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Critiques de David Almond (149)
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Ange des Marais Noirs

L'histoire est très jolie avec un côté mystérieux et angoissant relevé par une poésie très sombre mais touchante. Ange est une petite fille très calme, très étrange, je l'ai trouvé fascinante.
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Lecture Jeune, n°129 - mars 2009 - Un roman, dix auteurs. Et pas n'importe lesquels : David Almond, Eoin Colfer, Nick Hornby, Roddy Doyle... Pari audacieux et original, au service d'une cause : le soutien à Amnesty International. Le roman débute avec la mort du photographe de presse George Keane, dit « Gé », qui laisse inconsolables ses petits-enfants : Jason, un ado rebelle, et surtout la petite Maggie. Chacun hérite d'un paquet mystérieux : l'adolescent découvre une liasse de photos de célébrités, dédicacées à son nom, et la fille, une boîte insolite, contenant sept coquillages exotiques, avec une carte énigmatique en guise de testament : « Relance-les tous ! ». À partir de là, des histoires s'enchaînent et s'enchevêtrent ; des rebondissements inattendus nous réservent de belles surprises. Chaque auteur reprend le « cadavre exquis » et lève un peu plus le voile sur Gé, en superposant les événements et les rencontres qui l'ont mené à travers le monde. Des plages d'Angleterre à la ville de Sapporo, en passant par la Russie et l'Australie, on retrouve les traces du photographe et l'on découvre son portrait en creux.Parallèlement, on assiste à l'évolution de Jason et de Maggie, qui, chacun à sa manière, continuent l'oeuvre de leur grand-père. La diversité des styles et des tons du roman fait écho à la multitude d'époques, de personnages et de contrées lointaines qui s'entrecroisent avant de laisser apparaître le puzzle reconstitué d'une vie, l'univers d'un homme. Si tous les récits n'ont pas la même charge émotionnelle ni la même subtilité, l'ensemble évite les subterfuges cousus de fil blanc, impose sa logique et laisse une agréable impression d'unité. ? Nikoleta Bouilloux-Lafont
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Glaise

Après Skellig, Le jeu de la mort et autres romans puissants, David Almond poursuit son œuvre ancrée tout à la fois dans un réalisme social proche de celui qui fait le succès d’un certain cinéma britannique contemporain, et dans une forme de fantastique qui nous place sur le fil entre réel et irréel. Ici, le lien entre ces deux univers est Davie, fils d’une famille modeste, enfant de cœur dans un petit village sinistre et pieux. Lui et son copain Gordie sont intrigués par un nouveau venu, Stephen Rose, orphelin sorti de son séminaire pour venir vivre chez Mary la Folle. Stephen a le don extraordinaire de modeler dans la glaise des figures dotées de vie et c’est ainsi qu’il entraîne Davie, de plus en plus fasciné, dans un univers de dévotion, de messes noires, d’influence maléfique … Davie, et le lecteur avec lui, ne sait plus très bien où situer la frontière entre réel, foi et folie.

Cette sensation indéfinissable d’avoir traversé un épisode troublant et de ne plus savoir à quoi s’en tenir réserve Glaise à des lecteurs aguerris, capables d’affronter un texte brillant, envoûtant et parfois dérangeant.

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Glaise

Lecture jeune, n°125 - Davie vit avec sa famille dans un petit village du nord de l’Angleterre et passe son temps à l’église quand il ne se bagarre pas avec les copains. L’arrivée de Stephen, un orphelin qui souffre de troubles mentaux, placé chez sa tante, bouleverse l’équilibre de Davie, fasciné par ce garçon qui adore modeler la glaise. Stephen semble être un étranger sur terre ; il a côtoyé la mort depuis son enfance et il connaît le sentiment d’impuissance des humains face à l’absence. C’est lui qui fait découvrir à Davie un univers hors du commun et qui le met en rapport avec le surnaturel. Les jeunes garçons deviendront créateurs d’un golem qui prendra vie et exaucera leurs désirs les plus intimes… Le nouveau roman de David Almond nous conduit à nouveau dans cette atmosphère sombre et poussiéreuse de petit village de province qu’il affectionne. Nous retrouvons ici sa capacité à décrire le rejet qu’éprouvent les adolescents face au monde figé des adultes. Avec ce livre, l’auteur semble nous dire que le mystère de l’adolescence reste impénétrable et que les écrivains doivent se contenter de le faire pressentir à travers la création littéraire et l’imaginaire. Ilaria Conn
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Glaise

Davie et Georgie sont enfants de cœur, et amis. Ils occupent leur dimanche après-midi à « traîner » dans leur village, mais aussi à se battre entre « petits ennemis » comme tous garçons de leur âge. Ils évitent toutefois Mouldy qui est le plus méchant et dangereux. Leur vie est très banale. Jusqu'au jour où arrive Stephen Rose, à peine plus vieux qu'eux, et s'installe chez «Mary la folle » sa tante. Beaucoup de rumeurs courent sur ce nouvel arrivant au village : un père décédé, une mère internée..... Encouragé par le père O'Mahoney, Davie se lie d'amitié avec Stephen. Mais celui ci n'est pas vraiment comme les autres enfants, c'est un artiste : il modèle des statues dans de la glaise. Mais ses statues ne sont pas de simples reproductions humaines, Stephen leur donne plus, une âme peut-être ?



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Glaise

Une petite ville comme il y en a beaucoup en Angleterre. Des adolescents bagarreurs comme il y en a beaucoup dans les années 1960. Pourtant, lorsque Stephen Rose surgit dans le ronron quotidien des habitants de Felling, quelque chose ne tourne plus rond. De mystérieuses rumeurs courent sur cet adolescent étrange, et de là à… De là à quoi, justement ? Davie, un gamin du quartier, se le demande, partagé entre la peur et la fascination. Stephen dit avoir vu un ange. Et alors ? Alors, Stephen semble parfois plutôt inspiré par un démon. Stephen a un don pour modeler la glaise. Et alors ? Alors, les personnages qu’il modèle ont quelque chose de surnaturel…



L'avis de Jonathan, 15 ans : Les aventures de Stephen Rose et de Davie sont fascinantes. Voici un roman haletant et obsédant, qui se joue de nous à califourchon sur les limites du réel.



L'avis de la redaction : L'auteur sait habilement introduire dans son récit le grain de sable qui vient enrayer la machine du réel pour nous plonger dans le fantastique, tout en jouant sur l'ambiguïté d'une personnalité qui met très mal à l'aise : celle d'un enfant habité par le mal.

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Glaise

Un livre à l'ambiance terrifiante, assez efficace. Pour ceux qui aiment avoir peur.
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Imprégnation

Cet auteur est un de mes préférés en littérature jeunesse anglo-saxonne. Il est gage de qualité d'écriture et d'originalité de l'intrigue.

Dans ce roman, il réussit à aborder le bouillonnement des émotions adolescentes et leur questionnement avec crédibilité.



Liam est un adolescent privilégié. Son père est un écrivain célèbre, sa mère une artiste reconnue. Fils unique, il est choyé par des parents indulgents et compréhensifs, même s'ils préoccupés par leur art et leur œuvre et qu'il existe des non-dits dans la famille (à l'image de la liaison probable de la mère avec son galeriste).

Pourtant, Liam se sent mal à l'aise, il se cherche dans les jeux de son enfance, dans sa fascination pour Nattrass, un garçon violent et brutal, dans son intérêt pour le bébé qu'il va trouver avec son copain Max, dans la compagnie d'Oliver le réfugié libérien.



Le cadre de roman est la campagne anglaise du Northumberland où la nature est belle et sauvage, où les choucas semblent apprivoisés, où demeurent les traces d'une histoire anglaise tourmentée. Ces lieux calmes paraissent préservés des horreurs du monde. Evidemment, ces dernières vont s'introduire dans ce petit paradis avec la découverte du bébé dans les ruines.

Almond aborde ainsi la question des enfants-soldats, de la tolérance, celle de l'abandon et de l'adoption d'enfant, des enfants placés et de la famille, celle des migrants et enfin de la définition de l'art. Ce qui fait beaucoup pour un livre plutôt court.





A partir de 13 ans

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Imprégnation

Ce livre, bien que très poétique et magnifiquement bien écrit, reste tout de même un peu... "gore".



Et c'est ça qui nous fait réfléchir sur ce que l'on est, ce que l'on représente réellement en comparaison à tout le reste : l'horreur de certaines situations difficiles à vivre et plus encore en passant par la beauté ou la paix parfaite et impossible à la fois, mais aussi l'humain et ... Bref, comme vous l'aurez peut-être compris, décrire ce livre est quasiment ... impossible pour reprendre le terme. On ne peut répondre facilement si quelqu'un nous demande : "Ce livre t'a plu ?"

Conseillé pour les enfants à partir de 12 ans ou les bons lecteurs qui aiment vraiment lire, et qui se pose des questions sur la vie, tout simplement !
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Imprégnation



Liam et Max sont deux amis, qui vivent à la campagne et font les « quatre cents coups ». Un jour ils trouvent un bébé abandonné. De par cet événement, Liam est ameneé à rencontrer d'autres ados un peu différents de lui, qu'il accepte tout de suite comme amis. Et puis il y a Nattrass, le méchant du village qui rode lui aussi.....



La suite ici :


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Imprégnation

C'est la première fois que je lis du David Almond bien que son nom ne me sois pas inconnu pour avoir vu de loin d'autres titres publiés antérieurement. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les critiques ne se trompaient pas : en effet, David Almond est un "romancier majeur" (The Independant), qui fait de la "grande littérature, au-delà des classifications" (The Guardian). C'est une sorte d'ovni littéraire en un sens comme il n'en existe pas beaucoup (je le rapprocherais peut-être de John Green, auteur aussi étonnant). J'entends par là que le style est spécial, indescriptible et il m'a plu car sans être de la haute voltige littéraire, il nous plonge complètement dans cette atmosphère chaude et particulière de ce que j'imagine être parfaitement celle du Nord de l'Angleterre, et quand bien même ce ne le serait pas, j'ai aimé cet univers, le personnage de Liam et les amis un peu étranges qu'il a.

Max, le garçon posé, l'adolescent banal qui tombe amoureux, absent au fil du récit mais qui reste dans l'esprit de Liam. Et surtout Gordon Nattrass, Crystal et Oliver. Le premier est spécial, bizarre même, fasciné par le macabre qu'il transforme en art pour provoquer Liam et le faire réfléchir au sens de l'existence : tout un passage surprenant dans le livre qui transforme Imprégnation en cours plaisant de philosophie sur l'art ! La seconde, Crystal est mystérieuse, on ignore son passé ou plutôt elle se dévoile au fur et à mesure, dans une attitude provocante et amicale, faisant légèrement chavirer le cœur de Liam. Et puis il y a Oliver dont le passé est flou, terrible. Il est noir, sans papiers et recherché ce qui constitue une autre partie du fond de l'histoire.

Tout ce monde évolue dans un quotidien paisible et en même temps rythmé par les sorties de Liam, toujours plus en quête de liberté tandis qu'Alison, le bébé trouvé, grandit au sein de la famille et que la question du phénomène d'imprégnation est dans toutes les conversations de son père.

Imprégnation nous envoûte et David Almond confronte le lecteur en même temps que Liam à des grandes questions dont il esquisse quelques réponses : l'adieu à l'enfance, les ravages de la violence, l'amitié, la tolérance, l'adoption...

Le tout forme un ensemble riche, sensible et envoutant, servit par une écriture profonde et ingénieuse, au plus près de Liam, plongé en permanence dans ses pensées.

Et puis cette phrase qui guide l'oeuvre : "Vis une aventure, vis comme si tu étais une histoire."
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Imprégnation

Liam et Max sont deux amis, qui vivent à la campagne et font les « quatre cents coups ». Un jour ils trouvent un bébé abandonné. De par cet événement, Liam est amené à rencontrer d'autres ados un peu différents de lui, qu'il accepte tout de suite comme amis. Et puis il y a Nattrass, le méchant du village qui rode lui aussi.....



Très étrange comme un David Almond, impregnation porte bien son titre, il nous met mal à l'aise. A ne pas glisser entre toutes les mains. + de 13 ans, voir plus...
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Imprégnation

J'ai emprunté ce roman pour ados à la médiathèque.

L'ambiance m'a rappelé « Sa majesté des mouches » et parfois mise mal à l'aise. C'est un texte intéressant sur la violence mais je ne sais pas trop quoi en penser.

Liam est un adolescent anglais en vacances. Il joue dans la campagne et découvre dans une grotte un bébé abandonné. J'espérais que l'histoire suivrait plus cette piste mais pas tellement en fait.

Le bébé fait le lien entre le héros et deux autres adolescents placés dans une famille d'accueil, Crystal et Oliver. Il y a aussi Nattrass, un autre adolescent fasciné par les vidéos de décapitation et de torture. Le mystère du début avec l'imprégnéation évoquée par le père de Liam, écivain me plaisait mais le reste moins en fait.

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Imprégnation

Ce roman ne parle pas qu'aux adolescents. Sa construction est un mille-feuille de maux d'aujourd'hui, qui couche par couche passe comme si on n'avait rien vu. Les histoires s'entrecroisent. Un ado héros dont le père est écrivain et la mère artiste. Il construit un abris avec son pote. Éducation libre. Les jeux violents font légion mais ça va alors on les laisse faire. Un lycéen aux penchants fascistoïdes se lâche quand on parle qu'un migrant et une punkette sont en goguette. À chaque étape, la justesse de la situation démonte le cliché que l'on voit venir. Les réflexions sont nombreuses : la violence, le besoin des publics, l'art, l'armée, l'autorité dans tout cela, raconter son histoire, c'est important. Le dénouement est surprenant. Le "cliff-hanger" se démonte tout seul. Le flic anglais clôture en mode sagesse populaire "Va falloir les surveiller un peu plus ces deux là". Un très bon roman.
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Je m'appelle Mina

Me voilà bien embêtée. Je rage, je peste, je râle, j'enrage contre ces produits commerciaux qui envahissent les étagères de nos enfants. David Almond est un écrivain à part entière et Je m'appelle Mina une belle œuvre littéraire, sans aucun doute.



L'univers est unique, le graphisme soigné, la plume est belle, l'exercice de style réussi. Seulement voilà. Je n'ai pas pu dépassé l'exercice littéraire. J'ai eu l'impression d'être dans un atelier d'écriture, de recevoir une leçon sur la forme alors que j'aurais voulu être emportée par le fond. Je suis restée hermétique, imperméable, spectatrice.



J'aurais vraiment voulu aimer. Peut-être faut-il avoir lu Skellig au préalable ? Aujourd'hui, je n'en ai même plus l'envie. Ça craint parfois la vie d'une lectrice.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Je m'appelle Mina

C'est l'histoire de Mina une jeune fille intelligente et rêveuse avec son monde à elle . Elle est souvent incomprise et donc rejetée par les personnes . Elle vit avec sa mère ayant perdu son père . Elle ne va plus au collège à cause de moqueries, donc elle reste chez elle.



J'ai bien aimé ce livre, je me suis totalement plongée dans la vie de Mina cette petite fille rêveuse et discrète.J'ai trouvé aussi que Mina est une adolescente qui adore les mots, elle est aussi un peu poète. Je recommande ce Livre.



Jeanne . p



Mina une fillette âgée de neuf ans vit seule avec sa mère dans la rue de Falconer depuis la mort de son père. C'est une petite fille étrange et rêveuse qui a très peu d'amis. Elle possède un journal dans lequel elle écrit des histoires, des mots qui lui plaisent.

L'oeuvre se compose de façon chronologique avec quelques fois des retours en arrière. L'histoire raconte le point de vue de cette enfant, c'est un roman pour enfants. Il est écrit avec différentes polices de caractère ce qui rend le livre amusant.

Pour conclure j'ai apprécié la lecture de ce roman, il est émouvant dû par la mort de son père et de certaines histoires qu'elle raconte dans son journal. Néanmoins, d'après moi le démarrage est un peu long et ennuyeux, cela peut donc décourager le lecteur. Il y a également pour ma part, certains passages qui ne sont pas nécessaire ni intéressants pour la suite de l'histoire.



Julie B.

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Je m'appelle Mina

Cette histoire raconte la vie de Mina qui est une fille plutôt spéciale. Elle joue avec les mots, invente des histoires, raconte ses "aventures", sa vie, ses petits plaisirs etc... Elle vit seule avec sa mère, elle ne va plus à l'école et elle aime se percher dans son arbre. Une de ses grandes passions sont les chouettes.



J'ai aimé ce livre car je comprenais bien Mina. Les textes qu'elle écrit lui ressemblent. J'ai essayé tout ses "Exercices Hors-Piste" et me suis bien amusée en les faisant. Je conseille ce livre aux amateurs de livres légers.
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Je m'appelle Mina

Journal intime atypique, décrivant une enfance différente imprégnée par la mort d'un proche.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Je m'appelle Mina

"Un hommage aux mots, à la poésie, à ce qu'il y a de meilleur dans ce monde et qui vaut la peine d'être cherché." – La Revue des livres pour enfants.



Je m'appelle Mina me faisait de l'oeil depuis sa nomination aux prix sorcières, avec son titre à rallonge et son contenu, à première vue, inhabituel. Une nuit m'a suffit pour le terminer, et j'ai refermé le livre avec peine comme tout bon livre qu'on ne veut pas quitter. Plus qu'un livre, plus qu'une histoire, c'est la petite Mina que je voulais encore suivre dans ses aventures quotidiennes, et c'est avec plaisir que j'ai appris qu'avant ce bouquin là, David Almond avait écrit Skellig, mettant en scène notre chère petite Mina McKee… mais je ne peux en dire plus de peur d'en dévoiler trop.



Mina, Mina, Mina… ah ! Petite Mina ! Une petite fille qui n'arrive pas à s'intégrer à l'école, et pour cause, les devoirs qu'on lui demande de faire sont d'un ennui ! – (et on est tous passés par là). de l'extérieur, peut-être certains ont-ils vu une élève bornée ? Une enfant têtue ? Un OVNI, une mystérieuse, intelligente et perspicace petite fille, oui ! voilà comment je perçois Mina. Curieuse et respectueuse, pleine de bonté envers la nature et ce que la Terre lui offre. Fascinée par William Blake et les chouettes, avec plus d'un mot dans son sac, elle écrit son journal perchée du haut de son arbre. Elle joue avec les mots, ils semblent danser sous sa plume – et donc, celle de David Almond, bien sûr – et nous invite régulièrement à faire de même grâce à ses activités hors piste toutes plus farfelues les unes que les autres, nous invitant à regarder le monde qui nous entoure d'un nouvel oeil. Ici, l'on va s'arrêter pour former un cercle avec notre main pour regarder le ciel à travers ; et là nous allons nous arrêter pour regarder danser la poussière dans un rayon de lumière…



Ses réflexions sur le monde qui l'entoure, sur la bêtise d'un système parfois trop fermé, sur certains évènements passés qu'elle considère avec beaucoup de recul, font d'elle une petite fille mature, mais avant tout émerveillée – bien au delà de sa timidité. Elle s'appelle Mina, elle adore la nuit. Et, je vous le dis tout de suite, une fois le livre terminé, elle va beaucoup vous manquer ! Et vous ne l'oublierez jamais…



"Activité Hors Piste. Allez vous coucher. Dormez en volant. Volez en dormant." – p. 212, Folio Junior.




Lien : https://horspistes.wordpress..
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Je m'appelle Mina

Voici un livre qui me laisse avec une sensation bizarre. Oui, j'y ai trouvé de jolies choses, oui, l'héroïne est attachante et émouvante, oui, le sujet ne manque pas d'intérêt. Mais j'ai l'impression d'être passée à côté. Le roman est en fait présenté comme un journal intime, avec une typographie manuscrite, et un vrai effort de mise en page, avec des mots écrits très gros qui parsèment le roman, des pages écrites en blanc sur noir, et des poèmes spontanés. J'ai trouvé amusant que la petite fille glisse des exercices d'écriture dans son journal, à destination des lecteurs : des exercices qui n'ont rien de rébarbatif ou d'artificiel, puisque Mina prône la liberté sans limites pour toute activité créatrice. Malgré tout ça, j'ai eu l'impression que ce roman est en fait à lui-même un exercice d'écriture grand format, qui aurait envahi le reste. Je n'ai ainsi pas ressenti d'émotion très forte, alors que le thème y est propice. En fait, je suis restée à distance, spectatrice, et pas impliquée. Je me suis sentie engloutie par l'avalanche de questions posées par Mina, et un peu lassée à la fin. Alors que par ailleurs, je trouve que l'histoire est plutôt belle, et le message transmis aussi ! Bizarre. Je reste perplexe après cette lecture... Ça me rassure, Theoma a l'air d'avoir ressenti exactement la même chose que moi ! J'aurais adoré adorer ce livre... Tant pis !


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