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Citations de Dee Brown (40)


Repliés sur les collines, ils virent les soldats mettre à terre tous les tipis, entasser perches, peaux de bison, couvertures, fourrures, et trente tonnes de pemmican, et y mettre le feu. Tout ce que les Indiens possédaient -leurs abris, leurs vêtements et leur réserve de nourriture pour l'hiver- partit ainsi en fumée.
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Punir tous les Indiens pour les crimes d'un seul ou de quelques-uns était conforme à la manière d'agit habituelle de l'homme blanc.
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Enterre mon cœur

(chant)
« Les vieillards
disent
la terre
seule
durera.
Vous disiez
juste.
Vous aviez raison. »
(p. 551)
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"L'homme blanc qui vient dans mon pays laisse derrière lui une piste de sang."

Mahpiuta Luta (Red cloud), Sioux oglala
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"I shall not be here/I shall rise and pass/Bury my heart at Wounded Knee,"
(citation tirée du livre mais appartenant à un poème de Stephen Vincent Benett, issu de son reccueil "American Names")
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Le gouvernement les expédia donc à Nespelem sur la réserve de Colville dans l'État de Washington, où ils finirent leur vie en exil. Lorsque Joseph s'éteignit le 21 septembre 1904, le médecin de l'agence indiqua dans son rapport qu'il était mort « de chagrin ».
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Wowinapa apprit que le scalp et le crâne de son père avaient été conservés et exposés sur la place publique à St. Paul. L'État du Minnesota versa aux colons qui avaient tué Little Crow la récompense habituelle pour un scalp, à laquelle fut ajoutée une prime de cinq cents dollars.
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Quand on veut abattre le bétail, on le rassemble dans un corral, et alors on le tue. C'est ce qu'on a fait avec nous (...) Mes enfants ont été exterminés; mon frère a été tué.
Standing Bear, de la tribu des Poncas
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...
Je suis un Indien, or je suis considéré par les "wasicu" comme un fou ; mais c'est peut-être parce que j'ai suivi le conseil de "l'homme-blanc" !
Shunka-Witko
(p. 346)
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Mon livre de référence! le massacre et l'éradication d'une nation entière. Le premier génocide non reconnu.
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Fidèle aux documents d’époque, Dee Brown fait enfin entendre la voix d’hommes qui ont dû faire face à des situations extrêmement difficiles pour leur peuple : Manuelito, Cochise, Red Cloud, Crazy Horse, Géronimo, Santanta, Ouray, Dull Knife, Little Wolf, Standing Bear, Chef Joseph ou Sitting Bull.

Des hommes dont le plus grand tort a peut-être été de faire aveuglément confiance à leurs interlocuteurs tant ils semblaient incapables d’imaginer qu’on puisse leur mentir.
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Dans un discours fait en public à Denver peu de temps avant ce massacre [Sand Creek], le colonel Chivington avait demandé que soient tués et scalpés tous les Indiens, même les nourrissons, déclarant: "C'est de la graine de vermine!"
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"Où sont les Pequots aujourd'hui? Où sont les Narragansetts, les Mohicans, la Pokanokets, et toutes ces tribus de notre peuple autrefois si puissantes? Elles ont disparu face à l'avarice et l'oppression de l'Homme blanc, telle la neige sous le soleil d'été.
Allons-nous à notre tour nous laisser détruire sans lutter, abandonner nos maisons, cette terre que nous a léguée le Grand Esprit, les sépultures de nos morts et tout ce qui nous est cher et sacré ? "Jamais! Jamais!" crierez-vous avec moi."
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« Personne n’est trop vieux pour se fixer un nouvel objectif ou faire de nouveaux rêves. »
de Les Brown
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Je ne veux plus courir dans les montagnes; je veux conclure un grand traité (...). Je tiendrai parole jusqu'à ce que les pierres fondent (...). Dieu a créé l'homme blanc et Dieu a créé l'Apache, et l'Apache a droit à cette terre tout autant que l'homme blanc.

Delshay,
de la tribu des Apaches Tontos
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Les premiers Indiens aux corps déchiquetés et sanglants furent transportés dans l’église éclairée à la bougie. Peut-être virent-ils, s’ils étaient suffisamment conscients, les décorations de Noël accrochées aux poutres.

Au niveau du chœur au-dessus du pupitre, une banderole étalait en lettres grossières les mots suivants : PAIX SUR TERRE ET AUX HOMMES DE BONNE VOLONTÉ.
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Les Blancs ont pris peur et ont appelé l’armée. Nous demandions humblement qu’on nous laisse vivre notre vie, et les soldats ont cru que nous voulions prendre la leur. Nous avons appris leur arrivée. Nous n’avions pas peur. Nous espérions pouvoir leur parler de nos problèmes et obtenir de l’aide.

Un Blanc nous a affirmé qu’ils avaient l’intention de nous tuer. Nous n’avons pas voulu le croire, mais certains ont pris peur et se sont enfuis dans les Badlands. [Red Cloud]
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"Je ne comprenais pas, alors, que nous avions atteint la fin amère. Lorsque du sommet de ma vieillesse je fais un retour sur le passé, je vois encore les femmes et les enfants massacrés, jonchant le fond du ravin tortueux dans toute son étendue avec autant de netteté que si j'avais la scène sous les yeux, comme à l'époque de ma jeunesse. Et je m’aperçois que quelque chose d’autre est mort dans ce bain sanglant, enseveli par la tourmente de neige. Le rêve de tout un peuple... C’était un beau rêve... l'alliance de la nation est brisée, dispersée aux quatre vents. Le noyau n’est plus, et l’arbre sacré est mort."

ÉLAN-NOIR.
(p. 550)
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Comme à la fin de la journée une tempête de neige s’annonçait, les Indiens morts furent laissés sur place, gisant à l’endroit même où ils étaient tombés. (Après la tempête de neige, un groupe retourna à Wounded Knee pour enterrer les morts ; il découvrit les corps, y compris celui de Grand-Pied, complètement gelés, offrant un spectacle grotesque.)
Les voitures portant les Sioux blessés (quatre hommes et quarante-sept femmes et enfants) arrivèrent à Pine Ridge après la tombée de la nuit. Les baraquements disponibles étant bondés de soldats, les blessés furent laissés dans les voitures sans toit, malgré le froid glacial, tandis qu’un officier partait à la recherche d’un abri. Finalement, on leur ouvrit les portes de la mission épiscopale, on en sortit les bancs et on répandit à l’intérieur de la paille sur le sol raboteux.
C’était le quatrième jour après la fête de Noël en l’an I890 de Notre-Seigneur. Lorsque les premiers corps déchiquetés et ensanglantés furent transportés dans l’église éclairée aux chandelles, ceux qui n’avaient pas perdu connaissance purent apercevoir des guirlandes de Noël suspendues aux chevrons sous le ciel ouvert. Au-dessus de la chaire, à travers le sanctuaire, était tendue une bannière qui portait l'inscription peinte d’une main malhabile : PAIX SUR LA TERRE, AUX HOMMES DE BONNE VOLONTÉ.
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