AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Diaty Diallo (109)


Et tu le sais, que la suite, c'est à toi de la mener. Tu le sais, que c'est ton combat qui est venu te chercher dans ta tranquillité. Tu le sais, que tout n'allait pas à peu près bien, avant, que rien n'allait convenablement tous les jours, qu'on avait tous les tickets d'une tombola pour le cimetière mais qu'au micro, c'est le nom de ton ton frère qu’on a appelé. Pas le tien, le sien.
Commenter  J’apprécie          10
Ils ont treize, quinze, seize ans, ils sont des ouvriers de la débrouille comme seuls en produisent les quartiers pauvres.
Commenter  J’apprécie          00
On pense à ça, affalés sur le banc, la peinture qui s’écaille dessous nous,
ces assises qu’ils casseront elles aussi. Ce qui procure de la joie ou du repos
ne tient pas dans le temps, chez nous. Ils laissent se délabrer les stades,
bouchent les raccourcis, sécurisent les aires de jeux, ils baisent les forêts,
confisquent chaises et chichas, démolissent les passerelles, tout ce qui
permet de prendre un peu de hauteur, ils spéculent sur les endroits non
construits, les espaces de reprise du souffle et de rêveries. Alors pouvoir
s’affaler sur un banc, encore, c’est presque un luxe. On pense à ça et on se
les dit ces paroles qui n’ont de sens que pour nous. Nos mots sont
comprimés par le climat. Il fait si lourd c’est un truc de fou. La chaleur
semble s’allonger sur chaque syllabe qu’on prononce et tasse nos
interrogations.
Sur le banc, on parle de ça.
On prend le temps qu’il nous reste.
Commenter  J’apprécie          30
Bientôt tout aura changé.
Ils prévoient de construire des bâtiments avec des façades végétales sur
le terrain d’aventures. Ils prévoient de casser la pyramide pour la remplacer
par on ne sait trop quel projet concerté. Un truc flou géré par la mairie,
entre la mjc et l’espace de coworking, dont ils disent que c’est pour les
habitants, les activités de la place. Moi j’en mets ma main à couper que peu
d’entre nous passerons la porte. Ça nous fera peur, on leur fera peur.
Et c’est dommage pour la pyramide. C’est un peu la tour Eiffel du
quartier, on s’y retrouve depuis toujours. L’été, on se cale à quelques mètres
d’elle, histoire d’être éclairés le soir quand ses néons fonctionnent, nos têtes
à la fraîche sous les larges ramures feuillues des ornementaux, petite
enceinte qui crache du bon son – j’viens d’en bas, j’ai pas d’autre issue que
de finir au top – et chaises pliantes sous le cul. Parfois quelqu’un ramène sa
glacière et nous met bien en mister freeze encore gelés.
Quand Samy était petit, il voulait tout le temps qu’on lui raconte des
histoires à partir des bas-reliefs sculptés au pied du monument : un genre
d’arche de Noé. Quand on passait devant pour aller au parc, il posait des
questions du style pourquoi il a atterri là le phoque ? et moi j’improvisais.
Bah il est là mais il va pas rester longtemps, il fait juste une étape dans un
long voyage, en fait il rentre chez lui en Norvège, il était parti visiter des
amis au Mali mais il a eu trop chaud, il a pas pu rester, du coup il a serré la
main à tout le monde, il a dit hasta la vista, puis il s’est mis en route, là où
on est c’est à peu près le milieu entre Bamako et chez lui du coup c’est pour
ça il fait une pause et t’as vu il a retrouvé d’autres potes à lui. Je répondais
des trucs comme ça, en lui montrant les animaux. Il ne lui fallait pas grand-
chose de plus pour se mettre à rêvasser, chantonner et sautiller, un bout de
bois dans sa petite main.
Quand on leur demande pourquoi ils veulent la détruire, la pyramide, ils
répondent que c’est parce que les habitants ne l’aiment pas. Ce n’est pas
vrai qu’on ne l’aime pas. Déjà la plupart des gens ici n’en ont tout
simplement rien à foutre. Ils ont d’autres galères à gérer que des polémiques
d’architecture. Et moi je pense que c’est comme toute œuvre d’art, faut
l’entretenir. Ça donne quoi une cathédrale que tu laisses vieillir sans soins ?
Moi je la trouve encore très belle la pyramide, encore plus belle même
recouverte de toutes ces contributions au marqueur : j u s t i c e p o u r ; a u
t o d é f e n s e p o p ; blases tatoués sur le socle : zadama ; motifs
ésotériques gravés au-dessus des bouilles de la ménagerie : pentagramme
inversé.
Mais sa destruction est imminente, inéluctable, et on ne désoriente pas
un plan de rénovation urbaine avec des considérations sentimentales et
esthétiques. Alors on s’est dit qu’on n’allait pas attendre de voir à quoi
ressemblerait l’après, qu’il fallait qu’on s’en occupe nous-mêmes, qu’il
fallait la rallumer, notre pyramide, avant qu’ils ne l’éteignent définitivement
et qu’elle ne puisse plus jamais nous servir de repère.
Commenter  J’apprécie          00
Déjà ça puait la mort. C’était juste avant Samy, ça puait la mort, la fin,
la moisissure, quelque chose qu’il faut jeter. Ça m’avait foutu un sérieux
coup. Et en boucle j’étais depuis, et je suis frénétiquement. Faut pas
arracher les cheveux des noirs. Faut pas faire baisser les caleçons, faut nous
croire quand on dit qu’on est nous-mêmes et pas grand-chose d’autre de
plus que sur une carte d’identité. Faut pas nous plier, faut pas nous plier,
faut pas nous pourchasser, arrêtez de nous faire courir, faut pas nous
tabasser, nous violer, nous flinguer. Faut arrêter s’il vous plaît. On est
blasés. C’est une manière d’exprimer la peur.
Commenter  J’apprécie          00
À quoi penses-tu Chérif, est-ce que tu peux encore penser ? La manière
qu’a ton corps d’épouser les fines plaques de fer dit que tu es maintenant en
possession de la liberté propre à ceux qui ont un jour craqué. Qu’on a un
jour brisés. Mais quelle est ta météo intérieure, mon chéri Chérif ? dirait
l’animatrice de nos mercredis petits. Crachin de chauve-souris ? C’est d’un
triste ça Chérif ! Raconte-nous quelque chose de joyeux. Nuages
thermiques d’obsolescence programmée ? Ce n’est pas ton jour.
Les immeubles semblent démesurément tristes, comme s’ils avaient
aspiré l’humeur des habitants de la place. Chérif a l’air tout petit devant ces
géants de béton armé.
Il a l’air petit, Chérif le chétif, recroquevillé dans sa peine dont il est
pour toujours le seul maître. Peine. Période qui ne possède pas
d’instruments de mesure. Ni sablier ni clepsydre ni bougie ni horloge.
Personne n’aura l’autorisation de venir s’asseoir et de lui expliquer ce qu’il
vit, ni de donner de noms à son épouvante, ni de formes à ses larmes. S’il
veut en pleurer des froides, il pleurera des perles de glace, et s’il ne veut pas
parler, il ne parlera pas.
Il n’est pas le seul comédien sur les planches, mais son texte ne
s’adresse qu’à lui-même. Quand il ouvre son visage pour donner la
réplique, ce n’est plus lui, c’est un jumeau décalqué à la va-vite qui
s’exprime, à partir de ce qu’il était lorsque tout était avant. C’est une
photocopie dont seul le verso semble offrir quelques mots de réconfort avec
lesquels on formera une phrase pour rassurer la mère. Qu’elle n’ait pas
perdu tous ses enfants dans la bataille.
À quoi penses-tu, Chérif ?
Commenter  J’apprécie          40
Les premiers instants qui suivent la nuit ou le jour durant lequel
commence un deuil ont des couleurs qui n’apparaissent qu’à celles et ceux
qui pleurent leurs morts. Des couleurs au-dessus des sens. Des couleurs et
du goût, une odeur, denses. Quelque chose situé au départ du nez, là où les
yeux se touchent presque.
Mes épaules ne portaient aucun disparu prématuré.
Je les avais prêtées plusieurs fois, mises à disposition des copines et des
copains désormais sans père, sans mère, sans cousin ou cousine. Sans frère
ou sœur.
Tous présentaient à peu près les mêmes traits.
Les mêmes traits des premiers instants qui suivent la nuit ou le jour
durant lequel commence le deuil. Une capacité élevée à rire nerveusement.
Des globes oculaires épuisés et insondables. Une rationalité à toute épreuve.
Le futur désormais jugé comme audacieux.
Et puis toutes et tous craquaient dans la semaine qui suivait. Souvent la
nuit, durant un apéro. Et, avant l’âge des apéros, pendant un cours à l’école
ou simplement pendant le coup de fil du soir pour se raconter ce qu’on a fait
durant la journée qu’on a pourtant passée ensemble.
Les premiers instants de la nuit ou du jour durant lequel commence un
deuil sont un secret qu’on découvre sans volonté, émergeant des entrailles
du vivant. Et on l’apprend avec le temps, d’ailleurs, qu’il ne faut rien
creuser. Les premiers jours on reste à la surface et on éponge ce qu’il y a à
absorber. On apprend à partager l’oxygène avec celles et ceux dont les
poumons sont vides. On apprend à se forcer pour ça. Car la douleur des
autres est insupportable.
Commenter  J’apprécie          10
Puis Samy dit à Bak viens on y va vite fait nan, pour voir. Bak passe ses
jambes d’un côté et de l’autre de la moto et se tracte le plus à l’avant
possible. Samy se pose derrière lui et, les bras tendus vers l’arrière, il
s’accroche à la bavette. Ils démarrent, s’approchent de quelques mètres du
bruit et de la fumée qui progressivement efface la scène – les corps comme
le décor, la pyramide. Bak dit gros ça commence à piquer, je vais pas plus
loin.
Samy aperçoit à travers les volutes grises le visage de Chérif et ses
mains menottées. Leurs regards se croisent. Samy voit les lèvres de son
frère bouger. Il n’entend rien mais sait – on sait quand on n’a jamais vécu
un jour l’un sans l’autre – ce qu’il dit : toi et Bak, vous bougez, vous rentrez
à la maison. Samy dit viens on bouge. Bak fait jouer les gaz et demi-tour.
Ils reprennent la rampe pour descendre et, une fois sous la dalle, croisent
des voitures de flics qui arrivent en renfort.
Dedans, il y a des mecs qui ont l’air contents d’être là, contents que les
collègues aient enfin provoqué un peu d’action, leurs yeux à l’affût
rencontrent les leurs. Bak dit oh non et pense, c’est pas notre moto, on a pas
de permis, ils kiffent passer du temps avec nous comme des tontons
bizarres, vas-y on est morts.
Et, en effet, la suite est connue. Ils prennent la fuite la peur au ventre de
se faire serrer et plus grande encore celle de se faire savate par les darons.
Ils slaloment, gracieux malgré tout, dans des rues qui les ont vus à tous les
âges – les corps petits, les casquettes trop grandes, les sacs à dos avec le
prénom dessus et le goûter à l’intérieur, les ballons ronds, les voix qui
muent, les fous rires à se casser des côtes, et les rêves d’ailleurs –, se font
pourchasser comme des mafieux le coffre rempli de cocaïne dans un drive
by à LA, et puis – personne ne saura jamais l’expliquer à celles et ceux qui
demanderont pourquoi – Bak et Samy semblent se mettre à exister un peu
trop, pour ces hommes qui peinent à les rattraper. Un peu trop fort, un peu
trop loin.
Un peu trop, quoi.
Agrippé à la taille de Bak, Samy se retourne pour jeter des coups d’œil.
Il entrevoit, malgré les phares qui l’éblouissent, les traînées que la pluie
mêlée à la poussière a formées sur le pare-brise de la voiture qui les suit. Et
derrière la vitre il discerne, croit discerner, le coin d’une bouche moqueuse,
l’éclat d’une pupille dilatée, des visages par fragments émergeant de
l’ombre de l’habitacle, sommairement éclairés par les réverbères plantés le
long des trottoirs. Et puis il voit, croit voir, des sourcils se froncer,
l’adrénaline gonfler les veines d’un bras et au bout de ce bras des doigts,
aux jointures blanchies par la préhension, se resserrer autour d’un calibre.
Et puis il sait, croit savoir, que c’en est fini d’exister comme ils existent,
Bak et lui, là tout de suite : devenus indésirables, à punir ; infiniment de
trop. Et il entend, croit entendre, dans son dos qu’on presse une détente et
qu’on ouvre le feu. Trois fois, il entend, croit entendre, le feu s’ouvrir.
S’ouvrir le feu.
S’ouvrir le feu.
S’ouvrir le feu.
Une première balle atterrit dans la jambe droite de Bak qui hurle sous
l’impact. Une deuxième pénètre l’espace entre l’omoplate gauche et la
colonne vertébrale de Samy. Il sent le souffle de la dernière comme un
secret au seuil de son oreille, juste avant que tout autour de lui
s’assombrisse.
Commenter  J’apprécie          00
Quelques heures avant, le même soir.
Un soir d’été comme tous les soirs d’été.
Des passants, des équipes, des mères sont dispersés un peu partout.
Posés sur les marches dans le labyrinthe de la fontaine ou sur des bancs. Ça
discute de choses pas sérieuses. La chaleur lourde limite les entretiens,
ralentit les débats. Certaines mamans, fâchées par des bêtises observées de
loin, poussent de molles gueulantes quand elles en ont le courage. De
minuscules êtres humains dans de toutes petites salopettes piaillent comme
des oisillons. Il y a des coutumes qu’on observe : les strapontins, les filles
qui en tressent d’autres, le bissap en bouteilles de cristaline, les beignets
stockés dans des glacières.
Commenter  J’apprécie          20
Mon nez est submergé par l’odeur de ma peur et je sens mes jambes
trembler. Je ne savais pas qu’il était possible de tomber amoureux en une
heure. Je veux mettre ma tête dans son cou, aspirer son parfum pour chasser
la crainte d’être ignoré.
Commenter  J’apprécie          00
Arriver seul en soirée, je hais ça. J’ai toujours peur que la première
personne que je croise soit quelqu’un que je connais trop pour ne pas dire
bonjour mais pas suffisamment pour être saucé de le voir. Pas loin de moi, il
y a d’autres personnes venues se rafraîchir dans un air moins chargé qu’à
l’intérieur de la salle. J’évite tout contact visuel qui permettrait de penser
que je suis dispo pour discuter. Je froisse la canette que j’ai sirotée tout le
chemin, respire un coup et prends la décision de m’assembler au reste de la
communauté.
Commenter  J’apprécie          00
Derrière un grillage sans fin s’étend un terrain vague, zone d’habitat en
devenir peuplée de jeunes pousses, de buissons et d’arbustes à qui les jours
sont comptés. Cette friche, le terrain des aventures de notre enfance.
J’élargis à coups de pied une ouverture dans la clôture puis j’y faufile mon
grand corps, adulte depuis quelques étés. À des mètres au-dessus du lieu de
rendez-vous, le sol vibre déjà. Les branches et feuilles d’espèces
indiscernables dans le noir de la nuit tremblent au rythme des pulsations
souterraines. Je décide de me diriger à l’oreille et me figure un passage au
milieu des cailloux, canettes et dunes cabossées. J’aperçois le point d’accès.
Commenter  J’apprécie          30
Sur une passerelle reliant deux pieds d'immeubles au-dessus de la dalle, j'aperçois Samy qui se tient debout. Transparent, à la surface des billes de gaz dans I'air. Fixe, le bras enroulé autour d'un pilier avec la main qui lui arrive au niveau de la tête, il a la joue collée contre le béton froid. Un survêtement iridescent l'habille. Il est beau, mort et nous observe, l'iris amusé. Je crois, comme dans les films, qu'il m'adresse un léger signe de la tête pour me dire bonjour de l'au-delà. Pour me dire ça va, en vrai, dans l'au-delà. Pour me dire, tranquille, on est là, on est ensemble, toujours, dans l'au-delà. Pour me dire on a du temps, dans l'au-delà, on vous attend mais pressez-vous pas, faites vos trucs ici. Pour me dire on n'a plus que du temps, dans I'au-delà, on n'a que ça. Là-bas, du temps.
Commenter  J’apprécie          30
Les premiers instants de la nuit ou du jour durant lequel commence un deuil sont un secret qu'on découvre sans volonté, émergeant des entrailles du vivant. Et on l'apprend avec le temps, d'ailleurs, qu'il ne faut rien creuser. Les premiers jours on reste à la surface et on éponge ce qu'il y a à absorber. On apprend à partager l'oxygène avec celles et ceux dont les poumons sont vides. On apprend à se forcer pour ça. Car la douleur des autres est insupportable.
Commenter  J’apprécie          00
Les premiers instants qui suivent la nuit ou le jour durant lequel commence un deuil ont des couleurs qui n'apparaissent qu'à celles et ceux qui pleurent leurs morts. Des couleurs au-dessus des sens. Des couleurs et du goût, une odeur, denses. Quelque chose situé au départ du nez, là où les yeux se touchent presque.
Commenter  J’apprécie          00
Et puis – personne ne saura jamais l'expliquer à celles et ceux qui demanderont pourquoi – Bak et Samy semblent se mettre à exister un peu trop, pour ces hommes qui peinent à les rattraper. Un peu trop fort, un peu trop loin.


Un peu trop, quoi.
Commenter  J’apprécie          10
Hawa et Nil se sont rencontrés un 14 juillet sur le toit du monde à l’est de la petite couronne.
[…]
Mais moi je pense qu’ils se sont d’abord connus dans une vie antérieure. Aux étrangetés compatibles, aux obsessions entrelacées. Aux amitiés fusionnelles.
Commenter  J’apprécie          00
Car certaines soirées exigent d’être répétées. On les orchestre à l’avance afin d’ en mémoriser le déroulement. Certaines soirées exigent d’être répétées car elles ne se sont pas bien terminées la première fois.
Commenter  J’apprécie          00
Dans le jour qui se lève, les merles, moineaux, mésanges, pigeons en gangs, en même temps qu'ils s'étirent les plumes, chantent comme des rappeurs leur appartenance au sol d'ici. Oublie jamais d'où tu viens, ils semblent se répéter.
Commenter  J’apprécie          00
Tu le sais, que tout n'allait pas à peu près bien, avant, que rien n'allait convenablement tous les jours, qu'on avait tous les tickets d'une tombola pour le cimetière mais qu'au micro, c'est le nom de ton frère qu'on a appelé. Pas le tien, le sien.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Diaty Diallo (344)Voir plus

Quiz Voir plus

Rouletabille : Le mystère de la chambre jaune

En quelle année se déroule le récit?

en 1892
en 1982
en 1992
en 1792

20 questions
707 lecteurs ont répondu
Thème : Le mystère de la chambre jaune de Gaston LerouxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}