J’hésitais à poursuivre ma lecture au début de ce premier volume des enquêtes de Chloé car l'humour me paraissait incertain dans les premières pages. Mais une fois l'action enclenchée, je dois dire que je me suis franchement bien marrée. Il y a même une ou deux pages qui m'ont fait pleurer de rire (et ça faisait longtemps que ce genre de chose ne m'était pas arrivé). Contre la morosité actuelle, voici donc un récit aussi drolatique que bienvenu pour déconnecter une heure ou deux. Dans mon élan, j'ai lu les deux suivants (ça se lit très vite !). Je les ai trouvés bien mais un peu moins drôles. J'aurais aimé retrouver les deux enfants qui faisaient partie des ressorts comiques du récit et de l'action mais que l'autrice n'a pas conservés au delà de ce premier volume.
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L'auteure nous plonge ici dans le haut Londres du début du XXe siècle. En effet, la famille Clifford ont une réputation à tenir et pas n'importe laquelle : le père, un lord renommé et propriétaire d'un manoir se doit d'élever ses enfants (enfin plutôt de veiller à ce qu'ils le soient - et ce non pas par leur mère car ce serait indigne d'une femme de son rang mais pas une gouvernante), des jumeaux, Benedict et Meredith afin qu'ils devinssent tous deux des personnes dignes de tenir leur rang. Benedict est un brillant garçon, assez malléable contrairement à sa sœur qui n'en fait qu'à sa tête et se refuse de tenir son rôle de lady, se voyant ainsi privée de toute liberté et surtout, de domination par les hommes. Aussi, lorsque son frère lui propose de l'accompagner dans son voyage à travers l'Europe, ce n'est pas elle qui est la plus difficile à convaincre. Par un heureux (ou malchanceux voyez-le comme vous voulez) concours de circonstances et alors que des plans d'une importance militaire secrets sont dérobés dans le manoir et que l'on fait appel à leur cousin, Alistair pour les retrouver, les jumeaux se disent que la chance va peut-être tourner en leur faveur. Bien entendu, ils se voient tout d'abord apposés un ferme de la part de leu père mais Alistair, ancien espion à la solde de la Special Branch (unité d'élite dans l'art de l'espionnage britannique) est cependant plus enclin à les emmener avec lui. Quelle meilleure couverture en effet que celle de se rendre à Paris accompagné de deux adolescents et de leur gouvernante Miss Hayley Fortescue ? Ils visiteront l'Exposition Universelle pendant que lui, vaquera à ses affaires mais cependant, dans l'art de l'espionnage, rien ne se déroule jamais comme prévu surtout lorsque des questions diplomatiques de la plus haute importance entrent en jeu et que des pays comme la Russie ou la France, alors alliés de l'Angleterre en ce début de siècle dernier se retrouvent à leur tour impliqués dans cette étrange affaire de vols...
Un premier tome des "enquêtes des cousins Clifford" extrêmement bien réussi, rempli de suspense, de retournements de situations et avec des personnages très attachants. Je conclurais en disant que je ne peux que vous recommander cette lecture à l'écriture fluide et soignée. Pour ma part, j'attends avec impatience la sortie du deuxième tome prévu pour cette fin d'année 2017 !
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Tout commence par un crime commis sur la personne d’un collectionneur de papillons et très rapidement, on se retrouve plongés dans une enquête digne de la série « Les experts », puisque l’auteur a repris une des intrigues de cette célèbre série télévisée, à savoir le thème des maquettes de maison très réalistes représentants des scènes de crimes.
Elsie Worthington et son cousin Stuart Spencer ont créé ensemble une agence de détectives privés, les enquêtes qu’ils mènent se passent à Londres en 1891, quelques années après les crimes de Jack l’éventreur.
Si vous aimez les polars historiques avec de longues descriptions des lieux et des mœurs de l’époque, vous serez peut-être déçus, car les romans de cette série sont courts et pas très riches de détails.
Toutefois, l’enquête se lit bien, les personnages sont intéressants, entre Stuart qui est un blessé de guerre et sa cousine Elsie qui s’obstine à vouloir enquêter plutôt que de se trouver un mari, mais les enquêtes ne sont pas très développées, et j’aurais aimé davantage de descriptions des lieux et de la vie à cette époque.
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J’ai commencé cette série de polars historiques par le tome deux et bien m’en a pris car si j’avais commencé par le premier, c’est à dire celui-ci, je n’aurais peut-être pas continué.
Dans ce premier volume, nous faisons la connaissance de Stuart Spencer, un jeune homme qui va découvrir tout un pan de sa famille, appelé à la rescousse par un oncle après le décès suspect d’une de leurs domestiques.
La mère de Stuart avait été rejetée par toute sa famille il y a plus de 40 ans et s’était réfugiée en Inde, son fils va donc enfin découvrir les nombreux membres de sa famille maternelle, ainsi qu’un énorme secret familial.
L’intrigue policière se passe en Angleterre en 1890, et ce premier volume se déroule exclusivement dans un manoir isolé pour cause de mauvais temps.
J’ai déploré d’une part le nombre très important de personnages, je ne savais jamais de qui on parlait, qui était qui etc...car ils sont vraiment très nombreux et trop brièvement décrits, tout comme la partie historique, qui m’a semblé là encore assez peu développée, manquant de descriptions concernant les lieux, les conditions de vie de l’époque etc...
Le roman est agréable à lire d’autant qu’il est court, mais j’ai trouvé l’ensemble pas assez consistant à mon goût.
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Une enquête dans le milieu du spiritisme dans le Londres victorien, ça vous tente ?
Elsie Worthington et son cousin Stuart Spencer ont créé ensemble une agence de détectives privés.
Non seulement cela ne plait pas trop aux forces de l’ordre qui n’aiment pas qu’on vienne marcher sur leur plate-bande, et cela ne plait pas non plus à la famille d’Elsie, qui est plutôt conformiste et qui ne comprend pas qu’une jeune femme travaille plutôt que de se chercher un mari.
Ces enquêtes sont agréables bien que pas très développées.
L’époque victorienne est une période qui fait l’objet de beaucoup de romans, et celui-ci ne s’étend pas trop sur les conditions de vie de l’époque, hormis la place des femmes dans la haute société.
Les enquêtes sont menées assez rapidement, on n’a pas trop le temps de s’interroger sur qui a fait quoi que déjà l’auteur nous apporte la solution, qu’on voyait d'ailleurs venir bien en amont.
Malgré ces deux points négatifs, j’ai pris plaisir à lire cette courte enquête, même si l’intrigue n’a rien de vraiment original, mais cela pourra plaire à des lecteurs qui n’ont pas envie de trop de descriptions et qui veulent des enquêtes rapides dans un contexte historique peu développé.
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Sous-titré Comédie policière, ce roman annonce clairement la couleur : c’est un polar mais on va s’amuser.
Je reconnais que la promesse est tenue. La construction est celle d’un vrai Whodunit, le rythme ne mollit pas et certains passages sont effectivement très amusants.
Ce n’est pas de la grande littérature mais il faut un certain talent pour tenir la ligne jusqu’à la dernière des 216 pages.
Une expérience divertissante et de qualité dans son genre.
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Quel roman décalé !
Des pelles a Noël mais quelle idée... C'est pourtant ici plus qu'important d'avoir une pelle a côté de soi.
Bref pour ne pas spoiler si vous avez envie de légèreté et de rire c'est ce livre qu'il vous faut lire.
Une écriture simple, une action toujours présente, de la rigolade et de l'humour, un bon petit cocktail pour un dimanche sous la couette
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Il s’en passe de belles sous les ors impériaux de Saint-Pétersbourg. Rumeurs d’empoisonnement, complots révolutionnaires et vol blasphématoire d’un œuf de Fabergé ! Les cousins Clifford – le bel Alistair et les jumeaux Meredith et Benedict -, héros-détectives récurrents de Delphine Montariol déjà protagonistes des 'Premières armes', quittent leur verte Angleterre victorienne pour une enquête policière protéiforme qui immerge le lecteur dans la Russie de 1900. Le titre du roman est d’ailleurs un adage de ce temps pas si ancien ; il est vrai que la personne du tsar Nicolas II attise les convoitises et les rancœurs les plus délétères.
D. Montariol, dans un style tenu, à l’élégance un peu british, nous livre un roman assez chic et pointilleux, où se pressent le crépuscule d’un monde, annonciateur de cataclysmes qui viendront secouer le XXe siècle : Première Guerre mondiale et révolutions russes. Au fil des investigations policières et policées, la Russie du dernier Romanov est sérieusement documentée. Le constant souci d’exactitude permet une intéressante mise en lumière des enjeux politiques, coulisses diplomatiques et autres roueries courtisanes régentant l’Europe de cette époque dite « Belle ». L’énumération des sources documentaires en fin d’ouvrage fait foi du gros travail de recherche et de compilation de la romancière.
La couverture me paraît assez bien résumer l’esprit du livre. Elle semble pourtant un peu hors sujet, et presque trop banale : le portrait impressionniste par Auguste Renoir de son coreligionnaire du pinceau Albert Cahen d’Anvers, bacchantes ostentatoires - fournies mais soignées -, posture assise presque nonchalante dans un fauteuil qu’on devine confortable, une main tenant un cigare, l’autre à demi-cachée dans la poche du pantalon. L’homme n’est visiblement pas hostile à un début d’aimable conversation mais une pensée nous le rend lointain ; il médite peut-être, son regard un peu vague semble absorbé dans une réflexion dont on ne sait si elle est futile ou profonde ; un mystère en soi, un faux-semblant, et l’on veut savoir…
Savoir, oui. Connaître la ou les vérités qui se cachent derrière le rôle officiel assigné à chaque personnage du roman, se pensent derrière chaque visage modelé par les impératifs du devoir patriotique, se trament derrière l’étiquette de la cour du tsar. Ce solide polar historique (m’) apparait comme un roman d’intériorité : celle des palais impériaux et des lieux de rendez-vous secrets ; celle surtout de personnages qui réfléchissent, anticipent, planifient, se parlent beaucoup à eux-mêmes avant de le faire entre eux, avec les réflexes intellectuels et le langage inhérents à leur caste et à leur éducation. Cinématographiquement, le roman se rapprocherait assez d’une adaptation 70’s des romans d’Agatha Christie, l’un de ces films où sir Peter Ustinov déambule, interroge et ausculte dans le rôle d’un Poirot à la fois obstiné et débonnaire. Une sorte d’élégance joliment désuète, une ambiance un peu feutrée… et le poignard qui peut surgir de n’importe où, n’importe quand, se planter dans n’importe qui. Bref, D. Montariol nous met en scène toute une atmosphère un brin dandy et vénéneuse.
Certes, de l’action il y en, 'of course' - et en pagaille 'pajalousta' (… et je dois avouer que la jeune et trépidante Meredith m’a parfois fait penser à une Tintin féminine au pays des futurs Soviets) -, avec sa kyrielle de tueurs implacables, ses descentes musclées de l’Okhrana, et les explosions, coups de force, de feu, de poing, de théâtre (Mariinsky, il va sans dire...) - wip, paf, crap, bang, vlop ! - qui vont naturellement avec. Cependant, on est frappé par l’absence initiale de crime sanguinolent ou autre situation gore. Rien qu’un vol, celui d’un œuf – et fût-il de Fabergé, on se dit de prime abord que l’affaire ne casserait pas trois pattes à un canard de Moscou blanc et que le petit Nicolas ferait mieux de se soucier de son peuple en tendant l’oreille à d’autres échos plus urgents, ceux des revendications de progrès social – mais voler cet œuf équivaut à voler un bœuf, celui de la prestigieuse et multiséculaire puissance autocratique russe ; un vol hautement scandaleux dans un contexte international tendu, sombre affaire saupoudrée de sales rumeurs et de complots idéologiques… Les investigations se multiplient, tout se croise et s’enchaîne. Jusqu’à la résolution flegmatique finale.
Mais, justice rendue et livre refermé, à mon tour affalé dans un fauteuil, une idée me traverse lentement l’esprit, l’infusant à la manière d’un thé Darjeeling : dans cette enquête 'apparently' sans corps assassiné au début, le cadavre nécessaire à tout bon polar qui se respecte et sur lequel il faut bien se pencher pour justifier un commencement d’enquête ne serait-il pas, tout compte fait, celui de la vieille et sainte Russie monarchique ? Ce corps socio-politique encore sanglé et parfumé, courtois et perclus de rites, déjà putrescent sous les coups (assassins ?) répétés d’un monde nouveau et impitoyable en train d’éclore...
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On rêve tous enfant de sa vie d'adulte
Alex lui voulait 1 famille aimante, des enfants.. Mais à 40 ans passés, il a certes brillamment réussi mais ses rêves d'enfant se sont égarés...
Sa sœur, au seuil de sa vie décide alors de forcer le destin afin de rendre heureux son entourage avant l'issue fatale..
Je remercie Delphine Montariol pour ce magnifique livre qui se lit d'une traite et facilement car il m'a fair rire et pleurer..
Il est émouvant, plein de beaux sentiments.
Malgré le contexte difficile (Elly est sur le point de mourir), ce roman est très positif et envisage l avenir des 4enfants d'Elly et de ses proches sous 1 angle hyper positif et frais..
Cette belle histoire montre que même si notre avenir nous semble tracé d'avance, avec 1 peu de volonté, nous pouvons le changer et qu'il faut croire en ses rêves d'enfant
Un roman pétillant feel good..
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Vous savez que j'adore Delphine Montariol !
Eh bien voilà le retour des cousins Worthington et Spencer YEEHEE ! Bienvenue dans « Furieuse nature », une enquête étrange où l'employeur... N'est autre qu'une suicidée...
J'AI ADORÉÉÉ !!
Chaque tome a son thème particulier, et ici on part dans l'importation d'animaux et de plantes du Brésil. Pas mal en 1900.
En plus de cette thématique, j'ai trouvé que ce tome passe au niveau supérieur sur la question de la liberté des femmes, c'était glaçant et horriblement stressant.
Parce que oui ! Les scènes de stress sont stressantes, et ça rend les scènes de joie d'autant plus joyeuses ! Et cette fin hehehe !!
J'ai aussi beaucoup aimé Victoria dans ce tome ! Toujours petite fleur de la bourgeoisie victorienne, elle prend une profondeur qui m'a fait rugir de plaisir ! MAIS OUI VICTORIA VAS-Y ! xD
En bref, si vous cherchez des polars historiques sur la période victorienne, diablement efficaces et toujours différents les uns des autres, lisez Delphine !
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Malgré un sujet ténébreux voire sulfureux, ce roman offre une lecture légère, agréable et nourrie.
Dans l'Angleterre victorienne, très cartesienne et très normée, un duo de détectives privés hors du commun, (une jeune femme qui n'a pas froid au yeux et un vétéran des Indes boiteux mais très vif d'esprit), va tenter de résoudre des crimes mystérieux qui sentent dangereusement le soufre, au coude à coude avec Scotland Yard.
Avec sa plume enlevée, sa maîtrise du rythme et sa fine connaissance du contexte social, culturel et historique, l'auteure nous embarque dans un Londres obscur où l'engouement pour l'occultisme n'a d'égal que le culte de la bienséance, elle nous fait découvrir l'envers du décor de la bonne société anglaise, la face cachée du rationalisme triomphant.
Les personnages sont bien campés, les méchants sont vraiment très antipathiques et les gentils sont ingénieux, brillants et audacieux. L'argent, l'amour, le pouvoir, le spiritisme se mêlent pour notre plus grand plaisir.
Bref, tous les ingrédients d'un bon moment de lecture sont réunis dans ce roman.
Seul petit bémol, qui n'engage que moi, le chapitre récapitulatif à la Agatha Christie manque un peu son effet en n'apportant rien de plus à un résumé des faits. Hormis ces quelques pages qui ont moins retenu mon intérêt, je recommande vivement ce livre pour son côté plaisant et instructif.
Gros point fort : la bibliographie complémentaire que nous offre Delphine Montariol en marge du roman pour aller plus loin si notre curiosité ésotérique a été piquée !
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Démarrage laborieux ; j'ai bien cru que j'allais abandonner. Je me suis finalement intéressé à l'enquête mais sans être vraiment passionné. Je trouve que les personnages manquent singulièrement de profondeur et je n'ai guère de sympathie pour aucun des protagonistes ce qui est gênant pour aborder une série avec des héros récurrents. D'autres auteurs ont traité avec plus de finesse cette période de l'Angleterre victorienne. Bref, un enthousiasme plus que limité pour cette nouvelle auteure...
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Que voilà un livre léger, très rafraichissant !!! Une forme de langage très raffinée de l'époque victorienne, très agréable auquel nous ne sommes plus habitués.
Les descriptions de l'exposition universelle de Paris montrent que l'auteure s'est fort bien documentée.
Ce fut une très agréable lecture et, franchement,je me plongerai dans les suivants avec une réel plaisir.
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Allons passer Halloween, dans un château. Dans ce roman policier, beaucoup d'humour, il faut lire les petites notes. Un roman qui ne se prend pas la tête quoique... on passe un bon moment. Bien distrayant, c'est le 2ème tome de la série, je ne connais pas le premier.
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