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Critiques de Ellen Feldman (55)
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Terrible vertu

Encore un roman pour lequel je suis très partagée. Est-ce que je deviens trop difficile ?

Le début m'a enthousiasmée, envie de le faire lire à tout le monde, et particulièrement à tous ceux qui n'ont pas connu cette période où il était impossible de maîtriser la fécondité, où le moindre rapport pouvait mettre les femmes dans une énorme inquiétude . Où la question n'était pas de trouver une pilule un peu moins nocive, mais de savoir que la vie de la mère serait en danger avec une nouvelle grossesse, sans pouvoir y remédier.

La croisade que va mener Margaret Sanger, pour sortir de cette malédiction n'est pas théorique, ni opportuniste. Elle a vécu de l'intérieur le drame des familles nombreuses et pauvres, vu sa mère s’épuiser au rythme des grossesses et en mourir.

Ce roman va donc nous mener sur les pas de celle qui a créé le Planning familial, qui n'a pas hésité à mettre sa famille et sa liberté en jeu pour aider les femmes et voir naître un jour nouveau. Qui a parcouru le monde pour plaider cette cause, de la prison aux soirées mondaines en passant par les quartier pauvres.

Tout cela m'a paru à la fois extrêmement important, et intéressant.



Mais sa vie, telle que narrée par l'autrice (le livre s’annonce comme roman, quelle distance avec une biographie ?) nous la rend peu sympathique.



Comment peut-on écrire un roman, à la première personne, sans ressentir un peu d'empathie pour le narrateur ? Du moins quand il s'agit quasiment d'une biographie.

Margaret finit par être odieuse, à force de choisir de vivre loin de ses enfants, elle qui a tant souffert que sa mère n’ai pas le temps de s'occuper d'elle. Tout en répétant sans cesse que ses enfants lui manquent.

Certains passages sur sa vie m'ont lassée. Même si elle a voulu vivre ce qui lui semblait en accord avec ses idées, je me suis posée des questions sur la cohérence de ses choix.



Il est très intéressant qu'en contrepoint de la narration de Margaret on ait de courts passages où d'autres personnes donnent leur point de vue, ses enfants, son mari, sa soeur, d’autres proches. C'est parfois poignant de voir avec d'autres yeux.



Hasard de lecture, je retrouve ici la période de Evelyn, May et Nell - Pour un monde plus juste, lu le mois passé. Et, de l'autre côté de l'Atlantique, des femmes aussi impliquées et battantes.

D’ailleurs, on croise ici par moments les militantes pour le droit de vote des femmes, mais il est certain que la cause défendue par Margaret Sanger semble plus urgente et plus grave, car réellement question de vie ou de mort.



Au final, un livre qui nous fait voir de près l'absurdité et le danger de certaines positions officielles et qui nous ramène à d'importantes questions.Et aussi qui fait toucher du doigt la difficulté de se positionner entre aide indispensable aux femmes en détresse, et accusation d'eugénisme ou même d'antisémitisme.
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Terrible vertu

Adapté de la véritable histoire de Margaret Sanger, l'autrice nous livre une biographie romancée de cette figure oubliée du féminisme du début du XXeme siècle. Infirmière de son état, c'est en voyant le nombre croissant de femmes diminuées et malades en raison de grossesses à répétition, que Margaret eu l'idée d'informer plus précisément ses patientes sur les moyens de contraception. Une bataille pour la cause des femmes qui lui valu, ainsi qu'à ses consœurs des peines d'emprisonnement. Même sous couvert de recherche et d'avancées médicales les médecins étaient frileux en ce qui concernait l'éducation sexuelle des femmes à cette époque. Beaucoup d'entre elles ne savaient rien sur leurs corps et vivaient dans l'obligation d'enfanter jusqu'à en mourir pour certaines. L'autrice retrace dans ces pages une douloureuse réalité qui n'est pas si lointaine et est encore, dans certains pays, d'actualité.



Il est à noter que c'est un roman et non une biographie ni un essai et que la partie fictionnelle donne la part belle à la vie amoureuse du personnage. L'autrice s'épanche sur cet aspect et laisse de côté l'organisation concrète du mouvement pour la contraception et l'information des femmes.



Un roman qui se lit facilement mais qui ne va pas assez loin dans l'aspect historique néanmoins une bonne entrée en matière en ce qui concerne le féminisme. Une lecture à recommander aux novices ou ceux que les essais effraient.



Je remercie Babelio pour l'envoi de ce livre.
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Terrible vertu

Petite, Margaret a vu sa mère mettre au monde 13 enfants alors qu'ils ne pouvaient pas se le permettre. Elle l'a vue devenir une loque, une chose fatiguée et précocement vieillie. Toujours enceinte, épuisée, détachée de tous ces enfants. A peine un enfant est-il sevré qu'un autre arrive dont elle doit s'occuper.



Sa mère n'est pas la seule femme dans ce cas. Elles sont nombreuses ces femmes qui ne souhaitent plus d'enfants mais tombent enceintes. Des femmes qui se meurtrissent en accouchements ou en avortements dangereux. Qui n'ont pas d'autres solutions. Avec un mari au chômage ou peu payé. Une accumulation de bouches à nourrir alors qu'ils ne peuvent pas les nourrir. Une pauvreté accrue… Toutes sortes de conséquences désastreuses.

Pour son combat, Margaret sera arrêtée, jugée, condamnée, par la justice, par les siens. Elle est un personnage complexe, à la fois révolutionnaire, héroïne et égoïste. Pour sa cause (qui est plus que juste) elle sacrifiera ses enfants. Une mauvaise mère, une mauvaise épouse mais un bénéfice pour la société.



Une femme en dehors de son temps. Et une femme qui pourrait être - serait bon de mettre - d'actualité. En effet, en ce moment il y a débat autour de la pilule qui est de plus en plus controversée (et pour cause !) Mais quand j'ai lu ce livre, j'ai pensé à la pilule, la solution à ce problème. La solution à un instant T.

En effet, il y a les préservatifs mais ces femmes sont dépassées parce que, malheureusement, les solutions d'époque (préservatif, coït interrompu…) viennent du mari ou coûtent cher. Elles rêvaient d'une pilule magique qu'elles pourraient prendre.



Ellen Feldman réussit à faire ressortir cette détresse, à faire comprendre l'importance du combat de Margaret. Sans cacher qu'elle était loin d'être parfaite.

Le point fort, d'ailleurs, sont les témoignages de ses proches. Le point de vue est celui de Margaret. Mais de temps en temps les autres personnages s'expriment et donnent leur avis sur ce qu'elle vient de dire ou sur sa version d'un événement. Ce qui met ces instants en perspective. Elle se trompe souvent sur ce qui passe dans la tête des autres, elle ne voit pas toujours la même chose que ses proches...

Un roman, une histoire, un destin à découvrir. Une opinion à se forger.
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Terrible vertu

Merci à Babelio et aux édition Le cherche-Midi pour ce partenariat.

Question piège pour commencer  : si Margaret Sanger avait été un homme, se serait-il intéressé à ce combat ? Je ne parle pas d'un médecin, d'un infirmier (encore que, je ne pense pas que la profession ait été vraiment masculine à cette époque) mais d'un homme issu d'une famille nombreuse, pauvre, qui aurait certainement dû travailler très jeune pour aider sa famille ? Sans doute pas. La contraception, même si on n'en parlait pas, même si on ne la nommait pas, restait une affaire de femmes, quand, éventuellement, il était envisagé de ne pas, de ne plus avoir d'enfants. Oui, il était des médecins qui déjà, à l'époque, prévenaient qu'une nouvelle grossesse, un nouvel accouchement, mettait la femme en danger de morts, mais concrètement, que faisaient-ils pour prévenir ce risque ?

Margaret, elle, a vu avec ses frères, ses soeurs, sa mère mourir quasiment d'épuisement - les enfants, une fois nés, il faut bien s'en occuper, les nourrir, les vêtir, les soigner. Margaret veut changer les choses, elle veut que les femmes puissent choisir quand devenir mère, combien de fois elles deviendront mères, et elle ne cessera de mener ce combat.

Maintenant, une nouvelle question piège : si Margaret avait été un homme, lui aurait-on reprocher la vie qu'elle a menée ? La réponse est non, j'en suis sûre : un homme peut laisser femme et enfants pour vivre ses passions (le sport, notamment), personne ou presque ne le lui reprochera, et madame restera à la maison pour prendre soin du foyer et de leur progéniture. Mais quand c'est le contraire, alors là, tollé général - ou presque.

Terrible vertu est, j'en ai l'impression, un livre qui fait parler autant si ce n'est plus pour la personne dont elle raconte la vie, pour ses choix de vie, si bien que l'on en oublie que c'est avant tout un objet littéraire, qui choisit de raconter la vie de Margaret de manière non linéaire, marquant une ellipse sur l'un des événements les plus importants de sa vie d'adulte - événement que le lecteur peut comprendre, cependant. Margaret nous est racontée par elle-même, bien sûr, mais aussi par les hommes qui l'ont aimés, par ses fils, ses amies, sa soeur, en contrepoint avec son propre ressenti. Rien n'est caché de la dureté de son combat, dans lequel elle n'a pas été seule - sa sœur Ethel a aussi payé le prix fort. Rien n'est caché non plus de certains choix, sujets à caution, comme tous choix qui entraînent des conséquences sur les autres.

Et si le rêve de Margaret, au fond, avait été de transmettre ce qu'elle n'avait pas eu, ce qu'elle avait crée ? Bien sûr, nous sommes dans un roman, mais la transmission, de génération en génération, de son prénom à ses descendantes n'est sans doute pas un hasard. Combattre pour les femmes avec les femmes - même si des femmes s'y opposent, la misogynie n'est pas l’apanage des hommes.

A mon avis, un livre qui divisera autant que la figure qu'il met en scène.
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Terrible vertu

Racontée à la première personne, cette biographie romancée a su m’intéresser bien que ce ne soit pas mon genre de prédilection. Je l’avoue, j’y ai découvert la figure de Margaret Sanger que je ne connaissais pas jusqu’alors. C’est d’ailleurs le sujet et l’opportunité de découvrir une femme qui a changé la vie de millions d’autres qui m’a attirée vers ce livre que me proposait Babelio.



Ellen Feldman donne la parole à Margaret Sanger, l’imagine déroulant son histoire : sa mère brisée par la ribambelle sans fin de grossesses et de fausses couches, son militantisme, ses luttes, ses amours, ses condamnations… jusqu’à la création du planning familial et de l’acceptation de la contraception tant par la loi que par le grand public. Se dessine alors le portrait d’une femme rebelle et déterminée, qui faisait partie de ses électrons libres en rupture avec les discours majoritaires de leur époque : elle suit des réunions socialistes, prône une vie sexuelle épanouie et dénonce cette hypocrisie qui réserve la contraception aux femmes riches.

Sa vie, son point de vue… toutefois nuancé par les brèves interventions ici et là des personnes qui l’ont connue : son mari Bill Sanger, ses fils, ses amants, sa sœur, etc. Ces passages sont sans doute mes préférés car ils complexifient le personnage. En effet, l’autrice, loin d’encenser cette femme redoutable, place dans leur bouche reproches et ressentiment. On découvre qu’elle a sacrifié beaucoup de choses – et en premier lieu, ses enfants – pour son combat, blessant ses proches et s’aveuglant parfois elle-même pour ne pas reconnaître ses torts. C’est un personnage parfois antipathique et finalement plus faillible qu’elle ne l’avoue.

Mes sentiments pour elle furent compliqués, mitigés. Tantôt admiratifs, tantôt agacée. J’ai aussi eu de la compassion pour elle. Elle qui ne voulait pas se marier, elle a finalement cédé face à l’insistance de Bill Sanger. Elle qui ne voulait pas d’enfants – sachant qu’en plus la grossesse était dangereuse pour elle qui souffrait de tuberculose –, elle a cédé à son mari. J’avoue avoir eu une pointe d’appréhension à ce moment-là, la voyant renoncer à ses convictions de jeunesse. Heureusement, elle ne prend pas le même chemin que sa mère et je trouve néanmoins admirable sa façon de ne jamais oublier son combat (et son propre plaisir), refusant de se résigner au rôle de gentille mère au foyer. Elle n’était ni toute noire, ni toute blanche, elle a commis des erreurs, mais elle a aussi changé son époque.



De plus, son combat m’a passionnée. Impossible de ne pas être révoltée par la situation des femmes croisées dans ce livre. Vie d’injustice, d’inégalité, de violence et de pauvreté. Leur plaisir est réprimé, ignoré ou dénigré ; celles des quartiers pauvres sont condamnées à une vie de misère entourée de trop nombreuses bouches à nourrir ; outre l’ignorance due à une éducation interdite par la loi (parler de contraception dans un journal – comme The Woman Rebel créé par Maragaret Sanger – était considéré comme obscène), l’impossibilité d’accéder aux moyens de contraception les rendaient dépendantes de la bonne volonté de leur mari pour ne pas tomber enceinte (seuls les hommes pouvaient acheter des préservatifs – coûteux – par exemple). Parfois au détriment de son propre bonheur, elle a lutté pour ses idées, pour la justice, pour l’égalité, pour la santé des femmes tout au long de sa vie



Du fait de l’aspect romancé, du côté « discussion avec Margaret Sanger », c’est un livre prenant et agréable à lire en plus d’être instructif. Margaret Sanger ne fera sans doute pas l’unanimité, mais elle n’en reste pas moins une femme forte, décidée, qui a sans nul doute possible fait avancer la cause des femmes en se préoccupant de leur santé et de leur droit à disposer de leur corps.
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Terrible vertu

Lorsque l’on m’a proposé ce livre du Cherche midi éditeur dans le cadre d’un Masse critique privilégié de chez Babélio, je dois avouer que j’ai seulement craqué sur l’esthétique de la couverture, ce que je supposais du roman, et répondu assez vite par l’affirmative… Mais, fidèle à ma propension de ne pas lire les quatrième de couverture, j’ai en réalité été bien surprise par les premières pages de Terrible vertu. Car autant je n’ai pas été complètement séduite par le style, et cette utilisation de la première personne un peu déstabilisante, autant j’ai été enchantée par son sujet. Ce roman s’avère être en effet la biographie romancée d’une grande dame américaine, Margaret Sanger, à l’origine d’un mouvement du XXème siècle pour le contrôle des naissances, du planning familial et de la pilule. Elle naît en 1879 dans une famille ouvrière d’origine irlandaise, sixième des onze enfants du couple. Sa mère a subit en tout 18 grossesses. Et c’est ce qui révolte dès le plus jeune âge cette jeune fille intrépide et libre, la soumission des femmes au mari, la non égalité devant le plaisir sexuel, et ces grossesses à répétition qui entretiennent la misère des classes les plus pauvres. Pourtant, Margaret se marie et a des enfants. Mais justement, c’est ce choix dans ses désirs de grossesse, ce choix de disposer de son corps, qu’elle revendique. Très vite, Margaret met en danger sa jeune famille pour ses idées, les négligeant malgré son amour, prenant des amants, bravant les institutions. Son but est de réduire le nombre d’avortements qu’elle constate dans sa profession d’infirmière et de sage-femme dans les quartiers les plus pauvres de New York. Le mariage est souvent pour ces femmes au départ un choix économique, ou amoureux, puis les enfants commencent à arriver, et chaque naissance aggrave la situation. La contraception n’est pas encore entrée dans les mœurs très puritaines de l’Amérique du début du XXème siècle et inciter ses concitoyens à la pratiquer un acte illégal. Margaret Sanger le constate lorsqu’elle sort en 1914 sa revue The Woman Rebel. Mais rien n’arrête cette femme qui cherchera sans cesse des appuis et à étendre ses connaissances sur le sujet. Est-ce parce que son personnage est controversé qu’il a disparu de la mémoire collective ? On l’accusa d’être trop libertine, et d’eugénisme (ce que Ellen Feldman réfute). En 1951, elle incite pourtant un biologiste américain à mettre au point la contraception orale qui deviendra la pilule. Je suis ressortie de cette lecture enchantée d’avoir tant appris sur ce mouvement qui a sans conteste libéré la femme, et admirative devant la force de conviction et l’obstination de Margaret Sanger. Mes bémols sur le style se sont vite envolés devant l’intérêt de l’histoire que l’on me racontait. J’ai repensé également à cette série que j’avais beaucoup aimé regarder sur Netflix, Call the Midwife, et qui illustre parfaitement le contexte dans lequel Margaret Sanger a commencé son combat, même si l’intrigue se déroule dans les années 50 dans un quartier pauvre de Londres.
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Terrible vertu

Un roman dur, émouvant : une héroïne combative.



Margaret est issue d'une famille nombreuse, elle va se battre pour les femmes et leur droit à la contraception à une époque où parler de sexe, de contrôle des naissances est tabou, considéré comme un crime.



Ce roman trace le tableau d'une femme avec ses forces, ses faiblesses, son combat au détriment de sa famille, de ses enfants. Ce dernier point donne au roman un côté dur et émouvant. De plus, la narration est parfois plurielle, on a l'intervention des enfants de Margaret et on sent bien ce qu'ils leur en coûtent ainsi qu'à leur mère. Il y a aussi sa soeur, son mari, ses amants et des personnes rencontrées tout au long des années. Ces points de vue renforcent le côté sombre de l'histoire de cette femme qui s'est battue pour que les femmes choisissent ce qu'elles veulent faire de leur corps, de leur vie.



On sent bien ici que tout a un prix! Le combat de Margaret ne peut se faire sans dommage pour elle.



Plus que l'histoire d'un combat, ce roman est l'histoire d'une femme, de ses peines, de ses joies, de ses sacrifices.
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Terrible vertu

Après avoir vu sa mère épuisée par les grossesses à répétition, Margaret décide d’œuvrer pour le contrôle des naissances : manifestations, conférences, prison, rien ne l’arrêtera afin que les femmes soient libres de leur corps.

C’est un combat dur qui l’obligera à quitter son pays mais c’est un combat qu’elle ne lâchera jamais.

C’est aussi une femme libre dans sa vie sexuelle et qui collectionne les amants effrontément.

Si j’ai aimé cette lecture, j’ai trouvé qu’il y avait souvent des redites car ce livre n’ayant qu’un sujet principal, entre son combat et ses amants, il n’y avait rien d’autre à raconter.
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Terrible vertu

Merci à Babelio et aux Éditions Cherche midi pour cet envoi et surtout pour cette très belle découverte. Quel bonheur de lire et de faire la connaissance d'une femme dont j'ignorais totalement l’existence alors qu'elle a fait énormément de choses pour les femmes. Ellen Feldman nous propose de faire la connaissance de Margaret Sanger, une femme qui a décidé de prendre son destin en main, de ne pas subir sa vie et surtout d'aider les femmes.



C'est une femme haute en couleur qui a décidé de ne pas rentrer pas dans le rang, elle a grandi dans une famille nombreuse, onze enfants et très vite elle va être sensible à la condition féminine, elle va être infirmière et veut que les femmes puissent avoir accès à des moyens contraceptifs. Elle va se battre, communiquer, lutter et se consacrer uniquement à ce combat. Margaret Sanger va créer le planning familial.



C'est impressionnant de voir tout le travail accompli et en même temps n'est-elle pas passée à côté de sa famille, de ses enfants ? Terrible vertu est un roman riche, documenté et qui donne envie de lire d'autres livres concernant cette femme. L'auteure décrit très bien les mœurs de l'époque et plonge le lecteur au cœur du XXe siècle.



J'ai beaucoup aimé l'intervention des autres personnages dans le roman, ils répondent à Margaret et souvent rétablissent la vérité. Ces échanges donnent un autre rythme au récit.



Petit bémol, j'ai trouvé la fin un peu rapide et j'aurais souhaité plus de détails sur le côté historique du combat.
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Terrible vertu

Un grand merci à babelio et aux éditions du cherche midi pour l'envoi de cet ouvrage via masse critique!

Je lis peu de biographies car elles ont généralement tendance à m'ennuyer... La dernière était de la même veine, sur Millicent Fawcett, et je l'avais adorée. Celle-ci nous présente la vie et le parcours de Margaret Sanger, qui a œuvré toute sa vie pour le droit des femmes et en particulier celui de ne pas subir de grossesses à répétition (donc planning familial, pilule etc). Je ne m'étendrais pas sur le résumé de l'oeuvre mais plutôt sur ce qui fait (à mon sens) sa réussite : c'est une biographie romancée, c'est-à-dire que même si elle est extrêmement bien documentée il reste une part d'intuition, d'interprétation de l'auteur et c'est ce qui semble contrarier une certain nombre de lecteurs dont j'ai lu les critiques ;-) et donc c'est ce qui, moi, a fait que j'ai lu (pratiquement) le livre d'une traite. Cette combinaison entre son parcours politique et social aurait été en effet assez pénible à lire (et sans doute à écrire) s'il n'y avait pas eu le côté intime, ses nombreuses aventures et infidélités, le fait qu'elle ne se soit pas occupée de ses enfants qui ne glorifie pas la femme qu'elle a été mais l'inscrit bien dans un parcours de femme "normale" : on ne peut pas être partout. La fin met bien en parallèle ce qu'elle a "gagné" (pour le droit des femmes) et ce qu'elle a "perdu" (sa vie de mère). Les multiples interactions entre les personnages, le contexte social, les états d'âme de Margaret etc rendent ce roman facile et agréable à lire, sans nous assommer avec des dates, des noms, des enjeux comme l'on trouve parfois. La plume est libre et belle, et le papier (oui, je sais, ça peut paraître un détail, mais pour moi c'est important!!!) est super agréable à toucher : tourner les pages est un plaisir ;-)
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Terrible vertu

Le roman biographique d'Ellen Feldman m'a donné l'occasion de découvrir les luttes de cette femme engagée et déterminée qu'a été Margaret Sanger. Je ne la connaissais pas et son parcours est pourtant remarquable. Elle a compris très jeune la soumission des femmes, les difficultés liées à des maternités nombreuses et pas toujours souhaitées en même temps que la domination masculine dans tous les milieux sociaux. Ses soeurs aînées l'ont poussé à étudier et malgré le décès de sa mère alors que Peg est encore bien jeune, elle choisira de vivre librement. Avoir un mari, fonder une famille n'est pas sa priorité. Seule compte la cause des femmes qu'elle défend. Sa détermination à ouvrir et mettre en place un planning familial, permettant aux femmes de choisir le moment d'avoir des enfants.(...ou pas) lui feront renoncer à une vie de famille installée. Ni ses 3 enfants, ni son mari ne la feront abandonner le combat de toute sa vie.

Dans le roman, elle apparaît comme une femme plutôt égoïste et cependant déterminée pour une communauté, aimant les hommes et l'amour aussi. Méfiante et courageuse, son parcours ne laisse pas indifférent et l'autrice nous montre bien les difficultés rencontrées.

Merci Babelio et les Éditions Cherche Midi pour cette lecture.

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Terrible vertu

Nous avons ici la biographie sous forme romancée de Margaret Sanger, une femme de poigne qui a sacrifié sa vie pour son combat : la contraception pour toutes les femmes.



Née en 1879 dans une famille très nombreuse, elle se promet de ne pas vivre la même existence soumise que sa mère et dès son plus jeune âge elle a conscience qu'il faut qu'une voix s'élève pour changer les choses.

D'abord infirmière elle va ensuite de rencontres en rencontres créer un journal : "The Woman rebel" où elle essaie de faire passer son message. Mais c'est un échec : elle est censurée et va même finir au tribunal. Néanmoins elle croit en son combat et va fonder une clinique illégale de contrôle des naissances. Là aussi son combat sera freiné par les autorités mais ses actions font mouche : des centaines puis des milliers de femmes entendent désormais sa voix et colportent son message. Le corps de la femme n'appartient qu'à elle seule, elle n'est pas obligée d'être l'objet unique de désirs masculins impulsifs, elle peut mettre un terme à ses grossesses consécutives.



Outre le récit du combat de cette femme on navigue aussi dans sa sphère privée, on rencontre ses amants, ses enfants. On remarque sa peur phobique du mariage, son entêtement face à cette cause qui lui tient tant à cœur au détriment de sa propre famille. On peut parfois voir en elle une égoïste, une femme cherchant gloire à tout prix. On sera parfois déçus de son comportement avec les hommes, et surtout avec ses enfants.

C'est un roman qui se lit aisément, jamais larmoyant mais instructif. Je ne l'ai pas trouvé passionnant pour autant même si le récit est très fluide. Même si son combat est juste, le caractère entêté et détaché de Margaret me l'a rendue antipathique. On reste très en surface des choses puisqu'on balaie toute une vie d'actions fortes et téméraires. Certains passages sont plus précis (je pense notamment au passage où Ethel, sa sœur, est gavée de force dans une prison; moment très court mais très prenant) mais le tout est très lisse et je regrette de ne pas avoir plus de détails pour rendre la lecture plus passionnante.
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Terrible vertu

Femme méconnue/ femme moderne / femme passionnée.



« Margaret Higgins Sanger a grandi dans un foyer pauvre, entourée de nombreux frères et sœurs. Elle a vu sa mère souffrir, vieillir prématurément et s’épuiser. Elle a connu le froid, la faim, la négligence et les humiliations. Devenue adulte, elle a décidé de combattre les bonnes mœurs de l’époque et aider les femmes à accéder à la contraception. »



A lire pour toutes les femmes, maman ou non.
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Terrible vertu

" Le devoir d'une femme : regarder le monde bien en face, avec une lueur infernale dans les yeux ; avoir un idéal ; parler et agir en dépit de toutes les conventions"



Bien sûr je ne pouvais pas passer à côté d'un livre romançant la vie de Margaret Higgins Sanger, la femme qui prônait une liberté, à tout prix. Travaillant du côté médical et médico-social, il est toujours bon de s'informer sur certains sujets et notamment d'en comprendre le sens et son Histoire. Ainsi, j'ai voulu en apprendre un peu plus sur la mère du planning familial, celle qui a résisté à une époque où la femme n'avait pas la parole et où le patriarcat régnait.



Ellen Feldman nous conte une vie hors des conventions, dès toute jeune, les soeurs de Margaret Sanger la pousse à avoir de l'ambition, à ne pas suivre les diktats imposée aux femmes de l'époque. C'est ainsi qu'elle va s’engager comme infirmière et sage-femme et travailler dans des quartiers où les femmes subissent des grossesses à répétition mais aussi des fausses couches et des avortements clandestins.



Suite à cette expérience, elle commence à militer en faveur de la contraception, notamment en publiant des articles dans un journal socialiste puis ensuite dans son propre journal, le combat est rude et incompris par la majorité des gens qui ne comprennent pas qu'une femme puisse être enceinte que lorsqu'elle en a envie, plus encore la contraception est réprimée en tant qu’obscénité. Dans son combat, elle sera tour à tour la risée, bafouée, censurée, inculpée mais jusqu'au bout elle tiendra tête et finira par établir des cliniques de contrôle de naissance, aujourd'hui connues comme étant le planning familial.



Si j'ai été passionnée par la révolution menée par cette grande dame, j'ai trouvé dommage que l'auteure ne développe pas assez certains événements historiques et insiste un peu trop sur sa vie privée et sa relation avec les hommes.



Terrible vertu c'est l'histoire de la créatrice du planning familial, une femme libérée qui lutta pour la contraception et le droit d'expression des femmes aux États-Unis. Une icone inspirante qu'il est bon de découvrir !
Lien : https://promenonsnousdansles..
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Terrible vertu

Ellen Feldman a décidé de raconter le combat de cette femme atypique à travers une biographie romancée. L’action nous est racontée à travers le regard de cette personne aux idéaux progressistes. On suit l’évolution de sa réflexion et l’ampleur que prendra son combat. L’auteure y inclut le regard de ces proches : enfants, amants, maris, sœur… Ainsi on voit un contraste sur le ressenti de ceux qui étaient dans la vie de Margaret. Car ceux qui l’aimaient ont souffert de son caractère, de ces choix, de ses déplacements incessants, de son absence, de ces multiples partenaires sexuels… Il ne pouvait en être autrement pour mener sa lutte et trouver les soutiens suffisants pour faire évoluer les mentalités. Les idées c’est bien, mais avec de l’argent c’est beaucoup mieux. Ainsi petit à petit, la contraception devient un vrai sujet qui concerne toute la société aussi bien les hommes que les femmes. Attaquée, salie, arrêtée, jugée, condamnée, expatriée rien ne l’a fait renoncer. Et même de nos jours, les rétrogrades religieux traînent encore son nom dans la boue. Comme quoi les combats pour la liberté de la femme n’arrêteront jamais. Il faut rappeler qu’elle est à l’origine des plannings familiales nés en 1952 et qui a changé radicalement la vie de nombreuses femmes. D’ailleurs, leur baisse de subvention par l’état est un signe manifeste de choix politiques. Le livre pousse à réfléchir sur les acquis qui ont été très péniblement acquis et sur leur fragilité même au XXIeme siècle.
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
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Terrible vertu

J'ai découvert dans cette biographie romancée Margaret Stanger, femme de conviction à l'origine du planning familial. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'avais demandé ce livre lors d'une masse critique. Je remercie d'ailleurs Babelio et Le Cherche Midi pour la découverte.

On découvre la vie de Margaret Stanger par sa propre voix. J'ai été perturbée par le fait d'intégrer le point de vue d'autres protagonistes aussi à la première personne, et de rebasculer sur le point de vue de Margaret sans plus qu'un saut de paragraphe. Si ces autres points de vue sont intéressants, j'aurais aimé les voir mieux mis en avant.

Le parcours de cette femme est incroyable, même si je trouve le point de vue de l'autrice un peu trop moralisateur dans le rapport de Margaret Stanger à ses enfants...

Je suis contente d'avoir découvert la vie de cette femme hors normes qui a énormément apporté aux femmes pour leur liberté de choix. Nous lui devons finalement aujourd'hui de pouvoir dire "Mon corps mon choix".
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Terrible vertu

C'est sans doute la vague Meetoo qui a poussé les éditions Cherche Midi à traduire pour la première fois en France, l'autrice Ellen Feldman qui retrace la vie assez exaltante d'une figure mythique du combat féministe Margaret Sanger.



Mais qui est Margaret Sanger ?



Pour faire court, c'est la créatrice du Planning familial aux Etats Unis. Les débuts, timides, vous pensez bien, eurent lieu en 1916, quand Margaret Sanger, militante anarcho/socialiste décide d'ouvrir dans un local miteux de Brooklyn, une sorte de clinique pour informer les populations ouvrières ( donc pauvres) sur la contraception. A l'époque, en plus de salaires de misères, de taudis, les femmes avec une dizaine d'enfants ( viables car à ce nombre, il faut ajouter les fausses couches ) étaient monnaie courante. Elles mouraient plus d'épuisement que de vieillesse. Les hommes, évidemment étaient peut concernés et les dogmes religieux encourageaient ces naissances continuelles puisque dons de dieu. La clinique ne fit pas long feu ( quelques jours) et s'ensuivit un procès à rebondissements qui, par son jugement, allait faire jurisprudence. Pendant 50 années encore, Margaret Sanger allait militer, combattre, ouvrir des centres d'informations autour de la contraception et initier la création de la pilule contraceptive. Le roman d'Ellen Feldman, sous forme de pastilles chronologiques romancées, retrace sa vie.



Une femme exemplaire cette Margaret Sanger ?



Globalement, quand on se bat contre des idées machistes ( une femme à l'époque ne pouvait pas parler de sexe, de contraception, univers réservé à quelques médecins mâles), pour les femmes, quand, pour ces idées on subit procès, emprisonnements, humiliations, on reste admiratif de son courage, de sa ténacité. Le roman ne se prive pas de raconter ses combats, presque de façon hagiographique. Si vous rajoutez que dans une Amérique ultra puritaine, elle avait une vie sexuelle débridée, libre, pleine de jouissances, Margaret Sanger, aussi séduisante, séductrice qu'oratrice exaltée, ne peut être qu'une icône féministe. Certes, elle a pas mal sacrifié sa famille ( oui, elle était mariée et avait trois enfants), ce que le livre raconte en faisant prendre la parole à certains de ceux qui ont connu, subi, la volcanique Margaret ( amants, mari, enfants, soeur, ...). Cependant, on peut reprocher, entre autre, à ce roman d'avoir occulté quelques travers de la dame ( on ne peut pas, quand on combat, surtout à cette époque, avoir de bonnes idées sur tout). On ne saura rien sur ses tentations eugénistes, de ses contacts avec ses "confrères" nazis dans les années trentes, de son horreur de la masturbation ou de son rejet de l'avortement. Il ne restera en somme que la figure emblématique du combat pour la contraception.



Le roman reste agréable à lire car écrit simplement. Il est toujours intéressant de mettre en avant le combat d'une femme pour un monde plus juste et plus égalitaire, surtout à notre époque! Cependant, malgré le personnage haut en couleur de Margaret Sanger, l'ensemble reste un peu trop sage...
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Terrible vertu

Au XXème siècle, ce roman raconte la vie de Margaret Sanger, une américaine à l’origine du planning familial. Une vie très mouvementée. Née dans une famille de 11 enfants avec un père alcoolique, elle se battra toute sa vie pour que les femmes pauvres (comme sa mère) puissent avoir un moyen de contraception. Elle commence des recherches et trouve une référence aux préservatifs en Egypte, dans l’Antiquité. Un jour, elle crée une revue pour informer les femmes sur les moyens de se protéger. Mais rapidement elle aura de problèmes avec les politiques. Elle fera même de la prison. Elle court le monde pour faire des conférences, parfois au détriment de ses enfants. Elle est pour l’amour libre et ne va pas s’en priver, malgré tous les problèmes qu’elle rencontrera. Une vraie battante !! C’était passionnant ! HS
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Terrible vertu

Il s'agit d'une biographie romancée : celle de Margaret Sanger, qui milite toute sa vie pour les femmes et leur liberté.



Après une enfance dans une famille pauvre, entourée de 11 frères et soeurs, elle se bat pour devenir infirmière...dans le cadre de ce métier, elle constate la misère des femmes.



Elle part dans le long combat pour le droit à la contraception...combat plus qu' éprouvant : elle est attaquée, salie, arrêtée, jugée, condamnée, expatriée.



En 1952, elle est à l'origine du planning familial.

Un témoignage puissant pour comprendre l'avancée des droits féminins.





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Terrible vertu



J’aime beaucoup les portraits de femmes, j’étais donc très emballée à l’idée de découvrir Terrible vertu de Ellen Feldman. Ici il ne s’agit pas d’une biographie puisqu’elle est romancée mais les grandes lignes du parcours de Margaret Sanger sont bien évidemment présent.



J’avoue que je ne connaissais pas bien cette femme, honte à moi 🙈

Si Margaret est connu, c’est grâce à son combat en faveur de la contraception et de la création des premiers plannings familiaux. Infirmière de profession, c’est en voyant le nombre de femmes ( et sa propre mère ) lutter face aux nombre de grossesses à répétition qu’elle a eu l’idée de mener son combat.



C’est aussi une femme au caractère bien trempé, passionnée et complètement libre face à sa sexualité. Son engagement fut toute sa vie si bien que malheureusement elle y délaissa un peu ses trois enfants.

Dans cette biographie romancée nous allons donc suivre son combat et ses espoirs. En ce qui concerne l’écriture, j’ai eu l’impression que tout se déroulait assez vite. C’est sous la voix de Margaret que le récit se construit même si nous avons aussi la vision d’autres protagonistes qui interviennent de temps en temps. J’ai bien aimé cette alternance de point de vue.



En ce qui concerne Margaret, certains ne vont clairement pas cautionner certains de ses actes et pourtant moi ça ne m’a pas dérangé, personne n’est parfait et je ne suis personne pour juger de la vie d’autrui. Elle peut paraître antipathique mais rien n’est vraiment blanc ou noir. Surtout en ce qui concerne son mari. Mais je m’éloigne de mon propos et je vous propose plutôt de vous faire votre avis. J’ai maintenant envie d’en apprendre encore plus et de peut être lire un essai sur le sujet.



J’ai passé un très bon moment de lecture et je ne peux que vous conseiller de tenter l’aventure avec Margaret, ne serait-ce que pour le sujet, primordial et percutant. « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. »

Simone de Beauvoir
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