AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Daniela Di Matteo (72)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Méfie-toi d'une femme qui lit

"Méfie-toi d'une femme qui lit"

L'affirmation n'est-elle pas un peu péremptoire tant elle laisse pantois !

Voilà le titre de ce bel album, élégant, raffiné et cultivé, qui se veut à l'image d'une femme qui lit.

Un collectif de plus de quarante "davikenautes", scénaristes, dessinateurs, coloristes et illustrateurs, a imaginé et conçu cet album paru le 14 avril dernier.

Cent-quarante pages empreintes de "ces contes, murmurés par des femmes, où se mêlent poésie, enchantement et faiblesse des hommes".

Le propos central est de montrer l'importance de l'accès à la connaissance pour l'égalité et l'émancipation.

L'album est à la croisée de nombreux chemins, à la fois bande-dessinée et album à textes illustrés, à la fois fiction et biographie, à la fois portrait et introspection.

Rien n'est austère dans la lecture de cet album, tout est ici souffle magique, à la fois beauté et intelligence.

Et quand était-il avant ?

La préface est judicieuse.

Elle place, elle replace pourrait-on même dire, la femme à l'exacte verticale du rôle jouée en faveur du savoir et de l'instruction.

Puis, l'on vient à ouvrir fugitivement le grimoire de Korylfand en compagnie d'Ysrildin ...

Là est est une première invitation à la lecture, un rebond vers le livre de Michel Borderie.

Mais c'est avec "la chasse" de Jean-Paul Krassinsky que vient la véritable première émotion de lecture.

Six planches splendides où Krassinski a su mettre dans les yeux d'une enfant devant une peinture toute la révélation qui lui est faite, à travers les siècles, d'un destin possible.

Et que dire de cette aïeule qui tient le crayon dans cette grotte antédiluvienne ?

Sinon qu'elle est craquante et qu'elle semble porter dans sa malice apparente toute l'espérance d'un futur ...

Tout dans cet album est émotion qui rebondit, et virevolte au fil des pages.

La petite fille au chien est le moment de quiétude, celui qui traverse les générations, l'instant de lecture gagné avec le club des cinq, Fantômette, one pièce ou Naruto ...

Les six planches, "avancer quand même" de Gildas Java sont un splendide hommage à Elizabeth Eckford, cette jeune afro-américaine qui devint l'une des icônes de la lutte contre la ségrégation.

Le jeu des couleurs y donne au dessin et au texte une force et une expression exceptionnelle.

On apprend aussi, ici, qu'il faut se méfier des contes.

Décidément !

Le texte de Pauline Kalioujny vient donner de grands coups de pieds aux acquis ronflants du patriarcat.

Et, Damien Roudeau nous offre un portrait magnifique de Grisélidis Réal, la "putain" libertaire qui créa la polémique contre les tenants d'une certaine respectabilité ...

Hypatie, Agnès, Anne-Josèphe, Nush Eluard, Gabrielle, Hedy Lamarr, Virginia Woolf, Valérie André, Adèle Blanc Sec , Carla ... et Anjela Duval, la bardesse du Trégor ...

En six planches magnfiques, Gwendal Lemercier et à Thierry Jigourel racontent la belle histoire, l'univers de cette femme celte, de cette souveraine.

Et puis, ce cadeau inattendu , un beau moment d'espoir, une évocation par Chiara di Francia et Nicolas Antona de Carla Lonzi et de ses amies féministes, avec en point d'ouverture le Campo de' Fiori et sa belle et ténébreuse statue de Giordano Bruno.

Mais, "méfie-toi d'une femme qui lit" est un album qui n'en finit pas d'offrir.

Je n'ai fait ici que l'effleurer.

"Entre le lecteur et la lecture, il y a toujours ce compagnon invisible qui vous promène quelque-part. C'est l'auteur".

Ils sont ici nombreux et talentueux.

Et si vous vous méfiez encore un peu, venez faire connaissance avec la femme qui lit.

Sa lecture n'est une activité innocente, même si elle belle et séduisante.

Elle est aussi brillante et intelligente ...









Commenter  J’apprécie          560
Elfes, tome 25 : Vengeance noire

Après un tome 20 nous laissant sur un cliffhanger très clivant, « Hadrien Ma » réalise son coming out : il s’agit en fait de ce bon vieux Christophe Arleston, et force est de constater à posteriori qu’on retrouve effectivement toutes les belles qualités et tous les vilains défauts de ses productions habituelles… Toujours est-il que ce tome 25 intitulé "Vengeance noire" est divisé en deux POVs :

- d’un côté on suit les disciples Whu’yn, Moer’yn et Kart’yn de Varh’yn qui suite à ses échecs répétés a été rétrogradé de maître à instructeur, et qui assisté par Droy’yn n’a pas abandonné l’idée de former celui qui sera assez fort pour tuer son ancien protégé...

- d’un autre côté on suit l’assaut sur Slurce de Gaw'yn et de ses nouveaux alliés draconiques devenus la Colère de Dieu sur Terre

L’époque a souvent été aux survivals adolescents ("Divergente", "Labyrinthe", "Hunger Games" et tutti quanti) et on se demande qui de Varh’yn ou de Gaw'yn les apprentis assassins encore en formation vont choisir comme mentor et leader en découvrant les plus noirs secrets de leur ordre (d’un autre côté qu’est-ce qui peut encore surprendre des adolescents ayant fréquenté des classes où une moitié des élèves a survécu en tuant l’autre moitié des élèves ? Tout le monde n’est pas aussi gentil et naïf que Gaw'yn !)

L’antihéros elfe noir calqué sur le le Drizzt Do'Urden de R.A. Salvatore découvre dans les archives de Slurce qu’il existe vraiment un moyen d’échapper définitivement à la malédiction de leur race. Toujours en deuil de Dyfeline il se découvre deux disciples du sexe opposé, et tous les trois démarrent une quête pour trouver un lieu légendaire ou serait caché un artefact légendaire (c’est pas l’histoire du 2e cycle de la saga Lanfeust ça, quand il fallait retrouver au bout du monde l'ivoire du Magohamoth ?).



Les graphismes très colorés de Dimat aux dessins et d’Aquaro aux couleurs font le taf, mais malgré la valse des dessinateurs et des coloristes de tome en tome personne n’a fait mieux de Ma Yi dans les tomes 5 et 10 (le tome 10 étant plus beau que le tome 5 en alliant parfaitement graphismes occidentaux et orientaux). 
Commenter  J’apprécie          436
Parfum de soie

Tokyo. 1826.

Une fillette d’une dizaine d’années accompagne son père pour aller livrer un kimono d’une qualité exceptionnelle dans une de ces maisons où vivent des geishas, véritables institutions au Japon.

Une surprise de taille l’y attend…





Critique :



Un fabuleux travail d’équipe qui aboutit à un chef-d’œuvre.

N’étant pas très doué pour le japonais, j’ai eu un peu de mal à m’y retrouver parmi les noms de tous ces personnages. Cela étant dit, voilà un scénario très original qui aurait pu être sans grande passion. Mais tout au long de ces 104 pages, on se prend d’intérêt pour le sort de cette gamine vendue par son père, pas si paternel que ça, à une de ces maisons qui éduquent les fillettes afin qu’elles deviennent des geishas accomplies, à moins qu’elles ne restent des servantes toute leur vie. Les intrigues vont bon train, la jalousie est omniprésente, ainsi qu’une culture japonaise qui est aux antipodes de la nôtre.

Les dessins sont somptueux et la mise en couleur est à tomber par terre ! Je ne puis m’empêcher de penser à Alfons Mucha pour l’élégance du trait et la subtilité des couleurs ! C’est du grand art ! Les drapés des kimonos sont d’une élégance rare et vont vous éblouir.

J’en viens à regretter que cet album n’ait pas des dimensions plus importantes pour apprécier encore davantage le travail d’orfèvres de cette fine équipe. Et dire que j’ai eu tant de mal à me laisser convaincre par Gilles et Jade ! « Une histoire de geishas… Bof ! Très peu pour moi ! » Finalement, j’ai acquis ce livre pour leur faire plaisir… Et j’aurai attendu deux ans avant de le lire, aujourd’hui, me disant qu’à défaut d’un scénario intéressant, je pourrais toujours regarder de jolies images… ou lire un autre livre…

Commenter  J’apprécie          331
Elfes, tome 25 : Vengeance noire

Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans la série elfes. J'en avais presque oublié à quel point j'adore cette série !



'Ses anciens maîtres avaient fait de lui un proscrit, et tué la femme qu'il aimait".

Gaw"yn est de retour à Slurce avec une armée de dragons et sa vengeance noire va être terrible !



On l'attendait cette vengeance bien naturellement. C'est dans ce tome 25 que nous l'offrent les auteurs. Je m'attendais peut être à plus de subtilité, plus de spectaculaire mais ne soyons pas trop exigeants. C'est tout de même une bien belle victoire...avec une légère dose de moralité pour couronner le tout. Il fallait bien ça pour contrebalancer avec l'âme noircie et corrompue des Elfes Noirs que rien n'arrête jamais.
Commenter  J’apprécie          300
Elfes, tome 20 : Noirs d'écailles

Toujours traqués par les Elfes noirs de la citadelle de de Slurce, Gaw'yn et Dyfeline se retrouvent à Akrähyng, la ville des dragons.



J'ai bien aimé cet album. On y retrouve un Gaw'yn tiraillé par deux forces : celle de son âme noire qui le pousse à une violence froide et sans pitié et celle de son amour pour Dyfeline qui le rend d'une part bien plus vulnérable mais tout aussi acharné à en finir avec leurs ennemis.

La fin s'annonce bien moins marshmallow que dans l'épisode précédent. Une fin tragique sans doute mais souhaitable aussi.

L'heure de la vengeance approche... Tous aux abris !
Commenter  J’apprécie          300
Elfes, tome 20 : Noirs d'écailles

Ce tome 20 intitulé "Noir d'écailles" renoue avec le aventure de l’elfe noir Gaw'yn, cousin caché du bien connu Drizzt Do'Urden... ^^

Je suis en deuil du départ de Ma Yi de la série, mais par rapport au travail d'Augustin Popescu et Stéphane Créty dans le tome précédent on perd beaucoup moins ici au change avec Daniela Di Matteo une étoile montante de la BD italienne. Tout n'est pas réussi, tout n'est pas abouti, mais il y a un belle alchimie entre un charadesign agréable et des décors fantastiques. Par contre on est dans l'érotisme de l'école italienne avec moult beaux gosses torses nus, moult belles gosses dévêtues, quelques scènes de cul (hétéro et homo), et un petit côté fanservice voire Mary Sue avec Dyfeline ^^

Gaw'yn notre Crying Freeman elfique est toujours en cavale avec son amante humaine Dyfeline, et il recherche à joindre l'Orient lointain pour échapper à ses anciens collègues biclassés assassins et nécromanciens. D'ailleurs suite à leurs échecs Varh’yn et Droy’yn sont désormais en disgrâce, et à Slurce le Chapitre des Onze prend l'affaire en main en envoyant les les onze assassins d'élite de la Phalange Obscure aux trousses des amants maudits. Ces derniers sont bloqués à Akrähyng la cité où on élève les dragons, et Dyfeline pense avoir assagi son amant en lui interdisant de tuer et de voler, mais elle ne connaît pas encore sa part la plus noire de son héritage d'elfe noir : sans fleur de thnen il deviendra un monstre, et les premiers effets du manque se font sentir... Les amants s'engagent dans les aires des dresseuses de dragons, et en découvrent autant l'envers du décor (qui a dit capitalisme sauvage et lutte des classes ?) que les secrets (qui a dit ironpunk et biopunk ?). Coincés entre les assassins elfes noirs et les guerrières draghees, le couple n'a d'autre choix de se se réfugier dans la vallée des dragons... Ce qui nous offre une chouettes scènes à la "Jurassic Park" ! ^^



Ce tome 20 est pas mal du tout, mais je pense qu'il va être pour ses lecteurs assez pour ne pas dire très clivant :
Commenter  J’apprécie          251
Elfes, tome 35 : Le Havre des ombres

Les cinq étoiles que j'attribue à cet album ne sont absolument pas objectives.

J'ai adoré retrouver l'un de mes personnages favoris de la série Elfe, à savoir Gaw'yn, l'elfe noir.

Grâce à la dague de saphir, Gaw'yn parvient à maîtriser sa part d'ombre sans pour autant la renier. Cela donne une aura particulière à cet elfe hors du commun.

Dans ce tome ci, le voilà aux prises avec Solonias, un prince marchand de Locamée.

Locamée est une magnifique cité commerçante, où toutes les races se côtoient paisiblement. Pour autant, un danger plane..

J'ai beaucoup aimé cet univers qui ressemble beaucoup aux villes italiennes de la Renaissance...Venise, Florence..

L'architecte de Solonias m'a même fait penser à Léonard de Vinci !



Cet album de transition est plaisant à lire et donne surtout envie d'en savoir plus sur cette elfe noire mystérieuse qui suit Gaw'yn comme son ombre.
Commenter  J’apprécie          180
Elfes, tome 25 : Vengeance noire

Enfin, le retour de mon Gaw’yn préféré en mode assassin vénère et plus en mode fleur bleue dont j’avais craint qu’il ne finisse, dans le tome 20.



Tome 20 qui nous avait laissé dans un grand suspense avec le départ de mon Elfe Noir pour une vengeance, ce qui le faisait revenir à son statut d’assassin.



C’est ainsi que j’aime ce personnage : impitoyable !



À la citadelle de Slurce, on forme la fine fleur des assassins et pour y arriver, s’il faut tueur l’autre, on le fait sans état d’âme.



Un jour, la moitié d’une classe a été mise à mort par l’autre moitié, ceux qui voulaient survivre… Comme ça, vous savez qu’à Slurce, on ne se fait pas de copains, pas de copines.



Gaw’yn a mené une véritable quête pour trouver le moyen de survivre à la malédiction qui touche les Elfes Noirs et est prêt à tout pour mettre fin à son ordre, à ses mestres et aux abominations qui sont cachées dans les grottes.



Si pour moi les dessins des tomes 5 et 10, exécutés par Ma Yi, étaient les plus beaux, je ne peux pas cracher sur ceux-ci car ils ont un excellent rendu et mettent bien en valeur les décors et les techniques de combats des jeunes recrues de Slurce.



Une fois de plus, nous plongerons dans l’âme noire et sans pitié des apprentis assassins où ce ne sont pas toujours les plus forts qui gagnent, mais les plus rusés, les plus fourbes, les plus salauds, les plus dénués d’émotions et de sentiments.



Whu’yn, Moer’yn et Kart’yn, les disciples de Varh’yn, l’ancien mestre de Gaw’yn qui est déchu pour n’avoir pas su le tuer en feront le constat lorsqu’on les lâchera dans un labyrinthe des plus retors où un seul peut sortir victorieux.



De l’action, des combats, du sang, une vengeance à la hauteur de ses ambitions, mais pas que… Gaw’yn a changé au fil des tomes, il a évolué, réfléchi et il sait ce qu’il veut.



Maintenant, aura-t-il l’aide nécessaire pour arriver à ce qu’il veut faire ? Ça, je ne vous le dirai pas et comme vous, je le saurai au prochain épisode.



Le scénariste Arleston (qui ne publie plus sous son pseudo) a su donner une autre direction à la saga des Elfes Noirs et j’espère que la quête de notre Gaw’yn ne va pas tourner en eau de boudin mais se terminer avec une vraie fin avant que tout ne sombre, maintenant que les zombies ne sont plus là.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          152
Elfes, tome 20 : Noirs d'écailles

Non je ne viens pas de lire cette bédé avec un an de retard puisque je l’avais lue en avant-première dans le "Lanfeust Magazine".



En créant cette fiche critique et en faisant une recherche sur le scénariste (dont j’avais déjà vu le nom sur d’autres bédés), j’ai appris qu’en fait, Marc Hadrien n’était autre que Christophe Arleston, le scénariste prolifique des éditions Soleil.



Ce tome 20 met en scène un des Elfes que je préfère, Gaw’yn, appartenant au peuple des Elfes Noirs, les maîtres assassins vivant dans la citadelle de Slurce.



Gaw’yn possède une sacrée paire de couilles puisqu’après avoir été envoyé en mission "élimination" par ses maîtres, monsieur est tombé amoureux d’une humaine et est fichu le camp avec, entraînant à ses guêtres toute une flopée de tueurs de son ordre.



Alors que le tome 15 mettait en scène les goules zombies très amitieuses, très collantes, très puantes et très envahissantes, celui-ci revient sur la fuite des amoureux et les moyens qu’ils devront mettre en oeuvre pour gagner de l’argent puisque madame ne veut plus que son Noir Elfe tue, vole, pille et autres joyeusetés de son ordre.



Heureusement, Gaw’yn reste un Elfe Noir et même contraint de nettoyer les merdes des dragons, il est toujours à la recherche des petits secrets des autres afin de pouvoir s’en sortir et fuir de cet endroit. Il est malin, notre Gaw’yn et il a été bien formé.



On a une fois de plus de l’action, des personnages récurrents, une histoire avec un fond (et pas que des cascades ou des combats), ainsi que des rappels flagrants à notre société capitaliste et à la lutte des classes. On est dans la fantasy, certes, mais ces sujets sont universels et commun à tous les mondes.



Les personnages qui gravitent dans ces pages aux dessins magnifiques sont bien esquissés. Le dessinateur des tomes 5 et 10, Ma Yi avait cédé sa place à Popescu pour le tome 15 et là, je trouve que ceux de Daniela di Matteo (Dimat) n’ont rien à envier à ceux de ses prédécesseurs, même si j’avais un faible pour l’univers dessiné par Ma Yi qui était plus sombre.



Ma seule peur était que le personnage de Dyfeline ne nous la joue un peu trop "femme amoureuse" et que notre bel Elfe Noir ne finisse guimauve à force de tant d’amûr. C’est une tueur, nom de dieu ! Ouf, mes craintes étaient infondées, mon Gaw’yn est toujours impitoyable.



Pourtant, j’aurai un bémol… Alors que dans le tome 15, qui mettait en scène Gaw’yn et sa douce, nous avions terminé sur un happy end inattendu et quasi inespéré, vu la tournure qu’avaient pris les événements, maintenant, alors que le pire danger est passé, bardaf, l’embardée et un final zéro happy end.



En attendant, notre Black Elfe est en train de succomber au côté Obscur de la Force et je sens que dans le tome 25, ça va chier des barres et niquer fort sa race quand Gaw’yn va débarquer à Slurce…



Encore un chouette tome, même si en deçà du 5 qui était une véritable claque dans cet univers des Noirs.



Allez, vivement la suite !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          150
Elfes, tome 25 : Vengeance noire

Gaw'yn revient à Slurce pour exercer sa vengeance. Avec l'aide de ses dragons il va attaquer la forteresse et tuer tous les mestres.



Un épisode de Elfes que j'ai trouvé moins convainquant dans le scénario. Si la lecture est plaisante, j'ai trouvé des facilités un peu trop grosses et des personnages bien moins travaillés.

Gaw'yn lors de son attaque va se faire aider par 3 novices qui devraient être, comme notre elfe noir dans sa jeunesse, tout autant endoctrinés. Pourtant ces derniers l'aident sans trop poser de questions.

Gaw'yn parvient à satisfaire sa soif de vengeance un peu trop facilement pourtant les elfes noirs sont quand même sensés être le summum des tueurs...

Gaw'yn avec l'aide de son cristal tombe bien facilement sur le livre et l'histoire lui permettant de se mettre en quête de ce qui libérera les elfes noirs de leur malédiction.

Un tome peut être de transition entre l'histoire de vengeance et celle de la quête.

Graphiquement cela reste sympathique et dynamique.
Commenter  J’apprécie          130
Les Aventuriers de la mer, tome 1 : Vivacia

Il existe une jolie collection chez Soleil. Celle de Cherche Futurs qui adapte des romans en bande dessinée. La grande Robin Hobb est donc évidemment source d'inspiration. Nous pouvions d'ores et déjà savourer L'Assassin Royal en BD c'est maintenant le tour des Aventuriers des mers. Histoire qui se situe chronologiquement entre le cycle 1 et 2 de l'Assassin Royal.



Ce premier tome plante le décor et installe l'histoire. Celle de la famille Vestrit et de Vivacia, une vivenef (comprenez un bateau vivant dont la figure de proue peut, si le coeur lui en dit, discuter avec vous et vous faire coucou de la main). Ca commence avec une sombre histoire d'héritage, qui se passe mal évidemment sinon il n'y aurait pas de roman! Ce n'est pas pas la plus compétente et attachée au bateau qui en hérite mais sa soeur ainée qui n'a réclamé ce droit que pour mieux le donner à son mari. Le mari en question est un sale con qui ne veut absolument pas de sa belle-soeur sur la vivenef et préfère incorporer dans l'équipage son jeune fils qui lui aimerait être ailleurs, à prier Sa par exemple... Comment voulez-vous que ça fonctionne avec des embrouilles pareilles!!



Une histoire plaisante qui augure plutot une suite captivante. Le principal défaut est les personnages trèèèès caricaturaux. De l'héroïne, Althéa, dont les émotions frisent l'hystérie tellement elle est attachée à la vivenef. Keffria, la soeur, pauvre petite chose idiote qui fait tout ce que son mari lui dit. Kyle, le beau frère, le sale con opportuniste. Hiéman, le fils qui aurait préféré la vie monastique. Sans oublier Brashen, le second du navire, compétent, gentil, aventurier, beau gosse... On sent la romance venir plus gros que la tour eiffel...

Ca manque de subtilité dans les personnages!!



Les dessins sont agréables et les couleurs lumineuses, gaies. Le tout assez ordinaire mais sympa.
Commenter  J’apprécie          120
Elfes, tome 35 : Le Havre des ombres

Dans ce tome, nous retrouvons Gaw'Yn, l'assassin elfe noir que nous suivons depuis le début, c'est à dire depuis la création de cette bd.

C'est donc à n'en pas douter un personnage important dans l'univers des Terres d'Ogon et les aventures qu'il vit dans ce tome confirment qu'il est amené à tenir une place essentielle et avoir un rôle déterminant dans l'avenir.

Si le récit s'articule essentiellement autour d'une banale histoire de protection impliquant des forbans, il en va autrement de ce qui se déroule en arrière plan et qui constitue la véritable histoire.

Une histoire de transition pour l'elfe noir qui, maintenant qu'il n'est plus dépendant des fleurs de Thnen qui lui permettaient de lutter contre sa nature violente et bestiale, peut passer à autre chose et devenir quelqu'un d'autre. C'est donc un récit qui prend un peu la couleur de l'initiation puisque notre elfe noir favori est également en recherche de ce qu'il est.

C'est un récit de transition car il se sépare de ses deux "disciples", qu'il renvoit à la citadelle de Slurce, signe que l'arc consacré aux Elfes noirs nous emmène ailleurs.

Et il était tout à fait normal et logique de l'intégrer à la nouvelle intrigue débutée depuis peu dans quelques numéros de l'univers.

On fait donc table rase du passé, en douceur, comme pour mieux affronter l'avenir.

Quelques éléments glissés dans le scénario amènent ce changement, paisiblement, jusqu'à une résolution qui se veut résolument tournée vers l'avenir.

C'est un bon tome, dans la moyenne de la série. On retrouve avec plaisir notre elfe noir dans ce qu'il sait faire de mieux. C'est juste dommage que ses exploits soient desservis par un graphisme plutôt moyen, au regard des séries qui composent l'univers et des nombreux artistes y ayant contribué, le dessin de Dana Dimat, sans être mauvais, étant bien un cran en dessous de ce à quoi nous avons été habitué.

La série est en pleine transition, l'univers et les auteurs également, ce tome vaut pour ce qu'il est: une transition... Réussie qui plus est...
Commenter  J’apprécie          110
Elfes, tome 35 : Le Havre des ombres

Gaw'yn a réussi à trouvé le moyen d'arrêter l'évolution de la noirceur, il se sent plus serein et une nouvelle vie s'ouvre à lui mais il ne sait encore quel chemin emprunter.

En attendant il va jouer un contrat avec Silvam'er, capitaine elfe bleu qui fait escale à Locamée pour vendre sa cargaison. Mais sa vie sur l'île est en danger car les humains voient désormais les elfes d'un mauvais œil.

Un tome avec une histoire sympathique, pleine d'action et avec de nouveau protagonistes. Une histoire qui ressemble à une transition pour notre assassin professionnel et qui insère Gaw'yn dans cette guerre qui va opposer les races en terre d'Arran.
Commenter  J’apprécie          110
Elfes, tome 25 : Vengeance noire

Je viens de découvrir avec stupeur que je n'avais toujours pas lu ce tome 25 alors qu'il m'attendait gentiment sur les étagères de ma bibliothèque. C'est donc en faisant un peu de rangement et de classement que je me suis retrouvé sur les pas des elfes noirs et dans les brumes d'une bien sombre vengeance entamée déjà depuis quelques tomes.

Ce tome est synonyme de changement dans notre perception des elfes noirs. Christophe Arleston redéfinit cette race à travers la vengeance de Gaw'Yn car celui ci est sur les traces d'un moyen définitif de lutter contre la malédiction dont souffrent tous les elfes noirs. Alors que jusqu'ici, les membres de cette race souffraient celle ci et s'en accommodaient comme ils le pouvaient avec la fameuse fleur ou finissaient par y succomber, Gaw'yn inverse la vapeur et voue son existence à la contrecarrer.

Sur le chemin de sa vengeance, il embarque deux jeunes elfes, apprenties de son propre maître, qui vont devoir faire leur choix. Sur ce plan là aussi, ça sent le changement là où d'habitude ils étaient entraînés à s'étriper, l'entraide et la survie prend place dans leur vie.

Côté graphismes, même si j'apprécie l'ambiance sombre globale, ainsi que le design des personnages, un peu plus d'homogénéité ( certains visages sont ratés ou semblent déformés) et de précision ne m'auraient pas déplu.

Il me semble que cette série est laissé un peu en plan depuis l'apparition dans un temps très rapproché de Orcs et Gobelins et Mages, qui se déroulent dans le même univers. J'ai parfois même l'impression qu'elle est déconnecté du reste. Il en faudrait pour autant pas oublier qu'elle fut la première, et initiatrice de l'univers des Terres d'Arran. Mais sans doute là le lot d'une série lorsque ses auteurs travaillent tous sur plusieurs séries en même temps....

Commenter  J’apprécie          103
Elfes, tome 20 : Noirs d'écailles

Gaw'yn et Dyfeline sont toujours en fuite et se réfugient à Akrahyng, la cité des dragons. Ici Gaw'yn espère y trouver la fleur de then qui apaise ses pulsions violentes d'elfe noire qui met même en danger celle qu'il aime.



Ces derniers mois ont été riches (trop?) en parutions de cette série elfes/nains/orcs mais visiblement ce n'est pas en dépit de la qualité car le tome 20 : noir d'écaille est encore une lecture sympathique.

Le couple est tendu, acculé, malgré les efforts pour renier leur passé celui-ci les rattrape. Tout s'accélère quand les elfes noirs de Slurce les retrouvent et envoient la phalange obscure à leur trousses. Et si l'on avait pu regretter le happy-end du tome précédent d'elfe noir, voilà chose corrigée de manière radicale!!



Les dessins sont classiques mais franchement agréables. Les décors sont soignés aussi que les couleurs. J'ai particulièrement aimé la dernière séquence dans le cadre verdoyant de la nursery pleine de femelles dragons!
Commenter  J’apprécie          100
Elfes, tome 25 : Vengeance noire

Une achèvement et un début .L'achèvement c’est la vengeance de Ga’win sur les maîtres de Slurce . On sent que Arleston veut en finir avec cette histoire-là ,tant l’inexpugnable citadelle et les spécialistes es assassinats se font dézinguer facilement : une poignée de dragons bombardiers , Ga’win et deux élèves elfes noirs en viennent à bout avec célérité. Le début c’est celui d’une quête avec les classiques grimoire , arme magique et cité perdue afin de délivrer les elfes de la malédiction du noir. C’est lisible avec plaisir sans plus.
Commenter  J’apprécie          70
Elfes, tome 20 : Noirs d'écailles

On retrouve Gaw’yn (l’un de mes héros préférés de la saga) qui tente de filer le parfait amour avec Dyfeline ce qui n’a rien de facile quand tu es traqué par des armées de tueurs , que tu es accro à une drogue , et que tu dois réprimer ta nature sanguinaire pour plaire à madame. Ajoutons une société d’éleveuses de dragons vampiriques et vénéneuses où l’ascenseur social n'est pas de la partie …On sent que ça va mal finir .L’album est agréable avec des rebondissements plutôt bienvenus ,par contre le dessin est moyen.
Commenter  J’apprécie          70
Elfes, tome 25 : Vengeance noire

Ce vingt-cinquième tome est celui pour Gaw'yn, notre elfe noir préféré, de la vengeance ultime envers Slurce et son institution. Aidé par les dragons, dont il s'est fait adopter lors du tome 20, il détruit méticuleusement la forteresse et ses occupants.

Mais que faire une fois que le but que l'on s'était fixé est atteint ? S'en trouver un autre, encore plus difficile : mettre un terme à la malédiction touchant les elfes noirs les transformant en murth'n thuns, en monstres, à la fin de leur vie. Pour cela, il faut déjà mettre la main sur un artefact légendaire, une dague de saphir. C'est cette quête que Christophe Arleston nous invite à suivre dans le tome suivant...



Joie ! Bonheur ! La saga de Gaw'yn ne s'est pas achevée avec cet album et va se prolonger. Bon, c'est vrai que notre Gaw'yn est loin de l'image que le tome 5 et la moitié du tome 10 laissaient présager de la vie d'un elfe noir : un tueur à gages, une machine à tuer sans remords. Gaw'yn, bien que le meilleur élève du mester Varh'yn, tue mais tombe également amoureux et se rebelle contre l'institution. Et maintenant, aidé par deux jeunes elfes noires assez débrouillardes, il veut la rédemption et ne plus être un "peau noire". Y a quelque chose qui a dû clocher dans l'enseignement de Varh'yn !
Commenter  J’apprécie          70
Elfes, tome 20 : Noirs d'écailles

Un nouveau tome d'Elfes noirs. Si l'ancien m'avait un peu déçu par sa simplicité et son dénouement vraiment trop à l'eau de rose, celui-ci reprend du poil de la bête.

L'intrigue basée sur la fuite du couple ne nous laisse pas une minute de répit. Entre leurs propres péripéties et les manigances de la citadelle de Slurce, il y a de nombreux rebondissements. On en apprend beaucoup sur les dragons qu'on devine qu'ils vont devenir importants pour la suite. Un récit plus sombre, avec peu d'espoirs de s'en sortir.

La fin est loin du tome précédent. Et nous promet encore plus de noirceur pour le prochain. Elle donne beaucoup d'intérêt à celui-ci.

Si Dyfeline est toujours un peu cucul gniangnian et un peu fade, Gaw'yn a une personnalité très intéressante. Il doit jouer entre sa nature profonde d'elfe noir et se qu'il souhaite devenir surtout par amour. Une dualité qui ne lui facilité pas la vie mais qui le lui la sauve. Avec le dernier revirement, on va voir du changement dans le prochain tome, a ne pas douté.

Il n'y a pas grand-chose à redire aux dessins qui sont vraiment très beaux avec une colorisation parfaite.
Commenter  J’apprécie          60
Les Aventuriers de la mer, tome 2 : Les Che..

Un deuxième tome mieux que le premier. Il faut dire que la narration a pris un nouvel angle. On parle beaucoup moins de la famille Vestrit et des vivenefs. Et tant mieux car les personnages étaient vraiment agaçants. A petite dose ca passe beaucoup mieux.

A la place le premier plan est sur un pirate qui rêve de grandeur. Certes il n'est pas particulièrement attachant mais son ascension est intéressante malgré quelques facilités. Il a beaucoup de chance.

Même si pour l'instant les deux histoires n'ont pas vraiment de rapport on entrevoit déja le croisement des personnages.
Commenter  J’apprécie          60




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Daniela Di Matteo (311)Voir plus

Quiz Voir plus

Auteur Mystère cher à mon Petit Coeur

Une pincée d'anticipation sociale:

Outrage et rébellion
Copyright

8 questions
19 lecteurs ont répondu
Thèmes : polar noir , romans policiers et polars , noir , littératureCréer un quiz sur cet auteur

{* *}