Dave Connis

Je viens d'achever la lecture de ce roman et je dois avouer que, cette fois-ci, je n'ai pas frôlé le coup de cœur. J'ai été touchée. En plein cœur.

Quoi de plus merveilleux pour une amoureuse des livres que de lire un roman qui en parle, et qui en parle bien?

Nous suivons l'histoire de Clara, une lycéenne en dernière année. Passionnée de lecture, elle travaille bénévolement aux côtés du bibliothécaire de l'établissement, créé un blog et un atelier pour échanger autour des livres qui ont bouleversé sa vie, sa vision du monde.

Seulement, le lycée dans lequel elle poursuit ses études est un établissement privé et, de ce fait, le règlement est édicté par ceux qui y injectent de l'argent. Une cinquantaine de romans se trouvent censurés et elle n'entend pas en rester là.

Elle va donc ouvrir un bibliothèque clandestine dans son casier.

Dans ce roman, l'auteur nous présente des personnages attachants et surprenants qui rompent avec les préjugés.

Les pages se tournent l'une après l'autre. L'intrigue, bien ficelée, est prenante.



Dans ce texte, le personnage principal interroge les livres et questionne la vie à travers leurs prismes.

Je ne peux que vous conseiller de vous lancer à l'aveugle dans ce roman touchant et bouleversant qui ne manquera pas de vous renvoyer à vos propres questionnements.

L'amitié, l'amour, la différence, la tolérance, les classes sociales, la famille béquille et la famille enclume. Tous ces thèmes sont abordés avec délicatesse et explorés avec force.



Amoureux des livres, ce livre est pour nous.



Pour ma part, je le recommanderai à mes élèves, à la rentrée parce que le monde est dur, le monde est froid. Et quand plus personne ne nous écoute, on peut toujours murmurer entre les pages d'un roman et entendre l'écho lointain de tous les lecteurs, de l'auteur, du libraire, du bibliothécaire qui hurle en silence : Vous n'êtes pas seul.e.s.

Le résumé de Lire est dangereux ( pour les préjugés ) avait tout pour m'interpeller puisqu'en tant que professeur-documentaliste la question de l'(auto)-censure peut parfois se poser pour certains titres. Je suis plutôt partisane de ne priver mes élèves d'aucune lecture adaptée à leur âge et forcément j'aurai été comme Clara scandalisée de voir des livres aussi importants que l'Attrape-Coeur ou Ne Tirez pas sur l'oiseau moqueur bannis des bibliothèques scolaires. C'est donc pour cette raison que j'ai lu Lire est dangereux ( pour les préjugés ), afin de voir comment Clara allait s'opposer au dictat de son lycée et offrir à tous la possibilité de découvrir des romans incontournables.



En tant que grande lectrice, Lire est dangereux ( pour les préjugés ) avec son héroïne passionnée de littérature avait donc toutes les qualités requises pour que j'apprécie sa lecture. La jeune fille est au demeurant un personnage sympathique et drôle, qui se questionne beaucoup. Elle nous transmet son amour des livres au fil des pages de ce roman. Les personnes qui ne sont pas des fans de littérature accrocheront beaucoup moins à cette histoire qui parle essentiellement de livres, qu'on a aimés, qu'on a envie de lire, qu'on ne veut pas voir interdits, qu'on veut diffuser au plus grand nombre. C'est une ode à la lecture et au plaisir de lire. C'est aussi très enthousiasmant et ça donne une belle image de la jeunesse qui lit.
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Clara est en dernière année dans un lycée privé américain. Elle est aussi bénévole à la bibliothèque du lycée ; quoi de plus naturel pour cette amoureuse des livres. Certains livres qu'elle a lu ont eu un impact sur sa vie et elle aimerai que ce soit la même chose pour les autres. Alors quand elle lit par inadvertance (... enfin au début) le mail adressé au corps enseignant et au bibliothécaire comme quoi une cinquantaine de livres vont être censurés, elle est en colère. Elle va mener la résistance et mettre en place une biclan (traduction : une bibliothèque clandestine) dans les casiers du lycée à la barbe du principal et des profs. Et contre tout attente, cela fonctionne du feu de dieu. Même les sportifs et les fils à papa friqués viennent lui emprunter des livres. Cela prend des proportions qu'elle n'aurai osé imaginer.



Un livre rafraîchissant où des adolescents se soulèvent contre un règlement intérieur qui va en dépit du bon sens. Les préjugés sont aussi mise à mal, le mal être adolescent y est aussi très présent car être ne veut pas dire être heureux. Un roman rafraîchissant mais aussi un page turner addictif.

Un titre comme celui-ci ne pouvait qu'attirer mon attention. La question de la censure, du rôle qu'ont nos lectures dans nos prises de décisions et une bibliothèque clandestine m'ont confortée dans mon choix.



Étrangement, c'est le classement de ma propre bibliothèque qui est à l'origine de ma (relative) déception : j'ai trouvé ce livre au rayon adulte et je ne m'attendais pas lire du YA.

Rien contre le genre en tant que tel, évidemment, mais je ne m'attendais pas forcément à retrouver les clichés du roman-de-la-dernière-année-en-lycée-américain dans ce livre, or il y en a un certain nombre. L'auteur n'y est pour rien mais il m'a fallu un peu de temps pour modifier mon horizon d'attente.



Passé ce moment, j'ai pris fait et cause pour le combat de Clara qui voit ses livres préférés, et par extension sa vision du monde, censurés par l'administration de son lycée.

Je craignais un peu que l'héroïne devienne une passionaria victime des hautes instances. Mais (comme de juste) sa fronde et ses conséquences la poussent à remettre en cause ses propres préjugés. Heureusement, car c'est la partie la plus intéressante de ce roman, avec les nombreuses références littéraires (YA mais pas que) qui donnent envie de dévaliser la bibliothèque. Ce qui est toujours appréciable !



Peut-être un brin en deça de mes attentes - toujours élevées quand il s'agit d'un livre sur les livres - mais une lecture plaisante.

Avec un titre comme Lire est dangereux (pour les préjugés), un livre a de grandes chances de m’interpeller. Et c’est ainsi que je me suis retrouvée avec une nouvelle lecture pour le travail directement entre les mains, sans que j’ai pourtant l’impression d’avoir fait le moindre mouvement – j’ai cessé de tenter de comprendre.



Avant de devenir écrivain, l’auteur de Lire est dangereux (pour les préjugés) Dave Connis était bibliothécaire – franchement, c’était soit bibliothécaire soit libraire, mais je penchais plus pour bibliothécaire à cause de la référence à la classification décimale de Dewey – méthode de classement des ouvrages dans les bibliothèques. Peut-être que moi, après avoir été bibliothécaire, je serai détective, grâce à mon grand sens de la déduction (j’ai un tellement mauvais sens de l’observation que je ne pourrai jamais, malheureusement). Mais bref, revenons-en à Lire est dangereux (pour les préjugés).



Clara entame sa dernier année de lycée dans une école privée – elle ne fait pas partie des FDP (fils et filles de pères fondateurs) car elle est boursière. Elle a une copine, mais c’est une super copine et elle travaille à la bibliothèque, parce qu’elle adore les livres. Alors quand elle découvre que son école censure plusieurs dizaines de livres – dont certains sont ses préférés, des livres qui ont changé sa vie – elle se met dans une rage folle et décide de lancer une bibliothèque clandestine dans son casier. La révolution commence !



Clara est un personnage plutôt sympa. Elle est drôle, a de la répartie et surtout elle aime vraiment les livres. Ce qui est intéressant, c’est qu’elle se remet aussi en question, car elle n’est pas parfaite – mais enfin qui l’est ? Et évidemment, je ne pouvais qu’aimer cette histoire qui parle de livres, de livres que j’ai aimés, de livres que j’ai l’intention de lire dès que je trouverai deux minutes – Vous parler de ça, j’y arriverai un jour prochain.



J’ai aimé cette parenthèse pleine d’amour pour les livres, d’adolescents qui voient dans les histoires qu’ils lisent un univers de possible, c’est enthousiasmant. Et en même temps, l’histoire reste réaliste – on sait bien qu’on ne change pas totalement avec un livre, mais on sait aussi que la lecture rend plus ouvert, plus empathique, plus curieux. N’est-ce pas des qualités de héros ?
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Quelle déception !

Dans le lycée de Clara, certains livres sont censurés ou sont des “médias prohibés” selon le proviseur.

Quand, après quelques années, elle l'apprend, Clara veut agir, et va même jusqu'à créer une bibliothèque clandestine.

Va-t-elle y arriver et quels problèmes devra-t-elle affronter ? A découvrir dans le roman de Dave Connis…

J'étais très attiré par le résumé, présentant une histoire à suspens et à rebondissement. J'ai été déçu : l'histoire rame et les passages deviennent très répétitifs et longs (comme la nouille solitaire). Une histoire très américaine avec une héroïne stressée, peu attachante et des longueurs. Dommage…

Clara est sur le point d'entamer sa dernière année de lycée. Mais le jour de la rentrée, elle tombe sur une information qui pourrait bien gâcher sa terminale. Bénévole à la bibliothèque de son lycée, elle découvre que la direction fait circuler une liste de livres prohibés dans l'enceinte de l'établissement privé. Une liste sur laquelle figure le titre de son roman préféré. Clara décide de se battre pour que ces livres puissent être lus en créant une bibliothèque clandestine ...







Si le thème de ce roman me parlait énormément, j'ai franchement adoré faire la rencontre de Clara, cette jeune fille impliquée et déterminée. J'ai adoré son ton, son envie de changer les choses (quand bien même c'est compliqué) et cette passion qui l'anime. Clara m'a même donné envie de lire un livre qui n'existe pas et je trouve ça juste fou. C'est comme si une amie me conseillait son roman préféré. Finalement, Clara prend cette histoire de censure très à cœur et a envie de comprendre comment on peut juger des livres nocifs pour l'esprit des élèves. Sur quels critères ? Les valeurs que prône un lycée privé? J'ai beaucoup aimé mener ce combat à ses côtés et réfléchir sur la question.







Le récit est aussi parsemé de petites citations tirées des classiques de la littérature, de toutes ces lectures qui ont marquée Clara, désormais interdites au lycée. Ces passages sont très forts et ont beaucoup de sens pour ce roman. J'ai beaucoup apprécié commencer chaque chapitre de cette manière.







Puis j'ai aimé l'évolution de Clara au fil de la lecture. Clara qui partage son amour des livres comme personne. Clara qui trouve beaucoup de réponses dans ses lectures. Les livres lui ont beaucoup apporté. Ils vont même jusqu'à la rapprocher des autres, lui ouvrir les yeux, l'aider à chasser ses propres préjugés dont elle n'avait même pas conscience. C'est beau et touchant.







Verdict : C'est un très bon roman qui parle du pouvoir des mots et de la censure, et qui pousse inévitablement à la réflexion. Il ne pourra que plaire aux amoureux des livres. Je me suis laissée entraîner avec plaisir dans la mini révolution de Clara. L'auteur nous rappelle combien les livres sont puissants, combien les mots peuvent éclairer, faire réfléchir, faire grandir. Combien ils peuvent rassurer. Combien ils peuvent faire mal, aussi. Alors, certains romans nous marquent plus que d'autres. Ils font ensuite partie de nous. Pour de bon.


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Ce qui m'a beaucoup attirer dans son livre est le titre. Je me suis donc empressé de le lire, et ce fut une grosse déception.



Plusieurs point positifs pour commencer j'ai adorer le fait de revoir plusieurs grands classiques de la littérature dans ce livre (comme *L'attrape coeur*) comme de livres moins connues. Cela m'a donnée envie de les (re)lire. Un autre point positif est le regard et le questionnement sur la censure et le pouvoir des livres. Cela nous amène à porter un regard différent à la force que nous apporte chaque livre lu.



Bon voilà, maintenant on passe au point qui a valu ma déception. Je trouve que l'idée générale du livre est excellente. Mais le livre n'avance pas c'est long. Clara tourne en rond et l'on s'ennuie. Clara, le personnage principale, n'est pas attachante. On dirait qu'elle se tient à distance, alots qu'elle est censé être le personnage principal ! Ensuite, je n'ai pas accrocher à la plume de l'histoire. J'ai surtout eu du mal au niveau de la narration.



Mon avis est donc partagée, même si il reste principalement négatif !

Je ne pouvais pas passer à côté de ce livre après avoir lu le résumé !



Dès les premières pages, j’ai aimé le rythme du roman avec ses chapitres à longueur et forme variables (du texte de plusieurs pages à la liste de quelques lignes…). J’ai beaucoup aimé les citations au début de la plupart des chapitres (qui tiennent lieu d’introduction) et les références littéraires tout au long du livre.



Clara est un personnage principal très intéressant, puisqu’elle se remet en question tout au long du roman. Son évolution est agréable à suivre, puisque notre réflexion évolue avec la sienne. J’ai bien aimé son humour !



Le roman aborde le rapport que chacun a avec les livres, et le fait que l’interprétation d’une histoire varie selon le vécu du lecteur. Ainsi, personne n’aura le même ressenti ou ne tirera les mêmes leçon d’une même lecture.



Dave Connis aborde également les thèmes de l’homosexualité et de l’homophobie dans le milieu familial : beaucoup de jeunes se retrouvent incompris face à des proches qui veulent changer qui ils sont. Il parle également des différences entre les classes sociales et de la nocivité des préjugés que l’on peut avoir sur les personnes qui nous entourent et que l’on ne connaît pas.



L’auteur veut véhiculer l’idée qu’il faut chercher à connaître quelqu’un avant de vouloir lui coller une étiquette, le ranger dans une case ou se faire une opinion négative de lui.
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Quelle bonne lecture ce fut ! Au lycée de Clara, une liste de livres considérés comme « dangereux » vont être censurés. Alors Clara a l’idée d’ouvrir une bibliothèque clandestine au sein de son lycée. D’abord par colère, pour montrer au proviseur qu’il se trompe, ensuite parce qu’elle se rend compte que le combat est important. Elle va devenir amie avec des personnes dont elle ne s’attendait pas du tout à apprécier, elle va ranger ses préjugés au placard, elle va se remettre en question aussi et faire ce qu’elle peut. J’ai beaucoup aimé le personnage de Clara, mais aussi ceux qui gravitent autour d’elle comme Ashton, Jack, LiQui sa meilleure amie, la prof Mme Croft, et le bibliothécaire Mr Caywell.



Censuré des livres me semblent absolument effroyable, en particulier dans un lycée. Pourquoi interdire des livres ? Pour des raison fallacieuse en plus. C’est quelque chose d’affreux et je comprends que Clara en soit furieuse parce que j’aurais été comme elle. Mais elle a trouvé le courage d’aller contre ça, malgré toutes les questions qu’elle se pose.

Tout en lisant, je grinçais des dents face à l’injustice de ce qu’il se passait et comment le proviseur gérait les choses hyper lâchement, sans laisser la parole à ceux qui lisent et qui aiment les livres.



Les thématiques abordés dans ce roman sont top, car ça ne parle pas seulement de la censure et du pouvoir des livres, mais aussi de l’injustice de certaines situations, de la nécessité de faire ce que l’on désirait pour être libre, de l’homosexualité, de la famille également et de l’amitié.



C’était bien écrit et j’aimais comment les chapitres étaient coupés, les passages étaient drôles, mais certains étaient plus touchants que d’autres, l’histoire m’a vraiment plu et m’a même fait du bien, parce qu’on y sent l’amour des livres.
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Le résumé me tentait beaucoup trop mais je ressors de cette lecture assez déçue, je ne m’attendais pas à ce genre d’histoire. Je la pensais plus sombre, comme une dystopie mais c’était plus un roman jeunesse simple qui véhicule des messages. Je m’y suis globalement ennuyée mais je trouve quand même l’intrigue originale. Clara est très attachante avec beaucoup d’humour, on se voit en elle vu que c’est une lectrice passionnée et défend ce qu’elle aime. Quant aux autres personnages, ils ne m’ont pas marqué plus que ça... J’ai bien aimé suivre cette petite « guerre » entre Clara et son professeur M. Walsch et la différence aussi entre se battre contre et pour quelque chose. Il y a aussi de nombreux messages comme le fait de ne pas juger un livre selon sa couverture (une personne selon son apparence).
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Encore un achat impulsif et vous savez quoi ? J'ai bien fait. Je ne regrette absolument pas d'avoir craqué, parce que c'était génial. J'ai ri, j'ai été touchée et les messages qui se dégagent de ce roman sont vrais et puissants.



Je ne savais pas trop dans quoi je m'embarquais en le commençant, mais ça parlait de livres, donc... Oui, on est faible ou on ne l'est pas. Et je suis absolument dans la première catégorie... Et il faut aussi dire que le résumé était plutôt intriguant. Et pour être honnête, je pensais qu'on partait plus sur de la dystopie alors que pas du tout !



Et ça été une surprise positive, parce que c'était de ce genre de lecture que j'avais besoin. Contemporaine avec des messages importants. Et surtout pas mal d'humour. Alors, peut-être que la façon d'être et de parler de Clara ne plairont pas à certains, mais alors moi, j'ai, adhéré dès les premières pages. J'ai ri, mais ri ! C'est totalement le genre d'humour que j'aime. Caustique, sarcastique mais qui dégage des vérités propres.



Et l'histoire en elle-même fout une petite claque à tous ceux qui le lisent. Elle dépeint un monde où les lycées peuvent décider quels livres sont à bannir et pas bons pour les élèves. Vous imaginez être dans ce genre de lycée et voir vos romans chouchous être bannis ? Moi pas. Et pourtant, c'est bien ce que vit Clara.



L'auteur a vraiment eu une idée de génie d'en parler. La façon qu'il a eu de le faire était très bien amenée, de telle sorte qu'on se retrouve à tourner frénétiquement les pages pour savoir la finalité de tout ça. Et je ne vous cache pas que la fin m'a plutôt émue.



​En résumé, ce roman est une totale réussite pour moi. Un personnage principal drôle à souhait avec un humour particulier et auquel j'ai adhéré dès les premières lignes. Une intrigue qui tient la route et qui tient en haleine son lecteur. Des messages importants y sont également traités, nous faisant nous poser les bonnes questions. Pour moi, ce roman est à mettre entre le maximum de mains. Lisez-le, vraiment.
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Clara Evans est une adolescente qui, comme vous et moi (enfin je suppose), vit livres, mange livres et respire livres. C’est une véritable mordue de lecture qui a ses propres rituels ainsi que sa liste d’œuvres favorites qu’elle prend plaisir à ressortir dès que l’occasion se présente. Concrètement, son univers entier tourne autour des bouquins et certains ont même fait d’elle la personne qu’elle est aujourd’hui. D’ailleurs, elle est tellement passionnée qu’elle a décidé de créer une association — appelée « BookFan » — et de se proposer comme bénévole pour travailler dans la bibliothèque de Lupton Academy, sa prestigieuse école privée. Seulement, le jour de sa rentrée en dernière année, elle découvrira un peu par hasard (d’accord, « en fouillant » est un terme plus juste) que son proviseur, m. Milton Walsh, a dressé une liste de médias prohibés. Pour être plus claire, il a décidé d’enlever cinquante livres des rayonnages, comme ça, parce qu’il pense qu’ils vont à l’encontre des principes fondateurs de son établissement. De les censurer sans prévenir les élèves. De les réprouver. Pour la jeune fille, qui est une éternelle amoureuse des romans, cette situation est inacceptable. Elle essaiera donc de se faire entendre par l’administration, sans succès. Alors, elle mettra un plan en œuvre. Le but ? Monter, dans des casiers, une bibliothèque clandestine qui ne contient que des œuvres interdites pour prouver que les livres ne sont pas négatifs et qu’ils peuvent apporter de belles choses.



En tant que fervente lectrice, je me devais de lire cette histoire. Impossible pour moi de passer à côté, il fallait absolument que j’en sache plus. Verdict ? J’ai passé un chouette moment en compagnie de Clara. Mieux encore, j’ai adoré l’idée développée par l’auteur. J’ai adoré les messages qu’il a voulu faire passer (les livres peuvent influencer tout le monde mais pas de la même manière, entre autres) ; j’ai adoré les personnages, qui n’étaient ni gentils ni méchants (en effet, nous sommes face à des gens normaux qui ressentent des choses, agissent de telle ou telle façon et gèrent les situations qui se présentent à eux comme ils le peuvent parce qu’ils ont tous des sentiments qui leur sont propres, une histoire, un vécu) ; j’ai adoré le principe (un livre sur les livres) ; et j’ai adoré les mille et une références glissées par-ci par-là (les citer me prendrait trop de temps tellement il y en a).



En ce qui concerne notre jeune héroïne, j’ai envie de dire qu’elle m’a fait craquer dès les premiers chapitres. Je me suis reconnue en elle, c’était vraiment drôle (comprendra qui pourra). Le reste du temps c’était quelqu’un d’attachant et de fonceur qui croit en ses idées et veut les faire entendre. Pour elle, les livres ont un pouvoir et il ne faut pas les rejeter. Elle était amusante, pétillante, investie et j’ai pris plaisir à la voir évoluer et mûrir au fil de ses mésaventures. Il lui arrivait aussi de se remettre en question, de s’interroger et de prendre du recul. Suivre sa lutte intérieure et la voir douter, voilà des détails qui la rendaient encore plus crédible. Parlons maintenant des personnages qui l’ont plus ou moins accompagnée. LiQuiana Carson, Ashton Bricks, Jack Lodenhauer, m. Caywell, mme Croft, et tous les autres.. Ils étaient nombreux, pourtant, aucun ne m’a charmée ou même marquée. Je les ai trouvés fades, sans saveur, pas assez travaillés et mal exploités. Quel dommage !



Vous l’avez certainement déjà compris mais j’ai beaucoup aimé l’œuvre de Dave Connis, qui parle de livres (non, vraiment ?) et plus précisément de censure. C’est une histoire qui mêle injustice, frustration et amitié. C’est un livre sur les livres, comme je l’ai déjà dit, sur le pouvoir qu’ils ont ou sur celui que l’on décide de leur donner. C’est un moment fort en émotions qui montre que, même si deux personnes lisent le même bouquin, elles pourront en tirer deux leçons différentes. C’est un ouvrage qui marque, qui mène à la réflexion, et que je recommande à tous les rats de bibliothèque. Merci aux éditions Page Turners pour l’envoi de ce livre et pour la confiance qui m’a été accordée. ♥
Lien : http://madameratou.com/lire-..

Clara est une lycéenne en terminale au lycée LA. Son passe-temps favori ? Lire jusqu'à pas d'heure en s'abreuvant de nectar de mangue. Alors, quand elle apprend que ses livres préférés comme « Ne me marché pas dessus » ou les « Hunger Games » ont été censurés dans son lycée, Clara voit rouge. Comment peut-on faire une chose pareille ? Il lui vient une idée, et si elle ouvrait une bibliothèque secrète dans son casier avec tous les livres censurés ? Dès lors, ce sera la guerre entre Clara et son amour pour la lecture et le proviseur M.Walsh, qui veut faire respecter l'ordre au sein de son lycée. Mais Clara réussira t-elle à lui faire entendre raison sur tous ces livres ?



Pour ma part, je dirais que c'est une bonne lecture. L'histoire est assez entraînante et tranquille (Bon, j'avoue que la fin est un peu moins tranquille). J'ai trouvé original le fait qu'à chaque nouveaux chapitres, l'auteur cite un passage d'un livre connu. Je conseille cette lecture pour les amoureux de la littérature !

Carmen

L'histoire commence lorsqu'un collégien passionné de lecture et président de son club de lecture lit le nouveau livre de son auteur préféré. Ensuite il fait la rencontre du personnage principal, Clara, qui découvre que certains livres de son collège sont censurés. Elle décide alors d'ouvrir une bibliothèque clandestine car pour elle, les livres ne sont pas dangereux.

J'ai apprécié cette histoire car le personnage principal est directement dans l'action, il nous raconte ce qu'il ressent tout au long du livre ce qui nous permet de mieux se mettre à sa place pour comprendre l'histoire.

Le suspense et l'intrigue sont présents jusqu'à la fin du livre. Ce livre est assez divertissant et intéressant, même si je l'ai trouvé un peu compliqué à lire.



Aloïs.L

Un livre pour les amoureux des livres… mais pas que



« LIRE EST DANGEREUX (pour les préjugés) », un roman de Dave Connis, son premier traduit en français, publié en août 2020 aux éditions de Milan. Dave Connis travaillait en tant que bibliothécaire avant de devenir écrivain.



Dans ce livre l’héroïne, Clara persuadée que les livres l’ont aidé à murir, ouvre une bibliothèque clandestine dans son casier après avoir surpris un mail confidentiel dans lequel le directeur partageait les termes « médias prohibés »( c’est-à-dire des livres censurés). Peu à peu, sa biclan prend de l’ampleur. Mais elle commence à douter de la raison de cette entorse à la règle de son lycée privé qui pourrait lui faire perdre sa bourse.



Cette œuvre de Dave Connis est extrêmement facile à lire rapidement. La mise en page, structuré par des chapitres très courts. Ce texte croit au pouvoir des livres. Les sujets abordés sont intéressants : classes sociales, préjugés, quête d’identité, amour des livres, censure, homosexualité, liberté… Certains chapitres sont captivants surtout par le fait qu’il y a beaucoup de péripéties : changement d’opinion, révélation, suspense… On s’accroche énormément aux personnages, notamment ceux de Clara et Jack. Clara se rend compte qu’elle- même avait des préjugés sur les classes sociales, pensait que l’argent était la solution aux problèmes et que seul les riches étaient heureux. Mais au fil de l’histoire, elle se lie d’amitié avec ceux qu’elle jugeait ainsi et elle comprit que : « La souffrance, c’est comme l’eau de pluie. Elle tombe et dégouline partout. Aucun endroit n’est épargné. » Mais, même si j’ai beaucoup aimé lire ce livre, le fond de ce dernier qui est que les livres ont un pouvoir, qu’ils changent les gens, lire est un remède… Cela ne m’a pas tenu en haleine. Ce que j’ai aimé, c’est le côté quête d’identité, mal être adolescent qu’incarne Jack. Mais Clara est aussi drôle et intelligente, elle se questionne énormément. Au final, j’ai quand même apprécié ce livre, même si le thème n’était pas réellement fait pour moi.



Je le conseille aux amateurs de livres qui veulent passer du bon temps avec, pendant un week-end.



Jessica H.

Dans ce récit, on découvre l'univers de Clara, une ado en dernière année de lycée passionnée par les livres. Quand elle apprend que le directeur censure cette année 50 livres, elle décide de créer une bibliothèque clandestine.



Au début, elle le fait par opposition au système, mais les livres circulent, leurs idées aussi. Et des prises de conscience éclosent, notamment vis à vis d'un gars du bahut assez insupportable, qui cache derrière son comportement défensif une grande détresse.



Ce roman n'est pas de la grande littérature, mais il met en valeur le pouvoir des livres, qui sont un personnage à part entière. J'adore!

Grosse déception pour ce livre dont la quatrième de couverture me parlait comme jamais. Censure, bibliothèque clandestine, pied de nez aux bornés !

Mais écriture plate, chapitres très courts, réflexions qui tournent en rond.

Je veux bien que ce soit un style d'écrire de courts chapitres dans un langage proche de l'oral. Mais quand on prêtant défendre la littérature, ça pêche un peu à mon sens.

Cette jeune Clara réagit avec ses tripes quand on lui parle de censure, elle s'engage, a des idées et du courage, s'interroge sur ces motivations. Que du bon ! Alors pourquoi ce livre me laisse plutôt indifférente ?

Peut-être parce que les réflexions sur les groupes au lycée, sur les problèmes familiaux d'un garçon qu'elle ne connait pas et que devient son ami sont plaqués à l'intrigue principale, sans ni la servir ni la desservir d'ailleurs mais deportent la réflexion. Les parties un peu plus "débat" avec sa meilleure amie, le proviseur, les parents ne sont pas assez approfondies. Où sont les réflexions sur les influences de la littérature, sur la censure ou sur la nécessité ou non d'une censure dans une bibliothèque à disposition des jeunes ?

Ensuite on part sur la bourse, la fondation... Ce qui aurait pu donner lieu à des pages de discours, de débats avec la presse. Mais non, rien ! La bibliothèque marche fort dès le début, elle se fait de nouveaux amis dès la rentrée car, tout à coup, ils viennent vers elle pour des livres et hop tous les préjugés disparaissent ! Wahou ! A se demander si l'auteur a mis les pieds dans un lycée récemment.

Bref je n'ai pas vu la grande défense de la littérature, son influence sur la vie et sur la nécessité de lire et d'échanger sur ses lectures.

Dernier point, celui-ci n'est pas une surprise, la littérature évoquée est très anglo-saxonne. Et tourne un peu en boucle sur 4-5 livres (dont 2 inventés par l'auteur)...

Clara pensait que sa dernière année de lycée serait exclusivement consacrée à l'obtention d'une bourse pour la fac. C'était sans compter le directeur du lycée qui décide subitement de censurer une cinquantaine de livres. Clara, fervente lectrice, ne peut l'accepter !



Évidemment le titre et le sujet du roman m'avaient beaucoup attirée et j'ai vraiment apprécié cette lecture qui m'a touchée car elle évoquait avec justesse la façon dont les livres façonnent notre personnalité, nous font grandir, nous font éprouver des émotions.



Les chapitres sont très courts et entraînants. Clara est attachante, pleine à la fois de certitudes qui vont vaciller et de doutes. En revanche les autres personnages manquent un peu d'épaisseur à côté d'elle. Mais le ton ironique m'a plu et m'a fait pouffer à plusieurs reprises.



Cette histoire, qui est avant tout une réflexion sur la censure et sur le pouvoir des livres, est aussi une histoire d'amitié, de classes sociales, et une réflexion sur le fait qu'il ne faut pas s'arrêter aux apparences. C'est plutôt complet !



De nombreux livres sont cités évidemment, mais ne pas les avoir lus ne nuit pas à la compréhension. Je ne suis pas très littérature américaine donc je n'en avais lu quasiment aucun et j'ai tout compris donc pas de panique et je me suis quand même reconnue dans les émotions qu'éprouvent Clara, mais avec d'autres romans tout simplement !



Bref, une jolie histoire, une ode à la lecture, dont les questionnements pourraient être étudiés en cours de lettres ou même de philo !

[...] Le style est très vivant pas le choix narratif, avec des chapitres courts, une narration à la première personne, beaucoup de dialogues et même des conversations par texto.



Bref un texte abordable et sympathique qui donne envie de découvrir la littérature américaine et qui fait réfléchir sur la notion de censure, mais aussi sur la stigmatisation à l’école. Je ne peux que recommander. [...]
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