Denis-Pierre Filippi

Voilà plusieurs dizaines d'années que des Nefs ont été envoyés par l'humanité pour coloniser la galaxie. Mais entre-temps, des extraterrestres ont donné les clés du voyage interstellaire et permis à l'humanité de faire un bond de géant du point de vue technologique.

Aujourd'hui ces Nefs perdus dans la galaxie sont devenus une convoitise pour les écumeurs qui récupèrent les caissons de stase et les individus qui les intéressent. L'Agence, elle, tente de sauver ces colons…

Le synopsis est assez intéressant et ce premier tome est plutôt prometteur.

L'idée est originale et nous embarque dans une histoire qui mélange les genres entre thriller, fantastique et action.

L'intrigue se porte surtout sur des écumeurs dont on ne connaît pas trop leur business, sur un colon qui a un peu trop « dormi » et « rêver » (vous comprendrez mieux l'allusion en lisant la BD) et sur une jeune équipe de recherche de Nefs que l'on découvre dans leur première mission.

Pour l'instant, un suspense prenant, des personnages intrigants, une histoire intéressante ; tout cela s'emboîtent bien dans un récit agréable à suivre.

Manque juste un petit quelque chose pour rendre cette série palpitante et passionnante ; l'avenir (et le tome 2) nous le dira… ou pas.

Je n’ai pas vraiment accroché à cette histoire qui flirte entrer l’uchronie, le steampunk, le fantastique et l’hommage à Jules Verne.

Je me suis senti complètement perdu dans ce récit, comme si j’avais commencé au quatrième tome d’une série.

Rien que le début du récit est troublant : nous sommes en 1927 et c’est la première Guerre Mondiale / il y a des avions avec des croix gammées / il y a des robots qui s’attaquent aux deux camps… Bref, c’est assez déroutant. Quant aux personnages, on est dans la même veine : des enfants surdoués en mécanique / des parents voyageurs et défaillants, des domestiques nombreux, un père disparu… et la terrible impression, encore, qu’il manque un fond à cette histoire. L’intrigue « le père est disparu et il faut le retrouver » me parait bien mince avec tout cet univers très mystérieux.

Je ne pense pas prolonger cette expérience avec un second tome, le premier m’ayant déjà complètement perdu…

Une nouvelle fois, en fermant l'ouvrage une impression de doute s'installe. Qu'est-ce que j'ai retenu de cette lecture? Il a fallu un certain temps pour rentrer dans cet univers steampunk. Déjà visuellement, car entre les dessins réalisés par ordinateur très lisses et les bulles blanches mises par dessus, il y a deux niveaux d'intensité ce qui nuit au confort de lecture. Elles auraient pu être plus insérés harmonieusement. Puis après, il faut rentrer dans l'histoire qui n'est pas si simple. En effet, le cadre doit être posé et le scénariste prend son temps. On a l'impression que cela s'étire longuement. Les échanges trainent et n'apportent pas beaucoup de choses. On s'accroche pour savoir où est-ce que l'on veut nous emmener. A la fin on le devine, toutefois ce n'est guère convainquant pour aller plus loin. Aucun suspens nous incite à poursuivre. l'aventure. Donc on va s'arrêter là et si le hasard nous met sur le tome 2. On continuera d'aller découvrir autre chose.

Je continue ma découverte de l'univers de Mickey et consort dans les aventures remises au goût du jour d'artistes actuels. Après Mickey's craziest adventures, Mickey et l'océan perdu, Horrifikland et Les vacances de Donald, place à Mickey et la Terre des Anciens, une nouvelle aventure pleine d'une imagination folle.



Pour cette aventure, je retrouve le duo Filippi - Camboni que j'avais découvert et apprécié avec la série Le voyage extraordinaire et surtout dans Mickey et l'océan perdu. Dans la même veine, ils proposent une aventure de Mickey, Minnie, Dingo et Pat Hibulaire dans un univers fantaisiste plein de dynamisme, dont j'ai beaucoup apprécié le décor.



Dès les premières pages, le dépaysement est garanti grâce à des planches en doubles pages vraiment immersives où la recherche des paysages de Camboni nous embarque totalement dans cet univers magique très aérien inventé par le duo. Les décors sont juste magnifiques, que ce soit ces îlots suspendus, la nature qui les recouvre en terres arboricoles ou cascades qui coulent d'un îlot à l'autre et les créatures mettent aussi des paillettes dans les yeux avec ces montures rappelant celles des Navis' dans Avatar. En même temps, nous sommes en terrain connus avec des personnages qui ont peuplé notre enfance, dont les auteurs ont repris les caractéristiques tout en inventant une histoire totalement nouvelle.



L'aventure qu'ont écrit Filipi et Camboni, si elle n'a rien d'originale sur le fond, est agréable à suivre dans la forme malgré un petit goût de fin précipitée. La narration est dynamique et truffée d'humour. Celle-ci est entraînante avec dans un premier temps cette menace représentée par le seigneur de ces royaumes suspendus qui tel le Prince Jean de Robin des bois veut dépouiller les pauvres pour sa propre richesse et utilise pour cela des chevaliers corbeaux, j'adore la référence. Mickey va bien sûr se dresser contre lui pour aider ses amis avec l'aide de sa chère Minnie et celle plus inattendue d'une troupe de rebelles menée par Pat Hibulaire. Mais l'aventure et le mystère sont ailleurs dans le royaume même où ils vivent, qui semble séparer d'autres terres légendaires par des nuages aux manifestations puissantes qui les empêchent d'aller voir dessous.



J'ai trouvé un peu décevant que l'aventure se limite à une pseudo guéguerre entre les deux camps et que le mystère représenté par leur seigneur mais aussi par leur royaume ne soit pas plus développé. Cela amène à une fin bien trop abrupte et précipitée qui m'a un peu déçue pour le coup. Un autre tome n'aurait pas été de trop. C'est la seconde fois que cela me fait ça avec eux. J'ai l'impression que les auteurs s'amusent plus à inventer et mettre en image des univers imaginaires qu'à les exploiter ensuite. Dommage.



En revanche, je suis à nouveau fan de l'édition de Glénat et son effet collection avec son dos toilé, son papier un peu vintage et de qualité. Je trouve juste les couleurs un peu fades, manquant de peps et de luminosité mais je ne sais pas si ça tient au papier ou à un désir des auteurs. Pour le reste, j'ai adoré le rendu à nouveau très moderne du chara-design des personnages et des décors qui font très jeux vidéos.



Avec Mickey et la Terre des Anciens, le duo Filippi - Camboni m'a encore offert une chouette petite histoire qui m'a totalement dépaysée et fait voyager en réinterprétant l'univers et l'ambiance des anciennes histoires de Mickey pour les moderniser. Il est juste dommage qu'à chacun de leurs albums, ils semblent prendre plus de plaisir au travail graphique qu'au scénario qui est à chaque fois inabouti et laisse le lecteur sur sa faim.
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Les graphismes sont LA qualité première de ce tome. Ils nous font voyager dans un univers steampunk, haut en couleurs et en mecanique ! Les aventures des deux enfants sont intéressantes. Le contexte post-première guerre mondiale également. Seules les vignettes de combat (sans intérêt à mon goût) rappellent finalement qu'il s'agit d'une BD jeunesse. Livre idéal pour passer un court moment de détente !

Une série ayant énormément de potentiel mais beaucoup trop bavarde en ce qui me concerne. Le rythme est plutôt hachuré. Il y a sans doute trop de dialogues inutiles et de personnages caricaturaux dont aucun ne m'a particulièrement marqué.



Par ailleurs, il y a un problème dans la mise en scène de certaines situations entre la virée cosmique et les mondes virtuelles. Cela ne me convient pas car ce n'est pas très fluide d'autant qu'il y a une réelle complexification du scénario. On a par exemple du mal à identifier qui sont les méchants et quelles menaces ils représentent pour le sort de l'humanité.



Au niveau du dessin, c'est plutôt bien réalisé avec de vrais décors de science-fiction à la Star War. On pourra cependant reprocher une colorisation trop dense. Bref, un gâchis en ce qui me concerne car je n'ai pas accroché à ce space-opéra.

Un monde imaginé, mi-fantasy mi-SF, avec des références à la culture japonaise et au steampunk.

Les Marshalls sont les gardiens de l'ordre de cette société, un peu à la manière des Jedi dans Star Wars, ils n'ont pas de super pouvoirs mais sont entraînés aux arts martiaux et secondés par un robot de défense. Il se font trahir par un membre du pouvoir et se retrouvent hors la loi et pourchassés.

Je suis un peu choqué par les première pages, le style graphique change complètement et on ne reconnaît plus personne. Francisco Ruiz Velasco a remplacé Jean-Florian Tello, je n'aimais pas trop l'influence manga du premier, mais ici la raideur du trait me gêne encore plus, de plus les couleurs sont ternes et les pages deviennent trop uniformes et sans dynamisme. Je décroche des personnages, je ne les suis plus vraiment, heureusement les décors technologiques sont toujours de très bonne tenue et l'intrigue globale tient la route, cela sauve les meubles.

Le dessin me fait penser un peu à celui de Stalner notamment en ce qui concerne les personnages.



La mise en scène est très dynamique. On voit qu'il y a un réel effort de la part des auteurs notamment lorsqu'il s'agit de faire ressurgir des scènes du passé.



Mais l'histoire use de ficelles scénaristiques un peu trop visibles et convenues. Par ailleurs, les principaux personnages manquent de charisme.



Au final, on ne retiendra pas grand chose de ce croquemitaine là. Tout juste une allégorie sur les villes de riches qui veulent se protéger de l'extérieur alors qu'elles sont leurs propres ennemies. On se dit qu'elles méritent bien leur punition.

Les aventures d'un gamin ballotté entre le XXI ème siècle et le XVII ème siècle. Un premier album très prometteur suivi d'un second où l'intrigue s'épaissit un peu plus. On part également dans tous les sens au 3ème tome car il y a de multiples rebondissements et de quête qui attendent le jeune Grégoire.



C'est d'abord destiné à la jeunesse et cela sonne très actuel. On passe un moment agréable de lecture. C'est un petit bijou d'inventivité et d'originalité avec une ambiance enchanteresque. Un univers onirique et simplement beau ! Certes, on pourrait reprocher que le trait et le graphisme fait très dessin animé mais c'est magnifique.



Pour l'anecdote, j'ai été à l'école primaire avec le frère du dessinateur. Je suis admirablement surpris du chemin qu'il a parcouru et plutôt fier qu'il représente ma ville natale. Comme quoi, le meilleur est toujours possible. Je lui souhaite en tout cas beaucoup de succès.

De la même paire d'auteurs et dans la même collection, j'avais détesté la série Luka. Fort heureusement, Ethan Ringler offre plutôt de bons moments de lecture. Il faut dire que j'aime cette période de l'histoire américaine.



J'ai trouvé au début que les répliques d'Ethan étaient à la limite très douteuses compte tenu de son jeune âge mais petit à petit, on va se faire au personnage et à son humour. Fort heureusement, tout ne sera pas dévoilé dans le premier tome. Le scénario est suffisamment intriguant pour qu'on s'accroche. Il y a du rythme et de l'action. L'ambiance est plutôt sombre et terne. C'est un vrai western comme je les aime. J'aime également ce côté infiltration dans le grand banditisme de cette époque. Cela nous offre beaucoup de rebondissements intéressants du moins dans les premiers tomes...



Les derniers tomes sont cependant un peu décevants. Cela commence avec le 4ème qui voit bon nombre de personnages disparaître comme pour sonner le glas de cette série qui avait pourtant bien commencé. Dommage de retomber dans l'ennui. Bref, le phénomène Luka s'est reproduit : un bon démarrage et puis la déception. Visiblement, faute d'un nombre suffisants de lecteurs, cette série s'arrête au bout du 5ème tome. On criera encore sur les toits le sacrifice au nom de la rentabilité. Oui mais... si la qualité était au rendez-vous, la rentabilité suivrait peut-être.

Malheureusement, j'ai été un peu déçu par le scénario de cette BD, je le trouve assez décousu. J'ai eu l'impression, en lisant cette histoire, de recevoir plein d'informations, mais dans le fond j'ai trouvé qu'aucune de celles-ci n'étaient vraiment exploitées. Le déroulement de l'intrigue et la conclusion de l'histoire tout a eu un goût de trop peu. Je concède cependant que ses planches sont magnifiques. C'est un vrai régal pour les yeux. Est-ce suffisant ? Je ne sais pas... Mon avis sur cette belle bande dessinée est mitigé

J'avais hâte de prolonger l'expérience du tome 1.

D'un point de vue graphique, c'est toujours aussi beau, soigné, avec un découpage amélioré et des planches mieux intégrées à l'univers space opera.

Je trouve néanmoins que les parties spatiales sont parfois moins bonnes que les "terrestres" qui elles sont vraiment immersives.

Les proportions relatives des vaisseaux gagneraient à évoluer.

Le scénario, après une entrée en matière intrigante, est cependant assez banal et revisite un thème assez couru dans les histoires de naufrages.

Joli tout de même et se laissant lire.

L'an passé lors des 48h de la BD, le premier tome de ce cycle jeunesse de steampunk avait attiré mon oeil avec sa couverture pleine de promesses d'aventures. Je savais en le prenant qu'il existait déjà un premier cycle : Le trophée de Jules Verne, mais j'ai fait confiance à l'opération et je me suis dit que ça ne me gênerait pas lors de la lecture.

Effectivement dans ce premier tome, nous entamons un nouveau cycle des aventures d'Emilien et Noémie, deux jeunes Français dont les parents appartiennent où ont eu maille à partir avec une organisation qui semble vouloir déclencher un nouveau conflit mondial. Les auteurs nous présentent rapidement les enjeux et les personnages. Ils nous racontent des bribes de ce qui a eu lieu avant, ce qui fait qu'on n'est pas du tout perdu et au contraire ça donne encore plus envie de plonger dans cet univers.

Celui-ci est une uchronie version steampunk de notre monde au début du XXe siècle. On y découvre donc des paysages, des villes et des décors tout droit sortis de l'imagination de Jules Vernes, avec ces véhicules volants à l'ancienne, ou ces robots ressemblant à ceux du Château dans le ciel de Ghibli. J'ai beaucoup beaucoup aimé. C'est en plus superbement mis en image.

L'aventure, elle, est simple. Nos deux héros, bien dégourdis pour des enfants de leur âge, doivent collaborer avec le gouvernement américain pour comprendre ce que fait le Troisième Axe et mettre un terme ses actions. On les suit donc d'un bout à l'autre du monde. Ils font des rencontres importantes pour l'enquête et se retrouvent dans des situations dangereuses un peu à la Indiana Jones version steampunk. C'est drôle, dynamique et relativement bien écrit, puisque cela s'enchaîne sans temps morts.

Pour autant, les personnages sont bien définis. Les deux héros sont attachants et leur amitié est belle. Leurs parents sont mystérieux à souhait. Les membres des différentes organisations ont bien la tête de l'emploi, qu'ils soient chercheurs, soldats ou espions. C'est simple mais efficace.

Le seul petit point négatif que j'ai trouvé vient du dessin des personnages que je trouve beaucoup trop vu. J'ai notamment détesté les yeux des gamins, sans la moindre nuance. J'ai aussi trouvé la colorisation un peu trop "artificielle" (faute de mot adéquat). On sent trop que c'est fait à l'ordinateur. C'est dommage parce que les décors et les paysages sont sublimes, eux, même si parfois un peu trop sombre au niveau des teintes.

J'ai donc trouvé ce Voyage extraordinaire très entraînant. Je regrette de ne pas avoir pris un autre exemplaire pour le mettre dans la bibliothèque de ma classe parce que j'ai envie de garder celui-ci pour moi et de me trouver les autres >
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Je n'ai franchement pas été enchantée par cette BD. Je n'ai pas l'intention de lire la suite, un tome m'a suffi. Les dessins sont acceptables (mais pas extraordinaires), les personnages ne sont pas très attachants (peut-être celui d'Emie est-il au moins intrigant), l'action est très présente, mais difficile à suivre: ça va un peu dans toutes les directions (surtout avec les retours en arrière) - cela fait qu'on ne sait pas trop à quoi s'attarder ni quoi retenir, ça ne m'a pas non plus semblé très réaliste (donc le côté "historique" de la bande dessinée n'était pas un élément fort du récit).

trop bien les images sont magnifiques

Depuis 2016 Glénat a commencé la parution (avec l'accord de Disney bien entendu) d'albums Mickey one-shot par différents auteurs souvent réputés. Je n'ai lu jusqu'ici que le volume 2 de Trondheim et Keramidas et avais moyennement accroché au concept de vrai-faux original qui impliquait que l'histoire était discontinue. L'esprit d'aventure qui va avec certains albums de Mickey originaux m'avait cependant bien rattrapé, comme c'est le cas sur cet album. L'ouvrage est grand format, avec tranche toilée, superbe illustration de couverture avec effets irisés sur le cadre steampunk, l'intérieur a un papier épais mat. Très belle édition et bon point pour Glénat.



Mickey et ses amis sont des chasseurs de trésor et notamment le  coralite, principale forme d'énergie utilisée pour faire fonctionner la technologie. Ils sont embauchés par le plus grand scientifique de leur temps pour récupérer un mystérieux objet au fond de l'Océan, mission pour laquelle ils disposent du seul équipement capable de résister à la pression...



Le premier élément qui saute aux yeux de ce nouveau Mickey c'est le visuel. Pas que les dessins, très jolis, les couleurs, magnifiques, mais le design général de l'album porté par une ambiance SF steampunk que l'on n'attendait pas, avec rouages et rivets en veux-tu en voilà. C'est à la fois fidèle à l'esprit d'aventure du héros Disney que l'on a déjà vu en semi-Indiana Jones par le passé et étonnamment moderne. Ce n'est finalement pas l'aspect SF qui modernise et surprend le plus mais bien le parti pris double de rendre Mickey relativement passif au travers de l’ellipse que vous découvrirez en lisant l'album et de bouleverser les rôles avec Pat Hibulaire. Dans cette chasse aux trésors écolo les auteurs ont en effet choisi de mettre l'ensemble des éléments de l'univers Mickey dans un Shaker et de les ressortir modifiés. Est-on toujours dans un Mickey? La question se pose, vraiment. Est-ce gênant? Absolument pas car Filipi et Camboni parviennent à utiliser l'aura et la familiarité de ces personnages iconiques pour en faire tout autre chose, avec le respect du contrat: offrir un grand récit d'aventure aux lecteurs de 7 à 77 ans. Sur la pertinence de la rupture de mi-album je suis plus réservé même si elle agit comme un véritable aiguillon d'intérêt dans la lecture, par cette surprise alimentée visuellement par une des magnifiques doubles pages parmi les nombreuses que comporte l'album.Que dire du travail de Silvio Camboni (ou bien de la colorisation d'Yvan Gaspard?) tant les planches explosent toutes à la figure? Certains pourront critiquer le côté numérique, lissé, brillant, mais il est indéniable que cet univers visuel correspond parfaitement à l'esprit Mickey. L'équipe scénariste-dessinateur-coloriste travaille ensemble depuis plusieurs séries maintenant l'on peut dire que l'alchimie fonctionne parfaitement. Je ne suis donc pas loin de penser que l'album doit plus à la mise en couleur vraiment impressionnante qu'aux dessins, si ce n'était le design général et la mise en cases qui sont tout de même marquantes, de part la sensation d'espace, de panoramas et que la thématique de l'Océan aérien permet de magnifier.A vouloir décortiquer les mérites de chaque intervenant on finit par perdre l'essence de l'art et de la BD, à savoir le plaisir, plaisir du récit, de l'imaginaire et plaisir graphique. Mickey et l'océan perdu procure les trois en cinémascope et sincèrement, si l'on ne peut pas parler d'album d'auteur (le peut-on sur un Mickey?), cet album respire le plaisir de la production et du partage d'un imaginaire d'enfant où la noirceur n'existe pas. J'appelle ça un bonbon sucré.
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Une bonne lecture que cette bd où le duo Filippi / Camboni reprend à son compte le célèbre Mickey. Il est ici scientifique en compétition avec Pat le tricheur à la recherche d'un objet perdu au fond de l'océan. Le scénario se tient et l'élipse temporelle permet de faire basculer l'histoire avec brio.

Quand aux dessins, ils sont tout simplement très beau et demande à être regardé avec attention au vu des multiples détails.
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Voici une bande dessinée de très belle facture qui renvoie le-a lecteur-rice dans l’univers rétro et féerique de Mickey sans pour autant l’infantiliser. Le scénario, quoi qu’un peu expéditif, attise tout de même la curiosité, par son caractère aventurier et rocambolesque, s’accompagnant de magnifiques planches vives et miroitantes. Un petit sucre de lecture, pour les petits et les grands !

L'a-priori est très bon, je dois l'admettre.

J'ai directement été séduite par la couverture très Art Nouveau. Mais comme la couverture ne fait pas les planches, un bref coup d'oeil a l’intérieur du tome m'a vite convaincue que le dessin était à la hauteur des promesses tenues par l'habillage.

On croirait du Mucha à chaque page.

Le graphisme est très réussi tant dans le rendu des personnages que des paysages où encore des diverses machines steampunk qui émaillent le récit.

Par contre, quelle déception niveau scénario. J'ai bien accroché à l'univers et je me réjouis d'en savoir plus sur Vernère et les mystères qui l'entourent mais l'essentiel de l'histoire semble créé pour mettre en valeur la plastique, voluptueuse je l'admets, de l'héroïne. Bref, de la cuisse, de la poitrine, des chairs qui se dévoilent et des culottes qui se perdent à tout bout de champ...pour un scénario qui semble à peine ébauché.

J'espère que la suite sera plus aboutie.

Un bel album de science-fiction spatiale et militaire, avec pour héros collectif un commando de jeunes commandos en passe d'être titularisés. L'action est rapide, variée, pleine de rebondissements, et très divertissante (même si je ne suis pas sûr d'avoir tout compris en détail). Le cadre narratif global est le suivant : l'humanité a tenté d'essaimer dans l'espace, en envoyant des vaisseaux de colonisation vers des planètes qu'on espère viables. L'opération n'a pas bien tourné, et une unité de l'armée est chargée de récupérer les vaisseaux de peuplement et les survivants en hibernation, quand il y en a. Cette initiative humanitaire se heurte aux intérêts de groupes pirates qui cherchent à s'enrichir en pillant les nefs et en vendant leurs occupants. Voilà où nous en sommes dans ce premier album, qui a l'habileté de montrer que les pirates ne sont pas nécessairement des méchants irrécupérables, ni les sauveteurs de l'armée régulière des héros entièrement positifs. On doit ajouter des séquences de vies rêvées par les colons endormis dans leur caisson, qui ménagent des accalmies poétiques dans le récit et approfondissent le mystère.