles de sa cousine Jane Grey qui vient de se marier, un peu forcée, à Gifford Dudley. Tout cela est vrai !

Oui mais voilà, les autrices de ce roman mêlent à cette vérité historique des éléments fantastiques qui le rendent passionnant. Je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler l’histoire, simplement que certains personnages, les Eidans, ont la possibilité de se transformer en animal.

On lit les presque 600 pages sans s’en rendre compte avec une alternance du récit entre Jane, Gifford et Edouard qui sont bien sympathiques même si j’ai moins aimé le personnage de Edouard. Les autrices s’adressent directement aux lecteurs et cela donne beaucoup de dynamisme au roman. Le tout est raconté sur un ton très actuel et plein d’humour ce qui rend attrayant cette période de l’histoire pourtant très sombre.

Une belle réussite qui pourra plaire à ceux qui recherchent quelque chose de léger et de décalé avec un fond de vérité historique.

Merci aux éditions Rageot et à NetGalley France