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Citations de Dominique Sylvain (278)


Yudai pensa à Ryu. Comment allait-il lui annoncer la disparition du grand-père qu'il aimait tant ? Lui qui enrobait la réalité dans le miel, lui qui mentait avec aisance, trouverait-il les mots cette fois ?
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Dans la rue, Marie lui expliqua que les gaijin étaient souvent refusés dans les bars à hôtes et hôtesses pas tant pour une question de racisme mais parcequ'ils ne maîtrisaient pas les codes.
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Marie comprenait enfin pourquoi elle avait ressenti une connexion avec Yudai. Il avait perdu sa mère, comme elle. Ils étaient les deux faces d'une même pièce.
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- Ne vous offensez pas, mais... sa vision de l'avenir était sans doute différente de la vôtre. Une quesiton de génération, et tout le monde n'est pas fait pour travailler en entreprise, pour mener une vie rangée. Kate était créative, ouverte d'esprit. Je pense qu'elle se cherchait. Et que l'ambiance cinglée mais vibrante de Kabukicho l'inspirait.
Dans son rôle de traductrice, Marie se sentit vite isolée, voire exclue.
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Yamada savait comment se comportaient les parents japonais confrontés à la mort violente d'un proche, il se souvenait d'une affaire récente. Un couple dévasté après l'assassinat inexpliqué de leur fille de treize ans par une camarade de classe. Regards rentrés, recroquevillés sur leur douleur, ils s'excusaient à la moindre occasion, redoublaient de remerciements à l'égard du travail des enquêteurs et du temps qu'on voulait bien leur consacrer.
À l'évidence, Jason Sanders ne réagirait pas ainsi.
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- Ça fait cinq ans que je n'ai pas vu ma fille. Dans l'avion, j'ai réalisé que c'était beaucoup trop. Je n'ai vraiment pas été un père formidable. (Il lui accorda un premier et bien fragile sourire.) Qu'est-ce qui a bien pu lui arriver, Marie ?
- Je ne sais pas, Monsieur Sanders.
- Appelez-moi Jason. Ça fait combien de temps que vous partagez ce studio ?
- Presque trois ans.
- Alors vous devez bien avoir une idée...
Elle l'assura ne rien savoir de plus que ce qu'elle avait dit à la police. Il lui demanda de lui détailler ses derniers échanges avec sa fille.
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Elle n'avait pas usé d'arguments compliqués : Personne ne vit sans ses racines, Yudai.
Kate avait toujours raison. Au premier abord, on la prenait pour une fille vaine, égoïstement satisfaite de ses atouts physiques et intellectuels, guidée par l'envie de prendre du bon temps. Il avait connu des ribambelles d'égocentriques pour qui le monde était un spectacle et les autres des pantins divertissants. Kate était différente. Elle le prenait comme il était, mais n'hésitait jamais à lui suggérer un chemin bénéfique.
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Eri avait publié Issei de Roppongi, un succès, et accouché de leur fils. Yudai avait mis le temps à réaliser qu'elle s'était servie de lui et l'avait essoré comme une serpillière pour créer son héros, un hôte qui suscitait une impitoyable guerre de rivalités entre deux gangs de filles. Issei, bien que blond platine, lui ressemblait trait pour trait.
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Ka-bu-ki-cho, quatre syllabes qui claquent.
Comme les socques d'un sumo sur le pavé.
Le quartier honteux, accolé à la respectable mairie de l'arrondissement de Shinjuku.
J'appris que son nom résultait d'un rêve inabouti, celui du maire de Tokyo qui, au lendemain de la guerre, envisagea d'ériger un théâtre de kabuki en lieu et place du désastre issu des bombardements, et ce afin d'offrir à ses concitoyens un parc de divertissement familial.
Manque de chance, ce rêve valorisait les valeurs traditionnelles au moment où le pays devait se réformer. Les autorités d'occupation avaient un autre projet très précis : soulager les GI assoiffés de sexe. La vague capitaliste allait prendre des allures de tsunami ; à défaut de théâtre épique, les bordels y fleuriraient.
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- Je crois que j'en ai assez de ce métier.
- Moi aussi, Marie, mais ce métier n'en a pas assez de moi.
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- Le père de Kate m'a appelée, c'était désagréable. Il pense que je fais partie d'un clan yakuza. J'ai nié, il ne m'a pas crue. J'ai dû lui répéter que je n'avais aucune idée de l'endroit où se trouve Kate et de ce qui lui est arrivé.
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Toujours sourire, toujours se rabaisser. Marie connaissait la chanson.
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[...] ... - "On l'a trouvée comme ça," commenta Séguret, "les yeux clos et les poignets et chevilles ligaturés."

Un anneau, cimenté depuis peu, sans trace de rouille, était fiché dans la muraille. Les lieux avaient été aménagés, sans nul doute.

- "Regarde les zones de coloration de la peau, Bastien. Le corps a été bougé après la mort, pas de beaucoup.

- Elle a été tuée sur place.

- Oui. L'abondance de sang le confirme."

Carat désigna l'avant-bras droit et la main.

- "Sévère, comme brûlure.

- Et ante mortem. Je parie pour de l'eau bouillante.

- Le bras a été plongé dans la marmite.

- D'après la géométrie de la plaie, c'est possible. Et il y a des traces de sparadrap.

- Elle a été bandée à un moment donné.

- Possible. (Il désigna la bouche de la victime.) On lui a coupé la langue. Au scalpel, je dirais, vu la netteté du travail.

- Ca ne peut pas être un coup d'essai. Il l'a déjà fait.

- Probable.

- Il torture puis il soigne. Jamais vu ça. ..." ... [...]
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Ingrid garda le silence, pelotonnée contre son ami Brad; sa main posée sur l'avant-bras massif paraissait fragile, pour une fois. Lola se dit qu'il fallait laisser le coeur de l'amie américaine cicatriser. Il lui faudrait beaucoup de temps, et encore plus d'amitié. Elle accepta l'invitation de Maxime, qui proposait une nouvelle tournée de café, participa encore un peu au réconfort de Brad Arceneaux et déclara qu'elle avait un rendez-vous à ne pas manquer.
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"Surveillez un peu vos métaphores, Grousset, elles se barrent dans tous les sens..."
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