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Critiques de Dominique Maisons (237)
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Respirer le noir

Après avoir regardé et touché le noir, me voici à nouveau plongée dans cette série de recueils de nouvelles noires, en lien avec les cinq sens.



Les auteur.e.s ont été plus ou moins inspiré.e.s, et le lien avec l'odorat n'était pas toujours flagrant, mais globalement j'ai passé un très bon moment de lecture. Et certaines nouvelles sont vraiment géniales, même si parfois elles font froid dans le dos.



Je vous conseille donc de faire la découverte (si ce n'est pas déjà fait) de cette série, peut-être en respirant le noir pour commencer, mais évitez tout de même de le faire à pleins poumons... Vous risqueriez d'avoir de mauvaises surprises.

Quant à moi, il me reste à écouter le noir (recueil déjà paru) et le goûter, le savourer... Mais j'avoue que ce dernier recueil me fait déjà un peu peur...
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On se souvient du nom des assassins

Ce livre ne m’était pas destiné. Des amis avaient prévu de l’offrir à notre ami commun, particulièrement fan de romans policiers & thrillers flippants. Mais il l’avait déjà lu ! et aimé ! Alors je l’ai reçu en cadeau à sa place…

Quels beaux moments de lecture ! Quel immense plaisir de retrouver ce sentiment de frustration quand il est l’heure de faire autre chose que de lire que j’avais un peu perdu…

On se souvient du nom des assassins est un vrai roman d’aventures : un décor historique (le début du 20ème siècle), des personnages certes fictifs mais qui cohabitent avec des noms célèbres, une intrigue et une enquête bien ficelées, de multiples péripéties et rebondissements, le tout dans une écriture parfaite, avec du rythme, bref, vous l’aurez compris, je recommande :D



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Respirer le noir

Yvan Fauth continue l’exploration des 5 sens. Cette fois-ci, nous allons respirer le noir. Au départ, je n’étais pas très convaincu par les nouvelles mais j’ai fini par trouver quelques belles pépites.



Comme pour les autres recueils, je vous propose quelques mots sur les différentes nouvelles par ordre de préférence. A la première place, je mettrais trois nouvelles qui m’ont scotchées ex-aequo :



Deux heures et trente minutes (Dominique Maisons) est rythmé par un décompte qui se solde par un suspens. A vous d’imaginer ce qu’il se passe ensuite…



Miracle (Vincent Hauuy) est une histoire où l’odorat est très présent et le futur imaginé par l’auteur digne d’un film comme Minority Report.



Petit nouveau (Barbara Abel et Karine Giebel) : les deux auteures s’associent à nouveau avec brio pour une histoire où l’angoisse monte petit à petit. La note des auteures m’a terrifié !



Happy World (François-Xavier Dillard) met en scène la plus terrifiante des attaques terroristes !



Le parfum du laurier-rose (R.J. Ellory) ou l’odeur de la vengeance… J’ai trouvé que les odeurs étaient parfaitement décrites et la fin m’a laissé sans voix !



Les doux parfums du cimetière (Jérôme Loubry) est une belle histoire un peu mélancolique où les odeurs sont vraiment bien présentes.



Respirer la mort (Sophie Loubière) : je n’ai pas été très emballée par l’histoire jusqu’aux dernières pages car la chute est vraiment bien trouvé.



L’amour à mort (Chrystel Duchamp) m’a surprise par la tournure de l’histoire. Je m’attendais à carrément autre chose, quelque chose de plus banal. C’est une belle surprise même si j’ai été moyennement emballée.



Cristal qui sent (Mo Malo) m’a permis de retrouver le Groenland que j’ai découvert dans Qaanaaq (d’ailleurs il faut que je vous en parle 😉 ), mais je n’ai pas accroché à cette nouvelle.



Je suis un poisson (Franck Bouysse) ne m’a pas vraiment convaincu. J’ai été surprise de découvrir que le syndrome décrit existe mais cela s’arrête là.



Le monde d’après (Hervé Commère) est une nouvelle sympa mais je me demande encore où est l’odorat…



Glandy (Adeline Dieudonné) est la nouvelle qui m’a le moins plu bien qu’inspiré de faits réels.
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Avant les diamants

Cher Vous,

Comment ai-je pu mettre autant de temps avant de lire ce livre ?

C’est une véritable pépite, une jolie petite bombe littéraire qui t’explose entre les mains…

Ah crois-moi que si tu rêves de faire carrière à Hollywood, que le matin sous ta douche tu beugles « poupoupidouuuu », ben une fois que tu auras refermé ce bouquin, tu le verras différemment ton désir d’être une star du cinéma !

Hollywood, du moins en 1953, ce n’est pas l’Oscar du meilleur film que l’on aurait dû remettre, mais celui du plus pourri, de celui, ou celle, qui aura le mieux enfilé son prochain.

Mais Avant les diamants, ce n’est pas que cela, c’est aussi et surtout, l’Histoire cinématographique américaine. La censure, les militaires, les actrices et acteurs et tout ce qui gravite autour du grand écran. Mais également, Les anecdotes sur les grands noms. On croise Errol Flynn, Robert Mitchum et tous les « monstres » de l’époque, puis des gens beaucoup moins fréquentables…

Un magnifique travail de recherches effectué par Dominique Maisons pour restituer cette fresque captivante. On ne sent pas passer les 500 pages.

C’est un roman magnifique, où le cynisme à la main maître, bref, c’est tout simplement magistral, et à lire d’urgence !



Stanislas Petrosky




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Respirer le noir

Je retrouve cette série avec grand plaisir pour son quatrième opus. A chaque fois, je me demande comment les différents auteurs vont s’en sortir et systématiquement je suis épatée par leur imagination et leur capacité à rédiger une histoire qui tient la route et nous tient en haleine en si peu de pages. Bravo à eux et bravo à Yvan Fauth pour les avoir réunis.



Gros coup de coeur pour la nouvelle de Jérôme Loubry que j’ai trouvé tellement émouvante et qui m’a remuée au plus haut point (je n’ai pas pu retenir mes larmes lors de certains passages). Parmi celles que j’ai également énormément appréciées, figurent celle de François-Xavier Dillard qui fait froid dans le dos tout comme celle écrite à quatre mains par Barbara Abel et Karine Giebel.



J’ai apprécié l’humour noir et le cynisme de Franck Bouysse dont la nouvelle a fait naitre quelques sourires sur mes lèvres. J’ai retrouvé avec plaisir les contrées enneigées de Mo Malø.



Je suis, par contre complètement passée à côté de la nouvelle d’Adeline Dieudonné dont j’avoue ne pas avoir saisi le lien avec le thème imposé.



Je vous conseille de ne pas lire certaines nouvelles lors de votre pause déjeuner sous peine d’avoir l’appétit coupé car vous serez parfois tellement immergé dans l’histoire que vous ce sera comme si vous aviez les odeurs directement sous le nez et c’est bien loin d’un bouquet de roses, croyez-moi ! Ne vous fiez pas aux titres pour les repérer.



Il ne reste plus qu’un seul sens à exploiter et pas le moindre puisque ce sera le goût. Encore d’excellents moments en perspective à venir.
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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Respirer le noir

Comme tous les recueils de nouvelles, il y en a pour tous les goûts. Les auteurs ont chacun un style différent ça signifie donc pour le lecteur de belles découvertes ou des déceptions. C'est donc sans surprise que j'ai particulièrement apprécié l'originalité de certaines histoires, alors que pour d'autres, le style ne m'a pas du tout convaincu. Le thème du livre : "respirer le noir", n'était peut-être pas non plus un sujet facile à traiter pour les auteurs. Certaines histoires m'ont franchement dégoutées de par le thème des odeurs corporelles. Mon avis est donc plutôt mitigé.
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Respirer le noir

Je ne lis que peu de recueils de nouvelles mais pour moi impossible de passer à côté de celui-ci dont l'initiative revient à Yvan Fauth.

Quatre ans désormais que je prends plaisir à découvrir chaque publication. Chaque année une dizaine d'auteurs sont réunis pour livrer un récit noir dont le thème est l'un des cinq sens. Cette fois-ci c'est l'odorat qui est à l'honneur.



Chaque parution de ce recueil est pour moi l'occasion de retrouver des auteurs que je connais déjà et que j'apprécie mais aussi d'en connaître de nouveaux.

Bien évidement certaines nouvelles m'ont davantage séduites que d'autres, mais dans l'ensemble j'ai apprécié mes différentes lectures.

Deux d'entre elles m'ont particulièrement fait froid dans le dos. Je pense à la nouvelle signée par Barbara Abel et Karine Giebel ainsi qu'à celle de François-Xavier Dillard. Deux nouvelles qui s'inspirent de la triste actualité. Pas sûre qu'après avoir lu Happy World, les amateurs de parc d'attractions y retournent avec autant d'entrain...



Vivement l'an prochain pour pouvoir lire un nouveau recueil. J'espère qu'une fois que les cinq sens auront été abordés, de nouveaux recueils verront le jour. Quelle bonne idée de lire des nouvelles autour de la littérature noire.
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Respirer le noir

🖤NOIR C'EST NOIR 💣

Les recueils de nouvelles 100% Noir, c'est un peu comme un ballotin de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber 😉et on va de surprise en surprise.

Comme le chocolat, le thriller peut aussi se déguster à petites doses mais à la place de la ganache, des noisettes ou du cacao, c'est fort en suspense, en terreur et en adrénaline.



Après l'ouïe, la vue et le toucher, voici le 4ème opus consacré à l'odorat, "Respirer le noir" chez Belfond et on peut dire que Yvan Fauth, le créateur de la collection, a encore eu du nez 👃en réunissant la crème de la crème du Polar 😉 !

On a adoré les pépites noires signées R.J Ellory ou Sophie Loubière ou celles inspirées par l'ère covid, écrites par Hervé Commère et Franck Bouysse. Mais on vous l'avoue, on a un gros faible pour la nouvelle commise à 4 mains par Barbara Abel et Karine Giebel, les Giabel 😉, nos deux reines du thriller, une petite bombe 💣 💥💥👍

Si vous aviez raté le précédent tome consacré au toucher, il est sorti en poche chez Harper Collins Noir. On vous recommande particulièrement la nouvelle ecrite par Franck Thilliez et Laurent Scalese, un récit palindrome qui peut se lire à l'endroit ou à l'envers🤪 ! Et aussi les histoires signées Maud Mayeras et Jacques Saussey, 👍👍👍



Ils vous tentent ? Vous lisez des nouvelles ? Bisous 😘 Fran & Flo 🍒
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Respirer le noir

Respirer le noir sous la direction d'@yvan_gruz paru chez @editionsbelfond .

Retrouvez 12 nouvelles écrites par 13 auteurs @barbara_abel_romanciere @franckbouysse @hervecommere @adeline_dieudonne @francoisxavierdillard @chrystel.duchamp @rj_ellory @vincenthauuy @sophieloubiere @jeromeloubry @dominiquemaisons @_mo_malo



Mon avis:

Un recueil qui déménage (!) avec des nouvelles toutes plus étonnantes les unes que les autres. J'ai ma préférence pour celle de Franck bouysse qui m'a vraiment beaucoup plu. Même si toutes les nouvelles n'ont pas fait l'unanimité pour moi, il n'en demeure pas moins que j'ai fait de très belles découvertes d'auteurs et que j'air retrouvéune grande partie des autres avec plaisir. Une idée originale autour d'un des 5 sens et je trouve vraiment sympathique de voir comment l'imagination de chacun se développe autour d'une même thématique. N'hésitez pas à découvrir cette collection.
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Respirer le noir

Chaque année, au mois de mai, c’est comme des retrouvailles, un rituel, j’attends avec impatience l’arrivée du nouveau recueil de nouvelles avec un panel d’auteurs rassemblés par Yvan Fauth. Cette année, c’est donc sans surprise que je me suis ruée, dès sa réception, sur Respirer le noir, le quatrième des cinq sens abordé par cette collection de recueil.



Cette année, ils sont treize, treize auteurs qui ont pris la plume pour se plier à l’exercice de la nouvelle. Pour les auteurs dont j’ai déjà lu un roman, j’ai été ravie de reconnaître leur style mais différemment. Ainsi la nouvelle de Jérôme Loubry, par exemple, je l’ai trouvé touchante. Triste mais belle et pourtant elle se déroule dans un cimetière ! Mo Malo souffle le froid comme dans ses romans. Quant à R. J. Ellory, il s’impose une fois de plus comme le maître du noir.



D’autres sont encore plus sombres, plus violentes, sanglantes. Cinquante nuances de noirs avec pour point commun l’odorat. Des genres différents, mais tous plaisant à lire.



J’ai également eu le plaisir de découvrir des plumes, inconnues en lecture mais dont les noms ont déjà défilé sur les réseaux sociaux. Aussi, Dominique Maisons, Christel Duchamp, Vincent Hauuy ou François-Xavier Dillard ont été de découvertes captivantes et palpitantes. Pour sûr que je vais me pencher sur leurs bibliographies prochainement.



Après l’avoir écouté, regardé et touché, êtes-vous prêt.e à Respirer le noir ? Un lecteur averti en vaut deux.
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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Avant les diamants

Roman explosif, Roman film, Roman historique. Plongé dans le Hollywood des années 50 on croise les mafieux comme on les aime, des producteurs comme on les déteste, des actrices pommées, des curés bien intéressés, et des militaires avides de gagner la guerre froide sur les écrans. le style est vif, imagé, souvent emprunté au cinéma. Les scènes sont violentes ou passionnées: pas le temps de s'ennuyer ! du pur divertissement … et bien que cela ne soit pas mon genre prisé, c'est appréciable de temps à autre! (Plus sur Instagram)
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Avant les diamants

Ce roman, un long pavé dont les rouages hollywoodiens sont assez complexes. Une première partie représentant tous les personnages, ça va de la jeune femme naïve qui au fur et à mesure va évoluer, mais pas vraiment dans le bien, en passant par un producteur véreux associé avec la Mafia dirigée par une mère despotique, des lesbiennes, des gays, les pots-de-vin, le financement, la pornographie etc, etc ; Bien venue dans le monde du polar. Dominique Mason nous présente un univers corrompu dont l’action se déroule en 1953 à Los Angeles. Mason est un cinéphile convaincu : son roman raconte aussi les personnages secondaires, les stars vivants dans cette période des années cinquante. Ce roman n’est pas une biographie romancée sur une star, ni sur Hedy Lamarr, bien qu’elle soit présente sur la couverture ; bien que son nom soit certainement celui qui fait de nombreuses apparitions dans ce livre. Les personnages principaux sont fictifs, La première partie explique en détail, comment l’armée et la Mafia financent une partie des studios, et comment ces filières du grand banditisme ont couvert certain faits sous le boisseau. Certaines stars hollywoodiennes furent protégées par des garanties de financement, de viol, d’homosexualité, de politique, en bref de toutes sortes de scandales, car ils appartiennent au système américain. Les personnages principaux tentent d’y entrer dans une spirale hollywoodienne, mais elle finit pour eux par leur tomber dessus.

La deuxième est celle de dénoncer ce système que les médias se servent pour écraser une oligarchie hollywoodienne sur des faits divers. Cette deuxième partie, tourne autour de la disparition de la petite amie de l’héroïne aidée par une star (Hedy Lamarr) qui déjouât le système américain en se servant du système de son intelligence… La deuxième partie est mon préféré. La troisième partie est celle des règlements de compte autour d’une valise remplis de billets. Cette partie pour moi, est peut-être celle de trop. Une partie sanglante à la tarantinesque : Tous au rendez-vous avec l’enfer.

Le roman de Dominique Mason pose les jalons d’une véritable tragédie grecque : Selon Mason, Hollywood est un lieu de rêve et de cauchemar, pour certains de perdition, pour d’autres de bénédiction. Un lieu d’orgie, de débauche, d’héroïne et de cocaïne à foison. Hollywood est représenté comme la Nouvelle Babylone. Un roman que je vous conseille rien que pour les première et seconde parties. Une œuvre sombre, un thriller à fleur de peau.
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Avant les diamants

Nom d'un chien : j'ai failli me faire avoir !



Avec sa couverture glamour et son pitch, sans parler de la lecture des premiers chapitres, j'ai vraiment cru avoir acheté et découvert un de ces excellents romans américains qui plongent une intrigue semi-policière dans le glamour des grandes années de la côte ouest hollywoodiennes...



Et pourtant, passés ces instants de confusion, j'ai bien découvert que ce très gros roman passionnant est bien un livre non traduit, un livre écrit en français, par Dominique Maisons, un français !



Bon, je rigole un peu, mais au delà de la plaisanterie, le fond de mon propos est sérieux : Avant les diamants est un des rares romans français qui, ces dernières années, m'a paru égaler, sur le plan de la qualité narrative et du travail de reconstitution historique, les meilleurs récits d'outre-Atlantique.



Cette histoire complexe, aux personnages multiples et hauts en couleurs, est mené de main de maître par un auteur qui a certainement dû travailler de très long mois sur le plan de son roman ainsi que sur la documentation nécessaire à la réalisation d'une toile de fond réaliste.



(Lire la suite de ma critique sur le site Le Tourne Page)
Lien : https://www.letournepage.com..
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Avant les diamants

Mauvais livre soit disant policier sans la moindre intrigue ou suspense , qui se fini dans un bain de sang et une queue de poison.

Manifestement l'auteur ne savait pas comment finir son bouquin qui traine en longueur sur 517 pages en dépit de l'aide d'Errol Flynn , de Clark Gable et d'Hedy Lamarr...
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Avant les diamants

Alors si Hollywood vous fait rêver, ses paillettes, ses acteurs, ses décors de cinéma, Dominique Maison nous emmène ici voir les décors cachés et loin du glamour !

Bon ne faisons pas non plus les surpris, on se doutait bien que tout n’était pas joli joli mais quand même ! Le grand final waouh !!

Comme annoncé sur le bandeau de la couverture , nous sommes bien dans un roman noir. Et pour ma part aux fils des pages, j’y étais, l’écriture m’a emportée dans ces années 50 du cinéma hollywoodien. Ambiance sexe, drogue, alcool, jeune actrice prêtes à tous pour un rôle , mafieux tous autant pourris les uns que les autres !

L’auteur joue entre vrais personnages et personnages de fiction, il m’a pris au jeu de chercher si les noms avait bien excité ou pas !!!

Franchement un roman qui change, une très belle découverte.

A quand le film ???
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Avant les diamants

A Hollywood, en 1953, l’industrie cinématographique est aux mains d’une poignée de gros producteurs, eux-mêmes dépendant des subventions de la mafia, de l’approbation des ligues de vertu chrétienne, et de la pression de l’Armée qui en fait un outil de propagande, l’Amérique étant en pleine chasse aux sorcières ; et puis il y a les jeunes actrices, prêtes à tout pour être en haut de l’affiche, et dont usent et abusent les producteurs.

Les personnages principaux du roman sont des représentants de ces milieux. Pour résumer le scénario : l’armée représentant par les majors Buckman et Morrison sont chargés par l’armée de prendre sous leurs ailes Larkin Moffat, petit producteur prêt à tout devenir grand chargé de récupérer de l’argent auprès de la mafia pour produire des films véhiculant les messages de l’US Army : il s’agit, d’une part, de montrer l’armée sous un jour poussant les jeunes à s’enrôler pour le conflit en Corée, et d’autre part de délivrer un message de propagande nettement anti-communiste.

A côté de ces personnages fictifs gravitent un certain nombre de véritables stars Hollywoodiennes : Clark Gable, Errol Flynn (hilarant !)… ma préférée étant Hedy Lamarr, la plus belle femme du monde, qui se distingue de cet univers de requins par son élégance et la classe de son comportement : contrairement à d’autres qui ne supportent pas de voir les jeunes étoiles montantes leur voler la vedette, l’actrice d’âge mûr se fait un devoir de protéger de toutes jeunes brebis bien naïves dans ce monde de loups.

Mais rien ne se passe selon le scénario prévu : les parrains de la mafia se font la guerre, le producteur pressenti par l’armée s’avère être pourri jusqu’à la moelle et dévoré par la jalousie… Bref, tout s’emballe, et on plonge dans une ambiance Tarantinesque…

Cet excellent roman noir (mais non dépourvu d’humour) est une déconstruction totale du mythe Hollywoodien : outil de propagande et cloaque où l’ambition conduit aux pires exactions, on est loin des paillettes et des belles images en technicolor !

Un excellent roman, que l’on verrait bien adapté à Hollywood !

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Avant les diamants

Un bon moment même si certains passages demandent d'être assez concentré. La période, le milieu, un style certain font de cette histoire une belle lecture.
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Avant les diamants

Bienvenu à Hollywood, entre plateaux de cinéma et bureaux de producteurs, le cinéma réunit une foule de personnages. Ils agissent dans l'ombre et veulent être reconnu pour leurs talents. Avant les diamants suit la trajectoire de plusieurs d'entre eux, dont le destin et l'argent vont les réunir. Crime crapuleux, vengeance personnelle, tactiques gouvernementales, ce roman noir ressemble à du De Palma ou du James Ellroy. Les protagonistes principaux tentent de vivre leur rêve hollywoodien au péril de leur âme (voir de leur vie). Le suspense est bon, l'écriture est fluide, une accumulation de scènes d'horreur s'éternise à la fin, mas ce livre est un petit régal.
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Avant les diamants

Une vision anti glamour d’Hollywood, tout semble vrai même le plus innommable.

Cette plongée dans ce monde hollywoodien des années cinquante ressemble à une descente aux enfers. Pègre et cinéma réunis, il fallait oser.

Comment démêler le vrai du faux dans ce polar ?

Si on aime les romans noirs de Jales Ellroy alors banco : ne pas hésiter, ce livre de cinq cent pages va vous ravir. Les intrigues s’enchaînent à un rythme qui nous laisse pantelant, c’est touffu et dense.

Le cinéma hollywoodien est décrit de manière très détaillée et tout est bien documenté. Cela frise parfois un trop plein de débordements mais c’est mené avec style et brio.

Impossible à raconter, à lire pour une plongée en eaux très troubles et on en redemande.
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Tout le monde aime Bruce Willis

Pas tout à fait un polar, mais par contre, une véritable histoire. LA et ses travers cinématographiques, le contraste mexicain, tout y est, et surtout, question ambiance, on y est bien . Bref, on peut se plonger sans crainte sans ce bouquin, parce qu'avec Bruce Willis, c'est comme avec le cochon, tout est bon ;).
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