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Citations de Donald E. Westlake (645)


Dans la Sixième et la Septième Avenue, les trottoirs étaient bondés de touristes qui faisaient la queue pour manger dans des restaurants exactement semblables à ceux où ils auraient mangé chez eux, à Akron, Stuttgart ou Osaka, sauf que là- bas ils n'auraient pas été obligés de faire la queue.
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Tout d'abord, il leur fallu reprendre des forces à l'aide de quelques provisions : saucisses et pain grillé pour Benjamin, deux sortes de melon pour Jeffords, et davantage de café noir pour Meehan, qui voulait conserver ses esprits quelque part où il pourrait les reprendre sans trop avoir à chercher.
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Le revolver qu'il me tendit était un monstre, un colt 45 automatique, le genre d'arme qui colle de la viande aux murs jusqu'au plafond.
- Vous comptez être cambriolé par des éléphants ?
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Ella et moi, nous étions mis au lit à deux heures et demie. Nous avions éteint et nous allions nous étreindre quand le timbre de l'entrée a retenti.
Je jurai et la main d'Ella se crispa sur mon épaule.
- Ils vont peut-être s'en aller, chuchota-t-elle.
La réponse fut une nouvelle sonnerie énervée. Qui que ce soit, c'était quelqu'un de pressé.
(incipit).
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Ce que je suis censé faire maintenant, ai-je compris jeudi, c'est redevenir représentant. Le C.V. ne sert qu'à me faire franchir la porte, si tant est qu'il y parvienne. Toute mon expérience professionnelle, ma vie entière jusqu'à maintenant, ne sont que l'outil de vente qui me fait passer la porte. Et l'entretien est mon boniment, et ce que je suis venu vendre, c'est moi.
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A New York , vous trouvez peut-être que l'adultère c'est dans le vent , mais par ici on trouve ça dégoûtant .
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Cher Rod,
Je fais de la Smith -Coronite,une espèce de psychose de la machine à écrire.Il faut que je tape tout le temps,par tranches de quinze pages,et ces tranches forment des lettres adressées à un certain nombre de gens............................................................................Et ici,au neuvième étage,j'ai trouvé cette énorme salle pleine de dactylos,des rangées entières de dactylos,avec ça et là un bureau vide,une machine à écrire inemployée.Alors je suis entré comme si j'étais de la maison,je me suis assis devant une de ces machines et je t'écris.
L'ennui,c'est que ce sont des caractères "pica",et que j'ai l'habitude des caractères "élite",ce qui fait que ça fout par terre mon compte de mots.
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Je crois que les gens devraient œuvrer dans l'intérêt général, je le crois sincèrement, mais je crois aussi que ce ne doit être qu'une activité accessoire. Une fois qu'on commence à penser que l'humanité est plus importante que soi, on devient un traître et un traître de la pire espèce parce que l'on est alors traître à soi-même.
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Elle se concentra, l'air studieux:
- Le "Times" est lu par les gens qui gouvernent le pays, dit-elle. L'"Observer" par les gens qui croient qu'ils gouvernent le pays. Le "Guardian" par ceux qui pensent qu'ils devraient le gouverner. L'"Express" par ceux qui pensent que le pays devrait être gouverné comme autrefois. Le "Telegraph" par ceux qui croient qu'il l'est encore. Et le "Sun" par ceux qui se fichent de savoir qui gouverne, pourvu qu'elle ait de gros nichons.
Page 144
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La loi, on ne la contournait pas, point final. Ces flics ressemblaient à un patelin où la vitesse est limitée à soixante- dix, et où on ferait respecter la limite. Or tout le monde sait que la "vraie" limite, c'est quatre-vingt-dix.
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En chemin, Doug essaya de sympathiser avec le dénommé Stan, mais ça ne se passa pas très bien. En guise d’ouverture, il demanda :
-Vous connaissez John et Andy depuis longtemps ?
-Hmm, fit Stan.
Il conduisait avec les deux mains sur le volant et les deux yeux sur la route.
-Moi, je viens de les rencontrer, dit Doug. Y’a pas longtemps. Je leur ai appris à plonger.
-Hmmm.
-Je pourrais vous apprendre à vous aussi, Stan, si vous voulez. En tant qu’ami de John et Andy, je ne vous ferai pas payer le…
-Vous avez déjà vu un 360 ? le coupa Stan.
Doug regarda le profil impénétrable de Stan.
-Un quoi ?
-Un 360.
- Je ne sais pas ce que c’est, avoua Doug, sentant renaître dans son estomac les palpitations de la panique.
-Ah bon ? Je vais vous montrer, dit Stan.
Il accéléra brusquement, le pick-up dépassa comme un éclair la Cadillac de médecin pour s’engouffrer dans une petite portion d’autoroute déserte : il y avait des voitures devant et derrière, mais pas ‘’là’’. Stan tourna légèrement le voulant à gauche et brusquement à droite, tout en faisant un truc rapide et délicat avec la pédale de frein, le frein à main et l’accélérateur. Le pick-up se mit à tourner sur lui-même au milieu de la route – en continuant à rouler à 100 kilomètres à l’heure en direction de New-York- pour finalement se retrouver dans le bon sens et repartir, après un petit tremblement.
Doug ne respirait plus. Il avait la bouche ouverte, mais il ne respirait plus. Il avait vu défiler à toute allure le monde extérieur à travers le pare-brise –l’herbe du terre-plein central, la route derrière eux avec la Cadillac, la forêt au bord de la route, puis la bonne direction de nouveau- tout ça en l’espace d’une seconde ; cela avait été trop rapide pour pouvoir paniquer pendant, c’était donc maintenant que Doug craquait.
Stan le chauffeur ralentit pour laisser passer la Cadillac, sans rien dire. Andy, qui était au volant, lui adressa un grand sourire et un signe de la main. Stan lui répondit d’un air digne. Et Doug n’avait toujours pas recommencé à respirer.
Quand il y songea enfin, il prit une longue inspiration rauque par la bouche qui lui brûla la gorge de haut en bas. Et Stan parla enfin :
-Voilà, c’était ça un 360, dit-il. Si vous continuez à me parler, je vous montre d’autres trucs que je connais.
Doug resta très silencieux durant tout le reste du trajet.
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Un livre doit avoir quelque chose de plus que ce qu'on y a mis. Sinon, à quoi bon ?
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Une autre technique pour tirer quinze pages d'une intrigue inexistante, c'est le monologue intérieur, encore appelé : « Merde, voilà qu'il recommence à gamberger ! »
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- Un de mes grands-pères était le forgeron du village, expliqua Tiny aux autres, avec dans la voix des accents de fierté filiale. Le deuxième... (perdu une fois de plus, il se gratta plusieurs hectares de front, avant de demander :) Hé Grijk, il faisait quoi mon autre grand-père ? Tu me l'as jamais dit.
- Oh ! fit Grijk, c'est si loin tout ça.
- Oui, d'accord, mais que faisait-il avant de partir pour les Etats-Unis ? L'un des deux était le forgeron du village, mais l'autre ?
- Euh..., répondit Grijk à contrecoeur, c'était l'itiot du fillage.
-Oh !....
- Mais, s'empressa de préciser Grijk, c'était à cause du manque de débouchés dans ce petit fillage. Pas comme ici.
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C'était une grande chose à propos de la loi ; ils ne pouvaient s'empêcher de la rendre affreusement compliquée, si bien que dissimulé dans ses recoins les plus obscurs, un individu pouvait espérer survivre.
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" Vous n' êtes pas flic ?
- Plus depuis dix- sept mois" (...).
On pouvait donc apparemment extraire un flic du NYPD , mais on ne pouvait pas extraire le NYPD d'un flic.
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Meehan pensa instantanément qu'elle ressemblait à Madame Rat Musqué de certains de ces livres pour enfants là- bas, qui devait vivre dans un tronc d'arbre creux, avec des petits rideaux aux fenêtres, et cuisiner des tartes. (…)
Elle leur fit un sourire pour les accueillir, mais on devinait quelque chose d'acéré et de calculateur derrière ses lorgnons de grand- mère. C'était une Madame Rat Musqué qui savait très bien se débrouiller au plus profond de ces bois.
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Donald E. Westlake
A New York, tout le monde cherche quelque chose.
Des hommes cherchent des femmes, et des femmes cherchent des hommes.
A New York, tout le monde cherche quelque chose.
Et de temps à autre... quelqu'un trouve.
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"L'enfant de l'automation est l'ordinateur, et l'ordinateur prend la place du col blanc, du directeur, du chef d'atelier, aussi sûrement que ces robots des chaînes de montage ont pris la place des prolos avec leurs gamelles. Dans les rangs des classes moyennes, voilà où se font les coupes, maintenant. Et aucun de nous n'est syndiqué." (p.90)
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Bily-Billy Cantell est un petit bonhomme maigrichon qui n'aurait pas la force de prendre une sucette à un gosse.
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