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Citations de Erica Spindler (178)


L’essentiel, c’était le résultat : gagner sa vie et accéder à une indépendance financière. Et le fait de travailler pour cette association lui procurerait au moins une première expérience. De quoi enrichir un peu son CV inexistant.
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Sa licence en histoire de l’art n’intéressait visiblement personne. Et il ne semblait exister
aucun emploi vraiment accessible au tout-venant. Chaque fois qu’elle postulait quelque part, on exigeait un diplôme ou une expérience qu’elle n’avait pas. Même pour les jobs les plus simples et les moins bien payés, on lui avait préféré d’autres candidates.
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Elle connut l’excitation, le découragement, la peur, la joie. Puis, à mesure que les journées s’écoulaient, son humeur se stabilisa peu à peu pour finir par virer à un franc pessimisme.
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Cultiver sa beauté représentait pour Trixy Cunningham un art à
part entière. Briller comme une étoile à la place qui lui revenait au sein de la haute société texane était son seul but, sa seule ambition. Comment parviendrait-elle à comprendre que sa fille puisse avoir des visées à ce point
différentes des siennes ?

Des larmes montèrent aux yeux de Bentley. Envers et contre tout, elle avait espéré emporter l’adhésion de ses parents. Mais c’était une utopie, un rêve
impossible.
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Pendant tout le temps qu’avait
duré son mariage, son infécondité avait pesé lourdement sur son moral déjà
défaillant. Penser qu’elle ne serait jamais mère restait, encore aujourd’hui, une source de profonde souffrance. Mais le doute de soi et la lâcheté étaient à ses yeux des maux encore plus redoutables que la stérilité.
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Elle avait toujours tout reçu avant même d’avoir à le demander. Au point qu’elle n’avait jamais eu le temps de désirer quoi que ce soit, ni besoin de se battre pour l’obtenir. Sa beauté, sa position sociale lui avaient été accordées à la naissance. Tout lui avait toujours été apporté sur un plateau: Toute sa vie, elle avait aspiré en secret à faire d’elle-même autre chose qu’une jolie poupée docile. Elle voulait construire et créer. Pas se contenter de sourire et de paraître. Mais elle n’avait jamais eu le courage d’affirmer ses intentions. Jusqu’à ce que les humiliations infligées par David l’obligent pour la première fois à prendre une décision personnelle. Il l’avait poussée à bout mais elle ne s’était pas effondrée totalement. « C’est au moins une chose dont je peux être fière », songea-t-elle dans un sursaut de dignité. David aurait pu la faire sombrer dans la dépression, l’alcoolisme ou la drogue. Mais elle avait résisté.
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En aucun cas, elle ne laisserait la conversation dévier sur son ex-mari que sa mèrepersistait à vouloir considérer comme la huitième merveille du monde. Ce n’était pas de David ni de son divorce qu’elle voulait parler, mais d’elle-même. De ses projets. De ses ambitions.
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tête. Il ne lui restait plus qu’une solution pour échapper à cette
spirale négative : se jeter à l’eau. Pour savoir si elle était capable ou non de réussir, elle devait prendre le risque de l’échec. Si, au terme de cette expérience, elle découvrait qu’elle n’avait ni l’énergie ni les compétences
nécessaires, elle saurait au moins à quoi s’en tenir.
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A vingt-six ans, elle savait s’habiller, être à l’aise en société, recevoir et faire la conversation comme personne. Mais elle n’avait aucune — strictement
aucune — expérience de la vie active.
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Son cœur se mit à battre la chamade. Si elle ressentait une attirance quasi magique pour cet objet, c’était purement et
simplement parce que la poupée sous le dôme de verre lui ressemblait comme deux gouttes d’eau.

« J’aurais pu poser comme modèle », se dit Bentley, fascinée, en examinant la boîte à musique. Elle se retrouvait presque trait pour trait dans la figurine : la
pâleur délicate de la peau, la bouche aux lèvres pleines, très légèrement boudeuses, qui dessinaient un arc gracieux ; les yeux en forme d’amande, et
même le sourire qui aurait pu sembler artificiel, mais qui en réalité était le sien depuis l’enfance.
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Il fixa la gueule de l’arme quelques secondes, avec le sentiment d’être un cambrioleur pris sur le fait. Ou un daim prisonnier des phares d’un camion. Un gros camion, qui aurait roulé beaucoup trop vite.
Il leva les mains au-dessus de sa tête, bien haut, tout en combattant son envie de sourire.
- Ne visez pas le torse, Stacy, par pitié !
Elle abaissa le canon de son arme de quelques centimètres.
- C’est mieux ?
- Cet équipement m’est plus précieux que n’importe quelle autre partie de mon anatomie, répondit Spencer en se protégeant des deux mains. Ça ne vous ennuierait pas d’oublier ça, ma belle ?
Un sourire aux lèvres, elle vint poser l’arme sur le lit.
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- Ça va ? lui demanda-t-il une nouvelle fois.
Elle se frictionna les bras.
- J’ai froid.
Spencer avait toutes les raisons de croire que ce n’était pas uniquement à cause de la température. Il éprouva le désir soudain de la prendre contre lui pour la réchauffer et la réconforter.
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Ce n’était pas le jeu en lui-même qui était dangereux, mais l’obsession du jeu.
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Ah, les médecins ! Avec leurs revenus exorbitants, ils se prenaient vraiment pour les maîtres de l’univers. Si elle leur faisait des ronds de jambe à longueur de journée, bien peu trouvaient gré à ses yeux — hormis quelques-uns qui étaient d’authentiques guérisseurs.
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Elle avait commis une erreur. Une énorme erreur. La peur s’empara d’elle ; la véritable peur, celle qui vous coupe le souffle et annihile toute volonté. Elle s’ordonna de courir, mais ses jambes refusaient de lui obéir. Au lieu de cela, elle regardait fixement Ricky Jones avec un sentiment d’horreur grandissant. Il semblait décidé à lui faire payer son geste impulsif. Au prix fort.
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Elle ne supportait plus de vivre seule avec ses peurs. Avec son désespoir. Randy n’avait-il pas ce sentiment ? se demandait-elle. Et sa mère ? Se taire jour après jour malgré les humiliations, ravaler sa rancœur constituaient une souffrance. Comme elle, ne rêvaient-ils pas de partager leur malheur ? d’avoir quelqu’un à qui parler à voix basse dans l’obscurité, quelqu’un à serrer dans ses bras et à aimer ?
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Jamais elle n’aurait le courage de l’avouer ouvertement, mais elle pensait avoir appris à reconnaître les meilleures photos. Certes, elles étaient toutes excellentes, mais certaines possédaient… un charme particulier. Une magie. Une étincelle. A l’instar de ces top models qui avaient en elles ce « petit quelque chose » qui les différenciait des autres filles.
Pourtant, elle aurait aimé, ne serait-ce qu’une fois, vérifier la justesse de son choix. Ce serait amusant de…
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Quoi qu’il en soit, elle avait fini par s’habituer à paraître invisible. A vrai dire, elle se satisfaisait de cet anonymat. Quand elle était invisible, elle avait moins conscience d’être différente. Elle se sentait… protégée.
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« Il reviendra en gloire pour juger les vivants et les morts » et « Jugement dernier ».
La citation n’était pas biblique mais liturgique. Appelée « le Credo des Apôtres », elle était reprise comme profession de foi par la plupart des confessions chrétiennes. Celles-ci se référaient à la croyance en un Dieu qui appellerait à lui ses fidèles et bannirait les autres dans un enfer symbolique ou réel.
Nombreuses étaient les religions à postuler un jugement final, mais seules les confessions catholique et luthérienne utilisaient l’expression exacte. Leur criminel avait donc été élevé dans la foi chrétienne, et très probablement catholique romaine, puisque c’était la religion largement dominante en Louisiane.
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La violence, l’épouvante et le sang, il pouvait y faire face. Même chose pour la perversion, le crime, le non-respect de la vie, les comportements tordus que beaucoup considéraient comme la norme. Il avait appris à laisser la méfiance, la discrimination, la stupidité humaine glisser sur lui comme sur les plumes d’un canard. Et il n’avait pas besoin de boire ou de se droguer pour tenir.
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