Didier Convard

Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique que les éditions Delcourt ont été les premiers a dégainé avec leur collection "Sept"…





Ce 2e épisode de la saison 3 est intitulé "Sept Frères", mais qui auraient pu s’appeler « Sept Résistants », se déroule en janvier 1951 : sept francs-maçons anciens résistants et seuls survivants de la loge de la Rose Silencieuse sont convoqués par leur ancien maître présumé mort : Henri Demontel, Elias Guttamn, Jakob Ferret, Marcel Astier, André Lemourieux, Bernard Soulac et Jean Guérin. Les retrouvailles sont de courte durée, puisqu’ils apprennent rapidement que l’un est le traître qui les a vendu eux et leurs frères décédés en février 1943…

On est dans le polar à la Agatha Christie, avec un huis-clos dans lequel on va découvrir le présent et le passé des protagonistes du drame, avec suffisamment de fausses pistes pour maintenir le suspens sur l’identité du traître puisque les flashbacks que nous visionnons ne sont finalement que la version des faits de tel ou tel personnage…



Les dessins d’Hervé Bodin, assisté de DELF aux couleurs, sont simples mais efficaces mais un bel effort sur le charadesign des personnages et l’expression de leurs émotions. Je sais bien que sur le fond c’est classique et qu’on plus que jamais dans l’exercice de style, mais j’ai trouvé touchante la manière dont les scénaristes Didier Convard et Jean-Christophe Camus traitait l’une des périodes les plus noires de notre histoire, la lueur d’espoir venant de là où on l’attendait pas… J’aurais bien mis 4 étoiles sans ce dénouement un peu frustrant, mais bon ce n’est pas évident de développer un intrigue avec autant de personnages en aussi peu de pages…

Scénario : Pierre Boisserie & Didier Convard

Dessin : Stéphane Douay

Couleur : Marie Galopin

Une BD que j'ai trouvée très intéressante, expliquant la lutte entre le rouge, le communisme, et le noir, le fascisme.

Même si les dessins ne sont pas très ressemblants, je me suis tout de même bien repérée. Les décors m'ont paru bien représenter l'époque.

J'ai appris, encore une fois quelque chose, à savoir l'existence grâce à la compagnie française Bull, de fiches perforées et ce dès 1942.

J'ai travaillé sur des fiches perforées, avant l'avènement d'Internet. J'ignorais qu'elles étaient aussi âgées que moi !

Je lirai, de suite, avec plaisir le tome 2.

clap 🎬 de fin pour une série haletante.

tanatos a réussi a mettre la main sur l,

appolyon - 7 mais sans la source d, énergie pour la faire marché. mais qu'in porte il a déjà d, autres plants.

mais qui pourra l, arrêté le commissaire bernin se bat sur le front, et louis Victor

sombre dans l, alcool parce qu'il pense que Mélanie sa petite amie a été tué.

une atmosphère noire et une tension palpable.

juillet 1914 l, archiduc François Fernand vient d'être assassiné. tanatos l, homme au mille visages, prend l, identité d'un marchand d, armes. dans le but de les vendre au plus offrant.

une bonne intrigue qui fait penser au livre d, Anne perry ( avant la tourmente).

et au Fantômas de Marcel allain et pierre

souvestre. une superbe bd sur fond d,

histoire de la France du début du siècle.

une intrigue bien ficelé. avec beaucoup de rebondissements.😁

La fin du décevant tome 4 laissait présager quelques rebondissements et des révélations sur le destin de Napoléon et de son fidèle André Hertz. Et c'est bien le cas : ce dernier volet de la saga Hertz ne lésine pas sur les aventures et le dépaysement.



Les auteurs nous embarquent en Égypte à la recherche d'une cité perdue où l'Empereur doit absolument se rendre. Pourquoi ? On le découvre à la fin du tome et cette révélation ne m'a pas emballée. Faire de Napoléon un Élu des Dieux est tout de même culotté quand on pense aux litres de sang que cet avorton avide de pouvoir a sur les mains. .



Il n'empêche que ce tome est plus riche en action et en rebondissements que le précédent et qu'il fait intervenir des forces occultes assez flippantes.



Il semblerait bien que l'imagination de Didier Convard et son équipe soit sans limite !

Dans cet album hors-série, les auteurs nous invitent à découvrir qui est vraiment Martin Hertz, l'un des personnages-clés de la série " Le triangle secret", et à le connaître un peu mieux, en même temps que le terrible secret qu'il portait sur lui depuis sa plus tendre enfance. Il est vrai que Martin n'a pas eu une enfance facile. Ayant perdu sa mère très jeune, il devait vivre seul avec son père, alcoolique de surcroît, et sa tante Mélanie qui leur rendait visite tous les deux jours. Heureusement, pour s'échapper un peu de son quotidien, Martin s'amusait avec son ami italien Bartolomeo, des jeux relativement anodins jusqu'au jour où, en pleine Seconde guerre mondiale, ces deux camarades, ont accompli un acte de bravoure en recueillant et en venant en aide à un évadé, André Pellier qui devait être embarqué dans un wagon à destination du camp de Struthof. C'est Mélanie qui, après avoir découvert ce que son neveu et son copain cachaient, les assistera afin de faire évader celui-ci le plus rapidement possible du village d'Eigsheim où sa tête est mise à prix et qui en déduira la première qui est vraiment André. Selon elle, le camp de Struthof n’accueillant que des juifs, des homosexuels et des francs-maçons et André n'appartenant à aucune des deux premières de ces trois catégories, il devait surement faire partie de cette société secrète.



Cet ouvrage se passe donc en grande partie en 1943, durant l'enfance de Martin, époque à laquelle il dut accomplir un acte terrible (mais cela, je ne vous le dévoilerai pas, je vous laisse le soin de le découvrir par vous-mêmes) mais aussi cet acte héroïque, celle de sauver la vie de cet homme qu'il ne connaissait pas jusqu'alors et qui aura par la suite une très grande influence sur le reste de sa vie.



Une bande-dessinée qui nous apprend beaucoup de choses sur l'histoire, celle de la Seconde guerre mondiale, du rôle que l'Eglise joua dans celle-ci, même si les éléments narrés ici sont largement romancés, nous apprend à mieux connaître ce personnage énigmatique que nous découvrons dans les sept tomes de la série "Le Triangle secret", Martin Hertz, et qui est vraiment très agréable à lire. A découvrir !

dans la France instable de 1913, un mystérieux homme masqué appelé tanatos met en place une machination qui précipitera le pays dans la guerre la plus sanglante. de ce siècle, son but.

devenir l, homme le plus riche du monde. par tout les moyens possibles.

deux hommes, le commissaire bernin et le détective louis Victor de l, agence Fiat lux tente de déjouer ses plans.

une bonne bd policière sur un fond historique. il y a du Fantômas ( pas celui avec jean marais et louis de funes. ) mais le vrai. une bonne intrigue, de bon dessins. une belle reconstitution de la France en 1913. du suspense, on ne s, ennuie pas.😏

Une BD française, sur des espions français – oui messieurs, dames, des espions français ! – qui se place dans la lignée de Blake et Mortimer. Est-ce possible sans entrer dans la parodie navrante ou l'hommage maladroit ?

Et bien oui, ce tome de Kaplan et Masson le prouve avec en plus un très beau graphisme.



Années cinquante / soixante. Des savants atomistes meurtris d'avoir participé à la création de la bombe atomique se regroupent secrètement par-delà les frontières pour constituer une internationale cherchant à dissuader les États d'utiliser l'arme nucléaire. le meneur est un dénommé Albert Bernstein (un peu évident, non ?) qui meurt tragiquement dans son hôtel parisien. Son meurtre est suivi de son collègue Jason Purcell. Un tueur, monte-en-l'air agile, adepte des armes tranchantes et bien informé, rôde dans les parages. Nathan Masson, un scientifique français, ami de Purcell et Bernstein, s'implique dans l'enquête. Il est vite contacté par l'espion Etienne Kaplan. Eux deux, plus un atomiste japonais, vont devoir protéger les autres savants membres du comité de lutte contre la prolifération des armes atomiques. La paix mondiale en dépend.



Le synopsis peut sembler énorme, mais il finit par être acceptable (au moins autant que celui d'une aventure de Blake et Mortimer). L'ambiance générale replonge dans une époque révolue, faite de vieux zincs, de vespa, de courses-poursuites dans des décors somptueux. En un mot, j'ai vraiment aimé.

Néthi et Néphéroure, deux jeunes égyptiens, survivent tant bien que mal dans un royaume dévasté par une épidémie. Un mystérieux hébreu a lancé un ultimatum à Pharaon et les premiers signes de la malédiction sont perceptibles. Outre les nuisibles ayant contaminé les puits et propagé l'épidémie, une étoile nouvelle et extrêmement brillante a fait son apparition dans le ciel.



C'est dans ce contexte d'une Égypte sur le déclin face à la montée d'une rébellion hébraïque portée par un prophète aux pouvoirs surnaturels que se positionnent les aventures des héritiers du soleil.

Dans ce premier tome nous rencontrons donc Néthi et sa sœur Néphéroure dans une bien mauvaise posture. Cette dernière va quasiment succomber et serait morte sans l'aide d'un grand prêtre d'Amon. Mais celui-ci va être assassiné et l'enquête va commencer pour nos deux jeunes égyptiens.



Le contexte est bien dépeint, crédible, les informations quant aux rites et croyances de l'époque sont nombreuses et ne semblent pas loufoques. L'histoire est finalement assez simple et le surnaturel laisse la place à des explications rationnelles. Les dessins sont agréables quoi qu'un peu surannés (1986 tout de même).



La suite ? Pourquoi pas.

Francis Marlane aurait-il réellement disparu alors que tout le monde le croit en mission secrète à Jérusalem...tous le croient sauf un, Didier, son "jumeau" dans la confrérie à laquelle ils appartiennent tous les deux : celle des Francs-Maçons puisqu'ils ont tous deux été initiés le même soir. Mais pourquoi cette certitude ? Comment peut-il être sûr que son ami, son jumeau est-il en danger ? Aurait-il découvert un terrible secret que le monde ne devrait jamais connaître et qui été destiné à rester caché au commun des mortels jusqu'à la fin des temps ?



C'est mon mari qui m'a fait découvrir cette série, qu'il avait lui-même beaucoup aimé et je ne regrette pas de l'avoir entamée car l'intrigue est passionnante. Elle nous permet de nous replonger dans l'histoire, en y rajoutant beaucoup d'imagination de la part des auteurs bien sûr...une histoire à la "Da Vinci Code"...

Une simple critique : la qualité des dessins que je n'ai pas trouvé extraordinaire mais cela ne m'empêchera pas de lire les cinq tomes suivants !

Scénario : Pierre Boisserie & Didier Convard

Dessin : Stéphanie Douay

Couleur : Marie Galopin



Le premier tome concernait Agnès Laborde, résistante, mais pas que...

Le deuxième tome concerne la période 1946-1951 et se consacre à Alain Véron, OS chez Renault-Billancourt la semaine et taxi-boy le week-end pour arrondir ses fins de mois. Celui-ci cherche à comprendre pourquoi son frère, Jean, a été exécuté le 20 août 1944.

Il est difficile de reconnaître les personnages, comme dans le premier tome. Mais l'Histoire, machiavélique, est très intéressante.

Direction tome 3.

La série Hertz est excellente : chaque tome est passionnant de bout en bout !

On voyage dans l'espace et dans le temps à chaque nouvel opus. Cette fois-ci, on se retrouve principalement en Angleterre au XIXe siècle.



L'histoire est documentée, servie par un scénario bien ficelé, riche en suspense et en rebondissements. J'aurais pu lui mettre cinq étoiles pleines si ce n'est le graphisme moins soigné que dans les précédents tomes. Les traits sont moins précis et certaines cases sont clairement bâclées (des visages non dessinés, des décors simples).



Malgré tout, ce volume est remarquable et il me tarde de découvrir la suite.

Ce tome de la collection Explora se charge de mettre en image la première partie de l'histoire extraordinaire de Marco Polo, explorateur vénitien qui part avec père et oncle rejoindre le Grand Khan de Mongolie.



Mythe ou réalité, cet album prend le pari de la confiance et se protège derrière un dossier et une préface que chacun pourra juger selon son envie.



Sans parler de la véracité des événements rapportés par Polo et écrits par Rustichello de Pise, on notera que l'album est très dynamique, se focalisant sur les périls, exploits et découvertes de nos voyageurs. Marco Polo se surprend même à être dépeint comme un super-héros-chevalier sauveur de la veuve et de l'orphelin.



Si c'est un peu too much, c'est toutefois très intéressant, divertissant et dépaysant.

Dans une tour perdue, cernée d'une lande triste et d'étendues marécageuses, la belle Morgane de Morganloup est enfermée depuis deux longs jours et deux longues nuits, prisonnière du géant Mordred de Robepierre ...

Son compagnon, Cranach, chef du clan de Morganloup a disparu dans des circonstances étranges ...

Son fils, Gwen, lui a été enlevé par Mordred, ce même Mordred qui la séquestre ...

Enfin ! J'ai mis, par hasard, la main sur ce deuxième album, qui est aussi l'épilogue de la saga de Cranach de Morganloup, le fameux voyageur des portes.

Publiée au début des années 80, cette mini-série est une histoire du journal Tintin.

C'est une bande-dessinée originale dont l'inspiration se situe à la frontière du roman de chevalerie, de la science-fiction et de la chanson de geste celtique.

C'est un mélange de genres astucieusement construit.

Le scénario est écrit par Jean-Luc Vernal.

Les dessins sont réalisés par Didier Convard.

Le style du graphisme très personnel de Convard met bien en valeur un récit aux multiples rebondissements.

Cranach, au gré de ses aventures dans un monde d'Heroïc Fantasy, devra répondre à une question majeure faite de contradiction : combat-il pour ou contre l'épée Gaëlle ? ...

Si l’on m’avait dit que je pourrais ressentir autant d’émotion à la lecture d’un roman graphique, j’aurais été pour le moins sceptique.

Et pourtant !

La vie aurait pu être belle pour Maryse et Jean. Tout était prêt pour la venue de leur petit François, dans ce nouvel appartement avec vue sur la mer.

Mais la vie n’est pas toujours telle qu’on l’avait imaginée.

Les rêves de bonheur se sont envolés en même temps que le souffle du bébé.

Jean, se réfugiera dans son travail et dans une liaison extra conjugale qui ne lui procurera pas grand-chose à part quelques minutes d’apaisement à l’heure de la pause-déjeuner. La maman, elle cherchera dans la nourriture, une façon de garder le bébé dans son ventre qu’elle regarde grossir.

Le crayon est précis, les dessins noirs et gris sont bouleversants par l’expression des visages, le texte réduit au minimum laisse passer l’émotion, sans toutefois tomber dans le pathos.

C’est noir, c’est triste, mais qu’est-ce que c’est beau !

Une découverte magnifique et un gros coup de cœur pour lesquels je remercie très vivement les éditions Vagabondages et Babelio.

Personne ne peut dire quand ceci se passait car personne ne connaît les vraies dates, celles qui courent depuis le vrai commencement, enjambent les fausses fins et arrivent à ce jour d'hui, triste entre tous.

Le vieux seigneur Cédric, qui est mort hier, a demandé à être inhumé, à la nuit tombée, dans la chapelle vieille d'au moins trois mille ans, de l'ancien village en ruines de Morganloup.

Cranach, son fils, reçoit les signes qui font de lui l'héritier de Cédric et le défenseur du clan.

On lui apporte l'épée de son père, l'épée que lui seul peut désormais toucher de ses mains sans être foudroyé.

C'est une épée fabuleuse aux multiples pouvoirs, maléfiques ou bénéfiques selon le coeur de celui qui la détient.

Cranach doit les découvrir lui-même et apprendre à s'en servir.

L'un de ces pouvoirs permet de passer toutes les portes qui s'ouvrent sur l'ailleurs...

Ainsi Cranach se trouve propulsé dans une ville en ruine qu'il ne connaît pas.

Une longue errance, à travers le temps et l'espace, commence pour lui alors que Morgane, sa femme, doit affronter Mordred de Robepierre, le frère cadet de Val, foudroyé, quelques jours plus tôt, par l'épée Gaëlle...

Cet album est un premier tome qui trouve son épilogue dans "La pierre bleue de Naja".

"Le voyageur des portes" est un récit original et passionnant de Jean-Luc Vernal.

Il présente les différents personnages de manière claire et ingénieuse.

S'appuyant sur la légende biblique du jardin d'Eden, il offre même à la fabuleuse épée une histoire mythique.

Les dessins, au style très personnel, de Didier Convard servent le récit.

Ils lui offrent un décor et un souffle qui le portent, sans aucun temps mort, vers un épilogue que l'on espère à la hauteur de ce premier album.

Paru initialement, au début des années 80, dans les pages du journal de Tintin, les aventures de Cranach de Morganloup ont été transposées en album, quelques années plus tard, par les éditions du Lombard.

C'est avec beaucoup de plaisir qu'on redécouvre ces deux volumes teintés de vieilles légendes, de fantasy et de science-fiction.

Scénario : Pierre Boisserie & Didier Convard

Dessin : Stéphane Douay

Couleur : Marie Galopin



Ce troisième tome, consacré à Baccheli, couvre les années 1951 à 1962.

J'y ai rencontré, outre le Général de Gaulle, Pasqua et Pompidou, le FLN et les partisans de l'Algérie française.

Toujours aussi intéressant, historiquement parlant.

Baccheli navigue en eau trouble, agit en sous-main, se sert des fiches en sa possession comme d'une arme. Un vil personnage !

Les dessins, et bien ma foi, même commentaire que précédemment, les personnages ne sont guère ressemblant.

Mon père me disait toujours : « La politique, c'est de la sale boutique. ». Après ma lecture, j'en suis encore plus persuadée.

Le tome 4 se fait attendre, je l'ai réservé à la bibliothèque. Patience !

Les années rouge et noir, ce sont ces années qui ont opposé fascisme et communisme pendant la seconde guerre mondiale, et même au-delà. Convard et Boisserie présentent dans cette série BD en quatre tomes les trente glorieuses, version manipulations et compromissions.



Ce troisième tome voit Bacchelli revenir en grâce à la fin des années 50 en tant qu’éminence grise, soutient discret du mouvement gaulliste, du SAC, et allié de la CIA. Un retour aux affaires facilité par les fameuses fiches mécanographiques que Bacchelli a fini par récupérer. Le contexte de la guerre d’Algérie et ses oppositions constitue le cœur de cet épisode, où on voit Alain Véron accepter de laisser son garage à des militants FLN.



Agnès, elle, vit de plus en plus mal le fait de se savoir indirectement responsable de la mort de Jean Véron, le résistant communiste qu’elle avait aimé.



Les personnages continuent leur parcours à une époque tendue, voire violente. Douay a du mal avec le portrait de Pasqua et de quelques autres notoriétés. C’est pas bien grave, la BD entre de plus en plus dans les arrière-cours de l’Histoire.

La série de BD de Glénat s'intitule « Ils ont fait l'histoire ». S'agissant de Vercingétorix, le mythe compte autant que les faits. Car comme le rappelle fort bien l'annexe documentaire, on sait très peu de choses sur les guerres menées par César en Gaule et la réalité du monde gaulois de l'époque.



Les sources écrites sont romaines. Le récit qui nous en est parvenu est celui du vainqueur. César a t-il désigné Vercingétorix comme le grand chef des gaulois, portant partagés en tribus rivales, pour magnifier son action ? La disproportion des forces en présence, quelques milliers de légionnaires contre des dizaines de milliers de guerriers gaulois, était-elle si importante ?



Reste les faits, un monde gaulois qui était déjà au contact du monde romain, des tribus qui s'alliaient à Rome, ou la combattaient, des changements d'alliance, Vercingétorix le chef arverne, la tactique de la terre brûlée, le siège d'Alésia, la mort des années plus tard de Vercingétorix à Rome lors du triomphe rendu à César…



Cette BD présente intelligemment le personnage, les notes complètent bien le récit : les lecteurs, même jeunes, doivent y trouver leur compte. Je vais d'ailleurs de ce pas me ressourcer dans ma propre jeunesse en relisant le tome 1 de l'Histoire de France en bandes dessinées de Larousse. Un premier épisode consacré à un certain… Vercingétorix.

Encore une fois j'ai découvert cette bd grace à babelio et ho miracle elle me tendait les bras dans les bacs de ma bibliothèque municipale préférée. Ah pardon ma médiathèque...

Ce tome 1 démarre fort, un très bon scénario. Il faut cependant s'accrocher, les textes sont très invasifs (trop?) et il faut bien suivre, peut-être est-ce pour cela que l'auteur est passé au roman par la suite. Passé ce léger obstacle j'ai beaucoup apprécié ce tome 1. Par contre le dessin lui m'a laissé perplexe il est d'une simplicité extrême voire enfantin.