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Critiques de Félix Leclerc (47)
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Adagio

Premier recueil d’une célèbre trilogie, Adagio réunit dix-huit contes qui ont d’abord charmé les auditeurs de la radio avant de séduire des générations de jeunes lecteurs. Félix Leclerc excelle à peindre l’univers des pauvres et des laissés-pour-compte, qui se heurtent trop souvent à l’indifférence des puissants. Bonheurs simples, fraternité entre les humains, joies de la vie champêtre composent un univers que les lecteurs retrouveront avec un plaisir renouvelé.
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Adagio

Adagio est un petit recueil de contes écrits par Félix Leclerc il y a déjà plus d’un demi-siècle, en 1943. Il fait partie d’un triptyque, si je puis dire, composé également d’un recueil de fables, Allegro, et de poème, Andante. Malheureusement, deux ou trois de ces contes ont paru quelques années plus tard dans un autre bouquin que j’ai lu un peu plus tôt, Le hamac dans les voiles. Dommage, ça a donné une impression de répétition, surtout que c’étaient les meilleurs, selon moi, qui avaient été repris. Comme celle de ce pauvre traversier, amoureux d’une jeune fille mais qui se laisse séduire par une danseuse, ou bien ce simple d’esprit à qui l’ont joue des tours au village.



La plupart de ces contes sont empreints d’une moralité très catholique. Par exemple, il y a ce violoniste blessé qui ne peut plus jouer et qui souhaite vendre (se débarrasser ?) de son violon. Le luthier lui raconte sa propre histoire et convainc le musicien de garder son instrument parce que « on ne se défait pas d’un ami comme ça », pas après seize ans de bons et loyaux services… Ou bien ce paysan qui pardonne à son voleur de bois. Ça me fait penser à ces romans du terroir qui valorisent le travail de la terre et les bonnes vieilles traditions. La modernité, à quoi ça sert ? Toutefois, tout ne tourne pas autour de la religion. Ce qui doit primer chez les colons, c'est surtout l'amitié et la bonne entente.



Le conte qui m’a surpris positivement est le dernier, intitulé « Par intérim ». Il est beaucoup plus sérieux et sobre que les autres, allégorique, et étrange aussi. Le jeune Raymond, qui représente le Québec, est appelé auprès de son grand-père malade Jean Noble, qui représente la France. Sa maladie, c’est l’humiliation universelle, l’occupation de Paris par les nazis. Cette « terre à chefs d’œuvre » vit la censure, on y brûle les peintures et les livres. Incapacité, le grand-père demande à son petit-fils si cette autre France, la Nouvelle, ne peut pas la remplacer. Ne serait-ce que par intérim. Continuer son travail le temps que la maladie (la Seconde guerre mondiale) passe. Dans les faits, la France s’est libérée alors que le Québec vivait encore dans la grande noirceur mais il est intéressant de noter que, une quinzaine d’années plus tard, la Belle Province se libéra à son tour de son carcan et connut sa révolution culturelle.
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Adagio

Mon grand-père m'a passé ce livre il y a un bout de cela. Je l'ai commencé, mais je l'ai mis en pause en raison de d'autres lectures..hmmm...Vol de nuit....hmmmm....Dune. Peu importe, je l'ai continué hier et fini aujourd'hui.

En résumé, ce sont des belles histoires, riches et bien écrites, mais parfois le thème patriotique est un peu trop fort et les contes sont assez redondants. Effectivement, Adagio, étant un recueil de 18 contes, m'a plu, mais pas totalement. C'est un livre qui traite, à travers tout ses histoires, de fraternité, d'entraide, d'amour, de guerre, d'handicaps, mais qui parle surtout de la culture et des croyances québécoises (le français et le catholicisme) et je trouve que parfois, cette fibre patriotique vibrait trop chez l'auteur. Le meilleur exemple est dans l'histoire "Banc 181" que je trouve la pire de toutes. Le problème n'est pas la fierté canadienne; je suis moi-même fier d'être québécois, mais Leclerc démontre l'Église comme si elle était la seule a avoir construit ce pays et cela m'agace un peu.

Par contre, les textes sont super bien écrits et les dialogues emmènent de fortes émotions. C'est également un recueil qui évolue dans le temps; toutes générations québécoises peut l'entreprendre et il sera d'actualité, du moins il l'est présentement...
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Adagio

C'est un court recueil de 18 contes où l'auteur aborde une foule de thèmes tels que l'amitié, le progrès, la guerre, l'entraide, les handicaps, la terre, l'espoir, etc. Mais globalement il y étale ses profondes convictions patriotiques, son amour de la terre et son grand respect pour les colons qui ont bâti ce pays. Comme à l'habitude, sa plume est poétique et la langue du terroir enchante. Les dialogues sont vifs et délicieux. J'ai toutefois une petite réserve sur le ton moralisateur de certains contes et l'espèce de nostalgie quasi systématique sur "le bon vieux temps" qui, à la limite, pourrait cacher une certaine peur de la modernité. Somme toute j'ai bien aimé ce livre qui me semble être une pièce importante de la littérature québécoise.
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Adagio

18 contes sont présentés dans ce petit livre. De longueur et d’intérêt variés, ils abordent des thèmes divers qui peuvent être encore d’actualité, malgré le fait que ce tome fut publié en 1942. Évidemment, étant donné l’époque, la présence de la religion est importante de certains de ces récits. Mais si on oublie cet aspect, les valeurs présentées dans ces contes demeurent actuelles. L’auteur y aborde la pauvreté, les rapports humains, les préjugés, les passions…



Les histoires sont généralement intéressantes et nous permettent de nous plonger dans le Québec des années 40 avec une vision juste de l’époque. Dans un style fluide, l’auteur parvient à nous raconter des courtes histoires précises et à nous les rendre vivantes, comme s’il était présent pour nous les conter.
Lien : http://universdesunflo.wordp..
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Allégro

Deuxième volet de la symphonie littéraire de Félix Leclerc, cet Allegro n’est pas un recueil de nouvelles mais plutôt une collection de fables. Ces histoires, mettant en vedette parfois des humains mais surtout des animaux, se veulent un hymne à la vie, au bonheur et à la liberté, auxquels on ne peut accéder que grâce à un travail honnête.



Je dois admettre que je les ai trouvé un tantinet longues, ces fables. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, pas tout le monde est obligé de se montrer aussi concis qu’Ésope ou LaFontaine, mais une dizaine de pages (parfois plus) pour en arriver à une conclusion qui n’était pas du tout évidente… je m’y perdais en cours de route. Il faut ajouter que ces histoires ont comme cadre le Québec de la première moitié du XXe siècle, la réalité y était tout autre.



En effet, chez Félix Leclerc, la région québécoise (agricole, campagnarde) est à l’honneur. Ainsi, pas de lion ni de cygne ou autres bêtes de la savane ou de contrées lointaines. On retrouve des animaux de la basse cour (coq, mouton, bœuf, cheval, etc.) ou bien de la faune laurentienne comme la marmotte, la perdrix, l’ours, le lièvre, etc.



Et, justement, la fable qui m’a le plus touché s’intitule «Coucher de soleil», et on y retrouve un lièvre qui présente son frère à un ours qui l’avait précédemment épargné. Les trois discutent philosophiquement sans savoir que la mort a prise sur l’un d’eux. L’auteur a réussi à me surprendre et à me toucher avec cette fable traitant de l’art de mourir.



À lire sans presse, idéalement au grand air sur un balcon avec vue sur un paysage bucolique.
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Andante

Andante est le troisième et dernier volet de la symphonie littéraire du grand et regretté Félix Leclerc. Après avoir exploré le conte et la fable, il se lance dans un genre tout autre, celui du poème. Toutefois, les genres s’entremêlent un peu. En effet, on y retrouve bien quelques poèmes de forme plus classique mais l’essentiel de cet ouvrage est surtout constitué de poèmes en prose. Certains racontant une véritable histoire s’étirant sur plusieurs pages. Ainsi, par moment, j’avais plus l’impression de lire des contes. À cause de cela (ou grâce à, selon le point de vue), je crois que ces trois recueils ne me laisseront qu’un seul et unique souvenir.



J’ai apprécié plusieurs des poèmes (ou trames poétiques) mais, si quelques extraits m’ont particulièrement plu, la plupart ne se distinguent pas les uns des autres. Pourtant, ils sont bien écrits, jolis. Sur le moment, je les trouvais beaux mais ils ne m’ont pas marqué et, rapidement, leur souvenir s’est estompé. Pour tout dire, un seul m’est resté gravé dans la mémoire, L’albatros, et c’est à cause de l’autre poème, celui de Baudelaire.



C’est peut-être les thèmes qui me rejoignaient moins. Tout imprégné du folklore québécois et, incidemment, d’une certaine morale religieuse. À l’époque, au milieu du 20e siècle, tout le poids des traditions pesait encore sur le peuple québécois mais, tranquillement, on sentait pointer un vent nouveau. Félix Leclerc cherchait à le préserver et c’est tout à son honneur. Toutefois, presque 75 ans plus tard, l’écho des choses de la campagne (avec ses sentiments naïfs, sa bonhommie, son respect quasi aveugle des valeurs chrétiennes) ne résonne plus aussi fort. Dans tous les cas, il n’a pas résonné beaucoup chez moi. Je le relirai peut-être dans quelques années, lorsque la frénésie de la grande ville me passera et que je chercherai le repos en région excentrée.
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Andante

Troisième volume de la trilogie fondatrice de l’œuvre de Félix Leclerc, Andante pèche par le ton moralisateur et les tonnes de bons sentiments qui court-circuitent la plupart des poèmes et récits qui le composent. Si cela passait très bien dans le domaine allégorique du conte (Adagio) ou des fables (Allegro), ce n’est pas le cas pour ce recueil. L’écriture est toujours magistrale, mais le propos tourne en rond. On sent l’écrivain encore englué dans son éducation religieuse. Le manichéisme des situations est loin d’être subtil et on aura vite compris que la vie à la campagne est la plus digne et la plus vertueuse, alors qu’au loin clignotent les lumières de la ville, annonciatrices de la corruption et du vice. Peut-être qu’il ne faut pas lire les trois volumes à la suite… On risque de s’en lasser et de fausser notre jugement. En tout cas, j'ai trouvé les 19 textes d'Andante assez pénibles à terminer.
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Carcajou ou le diable des bois

Agréablement surpris par la lecture de ce roman d'une qualité inégale mais avec des éclairs impressionnistes et une langue joliment maniée......
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Carcajou ou le diable des bois

Comprenez moi bien: j'adore Félix Leclerc! Surtout pour ses chansons. J'ai vraiment aimé Pieds Nus dans l'Aube. Par contre, Carcajou j'ai pas tellement aimé. C'est pas mal décousu! L'idée est intéressante. Si vous connaissez l'histoire de Diogène alors c'est passablement le même principe. Le bon Dieu, tanné de la Terre, propose au Diable de la lui céder si, et seulement si, il lui ramène un Homme juste. Donc notre Diable parcourt la Terre à la recherche de son juste.



Ce livre est en fait un recueil de nouvelles avec un fil conducteur entre elles.



Bien sans plus!



PS: j'ai bien aimé le prologue et l'épilogue qui reprend en fait la chanson de Félix "Coutumace".
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Cent Chansons

Le texte des toujours très excellentes chansons de Félix Leclerc regroupées par thèmes avec en plus un entretien et une étude. Peu importe le style, le ton ou la forme que prennent les chansons, la simplicité et la force de parole sont toujours à l'œuvre. On se demande parfois comment il est possible que si peu de mots réussissent à créer tant d'émotions.
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Chapeau ! Félix

Voilà un CD à dimension patrimoniale dans le domaine de la francophonie. En effet toutes les chansons proposées, à l’exception d’une, ont pour auteur de paroles et musique Félix Leclerc. Rappelons que Félix Leclerc, chantre du Québec, fut largement connu en France dans les années 1950, 1960 et 1970. Il décéda en 1988 à l’âge de 74 ans.



Toutefois ici les chansons avec paroles et musique Félix Leclerc sont interprétées par d’autres artistes que lui. Elles dépeignent un univers canadien par le biais d’un train, d’un ours, l’arrivée du printemps, le bal, le loup, les moutons. D’autres motifs sont universels comme le bonheur ("Le petit bonheur" est une des chansons les plus connues de Félix Leclerc), le roi heureux de vivre à la campagne (qui renvoie un peu au "Sous-préfet aux champs" d’Alphonse Daudet), le rêve d’enfant de vivre loin de ses parents.



La comptine bien hexagonale "Cadet Rousselle" est chantée par Félix Leclerc puisqu’elle évoque une célèbre chanson populaire française du XVIII e siècle, mettant en scène de façon burlesque le personnage historique Guillaume Joseph Rousselle, huissier à Auxerre au moment de la Révolution française.

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Chapeau ! Félix

"Chapeau! Félix": un livre-disque



Félix Leclerc (1914-1988). Mes souvenirs remontent, malléables et sans doute déformés au fil des ans. L’homme est, un parmi tant d’autres, fragment de mon enfance et de mon adolescence. Ses chansons dansent à nouveau sur mes tympans, me reviennent en échos lointains d’un monde autre, doucement tranquille et serein. Instants hélas effacés si Babelio, Masse Critique, La Montagne Secrète Ed. n’étaient pas passés par là. Merci à eux…



Bonjour la nostalgie.



Un temps, durant l’extrême bout des 50’s, la totalité des 60’s et un tout petit brin des 70’s, à mi-chemin des Trente Glorieuses, la télé à la maison fut exclusivement sans télécommande, diffusant à des heures bien sages des programmes gentillets en noir, blanc et gris bien baveux. Le poste n’avait que peu de boutons pour trouver les rares chaines proposées. Mon PAF d’alors épousa, les yeux éblouis, l’immobilité de la mire, le petit train d’«Interludes» et le générique d’« Histoires sans paroles ». La France entière cherchait alors en vain, sous les écrans bleutés posés sur les tables de salon, les jambes des présentatrices qui en femmes-troncs télévisuelles, souriantes et à la diction parfaite, nous invitaient à la fête à venir avant de s’afficher honteusement à la une des magazines à scandales quand elles montraient leurs genoux. Les rares émissions de variétés proposaient, entres autres désormais vieilleries alors en vogue, une race de chanteurs aujourd’hui disparus, en costard-cravate, bien mis sur eux, guitare classique en arpèges harmonieux et accords plaqués. Seuls sur scène face au micro solitaire, sans soutien rythmique, sans chorégraphie si ce n’est celle du pied battant le rythme sur le dessus d’une chaise.



Guy Beart, Georges Brassens.. et, ici, Felix Leclerc : sa haute silhouette dégingandée, sa tignasse blonde et son accent québécois. L’auteur-compositeur-interprète importait dans l’hexagone cette autre France du lointain Québec, le caribou qui n’osait pas encore laisser trainer quoi que ce soit dans son sillage sur la neige (Ôh que non, l’époque était prude), l’orignal, la neige et le froid. L’homme aimait la langue française, les mots bien choisis, soigneusement agencés au service de phrases qui avaient du sens.



Felix Leclerc (1914-1988) : un artiste québécois multifacettes de la musique aux mots, des images aux scénarios. Touche à tout radio, théâtre, télévision et chanson.



Neuf de ses chansons en CD joint et lyrics imprimés (plus « Cadet Rousselle », une chanson populaire française du XVIII e siècle) font ici tribute hommage sous le titre « Chapeau Felix », revisitent sous des orchestrations modernisées son univers enchanteur et poétique. Quatre voix féminines sont de la fête, celle des moments signés hors du temps et qu’il faut apprécier au mieux quand ils surviennent. A noter que le CD inclus propose, outre les fichiers son, les lyrics imprimables et une courte video intitulée « Felix Leclerc chante Cadet Rousselle »



Felix Leclerc était sorti doucement de ma vie par la fenêtre en noir et blanc de l’écran TV, il y est revenu, bonjour la nostalgie, via ses chansons mais aussi les illustrations en couleurs de Jean Dallaire (1916-1965), un artiste peintre cubiste, lui aussi québécois. Elles évoquent un « Cadet Rousselle » campé moqueusement dans ce que la chanson décrit de lui.



Titres à écouter en priorité : « Cadet Rousselle » ; « Le petit bonheur », l’éternel « Hymne au printemps » et à mon sens la perle qu’est « le train du nord » qui, au gré d’écoutes sans cesse réitérées, m’a beaucoup plu et inspiré le bout de rien qui suit quand, quelque part, ce luxueux et bel objet semble aussi destiné à nos chères têtes blondes :



« Swinguent swinguent les mots, dansent dansent les marmots.



Clapent clapent les mains, tandis que roule roule le train.



Tapent tapent du pied, claquent claquent des doigts.



Loco loco sans boussole, tous tous la laisse seule.



Plus personne à bord,



Qui donc pour le sifflet tirer ? »



« Chapeau ! Félix »
Lien : https://laconvergenceparalle..
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Chapeau ! Félix

Le livre-disque et son titre ont été inspirés par un film d'animation produit par l'Office nationale du film du Canada en 1989, court métrage dans lequel Félix Leclerc chante la célèbre comptine ‘'Cadet Rousselle'' avec un accompagnement guitare-solo.



La couverture et les 24 premières pages de l'album reprennent les dessins réalisés par Jean Dallaire pour illustrer la chanson et on retrouve l'interprétation de Felix Leclerc sur le CD.

Cette reprise est précédée par neuf chansons de cet auteur-compositeur (dont le célèbre ‘'Petit bonheur'') interprétées par quatre jolies voix québécoises avec un accompagnement instrumental réussi ; les paroles des dix chansons figurent dans les dernières pages de l'album.

Cerise sur le gâteau : le CD contient le film d'animation mentionné au début de ma critique.



C'est entraînant et très frais, c'est un 𝚙̶𝚎̶𝚝̶𝚒̶𝚝̶ grand bonheur.



Un album de qualité reçu grâce à l'opération Masse critique de mai… Merci à Babélio et aux Editions La Montagne Secrète.

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L'auberge des morts subites

Auteur d'une quinzaine d'albums, acteur dans des documentaires et écrivain, j'ai découvert cette pièce par hasard. L'auberge des morts subites est une pièce caustique illustrée d'une vingtaine de dessins correspondant aux dialogues de la pièce. Une curiosité sans plus mais bien écrite.
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Le calepin d'un flâneur

Un beau recueil d'aphorismes, de phrases ou de courts passages poétique. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé cette oeuvre que je recommande à tous les rêveurs et flâneurs
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Le calepin d'un flâneur

Lire Le calepin d’un flâneur, c’est se donner le cadeau de petits moments de réflexion et de sagesse, des moments de poésie aussi avec des surprises et des sourires au détour des mots et des pensées.



On lit un peu rapidement d’abord puis on se surprend à y revenir pour un bref instant, mais chaque fois, c’est comme une fête.



Il faut laisser traîner le livre sur une table et l’ouvrir de temps en temps pour cueillir un peu de sens.
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Le fou de l'île

Ca se déguste comme une friandise au sirop d'érable. Dès la première page, je me laisse porter par les mots, l'accent rugueux de Félix Leclerc, son odeur de feu de bois. Et l'odeur de vent salé tout au long de l'histoire. Une merveille!
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Le fou de l'île

Un fou arrive avec la marée sur une île canadienne. Poétique, il s'agit plus d'un conte que d'un réel roman où tel Zadig, le fou rencontre les habitants et leur étroitesse d'esprit. Très dépaysant.
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Le fou de l'île

Connu surtout pour ses chansons et son engagement envers la langue française, Félix Leclerc a également écrit poèmes, pièces de théâtres et romans, dont celui-ci, qu'un ami m'a conseillé de lire, curieux de voir ce que j'en penserais.



Un jour, un homme échoue sur l'île. Salisse, un habitant de peu de mots le prend sous son aile, l'héberge dans la grange. Rapidement, le naufragé est déclaré fou, car il cherche quelque chose d'indéfini, d'insaisissable qui vole dans le ciel et qui est sa seule raison de vivre. Petit-à-petit, d'autres habitants curieux, seuls, sans doute plus rêveurs que les autres, s'associent à sa recherche et l'encouragent à parcourir les cinq villages de l'île pour trouver ce qu'il cherche.



Ce petit roman, très onirique donc, à l'écriture poétique, n'est pas sans me rappeler le recueil Ailleurs: Voyage en Grande Garabagne de Henri Michaux que j'ai lu l'année dernière - voir plus bas -... on y retrouve ces personnages mystérieux, doux ou cruels, cette inaptitude à s'adapter à une société et une culture qui nous semble barbare.

J'ai apprécié la lecture, elle m'a touchée par moments, mais j'ai trouvé que les personnages manquaient souvent de profondeur, n'étaient qu'une caricature d'un genre de personnages, tout comme le thème du fou plus sage que les autres n'a rien de très original.

Le début m'a paru prometteur mais finalement je me suis perdue dans cette symbolique trop vague, et je me suis même secrètement demandée si l'auteur savait lui-même de quoi il parlait exactement...!

Une agréable découverte néanmoins, dont je garderai sans doute un souvenir un peu nébuleux.
Lien : http://pourunmot.blogspot.fr..
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