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Citations de Edouard Cortès (120)


Le monde présent est un chien qui ronge l’homme jusqu’à sa moelle. A tant adorer ce qui est mais ne compte pas, on finit par ne plus rien savoir de ce qui compte et ne se voit pas.
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Ce n’est pas d’abord au cœur des villes ou dans le désert qu’il faudrait planter des arbres mais dans le cœur des hommes.
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Le voyageur en forêt surprend les animaux dans les sous-bois. Qu’il s’arrête, ne serait-ce qu’une heure, c’est lui qui sera surpris. Les animaux, les arbres nous observent pour savoir si, en nous, réside un ami. La rencontre alors peut avoir lieu.
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Parfois, la lune quitte ses quartiers et se penche sur les hommes. Sur la pointe des pieds, je pourrais l’attraper. La forêt se projette en ombres chinoises. Je suis aux premières loges. Le bleu nuit dévoile les rondeurs avantageuses de la lune. L’astre accouche. Il annonce avec clarté au règne végétal que la vague de l’hiver se retire.
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Edouard Cortès
quand l'enfer c'est les autres, c'est que l'enfer est en soi.
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Edouard Cortès
Je suis parti vivre trois mois dans la forêt pour qu'on me foute la paix.
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La vie agricole m'a rendu plus lucide sur le monde. La désunion d'avec les forêts et les champs a engendré une hydre à deux têtes : la révolution verte et la déesse terre . La prédation comme l'adoration découlent toutes deux de nos séparations avec la nature . Cette bête post-moderne me terrifie. Elle dévore et va tout dévorer, les hommes qui se prennent pour des dieux comme ceux qui se prennent pour des bêtes .
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Dans les bois, j'ai à ma disposition la bibliothèque universelle. Je lis de mon mieux dans le grand livre vert. J'entends les timbres sylvestres.
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Un lieu sans connexion est un sanctuaire inespéré. La forêt me débranche et me connecte à elle. Mes journées sont branchées au flux incessant du printemps. Un très lent débit brut ou élaboré. Le réseau sauvage me visite.
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L'arbre a besoin de temps pour s'adapter au climat. Pourtant les arbres font tout ce qu'ils peuvent pour ralentir le réchauffement. Pour la première fois peut-être, l'arbre a besoin des hommes.
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Le temps est passé me voir sans passer. Je l'ai saisi au creux de ma main comme une offrande des arbres. Il m'a laissé l'instant. Cela me suffit.
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"C'est que l'amour est comme un arbre, il pousse de lui-même, jette profondément ses racines dans tout notre être, et continue souvent de verdoyer sur un cœur en ruine." Victor Hugo, Notre Dame de Paris
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Les rayons printaniers brûlent la mélancolie.
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Quelle folie donquichottesque que le destin de berger ! La vie d'un éleveur français est un archaïsme aussi burlesque que notre chevalier errant à l'heure où les hypermarchés déversent des flots d'agneaux du marché mondialisé, à l'heure où le consommateur ne connaît plus le labeur ni le coût réel de la côtelette qui tombe toute cuite dans son assiette. De la fourche à la fourchette, du grain au pain, du pâturage au laitage, nos liens sont rompus.
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Le temps se déverse sur les ramures, indifférent aux pluies ou aux rayons. lent, il se suspend aux feuillaisons nouvelles. L’arbre est immobile, les heures tournent. Sur l’ardoise du ciel, un avion tire un trait blanc entre deux branches. L’accélération du monde ne fait plus partie du mien.

Une araignée tire un fil de mon lit au bureau où j’écris. Je lève mon stylo et la laisse courir sur les quarante pages noircies du carnet. Elle s’arrête dans la marge, celle de ma vie, puis se hâte vers la fenêtre. Elle dévide son temps en filant l’espace. J’égrène les jours, ne comptant que les moments. Il me semble être ici depuis un an. Le présent s’est épaissi, changeant mes minutes en frondaisons. Mon horizon ne va guère plus loin que le dîner. Je n’imagine pas l’avenir ailleurs. Je me vois dans l’arbre. toujours.

Le temps est passé me voir sans passer. Je l’ai saisi au creux de ma main comme une offrande des arbres. Il m’a laissé l’instant. Cela me suffit.
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Ma cabane est un avant-poste sur la beauté du monde.
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La forêt est un pays qui n'exige aucun visa. Elle n'a rien à vendre tout à donner .
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L'arbre ne fait guère de bruit. Il attire rarement l'attention à lui. Est-ce pour cette raison qu'il nous rassure ? Les arbres cachent l'or et protégent les mines du silence au creux des mousses et des écorces. Le silence de la forêt me crie : "Comme à Dodone, le plus ancien sanctuaire grec, les oracles écoutent dans les bruissements des chênes sacrés les messages délivrés aux hommes par les dieux. Comme Abraham perçoit le souffle de Dieu au chêne de Mambré.
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Dans la naissance de cette feuille, je vois que la vie, depuis qu'elle est sur terre, mène une guerre qu'elle ne perd jamais.
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Une vie qui cherche à respirer s’accommode mal du béton, du profit et du bruit. En nous urbanisant, nous avons tourné le dos aux futaies. Il y a tant de cathédrales en forêt. Se couper des arbres, c'est abattre des ciels en nous.
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