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4.26/5 (sur 150 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Atlanta , le 1/10/1914
Mort(e) à : Washington , le 28/02/2004
Biographie :

Daniel Joseph Boorstin (né le 1er octobre 1914 à Atlanta † le 28 février 2004 à Washington, D.C.), universitaire et juriste américain, a été bibliothécaire de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis de 1975 à 1987. Il est surtout connu en France par son essai historique intitulé « Les Découvreurs ».

Boorstin est d'abord diplômé en droit de l'université Harvard puis étudie au Balliol College d'Oxford en tant que boursier « Rhodes », et enfin soutient une thèse de doctorat à l'université Yale. Il exerce en tant qu'avocat et professeur de l'université de Chicago pendant 25 ans. Il est également directeur du National Museum of History and Technology de la Smithsonian Institution. Boorstin écrit plus de vingt livres, dont deux trilogies fameuses. La première sur l'expérience américaine dont le dernier tome, The Americans: The Democratic Experience, est couronné du Prix Pulitzer (catégorie essai historique) en 1974. La seconde sur l'aventure intellectuelle de l'humanité : les trois volumes, The Discoverers, The Creators et The Seekers, examinent l'histoire scientifique, artistique et spirituelle de l'humanité.
Lorsque le président Gerald Ford nomme Boorstin à la tête de la Bibliothèque du Congrès, cette décision, saluée par l'association des auteurs américains (Authors League of America), est combattue par l'American Library Association au motif que Boorstin n'est pas bibliothécaire. Toutefois, le Sénat américain confirme la nomination sans débattre.
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Daniel Joseph Boorstin   (8)Voir plus

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Il n'est pas d'expérience humaine plus dévastatrice que la perte de la conscience du jour et de la nuit. Nous avons tendance, au siècle de la lumière artificielle, à oublier ce qu'est réellement la nuit. La vie dans une cité moderne supprime la frontière entre lumière et obscurité.
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Nous avons besoin de ces illusions et nous les croyons vraies parce que nous sommes atteints d’espoirs exagérés. Nous attendons trop de ce monde.
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Ce qui est remarquable à la réflexion, n’est pas que nous ayons accru d’autant nos voyages à l’étranger, mais plutôt que ces voyages aient apporté si peu de modifications dans notre façon de penser et notre sensibilité. Il ne semble pas que nos voyages nous aient rendus notoirement plus cosmopolites, ni plus compréhensifs envers les autres peuples.
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[Citant André Vésale]

Voyant que le corps était sec et ne présentait aucune trace de pourriture ou d’humidité, je tirai parti de cette occasion inattendue et néanmoins bienvenue et, avec l’aide de Gemma, je grimpai au poteau et détachai le fémur de l’os iliaque. En tirant vigoureusement, les omoplates vinrent aussi, avec les bras et les mains ; il ne manquait que les doigts d’une main, les deux rotules et un pied. Après avoir subrepticement rapporté chez moi, en plusieurs voyages, les jambes et les bras –en laissant la tête et le tronc-, je fis en sorte de me trouver enfermé le soir hors de la ville, afin de pouvoir m’emparer du thorax qui était solidement attaché par une chaîne.
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Un peu partout, la Lune connote le mystère, le romanesque, le bizarre : le capricieux est déclaré "lunatique", le rêveur "dans la lune" (moonstruck) [...] Plus profond encore est le lien primordial entre la lune et la notion de mesure. Le mot anglais moon et ceux de la même famille dans les autres langues viennent de la racine me, qui signifie mesure (dans metron en grec, par exemple, ou dans meter et measure en anglais), et nous rappelle que l'astre nocturne a été le premier garde-temps universel.
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Tout ce qui coule, consume ou est consumé, a été essayé ici ou là par l'homme pour mesurer le temps.
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"Ne faites confiance à personne; cherchez vous même", telle a été la meilleure traduction de la formule latine "Nulli in verba", devise de la société royale de Londres.
La nouvelle manière d'aborder le champ de la connaissance était constituée par une forme nouvelle de l'expérience: l'expérimentation; parallèlement, tandis que l'ancien discours scientifique visait à donner une signification et une certitude, le nouveau vocabulaire se fondait sur une volonté de précision.
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Au IIIème siècle de notre ère, la semaine était de règle à travers tout l'Empire romain. Chacun des sept jours était dédié à l'une des planètes. Parmi les sept planètes, selon l'astronomie du temps, figuraient le Soleil et la Lune, mais pas la Terre. Elles gouvernaient les jours de la semaine dans l'ordre suivant : le Soleil, la Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus et Saturne.
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Le voyageur occidental qui n’aurait jamais eu la chance de visiter le Japon ou de connaître la langue japonaise ne pourra manquer lui-même de ressentir ici la magie proprement nippone des paysages. (Extrait de la préface de Daniel Boorstin)

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Un peu partout, la Lune connote le mystère, le romanesque, le bizarre : le capricieux est déclaré "lunatique", le rêveur "dans la lune" (en anglais moonstruck), et c'est au clair de lune que les amoureux se donnent rendez-vous.
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