Citations de Cyril Massarotto (488)
- Marcher? Pour aller où?
- Nulle part. Marcher pour être ensemble.
Quoi, c'est tout ? Et moi qui trouvais que je n'avais pas été assez bavard...
Paul est frustré, bien sûr ; mais il est surtout totalement sûr de son choix, désormais.
Ce sera Julie, et pas une autre.
Pour être beau, il est beau.
Une sacrée présence, le charisme immédiat d'un homme sûr de lui. Quelqu'un d'important, c'est certain, mais qui dégage une certaine tranquillité. Oui, cet homme semble posé: il est rassurant.
Et vraiment très beau.
Trop.
Ce que je veux te faire comprendre, c'est qu'il faut juste vivre, prendre les choses comme elles viennent. Le bonheur n'est pas un projet.
Sourire seul, c'est presque aussi triste que pleurer.
(...) la mort n'est pas faite pour qu'on y vive.
Amour, espoir et résignation : les trois maux qui nous forcent à vivre.
Je m'étais résigné depuis longtemps, j'avais souvent attendu la mort. Mais à regarder cette petite fille allongée là, à remonter la couverture jusque sous ses pommettes rougies, à la voir sourire dans son sommeil et prendre un être imaginaire dans ses bras, je me suis demandé si l'espoir n'était pas en train de renaître.
Pour elle.
Une petite raison de vivre; une dernière.
L'enfant que j'étais n'aime pas l'adulte que je suis devenu. Y'a-t-il pire chose qui puisse arriver dans la vie? A trop me laisser porter par le cours des choses, à trop laisser choisir la vie à ma place, j'ai abandonné mes rêves : j'ai trahi mon âme d'enfant.
On parle souvent d'un sixième sens : ce sixième sens, c'est le plaisir. Lui seul dirige les cinq autres : il s'en sert pour litre, les éteint pour exister, les ranime avant de mourir.
Lumière fut gênée par cette idée de cadeau ; elle voulait pas priver Monsieur Papi de quoi que ce soit. Il lui avait déjà offert Jolie Maman , et c'était tellement formidable ! Elle secoua la tête , et lui désigna la poupée.
Tu trouves étrange d’être heureux de ce que tu as , de ne pas vouloir plus , et tu te demandes si c’est normal ? Est-ce que tu te rends compte du saugrenu de ta réflexion? Ce que je veux te faire comprendre, c’est qu’il faut juste vivre, prendre les choses comme elles viennent.
Le problème n'est pas de savoir comment on s'imagine un bonheur autre,mais de savoir si l'on est heureux aujourd'hui.
L’écriture, c’est un volcan intérieur auquel il faut ouvrir la voie. Un écrivain doit savoir guider la lave, du ventre il la fait remonter par le cœur, puis dans le bras, pour la faire jaillir au bout de ses doigts. La lave ne doit pas passer par la tête, sinon le cerveau la refroidit et sa surface se fige. Un écrivain n’est que le guide de son feu intérieur.
Moi, j’ai la lave coincée dans le cœur ; c’est mieux qu’avant, quand je ne la sentais même plus dans mon ventre, mais il y a beaucoup de chemin à faire. Je sens que ça ne me brûle pas encore assez.
Ce qui me fait le plus mal, c’est ce que je vois dans le regard de mes enfants. De la peine, de la peur, du chagrin, de la pitié parfois : toutes les formes les plus amères que peut prendre l’amour.
Le chemin, c’est en partie mon père qui l’avait tracé. Sans que je ne m’en rende compte, évidemment, sans leçons de morale, sans laïus interminables sur tout et n’importe quoi ; non, il s’est juste contenté de me montrer l’exemple. Aimer sans trop en dire ; comprendre sans trop juger ; réunir, partager, et rire sans compter.
Tu n'as plus les sensations mais il te reste les émotions non ?
Comme le temps passe...comme les gens souffrent...Dieu pleurt dans mes bras.
Toutes ces histoires des six jours de la création plus le jour de repos - c'est une tentative d'explication qui remonte à une époque ou vous étiez démunis face au mystère de la vie. Mais la vie n'est pas un mystère, elle n'est en quelque sorte, qu'une logique de la matière.
Je viens de voir en face le pire de ce monde : la violence, la mort, la haine, des vies brisées à jamais; et on m'offre d'en revoir le meilleur : mon fils, ma famille, l'amour. Je navigue entre espoir et désespoir.
Ce passage m'a tout simplement fait pleurer - la mort proche de sa chienne "Saba" : " Ce soir, je ne retournerai pas dans ma chambre. Je m'endormirai en entendant battre son coeur, pour la dernière fois."