Damien Luce

Lorsque Claire vient au monde, avec quelques doigts « clandestins »en plus (« quatre paires rabougries) , le verdict des médecins est sans appel : elle ne vivra pas.



Bien des années après cette pseudo-vérité assénée par un généticien, Claire est toujours là.



Damien , son frère aîné, lui prête sa plume tout au long de ce récit aussi solaire que bouleversant, aussi poétique que délicieux, aussi tendre qu’émouvant. Il va donc devenir Claire de Plume, déroulant sur le papier son enfance, son adolescence, ses joies, ses peines, et par-dessus-tout sa formidable soif de vivre, même à contre- courant, lui donnant une parole dont elle a été trop souvent privée.



« Sous mon écorce coule une sève fantasque qui me fait fleurir à contre-saison ».



La différence et le handicap sont au cœur de ce récit, mais pas que... On y cueille les fruits de ce fleurissement, et on les savoure.



C’est aussi l’histoire d’un amour profond, celui d’une famille unie autour de cette enfant pas comme les autres.



C’est enfin, une formidable leçon de Vie, une ode à la tolérance, un récit initiatique adressé au propre fils de Damien, Adrien.



Au-delà du décompte chromosomique, de la stigmatisation de ceux qui n’ont rien compris, au-delà des différences, il y a une âme à l’aura étincelante. Il y a Claire.

La suite sur mon blog ....
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Histoire intrigante... Les lecteurs peuvent imaginer une suite? très intéressante!

Claude Emma Debussy surnommée "Chouchou", âgée de douze ans, dont le père Claude Debussy, est un très grand compositeur; il touche beaucoup sa fille à travers ses oeuvres et c'est pour cela qu'à partir de sa mort "Chouchou" explique sa souffrance, sa mélancolie à travers son journal "intime". Son histoire est émouvante car c'est une petite fille qui se raccroche au piano et à ce qu'il reste de son père, elle veut le faire "démourir", très bel espoir pour une jeune fille! On peut faire un lien entre ce livre et une autre histoire très passionnante: Comment j'ai changé ma vie d'Agnès Desarthe car Anton qui est également un jeune garçon qui se sent délaissé et trouve refuge dans la musique. Comment s'en sortira réellement «Chouchou» ? A vous de le découvrir !

C'est un aperçu de la vie d'une adolescente en deuil au lendemain de la première guerre mondiale, Claude-Emma ou plutôt « chouchou » comme elle est surnommée dans ce livre vient d'un milieu plutôt aisé. Elle commence sa vie d'ado après la Grande Guerre. Elle va dans une institution pour jeunes filles où elle ne rencontre que des camarades de son rang. Elle tient une correspondance avec un jeune homme nommé Marius qui est pour elle un amour de vacances et un compositeur. Elle entame un journal intime que nous découvrons grâce à l'auteur Damien Luce. Cette adolescente en deuil c'est surtout la fille de Claude Debussy. Pour surmonter son deuil elle décide de jouer un morceau de son père chaque semaine. Il y a un véritable dialogue entre Claude Debussy et sa fille qui sont tous deux décédés. Je n'aime pas ce livre car c'est trop impersonnel car l'auteur raconte la vie de quelqu'un d'autre cependant c'est une belle histoire.

Ce roman est présenté sous forme de journal intime, tenu par Claude-Emma, une jeune fille de douze ans, jouant du piano. Cette petite fille est la fille de Claude Debussy. Cette histoire se passe au début du XXe siècle, au lendemain de la Première Guerre Mondiale. Racontant ses sentiments à travers un journal, elle y parle aussi de la mort de son père, Claude. Ce journal est d'ailleurs commencé à sa mort.



L'auteur Damien Luce, écrivain, compositeur, pianiste et comédien nous raconte le quotidien de Chouchou, comme on la surnomme, durant un an et demi. Elle tente de jouer les œuvres de son père au piano, alors qu'elle n'est que débutante.



Je n'ai pas accroché sur ce livre, je l'ai trouvé ennuyeux. Il y avait des passages que je ne comprenais pas. C'est pour cela que je ne l'ai pas terminé.

Claude-Emma Debussy, surnommée « Chouchou » se confie à son journal intime pendant le printemps 1918 marqué par la guerre. Elle souhaite rendre hommage à son père mort. On voit l’œil différent que porte la fillette de 12 ans sur le monde. Ce journal intime imaginaire nous transporte dans son univers, on la suit, la voit grandir, et vit avec elle les derniers instants de la Guerre, de ses amours... Elle joue du piano, et c'est ainsi qu'elle transmet ses émotions. En effet, chaque jour elle joue un morceau composé par son père. La douceur de ce livre permet aux lecteurs de découvrir l'univers de cet enfant prodige.

Cette enfant, nommée contre son gré "chouchou" à douze ans lorsque l'histoire commence. Elle a tout d'ordinaire, sauf le lien qui l'unit avec son père. Car en effet, son père est Claude Debussy, qui est un compositeur de piano français, né le 22 août 1862, et décédé le 25 mars 1918 à Paris, c'est d'ailleurs à partir de cette date que nous apprenons à connaître la vie de la fille de Debussy, grâce à son journal intime. Elle a donc décidé, à partir de ce 25 mars, d'apprendre à jouer chaque semaine un des morceaux de musique composés par son père. Mais c'est aussi une jeune fille comme les autres, qui rêve d'aventure, d'amour, de copines et d'un futur.



Ce livre est une véritable inspiration, le thème est mélancolique, emportant. L'histoire commence avec la mort de Debussy, un homme ayant un fort caractère, qui sera tout de même un pilier perdu pour cette jeune enfant, un être cher parti trop tôt à ses yeux. Mais il y a d'autres personnages, tel que la maman, qui supporte très mal le décès de son mari, et qui devient renfermée, comme une... inconnue. Ou même Marius, son ami proche, qui la fait rêver à travers ses mots doux, ses lettres, ses espoirs. Certes c'est un amour ô combien jeune, mais touchant. Damien Luce, l'auteur de ce livre, arrive à faire partager des messages aux lecteurs, on en ressort avec pleins de questions en tête, telles que : pourquoi cette famille en particulier? Ou comment arrive-t-il à faire passer des sentiments que nous-même ne connaissions pas auparavant, telle que la compassion envers cette enfant? cette femme? cette famille qui, par bien des moyens essayent d'être heureuse sans cesse?



Ce livre m'a éclairé, par certaines manières. Comme le fait de lire les deux premiers chapitres, d'arrêter et se dire: "J'ai tellement de chance" car en effet, perdre un être cher n'est pas ce qu'il y a de plus facile, et ça m'a fait comprendre à quel point j'ai de la chance, d'avoir une famille vivante et aimante.



J'ai d'ailleurs, après ce livre cherché d'autres œuvres, écrite par Damien Luce pour savoir si c'était cette œuvre, ce sujet ou son style d'écriture qui avait réussi à m'emporter.



Et vous, pensez-vous être emporté? Chacun mérite de savoir si ce livre vaut la peine ou non, pour ma part je pourrais le relire deux fois sans hésiter.

Il s'agit ici d'un monologue de la fille du compositeur de piano Claude Debussy. Il s'agit plus précisément d'un court journal intime (imaginaire) qui a été rédigé par la fille de Debussy : Claude-Emma Debussy, après la mort de son père. Ce journal a été découvert par un garçon de 7 ans à côté d'un arbre. Il y accorde peu d'importance. Mais quelques années après, il le relit et ressent alors de la mélancolie.

Ce que j'ai aimé c'est que la musique tient une place centrale dans ce journal car Claude-Emma signe un pacte avec elle-même : chaque semaine, elle jouera un morceau de Claude.

Ce journal (imaginaire) de la fille d'un grand compositeur se savoure autant qu'une belle musique. Le format, sous forme de journal intime, est bien choisi et permet une approche historique des évènements. Les personnages, avec leurs caractères spécifiques, sont très attachants. "Chouchou", avec un sarcasme délicieux, croque la vie avec humour et candeur. Les descriptions qu'elle fait de la musique de son père font rêver à un empire enchanté et mélodique. L'auteur a crée un chef-d'oeuvre...Littéraire !

Hugo-Niels (2de)

Une fillette qui perd son papa, immense compositeur, qui peine à faire son deuil et le fait "démourir" en jouant, semaine après semaine, ses oeuvres... Dans son journale, Chouchou raconte Debussy, ce père qui a tant déteint sur elle, mais aussi le passage de l'enfance à l'adolescence. Elle montre caractère, humour, talent, ambitions, raconte ses amitiés, son premier béguin mais surtout sa mélancolie.
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Sous la forme d'un journal intime, Damien Luce, écrivain, compositeur, pianiste et comédien entreprend d'imaginer le quotidien de Chouchou, la fille du célèbre compositeur Claude Debussy dans La Fille de Debussy. Sur une année et demie, le journal qui commence à la mort de Debussy, nous raconte le quotidien de l'adolescente avec une écriture poétique et juste, qui lui donne vie au fil des pages.

Ainsi, Chouchou, qui éprouve pour son père une tendre affection, raconte dans ce journal qu'elle écrit deux à trois fois par semaine, son quotidien de jeune adolescente bercée par l'ennui mais aussi croqueuse de vie. Espiègle, farouche et pleine de vie, Chouchou joue chaque semaine une nouvelle partition de musique de son père, pour lui rendre hommage.

Pour le lecteur néophyte, la musique de Claude Debussy est une inconnue qu'il faudra découvrir au rythme des morceaux joués par Chouchou. Pour cela, Damien Luce dans La Fille de Debussy met à notre disposition en fin de livre, la liste des morceaux composés par Claude Debussy. La lecture pourra donc s'accompagner de l'écoute de ses morceaux par des pianistes d'aujourd'hui.

Pour un lecteur plus expérimenté, amateur de musique classique et/ou de Claude Debussy, il sera sans doute agréable de faire le lien entre le texte et la musique, appréciant le texte plus encore en comprenant chaque référence. Pour ma part j'étais plutôt de la première espèce de lecteur mais la découverte fut intéressante car cette lecture ne nous fait pas seulement découvrir Chouchou mais aussi Debussy lui-même.

La Fille de Debussy n'est pas seulement le récit d'un hommage d'une fille pour la musique de son père, mais aussi un roman qui aborde des thèmes fréquents dans les récits sur l'adolescence : l'amour, l'amitié, le lycée, les rencontres, l'ennui, les vacances, les escapades... Il est certains que beaucoup s'identifieront à cette adolescente sympathique et joyeuse.

Outre l'histoire, on appréciera aussi la plume de Damien Luce qui a su capter les émotions de la jeune fille et les transcrire sur sa propre partition littéraire dans La Fille de Debussy. De belles tournures jalonnent ce journal intime qui dépeint si bien les sentiments de Chouchou.
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Dans son livre La Fille de Debussy, l'auteur Damien Luce imagine le journal intime de la fille cadette du compositeur après la mort de ce dernier. Une résurrection captivante.
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L'écriture de Damien Luce est pleine de poésie.

Il se met dans la peau de la jeune Claude-Emma et raconte sous forme d'un journal, le quotidien, la guerre, la disparition du père, la musique, l'amour, la mort ...

Au fil des pages, la musique du célèbre compositeur s'insinue dans la tête du lecteur et l'envoûte.

Un journal extraordinaire où l'on voit le monde à travers le filtre des émotions de la surnommée Chouchou.

Un grand coup de coeur !
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J’avais vu passer ce titre dans quelques magazines, il m’intriguait, il faut bien le dire ! Et puis je l’ai vu dans la liste du dernier masse critique de Babelio, et je me suis laissée tenter et j’ai cliqué !

Me voilà donc avec, dans les mains, un ouvrage intitulé Cyrano de Boudou mais aussi sous-titré Variations sur le thème du comédien, et là j’avoue que je me suis demandée dans quoi je mettais les pieds ! Et j’ai été très agréablement surprise !

Cyrano de Boudou est un roman qui met en scène Auguste, souffleur pour la pièce Cyrano de Bergerac le soir et clown anonyme le reste du temps. Enfin non, pas anonyme, ce clown, cette seconde partie de lui, il s’appelle Boudou, comme son village d’origine. Et avec M. Parpadou, Simon, Louis, Bébert et Julot ils vont monter une troupe et jouer un clownesque Cyrano de Bergerac.

Au fil des pages et des rues d’un Paris à la veille de la première guerre, on part à la rencontre des différentes célébrités de l’époque : Jean Cocteau, Sarah Bernhardt, Guillaume Appolinaire, Louis Jouvet, Charles le Bargy, l’inventeur de l’accordéon et bien sûr Edmond Rostand auteur de Cyrano de Bergerac.

C’est un roman plein d’affection, plein d’émotion, plein de surprises et plein de sourires tendrement dessinés, sur leurs lèvres mais aussi sur les miennes en tant que lectrice. A la fin je n’avais qu’une envie, partir à leur rencontre, aller prendre un bon repas dans la garçonnière où s’entassent nos héros, allez voir leur Cyrano de Boudou. Il me semble que la chose à faire maintenant, serait de le relire, pour trouver les indices que je n’ai pas su découvrir et qui font que les surprises ont été nombreuses pour moi.

Je ne sais quoi vous dire de plus, si ce n’est que j’ai été sincèrement émue par cette petite troupe menée par un clown qui n’a d’Auguste que son nom et son nez et que je vous conseille fortement sa lecture ! Un seul bémol, je ne sais ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Certaines de ces rencontres ont forcément eu lieu, mais lesquelles, et dans quelles réelles circonstances ?


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Voici la délicieuse Jeanne. Hélas, elle a un physique ingrat et en plus, elle porte de grosses lunettes.

De quoi faire fuir tous ces camarades de classe ou d’en être le bouc émissaire. En plus, ses parents, tout entiers à eux-mêmes, ne la voient pas, et ne l’aiment que parce qu’elle est leur fille.



Comme elle est intelligente, Jeanne a déjà la culture des grands, son monde à elle.

Et c’est ainsi qu’elle rencontre le Chambrioleur…



Il manque sans doute un peu d’originalité, un peu de maturité aussi mais Le Chambrioleur est un premier roman, et ce n’est déjà pas si mal.



C’est vrai que Damien Luce pouvait en faire quelque chose de sa charmante Jeanne. Il en a les dispositions : sa narration est élégante ; son écriture et son ton, personnels. A suivre…


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Ce roman est un roman d’amour, un roman d’amitié autour de quatre amies et d’un corps. Le corps du compagnon d’une des amies. Il est mort mais elle ne peut pas se séparer de son corps. Les quatre amies vont soutenir leur amie et l’aider.



Dans ce roman, nous suivons quatre amies dans leurs vies, dans leur travail, dans leurs histoires d’amour. Nous les suivons surtout dans leur amitié. Cette amitié solide, sincère, indéfectible malgré les épreuves. Elles se soutiennent, s’accompagnent, se respectent.

À côté de cette amitié, il y a l’histoire d’amour, celle de Blanche au point qu’elle ne peut déclarer son compagnon mort. Elle refuse cette réalité et elle va mettre en place tous les mécanismes pour reculer le plus possible l’inévitable.



Damien Luce nous livre une partition à quatre personnages et avec une clé de sol particulière. C’est son côté musicien qui donne la danse à son roman, à son écriture, à son histoire. Les mots, les phrases glissent pendant la lecture avec souplesse. Ce roman a une histoire singulière et en même temps universelle : une histoire d’amour / amitié.

Dans ce roman, Damien Luce imagine le journal intime de Claude-Emma Debussy, surnommée Chouchou, fille du célèbre compositeur. Les premiers écrits démarrent au moment de la mort de Claude Debussy : Chouchou nous raconte sa tristesse et interroge son rapport à la mort du haut de ses 12 ans. Petit à petit, on plonge dans son quotidien de jeune fille, plus tout à fait enfant mais pas encore complètement adolescente, qui oscille entre vouloir rester petite et l'envie d'être traitée comme une grande.

Chouchou ayant décidé de déchiffrer tous les morceaux composés par son père pour le piano, votre lecture sera également musicale !



Un court roman poétique et aérien, avec quelques longueurs mais qui reste attachant.

Vous ne pouvez pas savoir à quel point ce petit livre est revigorant ! Il y a tellement de poésie dans les mots qu’on ne peut qu’apprécier la musicalité du roman. L’histoire nous donne envie d’écouter Debussy, d’apprendre à jouer du piano, de reconnaître les notes et d’en savoir davantage sur le personnage de Chouchou, restée dans l’ombre de son père. Claude-Emma n’est pas une fille comme les autres, c’est LA fille de Debussy, Monsieur Debussy. Même s’il s’agit d’une œuvre fictive, on remarque à quel point il peut être dur de porter le nom de quelqu’un de connu. Et puis l’ouvrage est intéressant dans la mesure où nous avons en toile de fond la fin de la première Guerre Mondiale ; un quotidien qui est ici perçu par une toute jeune fille qui ne connait pas encore énormément de choses à la vie.
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Le saviez-vous, Debussy avait une fille ? Certes ce n’est pas sa fille qui restera dans les mémoires, mais la musique du maître. Il s’agit pourtant du thème de Damien Luce pour son petit roman intitulé, devinez comment : La Fille de Debussy.



Je suis un grand admirateur de la musique impressionniste… NON ! Défense d’utiliser ce terme, Debussy le détestait. Bon alors disons que j’aime beaucoup la musique composée à l’époque de peintres impressionnistes, même si elle n’a rien de commun avec leurs toiles. C’est mieux ?



Debussy, Ravel, Poulenc, Scriabine pour ne citer que les plus célèbres, une musique qui parle à mon âme et à mon cœur depuis que mon épouse pianiste m’a initié à ces compositeurs. Une musique qui me touche bien plus que les grands classiques, de Mozart en passant par Beethoven.



Alors un roman parlant de Debussy sous la plume imaginaire de sa fille, l’idée était tentante. Claude vient de mourir, c’est la guerre, Claude-Emma pleure son père et joue du piano.



Le livre est un journal, écrit par l’enfant, qui débute peu avant la mort de Debussy. L’idée du roman, à la base séduisante, est celle de Claude-Emma passant l’été 1918 à déchiffrer les partitions de son défunt père, sur le piano avec lequel ils composa ses œuvres. Dans son journal, elle raconte les artistes qui viennent présenter leurs condoléances, son amourette avec un garçon qui rêve de bateaux, ses escapades nocturnes, ses laborieuses leçons de piano, et ses déchiffrages, pièces après pièces.



J’espérai retrouver dans les phrases, un peu de la musique de Debussy. Même si le style de Damien est agréable, le roman devient rapidement un catalogue dénué de poésie. L’histoire de la petite Emma qui se meurt (elle décède le 14 juillet 1919) ne touche guère le lecteur sans cœur que je suis et la pirouette de l’auteur consistant à trouver le journal de l’enfant dans un tronc d’un arbre creux est un peu facile.



Bref, le roman ne tient pas ses promesses et ne donnerait pas envie d’écouter du Debussy à quelqu’un qui ne connaîtrait pas l’oeuvre du compositeur. Passez votre chemin.
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Ne laisse personne t’interdire d’être plurielle. Tu rencontreras souvent de ces trouble-fête, te soutenant qu’il est impossible de mener à bien plusieurs choses. Ce sont de tristes ignares. Un être humain doit vivre dans toutes les pièces de sa maison intérieure. La plupart des gens en choisissent une, et laissent les autres pièces à l’abandon, fermées à clef, avec des draps sur tous les meubles. Cela fait des personnes confinées et mesquines. Non, ouvre toutes les portes de ta maison ! Entre dans toutes les pièces ! Agence-les, décore-les, fais-y du feu. C’est ainsi qu’on se fabrique une grandeur d’âme.



Un jour, un petit garçon trouve, dans le tronc creux d’un arbre, un journal intime. Il ne sait pas de quoi il s’agit, mais le garde et le lit. Plus tard, il comprend, parce qu’on lui a fait écouter la mer de Debussy, qu’il ne s’agit pas de n’importe quel journal, mais de celui de Claude-Emma Debussy, dite Chouchou, la fille du compositeur, commencé le jour de la mort de son père, alors qu’elle avait douze ans…



Voilà un charmant petit roman, un peu dans la veine de ceux de Gilles Paris dans sa manière de donner la parole à l’enfance, à la fois tendre et naïve. Ici, c’est une petite fille qui nous parle de son papa, le grand compositeur Claude Debussy. Mais pour elle, il n’est pas le grand compositeur, en tout cas pas seulement : il est avant tout son papa. C’est donc l’histoire d’un deuil : pour ramener son père à elle, le faire vivre encore un peu, Chouchou entreprend de jouer toutes ses oeuvres au piano, elle qui n’est pas si douée que ça pour cet instrument. Il est donc, bien sûr, beaucoup question de musique, mais de manière poétique, de telle sorte que ceux qui n’y entendent rien (comme moi qui n’ai jamais réussi à savoir lire les notes sur une partition) peuvent être touchés. Chouchou se révèle au fil des pages une petite très attachante, espiègle et intelligente, qui sait ce qu’elle veut, et dotée d’une imagination débordante. Une petite fille qui doit renoncer à en être une pour devenir une adulte, et avec qui le destin sera cruel…



Je vous conseille vraiment ce joli roman, empreint d’une grande mélancolie et en même temps d’une certaine poésie de la vie, très touchante.
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C'est l'histoire de Chouchou, une jeune fille âgée de douze ans mais pas n'importe laquelle puisque c'est la fille du grand compositeur Debussy. C'est sous la forme d'un journal intime est racontée de façon ni trop adulte ni trop enfantine. Tout les jours, Chouchou se donne le défi de jouer une de ses compositions au piano pour rendre hommage à son père étant mort. Cette histoire se passe pendant la seconde guerre mondiale. Le livre raconte aussi l'histoire d'un amour de jeunesse. Damien Luce est pianiste compositeur, auteur et comédien français. Il a également écrit « Cyrano de Boudou » et « Le chambrioleur ».



J'ai assez aimé ce roman, il est intéressant car elle se passe au moment de la guerre et concerne également Debussy. Cependant je trouvais qu'il n'y avait pas beauoup d'action, l'histoire manquait un peu de pep's à mon goût.