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Citations de Edouard Cortès (120)


Tu t’étonnes d’avoir voyagé si loin, d’avoir tant varié les itinéraires, sans avoir dissipé la tristesse et la douleur de ton cœur : c’est l’âme qu’il te faut changer, non pas le climat.
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Lorsque les dieux meurent et que les systèmes de valeur s’écroulent, l’homme ne trouve qu’une chose : son corps. La drogue, le sexe, la violence sont des substituts naturels à la disparition des dieux.
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A six mètres, je vis seul dans les branches d'un chêne.
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Quand les poumons de la terre s’abîment, arbres et hommes toussent ensemble.
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« J’ai été profondément consolé par mon arbre. Mais le bonheur n’est-ce pas d’’accepter de ne jamais être absolument consolé ? La consolation des arbres atténue les peines mais ne les dépasse pas. Je vois bien que là se trouve un des secrets d’une paix plus intense. Apprendre à se détacher même de ce qui me réconforte. Arriverai-je un jour à cesser de vouloir être réconforté par l’instant merveilleux ?
J’aimerais partir à l’aventure, plus loin que la consolation, au-delà des arbres. Il y a un voyage que je voudrais entreprendre un jour, celui qui va plus loin que la beauté, au-delà des forêts. L’envisager me fait accomplir, par la force du chêne le premier pas. » pages 165 – 166
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En 2013, le bureau des pèlerins de Compostelle a enregistré à leur arrivée 215 880 pèlerins, dont 98 008 étaient des femmes, soit plus de 45%. Mathilde, ma femme, a eu le mérite de me supporter durant les 6000 kilomètres à pied entre Paris et Jérusalem et de réitérer cette pénitence le long de la Francigena pour aller jusqu’à Rome. Elle n’est encore jamais allée jusqu’en Galice, mais je crains, au vu des expériences précédentes , qu’elle ne me propose plus de l’accompagner vers Santiago et préfère y aller seule ! 
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On sait qu’il existe deux façons d’être riche : avoir beaucoup d’argent ou avoir peu de besoins. 
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Quand on s’aime, on ne compte pas.
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Peut-être habille-t-on la réalité de mots parce qu’on a peur de la voir toute nue. L’imparfaite toile que tissent entre nous les phrases s’étoffe quand on ne parle plus. Le silence donne de la profondeur aux paroles. Au début, nous en avions peur, il nous semblait vide. Maintenant, nous aimons passer du temps dans le silence du jour et de la nature. Il nous permet de mieux entrer dans le mystère de notre vie.
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Tâche de ne pas tomber de la cabane pendant ton séjour.
Ça ferait une belle épitaphe.
Quoi?
Mort comme il a vécu, en chutant comme un gland !
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Nous devrions être jaloux de la verdeur des arbres. [....]. A chaque saison l'hiver les tient pour morts, et voilà qu'ils renaissent au printemps. Ils reprennent vie par des forces invisibles. Magnifique viridité. Chaque année le tronc fournit un peu plus de bois, le bois vert et l'aubier finissent par mourir vers le coeur. L'arbre s'épaissit et grandit vers la lumière grâce à ses cernes de croissance. C'est sur son bois mort et dur, produit par les ans, qu'il s'élève. Immortel.

Page 134
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Il faut partir tout entier avec ses défauts et ses qualités, ne pas se recouvrir d'un masque de sainteté. Il faut tout quitter, parents et amis, mais partir tout entier.
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Les pèlerins ne sont ni des randonneurs ni des touristes ; ils n'achètent rien ; ils n'emportent rien ; ils passent en traçant un sillon éphémère dans l'imagination des sédentaires... Ils ne servent à rien sinon de relais mobiles à leurs messages pour le ciel.
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Le Créateur a fait jaillir la foret avec des mains d'orfèvre et des nombres d'or. Les grands artisans se reconnaissent à la perfection dans le détail. C'est leur signature. Dieu, je crois, fut le premier à se retirer dans les arbres. Il se promène incognito dans son œuvre, dans ses feuilles vertes où se lit l’Évangile des forêts. Et je pressens dans ces pages de nature une saine trinité: l'intelligence de la conception, l'éclat qui s'en dégage, l'harmonie avec l'ensemble. Tous sont en tout. Tout est lié de beauté.
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« Vous êtes Serbes ou Croates ?
- Ni l’un ni l’autre. On est Français. Pourquoi ?
- Oui, mais Français serbe ou Français croates ?
- Je ne comprends pas.
- Catholiques ou orthodoxes ?
- Catholiques.
- Ben, vous êtes Croates, alors, Croates de France. Ici les catholiques sont les Croates; les orthodoxes, les Serbes ». (p. 125-126)
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Cinq kilomètres à pied, c’était désormais ce figuier de Barbarie en fleur, ces cailloux gris et saillants, le parfum du laurier et de l’eucalyptus, un vent doux, une poignée de main, une galette de pain. Cinq kilomètres à pied, c’était le vol d’un héron, le sourire de Mathilde, une douleur persistante à l’épaule droite... mais ce n’était plus du tout une heure de marche. Je ne comptais plus. Une semaine, une année, un instant de silence se confondaient sur l’échelle du temps. Je venais de trouver le bon rythme des pas, celui où seuls comptent l’espace et l’instant présent.
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Suivre un chemin est une liturgie qui part de soi, de la terre, pour mener à l’horizon, vers le ciel.
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Certes, le pèlerin tombe et se perd autant que le vagabond, mais il marche avec un idéal. Le ciel vu de la terre, tel est le point de vue qu’il cherche. Au bivouac, lorsque le soir se fait sombre, ses yeux portent vers le ciel scintillant. « Il est grand temps de rallumer les étoiles », disait le poète.
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Ses couleurs vives, la taille de ses fleurs, leur majesté détonnent dans cette végétation de forêt rocailleuse. J’ai l’impression d’avoir trouvé un trèfle à quatre feuilles, un edelweiss au sommet d’un mont calcaire. L’élection naturelle. À quoi sert de courir l’aventure et le bonheur quand il suffit d’un arbre pour qu’ils accourent?
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La forêt n’est-elle pas le dernier lieu de la tranquillité absolue? Dans cette France couverte désormais d’un tiers d’arbres, que Jules césar appelait à raison la «Gaule chevelue», chaque être qui aspire à prendre la tangente peut facilement choisir un arbre ou un coin de forêt pour quelques heures ou quelques jours de paix.
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