Florence Aubry

Lily apprend à jouer au tennis, en même temps son père perd son travail et va du coup se concentrer sur elle : changement de coach, régime, compétitions. L'adolescente va-t-elle résister à tant de pression ? Son père est-il vraiment capable de tout pour une victoire comme le soupçonne la police ?



Une vision assez noire du sport, et surtout le portrait d'une obsession aveugle d'un père qui oublie le principal : sa fille.



Florence Aubry cerne, comme à son habitude, avec talent ses personnages. Lily nous touche car son amour pour le tennis va au final ne lui apporter que souffrances et désillusions. On pense à certaines championnes maltraitées ainsi par leur famille, un sujet tabou.


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J'ai beaucoup aimé ce livre parce que j'ai vraiment trouvé l'histoire prenante du fait que le “meurtre” évoqué dans le livre est extravagant, il sort de l'ordinaire et c'est ce qui m'a plu.

L'univers aussi est plaisant, dans un petit village de campagne appelé “Les Sucettes”. Ce qui m'a plu c'est que cet univers se rapprochait beaucoup du mien, et je m'y voyais presque : un petit village de campagne dans un coin (presque) perdu, inconnu, où parfois l'ennui règne.

J'ai aussi apprécié le caractère des personnages principaux : Victor le détective dont les objectifs sont bien précis et Manon la partenaire sarcastique.

J'ai aussi vraiment beaucoup aimé le déroulement de l'enquête, les suspects, les indices… je ne savais plus qui suspecter avec tous ces détails qui pouvait parfois m'amener à des théories qui se contredisaient avec les indices, ce qui me plongeait dans le doute. le mystère est resté entier jusqu'à la fin.

Mais ce qui m'a un peu déplu c'est qu'à la fin on ne connaît pas le verdict final. Que va t-il arriver à la victime? Que va t-il arriver à l'accusé ? Est ce que Victor va retourner dans son collège ?



Mano V.

Nola, 16 ans, est dans le bureau du médecin qui doit l'avorter alors que des forcenés, sans doute anti-avortement débarquent et les enlèvent tous les deux.

Durant sa captivité, on apprend les circonstances qui l'ont conduite à être enceinte, on découvre ses sentiments, ses angoisses.



Un roman qui tient en haleine, se lit presque d'une traite (si on a le temps) qui touche le sujet délicat de la grossesse chez les jeunes filles, ainsi que celui de l'avortement.



Un bon roman mais pas mon préféré de l'auteure.

Etrange récit qui tient plus du conte que du roman ... On plonge dans un univers étrange, un peu magique, aux nombreuses coutûmes... Beaucop de poésie, mais il faut s'accrocher un peu pour dépasser les premières pages et s'habituer à une écriture assez complexe. Néanmoins, l'histoire en vaut la peine.

Un récit où la poésie est presque palpable, ce qui n'en rend pas moins dure l'histoire.

Samedi je me suis rendue au rayon "Jeunesse" de ma librairie dans l'espoir d' trouver quelques perles pour la valise de livres que j'apporte au collège tous les vendredis. J'essaie d'être thématique, j'ai environ 150 livres à disposition des élèves mais malgré cela je ne cesse d'en proposer d'autres. Et au moment où j'allais payer mes livres je suis tombée sur "Nola" de Florence Aubry. C'est la couleur jaune de la couverture qui a attiré mon regard, je dois bien l'avouer. Ensuite la quatrième de couverture disait ceci :

Comment c'est possible ? Quel enchaînement de circonstances improbables il a fallu pour me conduire d'une vie adolescente faite de couloirs du lycée, de parties de tennis, de devoirs à plat ventre sur la moquette, de textos, de discussions sur Facebook, de rouge à lèvres, mascara, baskets à talons compensés, fraises Tagada, disputes avec Papa, engueulades avec Maman, baisers, garçons, copines, amour... Par quel chemin tortueux ai-je bien pu arriver ici ?

Nola est tombée enceinte. Alors qu'elle est dans le bureau du docteur, tout bascule. Aura-t-elle encore la possibilité de décider ?

​En rentrant chez moi j'ai ouvert le livre et je ne l'ai plus quitté jusqu'à la dernière ligne mais ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler quoique ce soit. Tout ce que je peux dire c'est que nous avons beaucoup de chance de vivre dans un pays libre comme le nôtre... Alors si lire un livre destiné aux (grands) ados ne vous gêne en rien, plongez vous dans celui-ci, et venez ici pour en parler...
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Comme chaque été, Sarah, quinze ans, et sa sœur passent les vacances en famille dans le même camping de bord de mer. Mais cette année Sarah n'a d'intérêt que pour les soirées où le binge drinking fait fureur, où c'est à celui qui s'y enivrera le plus vite. Persuadée qu'elle contrôle les choses, Sarah se moque des avertissements de sa sœur et de son ami Lucas, bien qu'elle se retrouve dans des situations alarmantes.



MON AVIS

Un sujet préoccupant, à juste titre, mais un scénario qui donne une impression de caricature, avec des personnages trop stéréotypés et manichéens. Le thème a par contre le mérite d'aborder sans détour un sujet encore trop peu traité et, qu'à ce titre, il peut donner lieu à débat. Une écriture sans grand intérêt. Seule la relation entre les deux sœurs, évoquée à-travers leurs regards croisés, sonne juste et émeut vraiment.

C'est l'histoire d'une jeune adolescente de 15 ans qui passe tous ses étés dans un camping où elle retrouve ses amis de vacance. Le groupe sort alors le soir pour s'amuser, profiter... Et la jeune fille en profite pour boire plus que de raison, malgré les avertissements de ses proches. Un jour, celle-ci boit tellement qu'elle est incapable de se rappeler de ce qu'elle a fait à la soirée de la veille, et personne ne daigne le lui dire. Parviendra t-elle à connaitre ce qui s'est passé ?

L'histoire est intéressante mais racontée de manière trop enfantine.

Riche, original et efficace... Une belle expérience littéraire à la frontière des genres.
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Dans un petit village vit une tribu, le peuple Bââ, qui suit des traditions ancestrales. Lorsqu’ils deviennent des hommes, les jeunes garçons déploient leurs ailes lors d’une grande cérémonie. Mais Huang n’en a pas. Considéré comme un imposteur, il est emprisonné dans une grotte à flanc de falaise, et condamné à mourir. Sa fiancée Leï a l’espoir de le sauver tandis que Xiong, son ancien meilleur ami dévoré par la jalousie, aimerait lui faire plus mal encore. Lou-Ki, quatrième membre du groupe et laissée pour compte, essaie maladroitement de tirer les ficelles…



Ce roman a le mérite d’être très original. Il nous emmène au sein d’une tribu qui nous rappelle d’anciennes civilisations asiatiques, dont le quotidien est nourri de rites suivis scrupuleusement. Découvrir ces traditions, les légendes anciennes et les divinités de ce peuple nous emmène ailleurs et nous fait voyager. Une toute petite touche de fantastique ajoute au dépaysement.



Mais cette histoire pourrait aussi être vécue par des adolescents d’aujourd’hui. Il y est question de premières amours brûlantes, et de jalousies dévorantes qui ont empoisonné les rapports entre ces jeunes gens qui étaient pourtant d’excellents amis ; à l’aube de leurs vies d’adultes, ils cherchent leur place dans la tribu et les derniers événements auront une importance capitale.

Ainsi, cette histoire nous fait naviguer entre roman initiatique et immersion dans une civilisation et dans ses traditions, en mettant au centre le devenir de Huang.



Huang est adolescent qui a une personnalité douce et sereine. Condamné à mort, il prend tout de même le temps de la réflexion et reste capable d’agir intelligemment. Quant à Leï, elle oscille entre un désespoir dévastateur et un espoir fou, sa vie est comme suspendue durant ces quelques jours. Xiong et Lou-Ki sont dévorés par la jalousie. Mais si le premier est encore capable de discernement, la seconde est complètement aveuglée par des sentiments inventés de toutes pièces. Dernier personnage mis en avant, le père de Huang lève le voile sur les origines du jeune homme, incarnant la culpabilité.



L’écriture de Florence Aubry est très belle, elle participe à l’ambiance particulière du roman. Poétique et exigeante, elle demande la pleine attention du lecteur pour être savourée, sans être non plus hors de portée. Les très courts chapitres incitent le lecteur à lire sans s’arrêter, et les changements de point de vue sont bien utilisés pour nous dévoiler l’histoire dans toute sa complexité.



Ainsi, ce titre est très original, entre le roman initiatique et la découverte d’une civilisation ancienne, qui vit selon des traditions profondément ancrée. C’est un roman où l’on prend le temps de décortiquer le quotidien et les rapports entre les quatre adolescents. Il plaira à ceux qui aiment les romans contemplatifs et poétiques. C'est une parenthèse hors du temps, qui vous fera voyager et méditer. Pour les bons lecteurs à partir de 14/15 ans.
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Huang est un imposteur, il n’a pas le Don. Sa punition devait être exemplaire : il a été suspendu à la falaise, dans son propre cercueil. Leï, Lou-Ki et Xiong assistent à son sort ; tous quatre sont amis d’enfance, auparavant inséparables. Auparavant seulement. Leï trouvera-t-elle un moyen de sauver Huang qu’elle aime ?



Ce court roman met en place un univers singulier, loin des références habituelles de la fantasy. Le rapport harmonieux à la nature, les noms, les cérémonies et rites omniprésents dans cette société (interdits, cérémonie de libération du Don, mariages, naissances, guerre…), les animaux (paon, cheval), les références (dieux, ancêtres, Empereur…), installent un univers traditionnel asiatique, et l’on a l’impression de suivre la version romancée d’une antique légende.

Le quatuor amoureux est classique mais efficace. On suit les différents personnages (les quatre adolescents et le père de Huang) à travers des énonciations particulières (« Je » pour Huang et son père, « Il » pour les autres). Cela permet la mise en place, pas à pas, de l’univers de référence, et maintient le lecteur en haleine. L’écriture est de qualité. Les chapitres courts et leurs fins savamment choisies ainsi que les allusions contenues dans les chapitres créent une tension croissante, qui devient très forte tout près de la fin du roman. On craint une fin tragique à la Roméo et Juliette, et c’est très efficace !

Je regrette que la fin soit uniquement centrée sur Huang et Leï, que le périple du père n’aie qu’une portée symbolique (il ne sert finalement que de prétexte aux flashbacks), et que certaines règles régissant la vie du village semblent quelque peu tombées du ciel. Celle qui résout l’histoire de Leï m’interpelle : la transgression des lois dans cette société très codifiée est - classiquement dans ce genre de récits - un ressort du roman, mais ce ne sont (presque) pas les héros qui la portent et elle n’est pas (du tout !) subversive. C’est à mon sens de la fantasy exigeante, par sa langue et l’univers mis en place, mais finalement bien sage.


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Inspiré par les contes et la mythologie de la Chine Antique, le Royaume des cercueils suspendus de Florence Aubry est un texte aussi singulier que poétique, invitant le lecteur à la contemplation. Portée par une écriture minimaliste et soignée, le roman met en scène le passage chaotique à l'âge adulte de quatre adolescents liés auparavant comme des frères et soeurs, et rendus jaloux par amour.

Une histoire à multiples voix qui se construit surtout sur le mode de la description ( des décors, des motivations de chaque personnages, des croyances), au détriment parfois de l'action, qui semble très diffuse dans ce récit.

Le Fantasy apporte une touche particulière à l'ambiance de cette histoire « merveilleuse ». Une lecture agréable mais peut-être un peu trop courte, qui se conclut de façon abrupte.



Critique complète sur Lirado
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Thèmes: mal être, adolescent,névrose,web, solitude, incompréhension, Japon

Niveau 4ème?

hikikomori: se retrancher, se confiner

Ed Mijade, 2010 6,50€

Lecture facile, traitant du mal- ëtre d'un adolescent; thème difficile

Anne-Marie

J’adore la couverture (oui fallait que je le dise). Bon ensuite, en commençant ce livre je me suis dit « hm okay je comprends pas tout là », on commence avec Heinrich qui prend un bain de soleil, expliquant que cela peut le tuer. Que de toute façon c’est moins dangereux qu’être capturé par les « Autres ». J’ai pensé à quelque chose de fantastique, mais au fur à mesure du livre on se rend compte que non. Heinrich est certes un peu différent (peau clair qui craint le soleil, mauvaise vue), mais je ne suis pas sûre que sa peau et ses cheveux ont des vrais vertus magiques. Apparaissent d’autres personnages, Val qui est prêt à tout pour sauver la vie de sa soeur, même d’aller voir un Sorcier (j’ai ris jaune pour le coup du Sorcier tiens, ça sent tellement l’arnaque à pleins nez), et Joseph (seul personnage dont l’histoire est raconté à la troisième personne même si on est quand même dans sa tête) un vieux qui a des problèmes avec sa fille (et qui au passage m’a fait pas mal de peine, et j’avais envie de baffer sa fille). Une écriture assez orale, on est vite pris de dans et ce livre se dévore. Cependant j’ai regretté ne pas avoir un peu plus d’explication, certaines choses sont survolés, et cela ne m’aurait pas dérangé qu’il y ait plus de pages et que certaines choses soient plus expliqués ou qu’on s’attarde un peu plus sur d’autres. Pour Heinrich c’est en fait une phrase de l’auteur à la fin du livre qui m’a vraiment fait comprendre le fond. Malgré ces quelques défauts, j’ai beaucoup aimé, j’aime ce genre de livres assez doux où la vie des personnages est bouleversée et où des rencontres vont changer le cours des choses (ou peut-être pas), et où chacun évolue. C’est un peu flippant que des gens kidnappent des enfants et leur coupent les bras ou les jambes soit disant pour devenir riche ou en bonne santé.

J'ai adoré ce livre !!! Un peu trop répétitif vers le début, l'histoire tourne trop "autour du pot". Il y a beaucoup de suspens et nous apprenons avec Sarah et ses amis, l'effet de l'alcool sur la santé jusqu'au jour où il va lui arriver une chose dramatique...

Je recommande vivement ce livre !!!

Un roman qui aborde les dangers de l'alcoolisation excessive sans être moralisateur.

Roman touchant et empreint d’émotions à propos de la maltraitance des personnes âgée. Une petite fille nous livre son histoire familiale, sa vie entre sa mère et sa grand-mère.

Magnifique trio qui nous questionne sur la relation fille/mère.

Lien : http://0110007y.esidoc.fr/se..

Dans les années 45, une jeune femme, Suzanne, trouve une main tombée du ciel, celle d'un aviateur dont l'avion s'est écrasé dans un champ. A cette main, un anneau, très spécial, dont la jeune femme s'empare pour son plus grand malheur. de nos jours, c'est Gabrielle, la trouve à son tour...

Un roman fantastique au suspense intense qui nous laisse à peine le temps de respirer ! Un très très bon roman de Florence Aubry ! Une histoire magnifiquement ficelée.