AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.28/5 (sur 58 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly-sur-Marne , 1971
Biographie :

Florence Ollivet-Courtois est docteur vétérinaire spécialiste des animaux sauvages.

Née dans une famille de vétérinaires, elle représente la quatrième génération de vétérinaire de sa famille. Dès 6 ans, elle est affectée par son père à la surveillance du ballon d'anesthésie des animaux qu'il opérait dans son cabinet du Raincy (Seine-Saint-Denis).

Après des études à l’École vétérinaire de Maisons-Alfort, elle débute sa carrière au zoo de Vincennes où elle travaille pendant dix ans. Elle y rencontre son mari, sapeur-pompier, au cours du sauvetage d’un éléphant.

Le parc francilien l'envoie même aux États-Unis pour se former à l'accueil de dragons de Komodo. La directrice du zoo de Washington la forme à la médecine vétérinaire de la faune sauvage et animaux de parc zoologiques. Florence travaillera également à Thoiry et a été commandant au groupe animalier des pompiers de l'Essonne.

En 2003, elle a choisi de devenir la première vétérinaire indépendante en France, en exercice exclusif pour les animaux sauvages et les animaux de parcs zoologiques. Elle a entre autres imaginé une technique insolite pour faire une prise de sang à un mâle otarie de quatre cents kilos, convaincu une femelle chimpanzé diabétique de prendre chaque jour son insuline et fait faire ses premiers pas à un éléphanteau nouveau-né.

Spécialisée dans l'anesthésie et la capture de la faune sauvage, rhinocéros, éléphants, girafes, loups, daims etc...elle participe en 2006 au programme de réinsertion d’ours dans les Pyrénées en assurant la capture de cinq de ces spécimens en Slovénie.

Quand elle rencontre Patrick Violas pour la première fois en 2009 lors d’une capture de daims, elle est loin de s’imaginer qu’elle abandonnerait un jour son activité libérale pour se fixer à La Tanière (un zoo-refuge à Nogent-Le-Phaye), dont elle est devenue la référence scientifique.

Elle est lauréat du Prix Jacques Lacroix 2012 de l’Académie française pour "Un éléphant dans ma salle d’attente. Aventures d’une vétérinaire". Le livre a été écrit avec Sylvie Overnoy, directrice de la rédaction du magazine "Cosmopolitan", et auteur de plusieurs romans.
+ Voir plus
Source : Editions Belin
Ajouter des informations
Bibliographie de Florence Ollivet-Courtois   (3)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

"Un éléphant dans ma salle d'attente" de Florence Ollivet-Courtois et Sylvie Overnoy : rencontre


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
A quelques très rares exceptions près, quand par exemple ils sont très jeunes et tout disposés à s'attacher à absolument n'importe qui, ils ne veulent rien savoir du vétérinaire, cette espèce qui fait des piqûres, des points de suture, administre des médicaments même pas bons et tient à les examiner sous des angles qu'il considèrent comme relevant strictement de leur vie privée. Malgré, ou à cause, de notre air volontairement dégagé, ils nous repèrent à l'instant, nous autres de la race des vétos, et alors se carapatent le plus loin, le plus haut ou le plus profond possible, hérissent tout ce qu'ils ont d'hérissable, retroussent les babines, dégainent les griffes, crachent, feulent, vocifèrent ou nous lancent des cailloux, quand ce ne sont pas leurs excréments. Tout ça pour un banal vaccin.
Commenter  J’apprécie          50
Je suis intervenue lors du déménagement. Cela faisait deux ans que je n'étais pas venue à Vincennes et que Nina ne m'avait pas vue. Retour à mes débuts... Quand j'entre dans le bâtiment, j'appelle : "Nina, Nina!" Elle arrive en trombe du fond de l'enclos. Bien sûr qu'elle me reconnaît! Et voilà. Que du bout de la trompe, délicatement, elle dénoue mes lacets.
Avec les animaux, aucune boucle n'est jamais vraiment bouclée...
Commenter  J’apprécie          40
De tous les animaux que je côtoie, c’est avec les éléphants que j’ai le plus d’affinités. Et plus je découvre la profondeur de leur intelligence, leur sensibilité, leur puissance et leur finesse, plus je m’indigne de la façon stupide, déchirante, dont peuvent mourir parfois ces animaux magnifiques. Je veux empêcher ça.
Commenter  J’apprécie          40
C'est bien simple, chez les éléphants, j'aime tout. Regardez-les de profil : vous voyez la façon dont leur bouche est dessinée, ce petit sourire en coin qui leur donne un air espiègle ? J'adore. J'aime les longs cils droits dans les yeux, qui sont proportionnellement à peine plus gros que les nôtres, mais dont l'iris cerclé de noir est d'une chaude couleur dorée. J'aime les poils raides du bout de leur queue disposés curieusement en arête de poisson, leur peau à la fois ridée et étonnamment élastique, j'aime leur intelligence et leur empathie qui leur permettent de véritablement nous comprendre.
Commenter  J’apprécie          20
l arrive que l'on doive euthanasier des animaux parce qu'ils sont malades ou blessés et qu'on ne peut rien pour les soulager. C'est alors qu'on parle réellement d'euthanasie, car la mise à mort se fait dans l'intérêt de l'animal. Il arrive aussi que des animaux soient abattus pour préserver la santé publique ou l'intérêt général à cause de maladies contagieuses. On parle alors d'abattage, car dans ce cas l'euthanasie se fait dans l'intérêt des humains. La mort n'est d'ailleurs pas nécessairement donnée par arme à feu, contrairement à ce que l'on pourrait croire au vu du procédé de certains.
Commenter  J’apprécie          20
J'exerce dans les zoos, les cirques, chez les particuliers aussi. Munie de mon diplôme, de mon expérience et de ma panoplie de fusils hypodermiques, il m'arrive aussi bien de traiter la cardiopathie d'un chimpanzé que de transfuser un vautour, de poser une broche à l'humérus fracturé d'un singe capucin, une puce électronique de marquage à un alligator ou d'assurer le suivi d'une tigresse épileptique.
Commenter  J’apprécie          20
C'est bien simple, chez les éléphants, j'aime tout. Regardez-les de profil : vous voyez la façon dont leur bouche est dessinée, ce petit sourire en coin qui leur donne un air espiègle ? J'adore. J'aime les longs cils droits dans les yeux, qui sont proportionnellement à peine plus gros que les nôtres, mais dont l'iris cerclé de noir est d'une chaude couleur dorée. J'aime les poils raides du bout de leur queue disposés curieusement en arête de poisson, leur peau à la fois ridée et étonnamment élastique, j'aime leur intelligence et leur empathie qui leur permettent de véritablement nous comprendre.
Commenter  J’apprécie          10
"Avec les animaux, aucune boucle n'est jamais vraiment bouclée..."
Commenter  J’apprécie          30
Et voilà que, du bout de la trompe, délicatement, elle dénoue les lacets.
Avec les animaux, aucune boucle n'est jamais vraiment bouclée...
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Florence Ollivet-Courtois
Lecteurs de Florence Ollivet-Courtois (86)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz Harry Potter (difficile:1-7)

De quoi la famille Dursley a-t'elle le plus peur?

des voisins curieux
des hiboux
de Harry
de tout ce qui peut les faire paraître étranges

20 questions
8166 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}