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Critiques de Dominique Maisons (237)
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Respirer le noir

Après l'ouïe, la vue et le toucher, c'est l'odorat qui servira de toile – noire – de fond aux treize auteurs qui ont répondu présent à l'invitation d'Yvan.



Parmi eux, trois auteurs se prêtent au jeu pour la troisième fois (Barbara Abel, R.J. Ellory et Karine Giebel), deux auteurs signent pour une seconde manche (François-Xavier Dillard et Sophie Loubière), enfin, un auteur décide de ne rien faire comme les autres en revenant sous un autre nom de plume (Mo Malo aka Fred Mars).



Ce cru 2022 voit donc sept petits nouveaux, au talent connu et reconnu, rejoindre la dream team des 5 sens du noir sous le coaching d'Yvan Fauth. En quatre recueils, ce sont pas moins de trente-huit auteurs qui ont relevé les défis imposés par leur impitoyable maître de cérémonie. Chapeau bas l'ami ! Et bien sûr, chapeau bas à tous ces auteur(e)s.



C'est R.J. Ellory qui ouvre le bal de l'odorat. Au menu de son récit, un parfum de vengeance qui se déguste saignante. Une nouvelle maîtrisée de bout en bout mais dont j'avais pressenti la fin.



Sophie Loubière prend le relai pour une nouvelle fraternelle aux fragrances multiples. Je me suis longtemps demandé quelle était la finalité du récit, j'avoue ne rien avoir vu venir. Belle trouvaille qui colle parfaitement à une actualité encore fraîche.



Direction les effluves marines – ou plutôt celles d'une fin de marché aux poissons avec une chaine de froid défaillante – en compagnie de Franck Bouysse. Un récit plein d'humanité dans lequel le cynisme et l'humour noir font office d'armure contre la solitude et la détresse. le pire c'est que cette foutue pathologie existe bel et bien.



Mo Malo nous entraîne au Groenland (what a surprise !) pour un récit aromatisé d'un soupçon de fantastique sur un fond écolo-noir. Une approche pour le moins originale à laquelle on aimerait en partie croire.



Avec Dominique Maisons ce sont les coulisses de l'Élysée qui nous visitons, autour d'un corps (non, non, ce n'est pas celui de Mc Manu) aux exhalaisons fétides. Une enquête de deux heures trente menée à un train d'enfer pour sauver les miches de Jupiter.



Sous la plume de François-Xavier Dillard la fête vire au cauchemar. Une nouvelle d'où suintent les relents infects de la folie des hommes. Incontestablement l'approche la plus pessimiste du recueil… et malheureusement pas totalement improbable.



Adeline Dieudonné nous fait voyager en Belgique à l'aube de la première guerre mondiale pour s'essayer au true crime. Alcool et pauvreté ne font pas bon ménage quand leurs émanations viennent brouiller le peu de bon sens qu'il reste à Alexandre Glandy. Un portrait criant de vérité mais aucune empathie pour le personnage.



Hervé Commère nous entraîne dans un petit village qui tombe peu à peu en désuétude, un récit familial et social, triste reflet de notre temps. Les apparences sont parfois trompeuses, un miroir aux alouettes qui peut vous jouer de mauvais tours.



Vincent Hauuy joue la carte de l'anticipation mais ne nous promet pas des lendemains qui chantent, sa vision de l'avenir est pour le moins glauque. Moyennement adhéré à cette plongée neurale.



Jérôme Loubry dénote en ne parfumant pas son récit de noir (ou alors juste un soupçon). Il nous offre une histoire pleine d'humanité et d'émotions autour du deuil. Un conte tout simplement magnifique.



Chrystel Duchamp ne lésine pas sur les moyens pour nous en envoyer plein les naseaux. Surprenant de voir l'auteure s'essayer au fantastique… et le résultat est plus que convaincant. Et très noir !



C'est la troisième fois que Barbara Abel et Karine Giebel se prêtent à l'exercice de l'écriture à quatre mains. Comme dans regarder le Noir, elles ont la lourde responsabilité de fermer le bal. Un défi qu'elles remportent haut la main… pas surpris outre mesure que leur histoire s'inspire de faits réels.



Voici les notes sur 5 que j'attribue à chacune des nouvelles du présent recueil, comme d'hab elles sont le reflet de mon ressenti et n'engagent que moi :



R.J. Ellory : le parfum du laurier-rose / 4

S. Loubière : Respirer la mort / 4.5

F. Bouysse : Je suis un poisson / 5

M. Malo : Cristal qui sent / 4.5

D. Maisons : Deux heures et trente minutes / 5

F.X. Dillard : Happy World / 5

A. Dieudonné : Glandy / 3

H. Commère : le monde d'après / 5

V. Hauuy : Miracle / 3.5

J. Loubry : Les doux parfums du cimetière / 5

C. Duchamp : L'amour à mort / 4.5

B. Abel & K. Giebel : Petit nouveau / 5



Ce qui nous fait une honorable moyenne de 4.5 / 5 que j'arrondis volontiers à 5 pour la mise en avant de la dimension humaine dans de nombreux récits.



Il me tarde déjà de découvrir l'ultime (?) recueil de cette série, quels seront les auteurs qui oseront croquer dans le noir à pleines dents ?
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Avant les diamants

Big mess à L.A. ! 1953. Le minable Moffat, producteur cynique et tabasseur de femmes est chargé par l'armée, l'église et la mafia (un gloubi-boulga surréaliste) de monter un film démonstratif et patriote afin d'éveiller les consciences contre le péril rouge. Un pactole sonnant et trébuchant lui est remis qui va attirer de bien vilaines mouches. Maisons s'en donne à cœur joie pour dézinguer les 9 lettres du Mont Lee : Baise-ball dans la cité angeline. Sang, sueur, sexe et starlettes.



Ersatz ellroyen, ce roman Canada Dry puise aux meilleures sources (mémoires estampillés Hollywood ou clabaudages lavande du venimeux Kenneth Anger), brasse les situations les plus délicieusement scabreuses (lesbianisme chic, orgies de stars, tortures policières et entourloupes mafieuses, racisme, antisémitisme et homophobie intrinsèques à l'American amazing way of life ), cultive le name-dropping chic et choc (Dragna et Stompanato, Hedy Lamarr, Erroll Flynn et Mamie Van Doren, Fred Otash et Lee Wasserman) et abuse de l'hommage rigolard (un général Trautmann en hommage à Rambo (?), un copier-coller salace de Sal Mineo ou un mystérieux réalisateur V., mixte entre un von Stroheim vampirisé et un délire du fumeux Steve Hodel). Mais il n'en reste pas moins un succédané d'un damné succès, car il doit tout et bien plus au génial Quatuor de Los Angeles ! Après les diamants...



Certes Maisons ne démérite pas, sa narration est complexe et retorse, ses personnages ont de l'épaisseur et son style est plaisant à défaut d'être original. Son polar touffu n'en demeure pas moins un copycat. L'auteur tente bien de s'affranchir de son célèbre modèle en faisant dans la surenchère (grand-guignol et stupre à toutes les pages) et l'hyperréalisme mais il lui manque l'impétuosité, l'humour décapant -comme l'acide-, l'art de l'ellipse et la désinvolture feinte du Démon Dog!



J'ai pris beaucoup de plaisir à dévorer ce polar fou made in France (le pied de nez final, outrageusement sanguinolent vaut à lui seul la lecture) même s'il ne parvient pas à la cheville de l'immense James.



Difficile de trancher : hommage réussi ou imitation vaine ? Pastiche enamouré ou contrefaçon éhontée ?



Une brillante extorsion dans tous les cas !
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Avant les diamants

En 1953, à l'heure où les Etats-Unis peaufinent leurs essais nucléaires en public et où le Maccarthysme gangrène les institutions américaines, le cinéma voit la couleur réveiller les pellicules et le cinémascope animer les salles obscures.

Dans un tourbillon de révélations, Dominique MAISONS nous offre avec Avant les diamants, un roman noir jubilatoire et édifiant sur les dessous du cinéma des années cinquante à Hollywood.

On se souvient des grands acteurs qu'ont été Errol Flynn ou Hedy Lamar, des illustres metteurs en scène comme Cecil B. DeMille, mais sait-on qui tirait les ficelles dans les grandes productions cinématographiques de l'époque ? Révélant ce que l'on ne voit jamais du coté spectateurs, l'auteur nous fait découvrir la mainmise des services secrets de l'armée sur le contenu des films et de la mafia sur leur financement.

Car en pleine guerre froide, le cinéma est vu par le gouvernement américain comme une arme de propagande de la morale, de la religion et de la lutte anti-communiste et tous les moyens sont bons pour valoriser les idéaux nationaux. Et c'est dans une alliance totalement dénuée de scrupules, que la CIA, le FBI, le LAPD et l'USAF se joignent à la mafia sicilienne pour parvenir à leurs objectifs.

Trame de toutes ces péripéties cinématographiques, les déboires du producteur Larkin Moftat seraient presque risibles si les jeunes actrices ambitieuses n'étaient pas toujours les victimes de ces hommes de pouvoir, manipulateurs et opportunistes.

Au fil de l'histoire, on touche du doigt toutes les clés du roman noir et le final époustouflant devrait faire pâlir d'envie les Tarentino et autres grands cinéastes qui y trouveront certainement matière à scénario.

Un excellent roman dans lequel je suis entrée avec un peu de réticence tant le sujet me paraissait spécialisé mais qui s'est imposé crescendo et a fini par me séduire totalement.
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Avant les diamants

Enfin, me voila arrivée au bout de ces 517 pages ! Je dois avouer que j’ai rarement autant peinée à débuter une lecture. J’ai failli abandonner à plusieurs reprises tant l’histoire met du temps à décoller. La galerie de portraits au début du livre ne rend aucun personnage attachant, et j’ai eu un mal fou à m’intéresser à cette histoire. L’auteur semble vouloir nous prouver en première partie qu’il s’est fort bien documenté sur la période et il en résulte une sorte de cours magistral sur l’armée américaine au temps du maccarthysme fort ennuyeux.

Vers le milieu de ce pavé, les personnages prennent enfin leur place et l’intrigue démarre... il était plus que temps. M’accrocher a finalement payé puisque l’histoire s’avère plus prenante dans sa deuxième partie, et la focalisation sur quelques personnages précis permet de gagner en intensité. Tout cela se termine en une véritable apothéose sanglante particulièrement jubilatoire, un bouquet final digne des meilleurs films de Hollywood !

Je reste cependant déçue de cette lecture et de ses longueurs et errements interminables. Dommage, je n’ai pas réussi à rentrer dans l’univers du livre contrairement à mes deux précédentes lectures de ce même auteur chez qui j’avais apprécié le rythme trépidant du cinéma des années 2000 dans « Tout le monde aime Bruce Willis » et l’atmosphère si bien décrite du Paris 1900 dans « On se souvient du nom des assassins ».

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Avant les diamants

1953, Hollywood. Chance Buckman, un major parieur, Johnny Stompanato, un proxénète et impresario, Larkin Moffat, un producteur raté vivant chez sa mère ainsi que Santino Starace, un prêtre cachant ses vices, voient leur destin se croiser au sein d'une industrie cinématographique dont l'ambition est de manipuler la population grâce à la propagande, tout en veillant à son propre profit. La fascination qu'exerce Hollywood vole en éclats... mais pas de diamants ... La vie de ses starlettes et de "leurs producteurs protecteurs" ne semblent pas avoir beaucoup changé depuis ces temps là ! L'affaire WEINSTEIN en est une preuve flagrante ...

L'auteur a décortiqué toute cette époque habillée de grands noms du cinéma qui ont véhiculé toutes les paillettes qui ont survécu jusqu'à nous et le résultat est a la hauteur de nos attentes.

Une saga d'une grande qualité relatée de main de maître. Dominique Maisons se renouvelle à chaque nouvel opus et ne cesse de nous surprendre. Rien que la fin en elle est une apothéose dont Hedy Lamaar en est la star bien malgré elle !

A découvrir...
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Le Psychopompe

la préface laisse à penser que l'histoire semble commune entre un flic et une jeune veuve mais oh !!!! Grande surprise !!! Rien de cela croyez-moi !

Et le titre ? Le Psychopompe, quel mot intriguant mais qui colle tellement bien quand on y pense. La signification officielle du psychopompe dans la mythologie signifie : celui qui guide les âmes vers l'enfer. Dans ma version à moi cela signifie : l'auteur nous guide dans une histoire qui vous pompe tous vos sens, vous tient comme une sangsue aux pages, et vous aspire dans le noir, l'insoutenable et l'époustouflant !



Il y a Alice Jourdan, jeune veuve séduisante qui se remet à peine du décès de son mari malgré qu'elle était trompée, bafouée dans son rôle d'épouse. Victor bellanger, "mis au placard" par son supérieur, ancien flic de l'antigang, marginale qui rencontre cette jeune femme suite à son agression. Tout démarre de là. Cette agression dont cette femme est victime déclenche un rythme implaccable dans la suite des choses. L'époux semble revenir du monde des morts et tous deux que l'on croît fous, mènent l'enquête, celle-ci s'épaissit quand le frère d'Alice disparaît à son tour, puis ses soeurs avec en parallèle des secrets de famille qui nous embarque dans la forêt si bien décrite de l'Afrique, peuplée de rituels intriguants, mystérieux...



Il y a le personnage : le nécrophage, hors-normes dont l'auteur ne nous épargne aucun détails :

" Il plonge son visage dans l'ouverture de la boîte cranienne de la morte et dévore à pleines dents le cerveau de la morte, la matière organique de la jeune femme se répand sur son visage dans un clapotis obscène..."



Les âmes sensibles n'ont qu'à bien se tenir mais personnellement, c'est fort, c'est brut et hallucinant !

J'ai découvert l'auteur et son écriture, j'ai découvert ce que j'attend d'un bon thiller magistral qui m'a surprise jusqu'à la fin... Et quelle fin !

Dévoré en deux jours, Dominique m'a psyché le cerveau par sa belle plume et son histoire et ce prix VSD du polar est grandement mérité !
Lien : http://lesromansdechris.blog..
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Le Psychopompe

Thriller absolument haletant, qui tient quasiment son lecteur de bout en bout. Mais avant de développer ce thème, j'aimerais faire ici état de mes quelques réserves sur le contenant :



- d'abord, le bandeau "gagnant prix VSD du polar 2011" qui peut faire vendre -qui moi personnellement aurait tendance à m'agacer surtout lorsqu'on sait que les éditions Les Nouveaux auteurs sont liées aux éditions Prisma qui éditent ... VSD. J'imagine qu'il a eu droit à un bel article dans le magazine !



- ensuite, le nombre incalculable de coquilles et de fautes " il s'en rappelle" (p.256), "je [...] me débattus" (p.393), "si cette deuxième hypothèse s'avère exacte" (p.404) et il y en a d'autres, et le nombre impressionnant de tirets de fin de ligne pour couper un mot, placés n'importe comment sans tenir compte de la règle (j'en ai compté une quinzaine mais j'en ai sans doute oublié !).



Pas rédhibitoire, mais le travail de correction et de mise en pages est très perfectible chez Prisma !



Venons-en maintenant au contenu. Heureusement, lui est de qualité : 562 pages qui passionnent -bon, j'ai bien eu un petit moment de vide vers le milieu, comme souvent lorsque je m'attèle à des pavés, mais rien qui empêche d'aller au bout. Néanmoins, pour moi, on pourrait faire une petite coupe, supprimer quelques détails pour alléger le volumineux bouquin.



Maintenant, une petite explication sur le titre, ce mot qui est très très laid existe vraiment : le psychopompe, en grec ancien -ça le fait, non ? Citer du grec ancien pour une simple blogueur, c'est quand même assez classe !- le psychopompe, disais-je, est le conducteur des âmes des morts.



C'est pourquoi, Dominique Maisons base son thriller sur le vaudou, ou plutôt sur l'ancêtre du vaudou "connu", le vodun. Né au Dahomey (le Bénin actuel), le vodun vénère un seul dieu, le dieu serpent. Évidemment, il est l'objet de beaucoup de fantasmes de notre part à nous Occidentaux prosaïques. Dominique Maisons est soit un spécialiste, soit il s'est documenté parce qu'il explique en long en large et en travers cette religion -on peut même parfois avoir l'impression d'être à un cours magistral. Pour donner un peu plus de fantastique, de surnaturel à son roman, et pour coller parfaitement au titre du livre, le vodun est là mâtiné d'Expérience de Mort Imminente (EMI). Si vous êtes totalement allergique à tout ce qui n'est pas scientifique, prouvé et absolument imparable, passez votre chemin, ce livre n'est pas pour vous ! Mais si vous aimez les ambiances ésotériques, surnaturelles, extra-ordinaires et sidérantes, restez-là et prenez le temps -il en faut, le livre est gros- d'ouvrir Le psychopompe.

Très efficace donc ce premier roman, en plus d'être instructif et dépaysant. Bien construit également, pas linéaire il tient en haleine le lecteur avec de courts chapitres qui alternent les actions des uns et des autres et la lettre testament de la maman d'Alice qui explique ses recherches concernant le passage des âmes. Ces chapitres, en italique sont très forts : ils expliquent la totalité de l'intrigue, bribes par bribes. Ce sont eux qui donnent l'armature du roman, qui nous plongent dans des mondes parallèles excitants et totalement irrationnels. Bien écrit, la lecture est plaisante, sauf pour mes remarques de début de billet. Son efficacité dramatique empêche par contre un développement plus large des personnages. Ils pâtissent d'une action constante et d'une description quasi exhaustive du vodun. Je me dois de dire cependant que les méchants eux, sont très glauques -quelques scènes sont dures et violentes !



Franchement, je me suis laissé embarquer dans l'histoire dont je n'ai pas beaucoup parlé parce qu'elle est très difficile à résumer sans trop en dire, je vous laisse les surprises et notamment la plus grosse, celle de la fin, totalement imprévisible. Très bon moment de lecture, avec un auteur qui signe là une entrée fracassante dans le thriller ; pour les amateurs du genre, écrivain à suivre !



Merci à l'éditeur et à Les agents littéraires
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Respirer le noir

Un recueil de nouvelles dont le fil est l'odorat ! J'en ai encore les effluves qui imprègnent mes narines tant les parfums de ces nouvelles m'ont marquée.



Les 12 nouvelles abordent des sujets variés et utilisent des genres différents pour aborder le thème du recueil. Chaque auteur a joué avec Respirer le noir de manière très habile.



Je vous recommande d'aller mettre le nez dans ce recueil, il est parfait pour découvrir des auteurs et autrices.



Ma nouvelle favorite est celle de Jérôme Loubry : Les doux parfum du cimetière. J'ai trouvé cette nouvelle très douce et touchante.



Figurez-vous qu'il existe d'autres recueils aux @editionsbelfond avec les autres sens ! Perso, je vais aller y jeter un oeil (Regarder le noir), y glisser une oreille (Écouter le noir) et y caresser les pages (Toucher le noir).



😱 Trouillomètre - Pense à respirer de temps en temps : certaines nouvelles sont soft mais une ou deux m'ont faite grimacer (ambiance glauque et stressante).



Pour découvrir les visuels et le reste de la chronique, c'est sur Insta ou par là :
Lien : https://roselivres.fr/2022/0..
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Avant les diamants

Ce livre décrit le Hollywood des années 50. Les acteurs, producteurs et réalisateurs côtoient la mafia, l'armée et le milieu catholique. Pour bien profiter de la lecture de ce livre, je pense qu'il faut être assez au clair et passionné par le cinéma et Hollywood en général. Ce n'est malheureusement pas mon cas et j'ai parfois trouvé qu'il y avait des longueurs.

Chaque livre à son public. Je n'en ai pas fait partie cette fois! Mais je n'hésiterai pas à le conseiller aux férus de l'industrie cinématographique américaine et de l'Histoire américaine.
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Tout le monde aime Bruce Willis

Lecture très sympa et belle découverte ;)...

Intriguée par ce roman,son titre, son auteur,j'ai attaqué le roman en ne m'attendant à rien de spécial,en total inconnue.

J'y ai découvert une histoire bien ficelée, impossible d'en deviner le contenu ou même la fin.

Tout commence avec Rose,jeune célébrité d'Hollywood, pauvre petite fille riche qui n'en finit plus de péter les plombs malgré sa vie plus qu'enviable en tous points. Et bien non, Julian et Las Almas vont nous prouver, ô combien violemment le contraire ! La très étrange communauté où Rose se retrouve enfermée va mettre un terme au supposé conte de fée...

Et notre héroïne va devoir se surpasser et lutter pour sa vie,pour peut-être prendre enfin sa vie en main...



Je vous laisse découvrir ce roman assez surprenant ;)
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Avant les diamants

Dominique avait déjà frappé à la porte du monde cinématographique avec « Tout le monde aime Bruce Willis ». Dans « Avant les diamants », il ne se contente pas de regarder par le trou de la serrure, il nous propose une immersion totale dans le Hollywood des années 50, ce qui se passait derrière la caméra, une fois que le réalisateur avait crié « Couper ».



On est loin des strass et des paillettes. Nous allons entrer dans le quotidien d’un producteur sans scrupules, véreux, Moffat, que j’ai détesté dès le début. Il est prêt à tout pour se remplir les poches et atteindre la gloire. Autour de lui gravitent des personnages tout aussi sombres et malveillants.



Il est vrai que Dominique détruit, chapitre après chapitre, le mythe d’Hollywood. Il gratte sous le vernis, et ce que lecteur découvre est édifiant : sexe, manipulation, chantage, meurtre, drogue, mais où est-on ??? Alors, certes, on croise Clark Gable, Errol Flynn, mais pas que. Les coulisses sont truffées de personnes peu recommandables, membres de la Mafia ou du FBI. L’industrie cinématographique américaine, en plein guerre froide, est contrôlée par l’armée et la Ligue des catholiques. Dominique mêle la réalité à la fiction, et la frontière est très ténue. Hyper bien documenté, on découvre un aspect méconnu du cinéma, c’est à la fois instructif et distrayant.



La plume de l’auteur est riche, exigeante, cinématographique (c’est le cas de le dire !). Je l’ai trouvée accomplie et travaillée. La lecture est agréable, les chapitres sont longs, mais le lecteur est tellement pris dans le récit que les pages défilent. Pourtant, je ne suis pas fan des chapitres à rallonge ! Pour le coup, le fait que ce soit un roman choral permet d’insuffler un bon rythme et de tenir le lecteur en haleine, rendant cette lecture vivante et riche.



La fin est brillante, elle enfonce le clou d’un récit qui ne fait pas dans la dentelle, avec des thématiques vraiment fortes qui bousculent le lecteur.



Un pavé de plus de 500 pages qui se lit sans s’en rendre compte. Passionnant, passionné. C’est noir, intense, à lire absolument !



Silence, moteur, ça tourne !



« Les mafieux sont comme des vampires, si vous les invitez à franchir le seuil de votre maison, ils ne repartent qu’après vous avoir sucé le sang jusqu’à la dernière goutte. »



« La célébrité est la seule valeur marchande qui compte dans cette ville de pacotille. »



#DominiqueMaisons #AvantLesDiamants #LaMartinière
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Avant les diamants

" Avant les diamants" est tout autant un film noir qu'un roman tant il est facile d'imaginer l'adaptation au cinéma de cette histoire magistralement orchestrée.

17 mars 1953, début de l'opération Upshot-Knothole : premier tir d'une ogive nucléaire depuis un site militaire du Nevada. Dominique Maisons, dans les trois premiers chapitres, utilise cet événement comme discret fil rouge pour nous présenter les protagonistes d'un projet bien dans l'air de cette époque. L'armée souhaite mettre le cinéma au pas, faire émerger à Hollywood de nouveaux producteurs indépendants, que les scrupules n'étouffent pas, pour sortir des films où "L'American way of life" soit encensé, des films aux messages simples basés sur un anticommunisme primaire et une incitation très forte à la consommation. Chance Buckman, major criblé de dettes et coureur invétéré, va être chargé de la mise en œuvre de ce plan. On lui adjoint une partenaire/garde-chiourme aussi séduisante qu'efficace. Ils vont patauger dans le marigot hollywoodien pour recruter les "acteurs" nécessaires, Larkin Moffat, un producteur miteux à l'ego surdimensionné, le Père Santino Starace, président de la Légion of Decency, garant de la moralité des œuvres cinématographiques dont la foi s'est perdue en chemin, et les indispensables mafieux qui détiennent la clé du succès de cette opération : l'argent.

Foisonnant, palpitant, extrêmement documenté, le roman de Dominique Maisons nous montre que derrière le glamour se cache ce que les hommes ont de plus abject. A Hollywood, en 1953, il n'y a pas seulement un ver dans le fruit, c'est le fruit tout entier qui est pourri.

Nostalgiques de ce cinéma américain, lisez cette histoire si vous voulez connaître l'envers du décor. Vous aurez peut-être moins de paillettes dans les yeux, mais vous aurez passé un excellent moment de lecture.





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Tout le monde aime Bruce Willis

Tout le monde aime Bruce Willis, c'est vrai. Et tout le monde devrait lire Dominique Maisons tellement il sait créer des intrigues qui vous obsèdent et vous obligent à pousser jusqu'au bout...

Rose Century, c'est un peu Miley Cirus. Ex star de Disney, incontrôlable. Elle dérange fortement les ambitions politiques de son père qui va bien devoir trouver une solution.

L'histoire, construite en trois parties, nous promène du glamour de L.A aux bas fonds de Mexico dans un suspens parfaitement maîtrisé. On s'attache à cette peste tatouée au fur et à mesure que l'on comprends son histoire.

Quel que soit l'époque Dominique Maisons construit des intrigues prenantes et nous donne des personnage que l'on prend plaisir à suivre.
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On se souvient du nom des assassins

Voici un livre qui m'a totalement surprise.  Je m'explique.

J'ai découvert Dominique Maison en 2011 avec son premier roman, comme quelques-un de ses camarades de plume chez les Nouveaux Auteurs.  Je pense à Laurent Guillaume et Hervé Jourdin en 2009 ou Claire Favan, Jean Depreux, Valentin Musso, Samuel Delage et David Moitet en 2010 ou encore  François-Xavier Cerniac et Jacques Saussey  la même année que Dominique Maison. Toute une génération d'auteur qui depuis on fait leurs preuves.

Alors j'ai lu le premier roman de monsieur Maison. Et je dois dire que j'ai été soufflée par le Psychopompe. Il faut dire que ce thriller machiavélique était marquant par son style. Dominique Maison a une façon d'écrire différente des auteurs classiques de thrillers. Et puis, comme pour ces petits camarades, j'ai lu les suivants. D'excellent thriller à nouveau, mais ce qui a retenu mon intention c'est que  son 3e livre ait été édité au éditions De La Martinière. Une maison d'édition surtout connue pour les beaux livres et les livres d'art, même si elle avait publié en 2012 une biographie d'Agatha Christie, en 2013 Le grand panorama de la littérature noire et en 2014 un livre sur Sherlock Holmes, La Martinière n'avait pas encore de collection roman policier. Et puis en 2015, voilà qu'apparaissent les premiers polars. Et comme souvent chez cet éditeur, l'exgigeance est de mise. Et les polars de Dominique Maison ne faut pas exception à la règle.

Mais revenons à notre bouquin.

Max Rochefort, auteur d'un feuilleton à succès dans un quotidien, est flanqué d'un assistant qui l'admire, Giovanni Riva. Ils seront tous deux mêlés à une sombre enquête suite au meurtre d'un cardinal et constitueront, au fil de leurs pérégrinations, une ligue de gentlemen extraordinaires.

Je disais donc que j'ai été surprise par ce roman.

En effet après trois excellents thriller, voici que l'auteur me propose un véritable roman policier. Vous savez, un polar à l'ancienne quoi. Façon, 19e siécle. Ou plutôt début du 20e. Un polar historique, rien de moins !

D'ailleurs c'est au début de ce XXe siècle naissant que notre auteur place son intrigue. Et il reconstitue avec minutie cette époque étonnante. Il nous plonge dans le ventre de Paris, cette ville lumière qui donne le tournis au monde entier. Le Paris de la Belle Epoque, des innovations techniques, de l'effervescence culturelle, de l'élégance de la Parisienne ... Ce Paris dont la littérature et le cinéma n'ont cessé depuis de véhiculer l'image dans le monde entier.

Nous allons ainsi sillonner ce Paris de la belle époque, des grands boulevards, de l'opéra, des théâtres aux cafés concerts mais aussi faire un tour dans les catacombes ou du coté de Saint Anne.

On va voyager dans des voitures de luxe ou en montgolfière. Faire un tour en Bugati ou une course poursuite en dirigeable.

On va connaitre des meurtres sanguinaires et sanglants.

 Et, nous allons croiser de bien illustres personnes : l'éditeur Arthème Fayard, l'écrivain Gaston Leroux , l'aliéniste Alfred Binet, le pionnier de l'aviation Louis Paulhan…Mais aussi Aristide Briand et Guillaume Apollinaire, ou Célestin Hennion le père des brigades du Tigre… , le mage Aleister Crowley et le dramaturge André de Lorde

Nous allons assister à la constitution de la ligue des  gentlemen extraordinaires. Et suivre leurs aventures rocambolesques.

Ce polar est écrit à la façon des romans feuilletons de l'époque. Dominique Maisons c'est appliqué à faire revivre la langue des feuilletonistes tout en gardant un rythme très actuel. Et avec l'histoire qu'il nous propose, nous allons  vivre la plus exaltante des aventures.

Une écriture d'une rare élégance ou d'une élégance rare !! Savoureux !!

Un thriller d’atmosphère envoûtant et sanglant. L’Aliéniste de Caleb Carr a trouvé son successeur

Alors vous n'avez plus qu'à noter le titre de ce roman car croyez moi, toujours On se souvient du nom des assassins 
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On se souvient du nom des assassins

Les amateurs de romans du genre à Gaston Leroux et des feuilletonistes des années 1900 apprécieront ce roman policier se situant dans Paris et ses environs. Les personnages issus de différents types de la société sont bien campés et le narrateur détective apporte une approche de journaliste à l'époque de Rouletabille. Beaucoup d'imprévus, de retournements, des passages de cruautés et de réalismes amènent à une leccture captivante du début à la fin.
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Respirer le noir

Découvrir des personnages terrifiants et frissonner par le sens de l’odorat, tel est le grand défi de ce recueil de douze nouvelles dans lequel l’olfactif est le dénominateur commun à toutes ces atrocités.



C’est déjà le quatrième tome de cette collection noire dirigée par Yvan Fauth, développée autour des cinq sens (après "Écouter le noir" pour l’ouïe, "Regarder le noir" pour la vue et "Toucher le noir" pour le toucher), mais c’est, en ce qui me concerne, le tout premier que je lis.



Je ne suis, de prime abord, pas un grand adepte de nouvelles. Je trouve souvent le format trop court pour parvenir à m’attacher à un personnage, un lieu ou une intrigue, mais j’ai ici été emballé par plus d’une de ces histoires. Les nouvelles sont inégales mais mes préférées sont, dans l’ordre : "Happy World" de François-Xavier Dillard, "Deux heures et trente minutes" de Dominique Maisons, "Les doux parfums du cimetière" de Jérôme Loubry, et "Petit nouveau" de Barbara Abel et Karine Giebel.



À noter qu’il est également possible de retrouver dans ce recueil les plumes d’Adeline Dieudonné, R. J. Ellory et Mo Malø, pour ne citer que ces auteurs de renom.
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Respirer le noir

Très bon cru pour ces nouvelles sur l’odorat. Même s’il y en a une ou l’autre qui m’ont moins plues, je dis bravo aux auteurs qui ont fait mouche pour respirer le noir.



Par moment touchant comme la nouvelle de J. Loubry, par moment glaçant comme celle du duo Abel/Giebel. Une petite touche de fantastique aussi.



Bref, vraiment très bien et j’ai pu découvrir la plume de certains auteurs.
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Avant les diamants

Une grosse claque dans la figure ! Je ne regarderai plus jamais les films hollywoodiens des années 50 de la même manière. J’avais vraiment une vision féerique de cette période. C’était un peu naïf de ma part. La face cachée de l’iceberg n’a rien de féerique. Même s’il s’agit d’un roman, je pense que les faits et thématiques abordées sont très proches de la réalité.



Ce roman a le mérite de nous montrer les coulisses de création des films de l’époque de À à Z.



Mais ce roman est tellement noir, cynique. Manipulation machiavélique, chantage, coup bas, trahison, vengeance. Je ne me suis pas remise de certains passages, notamment le chapitre final.



Très bon roman. L’écriture est fluide, cela se lit facilement et c’est rythmé.



J’ai envie de découvrir d’autres romans de cet auteur.
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Respirer le noir

Comment résister à l’appel du noir, surtout quand c’est Yvan Fauth qui est à la manœuvre. En effet une nouvelle fois, il nous propose de mettre tous mes sens en éveil pour regarder le noir.

Après l’ouïe, la vue, le toucher, voici l’odorat. 4e opus d’une collection dont on ne se lasse pas. Surtout que notre directeur de collection nous propose là douze nouvelles écrites par des écrivains spécialisés dans le thriller, la fine fleur du polar français et même un peu plus.

Mais l’art de la nouvelle, je ne le répèterai jamais assez est un art complexe et exigeant. Surtout qu’ici le thème est imposé mettant à l’honneur une exploration sensorielle autour de l’odorat.

Alors oui, j’ai ressorti mon regard aiguisé pour scruter chacun de ces textes courts.

Vous pouvez si vous le souhaitez les découvrir dans l’ordre de parution :

1 – Le parfum du laurier-rose de R.J Ellory,

2 – Respirer la mort de Sophie Loubière

3 – Je suis un poisson de Franck Bouysse

4 – Cristal qui sent de Mo Malo

5 – Deux heures et 30 mn de Dominique Maisons

6 – Happy world de François Xavier Dillard

7 – Glandy d’Adeline Dieudonné

8 – Le monde d’après d’Hervé Commère

9 – Miracle de Vincent Hauuy

10 – Les doux parfums d’un cimetière de Jérôme Loubry

11 – L’amour à mort de Chrystel Duchamp

12 – Petit nouveau de Barbara Abel et Karine Giebel

Moi j’ai fait le choix de les parcourir suivant mes envies. J’ai lu d’abord quelques auteurs ou autrices que je voulais découvrir dans cet exercice. Et grand bien m’en a pris.

Et puis j’ai retrouvé aussi quelques auteurs qui avaient déjà participé à un ou plusieurs autres recueil de la collection. Intéressant de voir comment à chaque fois, iels s’emparent du sujet imposé.

On retrouve ici toute la palette du polar, tous les genres et sous genres ou presque sont présents. Du thriller au roman noir, du social à l’anticipation, de l’historique au scientifique. Chacun y étant allé avec sa propre sensibilité.

Alors parfois celle-ci résonne en nous, d’autres fois moins. Mais rien que de très normal en soi !

Alors attention quand des grands noms du thriller mettent nos sens en éveil ça peut faire des ravages. Surtout que nous sommes souvent en apnée tout au long de ces différentes histoire, on retient son souffle, souvent la douce odeur acre de la mort n’étant pas si loin. Et chacune de ces nouvelles a son parfum propre. Alors inspirez, expirez et laissez-vous porter par toutes ses odeurs du noir.

Et à y regarder de plus près, ça nous promets encore de belles lectures.

Pour ma part je vais épier maintenant la sortie du prochain opus et ne me priverai pas de déguster le noir.

J’avoue même secrètement que je rêve d’un sixième volet. Et oui ne parle-t-on pas de sixième sens… Et j’aimerai que mon instinct ne me trompe pas…

En attendant régalez-vous à Respirer le Noir.
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Respirer le noir

Pas vraiment habitué à lire des recueils de nouvelles, je me suis surpris à apprécier le rythme et la sensation de ce genre de lecture. "Respirer le noir" est une très bonne expérience et c'est avec une grande curiosité que je tournais les pages afin de savoir comment les auteurs et autrices allaient intégrer ce thème dans un récit court. J'ai apprécié la pléiade de mise en scène autour du sens de l'odorat, sens qui nous permet à la fois de sentir et d'inhaler. Chaque nouvelle a sa singularité olfactive et son interprétation d'un sens qui permet de naviguer dans les différentes zones de notre cortex, d'explorer les mémoires et les traumatismes, de vivre ou réapprendre à vivre. Bref, une réussite globale qui brille par l'intensité et le resserrement de son sujet et les différentes nuances d'interprétation de ces auteurs.

(Un gros coup de coeur pour la nouvelle de Jerome Loubry.)
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