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Critiques de Francis Huster (38)
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L'énigme Stefan Zweig

En avril dernier, j'avais eu l'immense privilège d'être reçu avec quelques autres happy fews par Francis Huster dans son antre du théâtre Rive Gauche, puisque c'est là bas qu'il jouait, pour quelques mois encore, son "Joueur d'Échecs", un monologue tiré évidemment du chef d'œuvre de Stefan Zweig et adapté par l'incontournable Éric Emmanuel Schmitt.



Lors de cette rencontre, il nous avait avoué avoir été tellement obnubilé par son texte et par le personnage de Stefan Zweig qu'il était en train de finaliser un ouvrage dans lequel il donnerait ses clés pour mieux appréhender cet artiste qu'il dit admirer énormément artistiquement, mais pas forcément humainement.



L’acteur appréciait le génie littéraire de Zweig, mais doutait vraiment de l'homme. Il faut dire qu'il condamnait ouvertement l’inaction de l’homme, célébrissime en Autriche qui n’a pas pu ou n'a pas su utiliser sa notoriété pour combattre le nazisme contrairement « De Gaulle » ou « Jean Moulin ».



Pour Huster, un artiste reconnu mondialement se doit d’agir face à la barbarie humaine, car pour lui un artiste ne doit pas réagir mais agir ,e en partageant au plus grand nombre sa vision de la vie et de ses valeurs morales, et de ne jamais céder à la barbarie. .

L’inaction de Zweig pendant la guerre, attitude hautement condamnable selon Francis Huster est donc une des clés de ce livre, paru le 15 octobre dernier aux Editions le PASSEUR dans lequel Francis Huster cherche à percer l’énigme Zweig à partir d’une autopsie minutieuse de sa vie, de Vienne à New York, de Paris à Rio, de Berlin à Londres.



Huster pense avoir notamment découvert la nature profonde du génial écrivain et la vraie raison de sa mort : Zweig s’est tué pour se punir d’une faute impardonnable à ses yeux…



Comme le dit Eric Emmanuel Schmitt dans la préface de cet ouvrage, Huster ne doute pas une seule seconde que Zweig fut un grand écrivain, il doute qu'il fut un grand homme, car opportuniste ambitieux, frileux et trop souvent prudent.



Mais loin de démystifier une statue, le livre d'Huster tente de rendre Zweig à sa condition de personnage zweiguien, un personnage faible avec ses doutes et ses faiblesses. Une vision éminement partiale et contestable, mais un point de vue passionnant que ce livre exploite avec talent et singularité.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Poquelin contre Molière

J’avais reçu ce livre à commenter à sa sortie (il ne me serait jamais venu à l’idée d’acheter ou de lire un bouquin de Francis Huster, que je n’apprécie pas même comme comédien, tellement il est fat et fade dans ses interprétations multiples).

Bien que littéraire de profession, je n’ai pas apprécié cet ouvrage de Francis Huster qui confond le métier d’acteur avec celui de littérateur,

Ce dialogue a rapidement un effet soporifique, car rien de bien original ne s’échappe de cette prose qui se veut alerte et pertinente mais qui n’atteint aucun objectif.

Le titre choisi est un peu alambiqué voire excessif et j’ai dû sauter des passages, par crainte de m’endormir.

Un livre qui plaira à l’entourage de l’acteur et des médias bobos de gauche, assurément, mais certainement pas aux véritables amateurs de Molière, lui qui doit s’interroger peut-être dans sa tombe sur cette étrange initiative !!

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Poquelin contre Molière

Alors que j'allais écrire ce petit billet, j'ai vu et entendu un entretien de F.Huster au sujet de son "Dictionnaire amoureux de Molière" alors que je terminais "Poquelin contre Molière" paru en même temps. J'aime Molière, j'aime le comédien Huster, mais je n'ai pas aimé l'homme qu'il est devenu, sa fatuité: Personne n'a compris les personnages de Molière, sauf lui bien entendu.

ça partait mal parce que son "Poquelin contre Molière"a été pour moi un pensum.(j'imagine son geste de mépris envers une pauvre ignorante).

Ce livre est un dialogue de 235p sans respiration aucune entre un auteur et son interprète, soit Poquelin et Molière , comme ont pu être Sacha et Guitry, auteur et interprète, sans comparaison aucune.

L'auteur et l'interprète expriment leurs envies, leurs ressentis, ce qu'est le théatre, dans une langue châtiée certes et heureusement, mais j'y ai vu une sorte de schizophrénie partagée à trois qui a gâché ma lecture . Merci aux Edts A.Colin pour cet envoi.

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N'abandonnez jamais, ne renoncez à rien

Livre sincère écrit par un passionné, qui nous montre Molière sous un nouveau jour, plus vivant, moins "académique", moins "classique", et qui nous exhorte à la liberté, à l'audace, au courage, à réinventer nos vies.
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Gustav Mahler : La symphonie de Vienne

Avec la pièce de théâtre intitulée : Putzi (surnom de la fille de Mahler, Maria Anna, qui devait mourir en 1907), Francis Huster nous avait montré plusieurs des "clichés" dans lesquels peuvent tomber ceux qui en restent à une lecture superficielle de la vie de Mahler. Et pourtant, Huster, face à son public, n'avait pas lésiné sur les moyens, montrant le chef d'orchestre, baguette à la main, dirigeant d'une main sûre, avec force et précision, mais aussi avec passion, une de ses oeuvres, puis l'homme dans son intimité, face à la mort de Maria Anna, à la perte de son poste de directeur de l'opéra de Vienne, à la découverte de sa fragilité cardiaque et à la soudaine révélation en 1910 de la vie parallèle menée par son épouse, Alma Schindler, avec Walter Gropius, l'amant qui lui apportait tout ce qu'elle ne trouvait plus chez elle. Huster évoqua aussi, bien sûr, la visite rendue par Mahler à Freud, lors d'un séjour de ce dernier à Leyde, dans l'espoir de comprendre tout ce qui lui arrivait et de chercher, dans sa propre vie, quelques-unes des raisons qui pouvaient expliquer les épreuves auxquelles il fut confronté durant l'année 1907, appelée celle des "coups du destin".

Huster fit du beau travail, mais un peu dans l'outrance et l'excès, et l'on se doute bien que, malgré le caractère passionnel de Mahler, les choses ne se passèrent pas aussi violemment que l'acteur et metteur en scène voulut bien les montrer, même si elles firent des dégâts aussi bien chez Gustav que chez Alma Mahler.

Et Huster récidiva avec ce Gustav Mahler, la symphonie de Vienne. Sa plume l'entraîne un peu loin.

Cela dit, s'il a aussi aidé à conforter le succès d'audience de la musique de Mahler auprès du public, c'est assez réussi.

François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)
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N'abandonnez jamais, ne renoncez à rien

Cet ouvrage, signé Francis Huster, me laisse perplexe. Quel sens du verbe ! Il écrit les mots comme des portes qui claquent. Les idées se suivent, se poursuivent, s’opposent et s’unissent pour nous conter la vie, la comédie de celle-ci et le drame de nos existences si nous renions l’homme complexe, complet et inachevé qui sommeille en nous… Et cependant, au terme, le contenu est décevant, peu productif ! A quoi sert ce livre ? Quel en est la visée ultime ? ‘A qui profite le crime ?’’

L’auteur puise les titres de ses chapitres dans le banal répertoire des ouvrages ‘feelgood’ (Ce mot doit faire hurler l’académicien que l'auteur se réclame d’être !) Je suis inquiet : ce « N’abandonnez jamais, ne renoncez à rien » ne serait-il qu’un de ces bouquins qui pullulent et polluent le terrain pseudo-psychologique de l’accomplissement serein de tout être humain ?

Jugeons sur pièces : ‘Oser la vérité, vivre à l’excès, aimer plus fort, chérir ses échecs, combattre les règles, en découdre avec les tyrannies, crever de rire, cultiver ses ennemis, défaire et refaire et, bien sûr, se libérer de soi !’ Tout un programme, non ? La panoplie complète des injonctions – souvent paradoxales – que tout gourou de l’âme humaine se doit de décliner de séminaires en formations, de bouquins bourre-crâne en pensées aussi grandiloquentes que superficielles, de séances de yoga du moi profond en livres égocentrés comme l’est celui qui m’inspire cette chronique.

Car, derrière ce titre qui laisse croire que Francis Huster pense avant tout au lecteur et à son développement, l’auteur, comédien que par ailleurs j’apprécie, se centre avant tout sur lui-même et sur ce Molière pour qui – c’est lui qui le dit – il a tant fait durant toute sa carrière. Sous le couvert de bons conseils à donner, il se drape de la dignité de qui a tout compris de la vie de Molière, vrai Dieu des tréteaux valant tellement plus que le petit Poquelin qu’il fût ! Et, in fine, le livre se résume à magnifier ce Molière, sa capacité à traduire la puissance de la vie et la magie du théâtre tellement mieux que ses contemporains nommés Shakespeare, Corneille, Racine ou autres plumitifs à qui les études classiques reconnaissent quelques mérites sans grande importance.

Le ton choisi par l’auteur et l’arrogance de son discours ont eu le don de m’horripiler au long des pages. Comme si l’auteur était le seul homme de théâtre à avoir tout compris du Maître au point d’instituer son serviteur en donneur de leçon pour l’éternité et laisser entendre qu’il est le seul digne de réincarner Molière sur scène. Gonflée, la plume Huster ! Gonflante aussi !

J’ai néanmoins poursuivi ma lecture avec de moins en moins d’enthousiasme, me forçant à une analyse de contenu froide mais stricte. Résultat : pas mal d’incohérences d’un chapitre à l’autre : Appel à l’amour et à la haine d’autrui ; chute répétée dans le cliché qu'il prétend surligner en écrivant 'La dénonciation parisienne du cliché est le top du snobisme intellectuel. L'arme éculée de ce noeud de vipères qui se croit suffisamment singulier pour dénoncer ce qu'il y a de commun chez l'autre' ... dont acte, M. Huster! Et, même si j’ai été subjugué par le plein du verbe et l’amplitude de la verve, je suis sidéré par l’abîme contradictoire des oppositions, non-sens et pirouettes du jeu théâtral qui est le vôtre.

Ce livre nous grandit-il ou nous engonce-t-il dans notre médiocrité ? On se sait trop ‘il nous ‘Molièrise’ ou s’il nous ‘poquelinise’… Mais, à la Huster, on saute dedans, dessus, on s'enivre de bons mots, de tournures de phrases, d'idées et de vue de l'esprit pour, au fond, passer peut-être à côté des valeurs glissées entre les lignes, valeurs à mes yeux indéfendables sauf à être fortement imbu de soi-même.

Le lecteur de cette chronique l’aura compris : selon ma lecture de la harangue de Francis Huster, cet auteur avait envie de crier à l’humanité qu’il possède toutes les qualités pour se prétendre la réincarnation de Molière en nos jours. Avec ou sans son chapeau d’Académicien a-t-il convaincu ? Pas sûr, loin s’en faut !


Lien : https://frconstant.com
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Et Dior créa la femme

Je ne sais pas si Dior créa vraiment la femme, en l'effeuillant savamment par touches subtiles comme un peintre la sculpterait de son pinceau,toujours est-il qu'il a imposé son élégance de Femme avec un grand F aux yeux du monde.

F comme fatale, sublime, sublimée par les créations d'un divin créateur. Coco Chanel aussi, en déesse libérant la soumise de ses carcans aurait droit à quelques applaudissements. Fin d'apparté.

Francis Huster vénère Dior et ses fantasmes sans nul doute plus sensuels. Diorissimo. Allegro.Et Dior créa la femme revisite le mythe de la beauté faite femme et reprend quelque peu le titre d'un film dans lequel joua Brigitte Bardot qui,elle aussi a porté, à moins qu'elle soit portée par Dior, du Dior.

Hommage au "bon monsieur Dior" humaniste, tolérant,exigeant, homosexuel à la sensibilité exacerbée,homme raffiné aux souffrances tues,"magicien" dont l'oeuvre a su dépasser la médiocrité du monde...Et Dior créa la femme, sous la plume exaltée de Francis Huster, se pare d'un côté théâtral sans doute du au statut de Francis Huster que la quatrième de couverture proclame "monstre sacré du théâtre", "star de la télévision", "vedette de cinéma","auteur,réalisateur,

adaptateur, professeur et metteur en scène"...

Bravissimo!

Donc, théâtre oblige, le "bon monsieur Dior" devient le "De Gaulle des ciseaux", le "roi du new-look", l'anti "mode zazou" et le "Racine de la haute couture" (explication:Racine a touché à "l'insondable mystère de l'âme féminine"!!!

Francis Huster se mire dans la créativité artistique commune,l'amour commun des femmes sublime^s,les origines juives,la renommée, les membres des familles respectives déportés,la croyance aux prédictions des voyantes...bref il établit un parallélisme entre leurs vies et le fait que fils de couturière il ait, lui même, baigné dans la mode durant son enfance (dommage qu'il n'évoque pas plus le travail de sa mère).

Il étudie le moment clef où Christian, à la double personnalité, est devenu Dior et s'incline devant des femmes qui ne sont plus mais demeurent éternelles (de Rita Hayworth à Vivian Leight ou Marlène Dietrich...).

Le langage familier du début ( "schnock", "le sang pissait", les "ritals", "google-isé"..) du début s'envole vers du plus profond (ouf!), le rêve prend corps, Francis habite Huster.

Un beau portrait de Dior que Francis Huster nous dresse là, celui d'un père spirituel, d'un modèle. Et le caractère d'Huster, entre deux rôles qui se dévoile: attaché aux signes, homme d'action, passionné, raffiné, amoureux de la beauté..

Après, la vision des femmes qu'il lègue à ses filles ("A Elisa est Toscane") est très élitiste. N'est-elle pas un fantasme innaccessible? Dior le "magicien" n'effectuait-il pas son tour de magie quotidien pour atteindre la perfection sur une femme forcément imparfaite? La haute couture, grand Art oui, mais la haute couture image de toutes les femmes non.

A lire pour compléter: Christian Dior § moi par Christian Dior en personne.
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Family killer





A éviter absolument !!!!!!



Je suis quelqu'un qui, d'accoutumée, essaye toujours de voir le positif dans le négatif, mais avec "Family Killer", je ne vois vraiment, mais alors vraiment rien de positif a dire.

Je suis juste très en colère d'avoir acheté ce bouquin, faute à mon étourderie légendaire, je n'ai pas vu en achetant ce " livre" qui en était l'auteur, c'est une fois le livre commencé que j'ai compris. Et n'est pas écrivain, ou du moins bon écrivain qui veut !!

Ce livre n'est tout simplement pas bon, pas drôle, mal écrit, pas réaliste, les personnages sont caricaturaux au possible, faire parler les flics comme des demeurés incapable de faire une phrase sans dire une grossièreté c'est pas sympas pour eux, non Mr Huster, tout les flics ne s'expriment pas ainsi!!

L'histoire manque cruellement d'originalité, ce qui m'intéressait à l'achat c'était la forme du roman, écrit sous forme de transcription,; mais malheureusement cela ne fonctionne pas, on se perd dans les personnages, c'est confus, ça passe du coq à l'âne, bref c'est mauvais.

Et puis cette surenchère dans la vulgarité me fatigue, je ne suis pas une grenouille de bénitier , mais là TROP c'est TROP. Lire couilles, pute, ou merde à chaque phrase, c'est lassant. Je suis blasée de ces gens qui pensent qu'en écrivant des obscénités, en provoquant, cela fera d'eux des espèces de génies visionnaires, malheureusement Francis, c'est loin d'être le cas !! La vulgarité ça se dose et ça s’emploie à bon escient !!!

Et puis j'ai moyennement apprécier qu'il nous parle de Xavier Dupond de Ligonnès, on connaît cette affaire, si on veut en savoir plus on regarde " faites entrer l'accusé" pas besoin de s'imposer ces 280 pages insoutenables.



Il m'arrive rarement de ne pas réussir a apprécier un livre et surtout à me faire violence pour le finir, c'est ce qui est arrivé avec " Family Killer" et au vu des critiques un peu partout, je suis loin d'être la seule !!



En clair, passez votre chemin, il n'y a rien a tirer de ce bouquin !!





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L'énigme Stefan Zweig

Ce pourrait être une biographie d'un biographe mais c'est un rébus sur les traces d'une interrogation aux couleurs d'accusation perplexe.

Tant qu'il est question du talent de cet auteur qui galope et cavale en avalant à fond l'air des paysages parcourus nous ressentons nous mêmes la passion de cet acteur imbibé des textes vécus sur des tréteaux vivants.

Nous comprenons qu'un grand comédien sache si bien écrire. L'art de revivre un parcours sur des empreintes si bien pistées donne du souffle.

Quand un titre annonce une énigme il promet presque une résolution à l'aboutissement. Presque, parce qu'ici on ne peut pas être forcé d'adopter la même conclusion sur la fin, se laissant une marge de jugement.

Mais sans se forcer on peut trouver ce livre abouti et fin, à part quelques échappées d'aphorismes, utilisés comme ponctuations.







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Family killer

On raconte que le perruquier De Voltaire lui remit un jour un volume de poèmes qu'il avait écrit et lui fit promettre de les lire et de lui en donner une critique d'au moins quatre pages. Voltaire s'exécuta et rendit la critique suivante :"Monsieur, faîtes des perruques", répété sur quatre pages.

C'est le conseil qu'on pourrait donner à Huster :"Monsieur, jouez à la scène et à l'écran" répété sur au moins huit pages.



On voit bien ce qu'il a voulu faire : trouver une forme originale de narration, et créer un personnage fort.

C'est un sinistre industriel.



J'ai tenu une vingtaine de pages.

Je me suis intéressé à ce livre parce que je suis tombé par hasard sur une chronique d'un blog littéraire You Tube(Bim Bam Books") pour laquelle l'autrice s'était lancé le défi de lire le livre le plus mal noté sur Babelio. Cette courageuse jeune femme a réussi à le lire en entier !



Cela dit,il ne faut pas prêter à l'auteur les défauts de son personnage : c'est parce que ce dernier est totalement artificiel qu'il est totalement raté.

Il y a au contraire de remarquables salauds littéraires, et nous en avons tous rencontré dans nos lectures.

Mais si Gide a raison sur les bons sentiments qui ne font pas de la bonne littérature, les mauvais ne suffisent pas à en faire de la bonne !

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Family killer

Francis Huster a cru écrire un polar en sortant des sentiers battus et via une nouvelle "voix". Il a produit un roman d'une vulgarité rarement atteinte à ce jour. Profusion de "merde", "couilles", "foutre" dans les 100 premières pages du texte. Je n'ai pas été plus loin. Au bout d'un moment, j'ai sorti mon stylo pour entourer certains mots qui reviennent sans cesse. Genre presque 50 fois un mot en rapport avec "merde". Je passe les références au vomis et service trois pièces de ces messieurs... J'ai relevé une centaine de mots du genre qui reviennent régulièrement, presque à chaque page, jusqu'à l'overdose ! Quasiment aucune page n'est épargnée. À ce niveau là, c'est vicieux. J'ai tenu 120 pages à lire les pensées du héros de Francis Huster ( François Holzer, alter-égo de FH ?) vomir sa vulgarité, c'est complètement hors sujet pour le coup. Ce n'est plus de la verve, c'est une véritable logorrhée, on est même à deux doigts du syndrome Gilles de la Tourette

Carton rouge !
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Albert Camus : Un combat pour la gloire

Quand un bon comédien monte sur les planches il monte sur les planches d'un bateau pour se laisser emmener très loin dans le personnage qu'il va jouer, et souvent dans l'auteur lui-même des écrits à qui il donnera vie en quatre dimensions, si l'on inclut cette de la voix et du son.

Sans l'annoncer Francis HUSTER ne prend pas la précaution d'éviter une conséquence discutable et disputable, comme avec L'énigme Stefan ZWEIG, où on retrouve aussi sans discussion possible cet aspect d'un possédé qui se trouve investi d'une qualité d'écriture inouïe.

Dans ce livre qui n'est ni plaidoyer ni condamnation Francis HUSTER ne s'est peut-être même pas demandé s'il pouvait oser être Albert CAMUS. Et il a bien fait.

Puisque bien sûr écrit du temps de son vivant le propos est daté mais produit un son vivant, à l'esprit pas séché des dernières averses de l'Histoire de l'époque.

Et comme le fruit de grands écrivains il a le bon goût de promettre d'être toujours d'actualité, dans cette pensée qui tremble non pas du manque d'assurance mais de la force de conviction, nous interdisant à nous-mêmes l'indifférence.

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Family killer

Apparemment le livre est le plus mal noté de babelio si quelqu'un souhaite sans débarrasser je prends sans problème 😂 il paraît que c'est nul

Plus que ça même lol mais l'acteur de cinéma et de théâtre j'ai toujours aimé donc je voudrais me faire mon propre avis merci d'avance

En mp 🙂



Ps: vraiment une année bizarre 2014
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Family killer

J'avais repéré ce livre peu après sa parution, je l'avais vu dans une émission littéraire dont j'ai totalement zappé le nom. J'avais simplement retenu que c'était très inspiré de l'histoire de la famille Dupont de Ligonnès qui m'avait autant passionné que fait froid dans le dos à l'époque. J'avais donc très envie de découvrir ce récit mais, je ne sais pas pourquoi, il est resté très longtemps dans ma PAL avant que je ne décide d'enfin y mettre mon nez.



Eté 2013. Un père tue sa femme et ses enfants de sang-froid avant de disparaître dans la nature. Après des semaines d'enquête infructueuse, la police contacte François Holzer, ex-flic au passé tourmenté et aux méthodes peu orthodoxes. "Voici la transcription exacte des enregistrements volés, effectués tout au long de mon enquête. Vous serez soumis à la même épreuve que moi, n'en saurez ni plus ni moins. Ce que j'ai entendu, vous l'entendrez. Ce que ces gens m'ont tu vous sera tu. Pas de narration bidon. Un flic n'est que l'archéologue de l'âme d'un assassin.



Ben j'aurai pas dû ! Je vous le dis tout net, j'ai cordialement détesté ce bouquin ! Si bien que j'avoue que j'ai lu la fin en biais tellement je n'en pouvais plus de ce livre ! Je n'ai pas trouvé mieux pour m'en débarrasser rapidement. C'est rare qu'une telle répulsion me gagne pendant une lecture mais là, c'était trop pour moi.



Trop tout : trop lent, trop chiant, trop vulgaire, trop mou ... Trop tout ! J'ai été super déçue par Francis Huster qui est un comédien que j'aime bien, que je trouve assez classe au final et là ... Mais quelle horreur ! Son livre est d'un vulgaire ! Il en faut pas mal pour me choquer mais franchement, des gros mots à la pelle c'est fatiguant à la fin. Alors j'imagine que c'est pour donner de la crédibilité à son personnage de flic mais non !! Pour moi, les policiers ne sont pas obligés de mal parler ... Bref, j'ai trouvé ma lecture pénible à cause de ce festival du vulgaire.



Et puis pffff, quel horrible style ! Il n'y a aucun rythme, on s'ennuie à fond ! Il ne se passe rien, c'est juste une transcription d'entrevues que François Holzer a eu avec des collègues, des témoins etc ... Et encore, l'auteur nous propose une alternance entre le récit de la situation (du genre "mes potes et moi, on est au resto et on mange des nouilles") et le dialogue. J'ai trouvé ça très chiant, trop répétitif.



J'ai été très déçue, presque choquée par ma lecture aussi vulgaire, aussi plate, aussi médiocre ... Je ne vous le conseille pas, je vais maintenant m'empresser de l'oublier.



Bref, passez votre chemin !
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Et Dior créa la femme

Le roman de Francis Huster se lit comme une petite musique.

Si la vie de Christian Dior est passionnante, ses rencontres le sont tout autant ! Nous croisons tous les grands de son époque, écrivains, peintres, génies littéraires et artistiques.

Le style est à la fois juste, tendre et pertinent. Le roman touche toutefois par l'intervention si personnelle de Francis Huster. A travers la vie de Christian Dior, il nous livre ses pensées profondes et ses souvenirs. Le livre contient de véritables petits bijoux qui nous ramènent vers nous-mêmes et qui nous incitent à réfléchir à ce qui est réellement important. Une véritable leçon de vie émouvante et tendre à la fois.
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Poquelin contre Molière

On me l’a offert, et j’ai été bien embêtée, car d’entrée de jeu j’ai compris que ça ne me plairait pas. J’ai laissé tomber après une cinquantaine de pages, je n’en pouvais plus d’ennui. Ça m’a donné l’impression de parler pour ne rien dire, comme deux gamins qui se chamaillent et à qui on voudrait coller une tarte pour qu’ils se taisent.
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Poquelin contre Molière

Il y a des livres qui ne vallent pas les arbres qu ils ont sacifiés celui la en est un exemple parfait. C'est un pseudo dialogue illisible de fatuité sur la vision de Monsieur Huster qui utilise Moliere poyr donner des lecon a tout le monde. Impossible de finir ce machin. Mal ecrit sans respiration dans un verbiage et une langue a l image de son auteur: voulant faire pedant pour masquer le vide abyssal de la reflexion... à offrir a une belle mére qu on deteste ou mueux a ignorer
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Pourquoi je t'aime

Je connais Francis Huster, comédien, mais je ne connaissais pas l'auteur que j'ai découvert avec "pourquoi je t'aime".

Il écrit très bien et les pages s'enchainent rapidement.

A travers son histoire on pourrait découvrir la notre. Nous sommes tous passés par là. Une histoire de couple, d'amour, de rupture, de ce qu'on aurait du faire, du dire.

Ce livre est un hymne à l'amour.

Merci à Mon Poche pour leur confiance.





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L'énigme Stefan Zweig

Le principe est simple : l'auteur (qui interprète Zweig sur scène) le considère comme un grand écrivain, mais pas du tout comme un grand homme. L'écriture donne l'impression que ce livre a été écrit dans l'urgence, mais dévoile quelques informations, parfois brouillonnes, sur la vie de Zweig. Il ne faut en fait pas s'attendre à une biographie... plutôt à un réquisitoire.
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L'énigme Stefan Zweig

Stefan Zweig, l'homme ou l'écrivain? Francis Huster alterne son analyse sur ce double aspect de Stefan Zweig. L'écrivain, génial et brillantissime. L'homme, ses comportements, ses réactions, sa vie personnelle, les rendez vous qu'il a ratés avec l'Histoire.

Partial, oui sans doute. Une interprétation des comportements de Stefan Zweig propre à Francis Huster qui soit dit en passant nous gratifie d'un style riche et enlevé, parfois un peu trop déclamatoire, le syndrome de l'homme de théatre sans doute.

Il reconnait le genie de Zweig mais ne rend pas l'homme sympathique car Francis Huster est déçu par les comportements égoistes de Stefan Zweig. Derrière cette déception, nous pouvons percevoir jusqu'au mépris envers Zweig lié à ses ambivalences répétées et à sa lacheté. Oui, Francis Huster est très dur avec Stéphane Zweig, lui reprochant de ne pas être entré dans l'Histoire de son temps, celle de la première guerre mondiale et de l'entre deux guerres, de ne pas avoir profité de sa notoriété pour influencer le cours des choses. Loin d'être un biographe hagiographique, Francis Huster se pose en esayiste critique.

L'analyse comparée des styles avec d'autres auteurs ( Shakespeare, Agatha Christie, Camus, Aymé, Siménon, Hugo, Tolstoi, Proust, Céline ) est également interessante.



J'ai découvert un vrai critique littéraire en Francis Huster, au delà du comédien et metteur en scène que je ne connaissais sans doute pas assez. Je ne lirai plus Stefan Zweig de la même façon.

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