Citations de Erica Spindler (178)
N’oublie jamais que tout repose sur la famille et le patrimoine. C’est là ce que tu es et ce que tu seras. Ne l’oublie jamais. Ta famille et ton patrimoine. Personne ne peut t’en déposséder.
Tu ne dois jamais abuser de ton bien. Les besoins des clients priment sur ceux du propriétaire. Ne donne jamais pour rien une chambre ou un service que tu peux faire payer. Je sais que c’est tentant. Il est plaisant d’offrir des dîners, des soirées fastueuses à ses amis, des faveurs aux gens qu’on apprécie.
Et il avait compris à travers les récits de ses amis que, dans ce monde largement pourri, c’était une chance, presque un luxe, de pouvoir compter sur quelqu’un, d’aimer et d’être aimé. Cela valait la peine qu’on s’y accroche.
Nous portons tous le mal en nous, mon enfant. Eve offrit la pomme à Adam, il goûta au fruit défendu. Ainsi naquit le péché originel.
Les femmes de ma famille sont impures, corrompues. Ce sont des pécheresses, mon père, des femmes qui se vendent, qui vendent leur corps. Il en a toujours été ainsi. Nous sommes des femmes maudites.
Il lui fallait accepter son enfant, se comporter en mère niaisement comblée. Il lui fallait faire celle qui ne voyait pas l’essence corrompue de sa fille, celle qui ne voyait pas que le beau fruit était rongé au cœur par les vers.
Dans la vie, nous sommes souvent obligés de nous fier à notre instinct, à nos émotions ; et ce, dans des situations aussi variées que le choix d'un boulot ou la confiance qu'on accorde aux gens.
Pour ôter la vie de cette manière, il fallait être détaché émotionnellement, ce dont peu de gens étaient capables. Il fallait avoir l’habitude de tuer. Comme les militaires qui avaient fait la guerre, par exemple, ou les psychopathes. Ou alors il fallait être mû par la passion. Par la haine. Par l’amour. Par la jalousie.
Un tueur professionnel sait ôter la vie à un homme de cent manières différentes et il le fait sans le moindre scrupule, sans l’ombre d’un remords. Il ne s’embarrasse d’aucune morale, comme vous le feriez à sa place. Le ciel et l’enfer, le bien et le mal lui sont parfaitement étrangers. Le droit à la vie, la condition humaine lui sont indifférents. Il ne voit en ses victimes que des cibles. Seuls le sens de l’honneur, les principes moraux, permettent de tenir l’assassin en échec.
-Vous aviez les mêmes rêves , les mêmes conviction et tu l'aimais .Pourquoi est-ce que tout a changé ?
Elle avait changé , comprit telle en cet instant.
-Parce que Sadie est morte , dit-elle . J'ai perdu ma foi en la vie .Perdu la capacité de rêver . D'aimer .
-Oui dit-il la vie est cruelle .Cruelle pour les faibles .Les idéalistes .Ceux qui aiment profondément [...]
-C'est faux , dit-elle .Vous vous trompez [...] Et j'ai eu tord de renoncer . De me détourner de l'amour.
[...] Elle avait eu le coup de foudre pour Joe .
Et elle l'aimait toujours.
Elle le dit a Peanut .
Il ricana
-Ma pauvre qu'elle imbécile tu fais . Il est fiancé à une autre . Il ne t'aime pas .
-Ce sont les imbéciles qui n'aiment personne .
Enquêter sur un homicide était une rude entreprise qui requérait patience, logique, intuition — qualités qu’on peut développer, rarement acquérir. Les rapports avec la famille et les amis de la victime exigeaient non seulement beaucoup de tact et de doigté, mais aussi un esprit alerte et une bonne dose d’endurance.
Véronica aimait le droit. Elle aimait le rôle qui était le sien dans l’application de la loi et se plaisait à penser qu’elle contribuait à faire du monde un endroit un peu plus vivable. Que ce fût naïveté de sa part, ou manque de modestie, elle en était toutefois réellement persuadée.
Cette nana a toujours évolué dans la haute société. En aucun cas elle ne se serait laissé draguer par quelque vulgaire pompiste.
Fumer au lit était une habitude dangereuse : il fallait éviter de tenter ainsi le sort. Cet homme-là manquait de bon sens. C’était un imbécile, incapable de tirer les leçons de ses erreurs — un imbécile dont le monde se passerait volontiers.
Il avait appris également les règles des adultes: primo, la vérité est une marchandise négociable, secundo la vie fonctionne sur le vieux système du troc. Surtout il avait appris que la beauté était une chose bien particulière. Sans égal. Celui qui possédait la beauté, détenait un formidable atout, une denrée qui avait autant de valeur, voire plus, que n'importe quelle autre.
L'image des adolescents exhibant leur sexe et la couvrant de sarcasmes envahit son esprit, et elle fut prise d’un nouveau haut-le-cœur. Jamais ils n’étaient allés aussi loin. Elle était habituée à leurs plaisanteries cruelles, à leurs allusions obscènes, mais pas à… ça.
Dans toute vie, il existe des sphères hautement intimes. Il y a une différence entre cacher quelque chose et ne pas avoir envie d’en parler.
Cette journée était vraiment pourrie. Franchement, elle en avait marre. Elle se sentait au bout du rouleau. Ce boulot était plus que jamais une source de tourments. Son sens du devoir profitait à tout le monde sauf à Joe et à elle-même. Et l'équipe qu'elle formait avec M.C partait à vau-l'eau.
M.C admettait volontiers qu'il y avait des désavantages à appartenir à une vaste famille. Le fait que tous les membres de la tribu se mêlaient de sa vie personnelle, qu'elle le veuille ou non, n'était pas le moindre. L'idée même d'avoir-ou de conserver- un secret paraissait risible.
Mais il y avait aussi des avantages.
Dan s'était garé en face d'une sortie de secours. La balle avait traversé le pare-brise, l'atteignant entre les deux yeux. Il avait été tué sur le coup.