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Critiques de David S. Khara (442)
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Une nuit éternelle

Ce que j’ai ressenti:…Une nuit sang pour sang amitié….



Un duo que j’adore retrouver! Cette amitié qui va au delà du réel et des conventions: mon cœur devient guimauve…Mais pas le temps de s’attendrir dans ce nouveau roman de David Khara car les meurtres sordides frappent encore New-York et que les mystères s’épaississent quand le fantastique s’en mêle…Toujours en alternant les points de vues de Barry et Werner, on ressent en deux temps, une vision panoramique sous l’œil de faucon et une sensation plus urgente dans les actions, les causes et conséquences de cette résolution…



"Un Coeur n’a pas besoin de battre pour saigner.

Le mien saigne depuis un siècle et demi."



Un vampire qui se repend avec un flic qui culpabilise, ça fait beaucoup d’émotions qui bouillonnent, mais les voir s’entraider, chacun à leur échelle, cela donne un joli cocktail d’aventures et j’ai adoré où ils m’ont menée: rien de moins que la légende des Templiers et une jolie virée dans le passé de Werner, tout en résolvant une affaire plutôt corsée aux rituels étranges…J’aime à voyager dans le temps, et avec un personnage aussi charismatique et érudit que Werner, le voyage est d’autant plus palpitant…



Je ne crois pas au bonheur comme état permanent. Tout au plus pouvons-nous prétendre à des instants de joie. À nous de les saisir, de les goûter et les savourer, sous peine de voir les affres incontournables de l’existence nous entraîner inexorablement vers le cynisme et la désespérance.



Au vu du quatuor qui clôt ce roman je peux vous dire que j’ai très envie de voir une suite arriver!!!J’ai été charmée par ce libraire, féru de légendes moyenâgeuses, et la jeune médecin, dépassée par les péripéties en cours… Je vois bien là, une saga prometteuse parce que cet auteur a su créer des personnages attachants, mais aussi, une veine de thrillers entre rétro et modernisme qui s’entrechoquent, tout en y mettant une foison d’émotions…Forcement, qu’on en redemande!!!!



"La peine ne se hiérarchise pas."



Si jamais le cœur vous en dit, et que vous voulez que votre sang ne fasse qu’un tour en lisant ce policier fantastique, je vous recommande chaudement cette lecture!



"J’aurai mis le monde à feu et à sang pour partager Ne fût-ce qu’une seconde avec elle."



J'ai lu ce livre en LC avec Belette 2911, je vous invite àa passer voir son avis, ici, ou sur le blog ;)


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Les Vestiges de l'Aube

J’ai passé un très bon moment de lecture! Il y avait dans ce petit livre, un condensé de tout ce que j’aime : Une pointe de fantastique avec ce bel être vampirique, une merveilleuse histoire d’amitié qui va au delà des préjugés, un flic engagé et intègre, une enquête passionnante qui ne se laisse dévoilée qu’à la fin. Je suis bien contente, encore une fois, de m’être laissée tenter sur les bons avis de la blogosphère!!!!!



Les pages se tournaient presque seules, et tout comme Barry, il me tardait de rentrer à la maison pour lire leurs discussions. Je regrette juste qu’il n’y ai pas, par exemple mais ce n’est que mon avis, un peu de leurs échanges sur le cinéma ou la culture en général. Insérer entre les lignes peut être, en aparté, le forum ….Juste pour partager encore plus de leur lumières ou ressentis sur leurs passions communes.



Je consacre l’essentiel de mes journées à la lecture. J’adore lire. A l’époque où les heures m’étaient comptées, il s’agissait d’un loisir par trop luxueux. Aujourd’hui, c’est une véritable drogue. Tout ouvrage recèle une part d’humanité, de vérité, de beauté, de savoir. p18. Rien que pour ca, j’avais déjà succombé à Werner, et rien que pour cela l’idée de devenir vampire est bien tentante…..



Je me suis laissée embarquée dans ce thriller hors des normes, c’était délicieusement envoutant sans doute du au charme ravageur des vampires, bien qu’il a une certaine violence qui m’a un peu dérangée. Ici le vampire est bien le monstre auquel on s’attend, et pourtant, il a quelque chose qui nous attire: son envie de s’améliorer…On prend de la hauteur grâce à ce personnage, j’ai aimé le regard acéré que l’auteur porte sur notre société, et en lui exposant ce vampire qui traverse les âges et la civilisation, on ne peut qu’admirer cet être cultivé qui nous ouvrira peut etre les yeux sur la bassesse humaine. Werner possède un coté clair/obscur très intéressant.



En bref, je me suis régalée à découvrir ce premier opus, et il me tarde de lire la suite, ou meme d’autres œuvres de cet auteur français très prometteur. Un super cadeau d’anniversaire!!!!!!!!;)


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Le projet Bleiberg, tome 2 : Deep Zone (BD)

Janvier 1943. Résidence du Berghof (Alpes bavaroises).

Hitler reçoit Himmler qui vient lui faire rapport de l’incident survenu au camp de concentration du Stutthof où il a bien failli laisser sa peau suite à un attentat. Il expose les recherches que menait Bleiberg, recherches destinées à produire l’Übermensch, le surhomme aryen.



De nos jours. Sur la route entre la Suisse et la Belgique.

Eytan, le tueur au service du Mossad, Jay Corbin, trader paumé, et la splendide Jacky Walls, agent de la CIA chargée de protéger Jay Corbin, roulent en direction de la Belgique suivant en cela les indications trouvées dans le coffre suisse laissées par le père de Jay.

Eytan éprouve un besoin urgent en pleine nuit. Une halte dans une station-service le long de l’autoroute s’impose… Résultat : six morts…



Critique :



Pendant que nos protagonistes avancent dans la découverte du complot, Jay est de plus en plus amoureux de Jacky Walls. Les mauvaises nouvelles se succèdent pour le trio qui ne fait que croiser sur sa route des méchants de plus en plus vilains et agressifs. L’histoire de l’épidémie de choléra au Mexique est de plus en plus suspecte…

Ce volume est dédié aux révélations de tout poil et à des scènes d’action particulièrement bien rendues par Peynet. Le nid d’aigle d’Hitler, Hitler lui-même et Himmler sont remarquablement dessinés.

J’ai légèrement moins aimé ce récit-ci car, même si les scènes explosives sont bien rendues, il y a moins de suspense… Cependant, la fin de ce volume laisse augurer d’un troisième album plein de rebondissements.

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Le Projet Bleiberg

Ou quand un petit français compose un thriller « à l’américaine », avec comme arrière plan les expérimentations raciales menées par des médecins dans les camps de la mort nazis... Ambitieux et culotté...



Le héros, Jérémy Corbin, simple trader new-yorkais, pas franchement en grande forme, est confronté à une vague de morts violentes dans son entourage. Tout cela est lié à un secret qui remonte aux heures noires de la seconde guerre mondiale et à la Shoah. Heureusement la CIA va lui proposer une accompagnatrice pour le protéger, et le Mossad, pour ne pas être en reste, un super agent testostéroné.



Ce roman a reçu moult critiques positives sur ce site. Il est vrai que la forme tient la route, l’écriture est assez « punchy », mais le fond de l’intrigue paraît un peu gros, même si la deuxième guerre mondiale côté nazi a autorisé toutes les folies au nom de la race. Il y a comme un décalage entre le côté action - adrénaline lié aux aventures du trio et ce dont le livre traite finalement.

Lu pas longtemps après sa sortie (... sa première sortie, car il y a plusieurs éditions), le livre ne m’avait pas emballé. J’ai été d’autant plus surpris de voir qu’il traçait sa route parmi les lecteurs et que ce scénario était porté en bande dessinée. Peut-être vais-je la lire pour avoir une autre approche du sujet ?
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Le Projet Bleiberg

En finissant ce premier tome, le sentiment est mitigé, alors autant j’ai aimé le trio efficace autant le coté historique m’a laissé un goût sans saveur.



Il faut dire que c’est bien la période la plus sombre de l’Histoire qui est pris au centre de cette intrigue, donc mettre en scène Hitler et ses acolytes, ça m’a dérangé: ça en fait des héros et moi ça m’énerve!!!!Bon passons sur mes sentiments de dégoût sur ces hommes aux mains salies de sang innocent, le style proposé quand on parle « d’eux » est lourd donc déjà que j’avais une certaine appréhension, à lire ce genre d’histoire, si en plus de mon envie de vomir, s’ajoute une lenteur d’écriture, et bien mon intérêt baisse forcement.



Pour autant, parler de leurs dérives et projets qui frôlent la folie permet d’éviter ce genre d’horreur. En cela mettre en lumière le projet Bleiberg était assez intéressant. On sent un certain travail de recherche , une volonté de dire la Vérité, une belle sensibilité pour le devoir de mémoire pour cette extermination honteuse.



Là, où j’ai pris du plaisir, c’est à suivre le trio (et particulièrement Jay). Tout le coté lourd partait en fumée, dès qu’il arrivait en alternance de chapitre. Il est frais, direct, explosif!!!! Leur coté valeureux, à tous les 3 d’ailleurs, de se battre, toujours pour la Justice et l’Espoir fait du bien à lire. Ils le font avec conviction, sans prendre de gants, se mettant dans des situations pas possibles, mais ils gardent en leur cœur, la volonté de toujours faire le Bien quoique qu’il en coute et les pertes qui les affligent.



Je veux croire en la bonté. Je l’ai connue. Laissez moi croire qu’elle est ancrée dans l’âme humaine. Laissez moi espérer que le mal est l’exception. p152



En bref, j’ai passé un bon moment, je n’ai mis que 2/3 jours à le finir, c’était prenant mais il m’a manqué quelque chose sur lequel je n’arrive pas à m’expliquer. Pas mal, intéressant, mais pas le coup de cœur attendu. Pour autant, je compte bien lire les tomes suivants!


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Une nuit éternelle

Encore un livre de vampires me direz vous ! Car oui Werner est un vampire de deux cent ans, avec ses défauts, son orgueil et son décalage avec notre société. Il aurait très bien pu s'adapter au fil du temps aux nouvelles technologies, notre vision du monde... mais non ! cela dit dans ce roman ce n'est pas la question! mais cela fait de lui une personnalité atypique.



Donc, oui encore un roman de vampire, mais ici on va dire que c'est le must car ce roman est un polar. L'autre personnage principal est un flic de la criminelle. Cabossé par la vie, qui renaît de ses cendres (clin d’œil au vampire là !)



L'amitié improbable entre ces deux personnages, les mènent sur l'enquête d'un double assassinat. Il va de soi que pour l'un l'enquête est son boulot et pour l'autre, il n'en fait qu'à sa tête !



Ce roman, est la suite du roman "Les vestiges de l'aube" lu pour ma part il y a quelques années avant sa réédition et d'après ce que j'en ai appris quelques modifications. J'avais déjà beaucoup aimé ce roman et j'avoue que celui-ci m'a vraiment transporté. Pour moi sa lecture ne nécessite pas celle du premier tome, mais si vous souhaitez vraiment connaître les personnages, comprendre leurs faiblesses alors je vous conseille de vous procurer le premier volume.



David Khara sait manier les mots ! Pour différencier les deux personnages principaux, l'auteur change de vocabulaire. On passe d'un langage familier pour le policier à un langage plus soutenu lorsque nous sommes dans la peau de Werner.



J'ai trouvé tout de même, une certaine ambiguïté dans le lien entre les deux personnages. Ce lien dépasse un peu l'amitié, d' ailleurs l'auteur s'en amuse:

"Que Barry fréquente les mortels ne me dérange pas, j'y vois même un signe encourageant pour sa resocialisation. Pour autant, dois-je me trouver réduit au rôle dégradant de relation honteuse! Et pourquoi pas d'amant caché!"



Donc pour conclure, l'intrigue est très bonne, les personnages attachants, la plume exceptionnelle avec un vocabulaire riche. Moi je suis conquise donc j'espère que vous le serez aussi !
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 1

Avec « Dimension de capes et d'esprits », les éditions Rivières Blanches nous proposent une sympathique anthologie de fantasy historique comprenant douze nouvelles d'auteurs plus ou moins réputés et habitués à ce genre de littérature. Tous rendent ici un vibrant hommage aux plus grands récits de cape et d'épée et aux auteurs qui leur ont donné le jour, que ce soit par le biais du thème choisi, des personnages ou bien du style. La totalité des textes se déroulent par conséquent entre le XVIe et le début du XIXe siècle et on peut d'ores et déjà saluer la variété des décors, loin de se limiter à la cour et ses intrigues, qui nous entraînent tour à tour à Versailles, en Angleterre, sur mer, dans le calme relatif d'un monastère, sur le champ de bataille... Le choix de l'époque à cependant fait l'objet de moins d'originalité, la majorité des auteurs ayant opté pour les règnes de Louis XIII et de Louis XIV ainsi que de leurs habiles ministres, les cardinaux Richelieu et Mazarin. Certaines nouvelles se démarquent malgré tout de leurs petits camarades et nous offrent des récits un peu plus innovants sur fond de guerres de religion, campagne d'Italie ou encore Révolution française.



Si l'initiative est louable et ne manquera pas de faire passer un agréable moment aux amateurs de capes et d'épées, il faut toutefois avouer que très peu de textes sortent du lot et que beaucoup laissent un arrière goût d'inachevé ou de déjà-vu. Heureusement, certains auteurs parviennent malgré tout à tirer leur épingle du jeu, en particulier ceux qui bénéficient aujourd'hui d'une certaine réputation. Nicolas Cluzeau signe ainsi avec « Dragons des mers » une excellente nouvelle (de loin la meilleure) nous plongeant habilement dans un duel maritime entre deux capitaines de navires pour la possession d'un aquadrac (ou dragon de mer), le tout sur fond d'Europe uchronique. Un vrai régal ! Lucie Chenu réussit également son coup avec « Ayeannah » dans laquelle elle nous relate l'histoire d'une dryade à la cour du roi Soleil, de même que David S. Khara qui se penche avec « La botte du Diable » sur le destin d'une confrérie des Maîtres d'Armes. Certains textes d'auteurs qui m'étaient jusqu'alors inconnus valent également le détour comme « La main du Diable » de Sergei Dounovetz, nouvelle très brève mais marquante, ou encore « Les hommes de l'ombre » de Pierre-Luc Lafrance qui nous entraîne pour une fois Outre-Manche.



Une anthologie très inégale, le très bon côtoyant le très moyen, mais qui rend malgré tout un bel hommage à ces histoires de capes et d'épées qui nous ont tous un jour fascinés. Difficile de résister à l'envie de découvrir le second volume, réunissant cette fois davantage d'auteurs confirmés qui, espérons-le, montreront autant d'enthousiasme que ceux qui les ont précédés. Car comme nous l'affirme Philippe Ward en conclusion de sa préface : « Si tu ne viens pas à la Rivière Blanche, c'est la Rivière Blanche qui viendra à toi ! »
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Le projet Shiro

Ayant beaucoup apprécié le premier tome, Le projet Bleiberg, je me tourne donc vers la suite, le projet Shiro qui met de nouveau en scène, le mystérieux agent du Mossad, Eytan Morgenstein. Après avoir dénoncé les expérimentations scientifiques des Nazis sur des Juifs dans les camps, pendant la Seconde Guerre Mondiale, Khara s'attaque maintenant à l'Unité 731 déjà abordé dans L’homme qui mit fin à l’histoire de Ken Liu. En effet, de 1932 à 1945 et sous l'égide de Shiro Ishii, des médecins japonais vont se livrer à de cruelles expérimentations sur des sujets pour la plupart d'origine chinoise, afin de tester les limites du corps humain.



Eytan Morgenstein se remet à peine de ses blessures lorsqu'il apprend que son mentor, Eli, a été enlevé. Le kidnappeur exige alors du kidon de faire équipe avec Elena, sa meilleure ennemie pour enquêter sur les origines de deux attentats à l'arme bactériologique en Russie et en République Tchèque.



Comme dans le premier tome, le lecteur n'a pas le temps de se poser car il est immédiatement happé par l'intrigue menée tambour battant. Se baladant dans l'Histoire de 1945 à nos jours où de pays en pays (des Etats-Unis, en passant par l'Europe jusqu'au Japon), nos deux protagonistes vont lui faire vivre une aventure intense et haletante. L'humour est toujours présent et l'auteur a vraiment le don pour impliquer son lecteur : c'est tellement bien écrit que j'avais l'impression de participer directement à l'action. Le suspense est également bien distillé.



Bref, le Projet Shiro est encore une fois caractéristique du style de Khara : enlevé, palpitant et diablement efficace. Si vous ne connaissez pas cet auteur, je vous le recommande : que vous soyez adepte de fantastique ou de thriller, vous ne devriez pas être déçu.
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Les Vestiges de l'Aube

Les vestiges de l’aube est un roman qui allie de manière subtile polar et fantastique. Nous sommes plongés dans une brigade du NYPD, peu après les attentats du 11 septembre 2001. L’Inspecteur Barry Donovan se voit confier avec son acolyte une affaire de meurtres : plusieurs hommes d’affaires, riches et célibataires, sont retrouvés morts, exécutés d’une balle en pleine tête. Parallèlement à son enquête, Barry fait la connaissance sur internet d’un quinquagénaire très cultivé, Werner, qui n’est autre qu’un vampire tout droit tombé du XIXème siècle. Ce dernier, qui n’ose encore se présenter sous son vrai jour (pardonnez-moi ce malheureux jeu de mots !), lui propose son aide pour l’enquête en cours…



Mon club de lecture m’avait fait découvrir la suite de cet opus, Nuit Eternelle, il y a quelques mois et j’avais eu un véritable petit coup de cœur. Bien que j’avais été spoilée dans le second tome pour l’intrigue des Vestiges de l’aube, j’avais envie de m’y plonger pour connaître en détail la rencontre entre Werner et Barry. Je n’ai pas été déçue : certes, il y a moins de rebondissements que dans le second mais j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire. J’ai même regretté que ce roman ne soit pas plus long : 260 pages, c’est un peu court. J’en aurais bien lu une centaine de plus !



De plus, j’adore Werner ! Son petit côté Mr DARCY me fait craquer ! Il parle prodigieusement bien, a une culture inextinguible et a un goût très raffiné pour les belles choses : sorte d’Hannibal Lecter sans le côté sociopathe !



Si comme moi, vous aimez le fantastique et que cela ne vous choque pas qu’un vampire apparaisse dans un polar, je ne peux que vous conseiller la lecture de ces deux romans. J’ignore d’ailleurs si l’auteur va écrire une suite mais je croise les doigts !

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Les Vestiges de l'Aube

Une énième histoire de vampire, quel intérêt me direz-vous ? Détrompez-vous, David Khara nous propose bien davantage qu’un simple récit d’un strige ou d’une quelque autre monstruosité, et nous sommes bien loin d’une banale lecture pour ados.



L’auteur nous conte une histoire qui s’abreuve aux sources du thriller et du fantastique pour mieux en distordre les codes des deux genres.



Dans ce New-York post 11 septembre, peu de temps après le drame, Khara construit une jolie parabole à travers ce récit de divertissement. Car l’auteur a l’art de mélanger avec brio la distraction et de vraies réflexions sur la nature humaine. De belles et profondes pensées, menée par un vampire plus humain que beaucoup de vrais humains.



Alternant habilement les chapitres d’introspection vampirique (en mode « je ») et ceux en lien avec l’enquête (en mode « il »), ce récit prend rapidement un essor inattendu à travers cette histoire d’amitié improbable entre un flic et un suceur de sang.



Au delà de l’affaire policière qui est plutôt bien menée, David Khara explose les frontières et trace une « fine ligne séparant la réalité du fantastique » (comme il le dit si bien lui même dans son texte).



C’est l’une des forces de ce roman, mais pas la seule. Car de belles giclées de réflexions transpercent ce divertissement, avec de vrais questionnements sur la solitude, la place de la différence, les leçons de l’histoire ou encore les jugements hâtifs (avec ces jolis passages où les deux personnages découvrent leurs personnalités à travers internet avant tout jugement sur leur état). Qu’est-ce que le bien ou le mal ? La réponse n’est pas toujours si évidente.



Et puis, il y a ce duo de personnages, duo anachronique mais totalement irrésistible. Par sa superbe plume, David Khara donne vie à une complicité étonnante entre ces deux héros (et avec le lecteur, par la même). L’auteur joue avec différentes manières d’écrire et de retranscrire l’histoire, entre ton suranné, passages sombres et dialogues décalés. Oui Khara transcende le récit grâce à ses capacités narratives vraiment au dessus du lot.



Et même s’il y avait la place pour davantage approfondir le final, ces Vestiges de l’aube sont un beau et pur divertissement intelligent. Et franchement, voir un vampire laver son linge et repasser sa chemise, c’est plutôt étonnant, non ? ;-)
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Le projet Morgenstern

En Résumé : Un troisième tome que j'ai trouvé en dessous des deux premiers, mais qui m'a tout de même fait passer un agréable moment de lecture offrant une histoire toujours aussi nerveuse, efficace et sans temps morts qui fait qu'on tourne les pages rapidement pour connaitre la fin. Mais voilà l'aspect nouveauté c'est clairement estompé depuis les deux premiers tomes et certaines grosses ficelles apparaissent, de plus la tentative de l'auteur de dévoiler le passé de Eytan ne m'a pas touché plus que cela. Concernant les personnages on retrouve des personnages des deux premiers tomes avec plaisirs, même si parfois certains sont un peu lourds, et de nouveaux personnages efficaces. La plume de l'auteur est toujours aussi incisive et prenante et offre avec ce troisième tome une conclusion satisfaisante à Eytan même si la possibilité d'écrire d'autres tomes reste ouverte.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://blog-o-livre.over-blo..
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Le projet Bleiberg, tome 2 : Deep Zone (BD)

Dans ce deuxième tome, on en apprend plus...



Sur Etan, d'abord, son histoire tragique et son extraordinaire longévité, comment de victime, il est devenu une « sentinelle ».



Sur l'abominable Viktor Bleiberg, un docteur Mengele puissance 10, traître à sa cause.



Sur le père de Jay , et les raisons de sa disparition.



Sur le complot planétaire d'un consortium qui ne manque pas d'imagination pour son projet eugéniste qui doit rapporter gros à ses promoteurs...



De l'action, beaucoup d'action, on se demande s'il va rester quelques survivants à la fin de l'histoire. De l'émotion aussi et des sentiments.



Et pour nous faire enrager, bien évidemment on laisse nos trois amis en fâcheuse posture à la fin de ce deuxième épisode...



Je déteste les séries non bouclées ! Ça m'énerve quand des auteurs m'abandonnent lâchement sur un versant de l'imaginaire sans corde de rappel.

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Le Projet Bleiberg

J'avais découvert David S. Khara grâce à ses deux polars vampiriques Les vestiges de l'aube et Nuit éternelle que j'avais adoré. Si dans ce premier tome d'une trilogie, aucun élément fantastique ne vient perturber le déroulement de l'intrigue, cette dernière n'est pourtant pas complètement dénuée de surnaturel et quelques éléments de science fiction viennent subrepticement s'y glisser.



Jérémy Novacek est un jeune trader new-yorkais qui a bien réussi sa vie : il est beau, possède un appartement cossu, à Manhattan, une voiture m'as-tu-vu et participe à des soirées alcoolisées, bien accompagnées où l'argent coule à flot. Mais, une nuit, il commet l'irréparable...

Quelques années plus tard, son père puis sa mère sont retrouvés assassinés. Il semblerait que les meurtriers veuillent également s'en prendre à lui. Seul indice : sa mère lui a remis avant de mourir un médaillon comprenant une clé marquée d'un signe nazi. Débute alors une course-poursuite pour sauver sa vie et découvrir la vérité...



Le projet Bleiberg est un roman haletant et très maitrisé, dans lequel je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Alternant les passages se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale, sous le régime nazi avec d'autres plus contemporains, l'intrigue est très dynamique et ne laisse pas le temps au lecteur de se poser. C'est évidemment, le seul reproche que j'aurais à faire. Les révélations et rebondissement s'enchaînent à tambour battant pour arriver à un dénouement rocambolesque mais percutant.



En conclusion, bien que ce roman ne finisse pas sur un cliffhanger et achève son récit, je ne compte pas en rester là et je compte bien me procurer assez vite les deux autres tomes de la trilogie.
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 2 : A..

Athos, Porthos, Aramis, d'Artagnan, Richelieu... autant de noms rendus célèbres par les récits de Dumas et autres romans de cape et d'épée qui auront marqué n'importe quel lecteur amateur d'histoire et d'aventure. C'est à ces histoires qu'Eric Boissau entend rendre hommage dans ce second volume de « Dimension de capes et d'esprits », anthologie de fantasy historique consacrée à la période moderne et mettant en scène mousquetaires, alchimistes, soldats ou encore héros littéraires. Bien que sympathique, le premier opus ne m'avait pas particulièrement emballé et malheureusement le second se révèle encore moins convaincant. La première raison est à chercher du côté du manque de diversité des décors, la quasi totalité des nouvelles se déroulant dans la France de Louis XIII ou Louis XIV et mettant en scène des héros déjà célèbres tels que Lagardère, Cyrano ou encore Don Juan. Autre problème, la plupart des auteurs paraissent essentiellement miser sur l'ambiance au dépend de l'intrigue : on incorpore au récit deux ou trois personnages historiques, on soigne le style afin qu'il colle le plus possible à celui des récits de Dumas et autres, on saupoudre le tout d'un peu d'action, et on obtient des textes souvent creux reposant sur une idée bancale.



Mais n'exagérons rien, car certaines nouvelles restent malgré tout très agréables à découvrir. C'est notamment le cas de « Traverso » de Jean-Michel Calvez, récit consacré aux mésaventures d'un soldat musicien devenu cul-de-jatte suite à un curieux incident survenu sur le champ de bataille. Le style y est soigné, l'intrigue pour une fois originale, et même si le final se révèle plutôt convenu, le tout demeure malgré tout de très bonne facture. Xavier Penin nous offre également un texte sympathique avec « Cent Âmes pour un roi » consacré à la conception du célèbre Louis XIV et au rôle qu'y aurait joué Satan. On peut également saluer les contributions de Fabien Clavel qui reprend dans « Une aventure de Don Juan » son héros fétiche, déjà mis en scène dans le roman « L'Antilégende », et de Lionel Davoust qui signe avec « Les Questions dangereuses » une nouvelle qui, si elle n'est pas parvenue à me séduire, n'en demeure pas moins amusante et originale. Petite déception toutefois en ce qui concerne Michel Pagel, auteur que j'affectionne d'habitude beaucoup mais qui m'a semblé ici un peu en panne d'inspiration.



Bien que composée de quelques bons textes et malgré la présence d'auteurs chevronnés, cette seconde anthologie de fantasy historique peine à se hisser au niveau du premier volume de « Dimension de capes et d'esprits ». L'initiative de la maison d'édition Rivière blanche demeure cela dit louable et semble d'ailleurs porter ses fruits puisqu'un troisième volume serait actuellement en préparation. Affaire à suivre, donc...
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Le projet Bleiberg, tome 3 : Patient 302 (BD)

Cette BD est l’adaptation en trilogie du roman Le Projet Bleiberg de David Khara.



Ce troisième et dernier tome déroule la suite du récit de Khara : on va enfin savoir ce que trame la mystérieuse organisation qui s’était affiliée avec les nazis lors de la seconde guerre mondiale pour mener des expériences médicales sur des détenus des camps de concentration.

A commencer par le patient 302. Le 302 éme prisonnier à qui on a inoculé les médicaments du docteur Bleiberg... Les autres sont morts, atteints par des radiations ou par les effets de l’antidote. Mais le 302 éme a survécu. L’organisation reste puissante et l’est peut-être plus que jamais puisqu’elle semble avoir réussi ses dernières expériences…



Le final est grandiloquent, mais le lecteur s’en doutait par avance, vu la quantité de testostérone déversée dans les tomes précédents.



Cette adaptation BD est une réussite.

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Le projet Bleiberg, tome 3 : Patient 302 (BD)

Deux ans plus tard...après la lecture du tome 2, je peux enfin apprécier la fin de ce roman graphique.

C'était le jour d'arrivée des nouveautés BD de ma médiathèque, un hasard total...imaginez, la caverne d'Ali Baba, mais avec des livres, à ne plus savoir que choisir.



Ce road trip d'espionnage fantastique d'après un roman de David Khara est une aventure trépidante , bien restituée graphiquement, avec des dessins, des couleurs et un scénario bien découpé. Dommage qu'il soit saucissonné en trois volumes, au point que j'avais oublié le contenu des précédents tomes. Donc, j'ai tout relu .



Dans ce dernier tome, on apprend l'histoire d'Etan Morg, celle du père de Jay. On découvre ce qu'est le projet Bleiberg, et le complot international du groupe BCI.



Malgré la tragédie historique sous jascente, les camps de la mort et le ghetto de Varsovie, on a toujours l'humour décalé de l'auteur et les répliques cultes du roman, qui portent un message derrière l'imaginaire de la fiction.



Pas de doute sur la question des valeurs défendues. On sait où est le Mal et qui défend l'humanité tout entière . C'est simple, efficace, une lecture fort agréable...



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Atomes Crochus

Enzo et Janet, Janet et Enzo... En fait, jusqu'aux deux tiers du bouquin, je le trouvais très très bien. Suspense, surprise, personnages complexes, c'était plutôt novateur, surprenant, ou prenant tout court. Mais bon, quand les pièces s'emboitent, que le puzzle se résout, les bons sentiments prennent le dessus, et tout est bien qui finit bien. Du coup, je me contente d'un petit 3,5 comme notation.



J'ai lu avec grand plaisir la trilogie "Projets" de David Khara. J'en ai gardé un très bon souvenir, des personnages tranchés, un suspense.



Là, le scénario est riche, l'idée de départ est très bonne (non, je en spoile pas), je suis peut-être un peu trop exigeant dans mes attentes.



Bon alors, ce qui est dommage, c'est que malgré un épilogue d'une dizaine de pages, on ne sait pas s'ils seront heureux et auront beaucoup d'enfants. Non, je ne spoile toujours pas.
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Le Projet Bleiberg

Un roman d'aventures agréable et sans prétention. Imaginez un peu une version du club des cinq adressée à un public adulte (plus de psychologie, un contexte historique qu'il faut connaitre au moins dans ses très très grandes lignes), rédigée dans un style très contemporain, fluide, rapide et sans accrocs et une petite dose d’auto dérision dans les passages rédigés à la première personne... Vous aurez une bonne idée de cet ouvrage : les personnages sont extrêmement stéréotypés : une espionne américaine jolie, professionnelle, affligée d'une vision du monde désespérément naïve, un trader alcoolique et un peu simple d'esprit entraîné malgré lui dans des aventures qui le dépassent, un espion du Mossad efficace et torturé. L'intrigue est hautement improbable et parfaitement attendue, mais pleine d'un charme rétro : quand un savant fou veut détruire le monde... Et les dialogues humoristiques fonctionnent plutôt bien, du moins dans la première moitié de l'ouvrage. Ensuite, je me suis un peu lassée du procédé ! Mais cela fait une bonne lecture de plage ou de voyage en train.
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Le projet Shiro

Mon avis : Après "Le projet Bleiberg" que j'avais beaucoup apprécié, nous le retrouvons dans une deuxième aventure Eytan Morgenstern dans "Le projet Shiro".



Comme on l'apprend dans le premier opus Morg a été victime d'expérience pendant la seconde guerre mondiale; devenu agent du Mossad, son but est de traquer les crimes de guerres impunis et ses protagonistes.



A peine remis de sa dernière mission, Morg part guérir ses blessures dans sa maison sur une île mais un coup de fil le remet en selle. Le "Contorsium" vient de kidnapper son ami et patron Elie. L'enjeu de l'échange est pour le moins inhabituel: retrouver une arme bactériologique et encore plus étonnant faire équipe avec Elena.



Un deuxième roman bien meilleur que le premier, je me suis régalée avec ce duo de francs fous, ils sont impitoyables, froids et calculateurs à se demander lequel va mettre une balle dans la tête de l'autre tant leur animosité est palpable. Les meilleurs ennemis du monde.



Une histoire captivante, rythmée, ça canarde sec et on en apprend un peu plus sur le passé de nos deux héros notamment sur Elena.



Un livre qui parle d'histoire, de crimes de guerre encrés dans la deuxième guerre mondiale, de cruauté, de vengeance et de l'horreur de certaines expériences.



Un thriller haletant avec une pointe de fantastique qui happe le lecteur jusqu'à la dernière page. Forcément il me tarde de lire "Le projet Morgenstern"


Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Le projet Shiro

Enthousiasmée par « Le projet Bleiberg », c’est tout naturellement que j’ai enchaîné les lectures. C’est d’ailleurs conseillé car, si les deux récits peuvent se lire indépendamment l’un de l’autre, les allusions au premier sont nombreuses.



Nous retrouvons Eytan Morg, quelques semaines à peine après l’incident qu’il a provoqué dans le premier opus de cette trilogie. Alors qu’il pense pouvoir se reposer et se retirer du monde, une nouvelle mission lui est confiée et non des moindres.



David Khara poursuit ici son immixtion au sein des laboratoires pharmaceutiques et scientifiques pour dévoiler l’horreur des expériences les plus atroces, pratiquées sur des êtres humains, à de pseudo fins scientifiques. « Le projet Bleiberg » nous dévoilait les monstruosités nazies, « Le projet Shiro » lève un coin du voile sur les exactions japonaises en Manchourie à la même époque. Il révèle aussi l’implication de l’Occident qui par désintérêt ou bas calcul à laisser faire.



Comme dans le précédent roman, l’auteur nous balade à travers le monde de 1943 à nos jours, installant peu à peu les liens entre les personnages et les époques. Maitrisant parfaitement son sujet, documenté avec précision, il nous emmène sur les pas d’Eytan au cœur de l’innommable. Actions tonitruantes et moment de réflexions alternes pour laisser le scénario se mettre en place tout en permettant au lecteur d’échafauder des hypothèses sur les ramifications possibles entre les protagonistes. Sa plume vive et acérée nous captive dès les premières lignes, le sujet en lui-même fait le reste. Comment l’homme peut-il être à ce point un loup pour l’homme ?



Plus encore que dans le premier tome, j’ai apprécié les traits d’humour que l’auteur distille ça et là, tant le sujet est grave. Quelques bouffées d’air dans ce monde de brutes furent les bienvenues.



Le personnage d’Eytan s’étoffe et se révèle davantage, pour notre plus grand plaisir. Malgré sa qualité d’agent du Mossad et ses manières de tueurs, on ne peut s’empêcher de le trouver sympathique et d’entrer en empathie avec lui. Le duo improbable fonctionne aussi parfaitement. Bref, un très agréable moment de lecture qui ne laisse quasiment pas de répit. Un récit encore meilleur que le précédent.


Lien : http://argali.eklablog.fr/le..
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