Félix Leclerc

Dans ce roman, Félix Leclerc nous plonge dans son enfance, une enfance que l'on ressent heureuse, emplie de petits et grands bonheurs enfantins, d'amour, d'amitié, de jeux et d'aventures. Cette enfance est également ponctuée de petits et grands malheurs, de ceux qui font doucement avancer vers l'âge adulte.



Félix Leclerc sait manier la langue française avec brio, c'est un poète qui utilise les mots pour nous faire sourire, rêver, pour nous émouvoir.



Un seul tout petit bémol mais qui est plus lié à moi qu'à l'auteur : n'ayant pas l'habitude de lire des textes aussi imagés, j'ai eu parfois du mal à entrer dans ma lecture, mais une fois que j'y étais, je me laissais emportée.
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18 contes sont présentés dans ce petit livre. De longueur et d’intérêt variés, ils abordent des thèmes divers qui peuvent être encore d’actualité, malgré le fait que ce tome fut publié en 1942. Évidemment, étant donné l’époque, la présence de la religion est importante de certains de ces récits. Mais si on oublie cet aspect, les valeurs présentées dans ces contes demeurent actuelles. L’auteur y aborde la pauvreté, les rapports humains, les préjugés, les passions…



Les histoires sont généralement intéressantes et nous permettent de nous plonger dans le Québec des années 40 avec une vision juste de l’époque. Dans un style fluide, l’auteur parvient à nous raconter des courtes histoires précises et à nous les rendre vivantes, comme s’il était présent pour nous les conter.
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Mon grand-père m'a passé ce livre il y a un bout de cela. Je l'ai commencé, mais je l'ai mis en pause en raison de d'autres lectures..hmmm...Vol de nuit....hmmmm....Dune. Peu importe, je l'ai continué hier et fini aujourd'hui.

En résumé, ce sont des belles histoires, riches et bien écrites, mais parfois le thème patriotique est un peu trop fort et les contes sont assez redondants. Effectivement, Adagio, étant un recueil de 18 contes, m'a plu, mais pas totalement. C'est un livre qui traite, à travers tout ses histoires, de fraternité, d'entraide, d'amour, de guerre, d'handicaps, mais qui parle surtout de la culture et des croyances québécoises (le français et le catholicisme) et je trouve que parfois, cette fibre patriotique vibrait trop chez l'auteur. Le meilleur exemple est dans l'histoire "Banc 181" que je trouve la pire de toutes. Le problème n'est pas la fierté canadienne; je suis moi-même fier d'être québécois, mais Leclerc démontre l'Église comme si elle était la seule a avoir construit ce pays et cela m'agace un peu.

Par contre, les textes sont super bien écrits et les dialogues emmènent de fortes émotions. C'est également un recueil qui évolue dans le temps; toutes générations québécoises peut l'entreprendre et il sera d'actualité, du moins il l'est présentement...

une pure merveille !

Petit recueil de maximes politiques, poèmes et autres palabres, le tout avec une note d'humour propre à notre Félix Leclerc. Très québécois, par contre. Il faut une certaine notion pour aimer ses mots.

Comprenez moi bien: j'adore Félix Leclerc! Surtout pour ses chansons. J'ai vraiment aimé Pieds Nus dans l'Aube. Par contre, Carcajou j'ai pas tellement aimé. C'est pas mal décousu! L'idée est intéressante. Si vous connaissez l'histoire de Diogène alors c'est passablement le même principe. Le bon Dieu, tanné de la Terre, propose au Diable de la lui céder si, et seulement si, il lui ramène un Homme juste. Donc notre Diable parcourt la Terre à la recherche de son juste.



Ce livre est en fait un recueil de nouvelles avec un fil conducteur entre elles.



Bien sans plus!



PS: j'ai bien aimé le prologue et l'épilogue qui reprend en fait la chanson de Félix "Coutumace".

Ce recueil est constitué de quatre fables de Félix Leclerc pigées dans le recueil Allegro, écrit alors qu'il avait vingt-sept ans. Chacune de ces fables représentent une saison, et sont magnifiquement illustrées:



L'automne : Chez les siffleux

Un petit écureuil, Roussette, vit sa première peine d'amour, trompée par son amoureux. Elle part donc en route vers le couvent, malheureuse. Toutefois, en chemin, elle se perd et rencontre une famille de siffleux qui lui font comprendre que tous vivent des épreuves, et que celles-ci n'empêchent pas à la plupart des gens de vivre heureux.



L'hiver : Chez les perdrix

Perdrianne et Courlu sont deux petites perdrix amoureuses qui rêvent de se marier et de partir en voyage de noces. Or, la mère de Perdrianne rêve d'un meilleur parti pour sa fille. Courlu est si banal, si peu exotique ! Lorsqu'un oiseau des tropiques arrive par hasard chez les perdrix, la mère de Perdrianne le cajolera et le comblera de mille attentions, dans l'espoir que ce dernier demande sa fille en mariage. Toutefois, la beauté vient de l'intérieur...



L'été : Histoire d'une mouche

Une petite mouche de campagne, Caboche, rêve de trouver la lumière et de connaître le monde. Elle part donc en voyage, dans l'espoir de trouver la lumière. Sur sa route, elle recontrera différents insectes qui seront impuissants à lui répondre. Ce n'est que de retour à la maison qu'elle trouvera la lumière en parlant à... une autre mouche.



Le printemps : Coucher de soleil

Pour fêter les noces d'or de ses grands-parents, Pressé le lièvre doit avertir tous les parents, incluant ceux qui vivent au Désert Brûlé, là où vit le méchant renard qui voudra le dévorer. Sur son chemin, il a la chance de rencontrer Poilu, un ours qui vient de sortir de son hibernation et qui lui propose de l'accompagner, et lui donne de belles leçons de vie en chemin !



J'ai eu un vrai gros coup de coeur pour ce recueil de fables ! Je découvre, et j'ai bien honte de le dire, le grand Félix Leclerc pour la première fois dans cet album. Quelle belle idée Marie-Josée Plouffe a eu de faire redécouvrir les écrits de ce grand homme à travers ses magnifiques illustrations ! En effet, les héros de ces fables sont si savamment illustrés qu'on a envie de leur donner des câlins !

Les fables elles-mêmes sont le prétexte pour donner d'excellentes morales aux enfants : les épreuves nous rendent forts, la beauté est à l'intérieur de nous (tout comme la lumière, d'ailleurs !) et il ne sert à rien de passer nos vies à craindre un peu tout.

En classe, ce recueil peut se révéler un outil pédagogique fantastique: il y a de nombreuses pistes de réflexion et d'activités à la fin de chaque fable, ainsi que des informations pratiques sur les animaux vedettes des fables et une explication plus explicite des morales de chacune des fables. J'ai totalement adoré !

Les fables sont toutefois un peu longues à lire. C'est plutôt le genre de livre dont on pourrait se servir pour faire la lecture à voix haute, ou encore pour monter une pièce de théâtre en classe, étant donné les nombreuses répliques. Il y a donc moyen de les utiliser malgré leur longueur inhabituelle pour la clientèle visée. Et, comme je l'ai dit, il y a de belles pistes d'exploitation pédagogique à ne pas négliger !

Il y a même un glossaire des mots difficiles à la fin du livre. Sérieusement, tout y est, et j'ai bien l'intention de me le procurer bientôt !
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