AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de François Caradec (23)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Guide de Paris mystérieux

Si vous aimez Paris, si vous aimez l'Histoire, si vous aimez les récits mystérieux, si au hasard de quelque vagabondage dans une bibliothèque amie, vous veniez à croiser cet étrange petit livre au format atypique alors ne le laissez surtout pas vous échapper ...

Tout d'abord, l'avant-propos, fait d'une littérature élégante, est de ceux qu'il ne faut pas négliger.

"Ces "conseils au voyageur imprudent", signés par François Caradec, sont précieux.

Ils sont la clef de l'ouvrage.

"Pour les auteurs de ce guide, Paris est une légende".

Le parti-pris de la référence littéraire et historique est adopté.

L'érudition des auteurs est impressionnante.

L'intelligence et la finesse figurent au sommaire.

L'ouvrage s'ouvre sur quelques itinéraires : celui d'un Paris antique, celui de Saint-Denis, celui de Victor Hugo et De Balzac, celui du grand architecte Claude-Nicolas Ledoux, celui des passages marchands qu'à Lyon on nomme "traboules", enfin celui d'André Hardellet, le dernier piéton de Paris.

Le guide nous emmène sur les traces de Nadja, de Fantômas et de Maldoror.

Il nous fait traverser la semaine sanglante et tragique de la Commune ...

Mais le corps de l'ouvrage n'est pas dans ces quelques brillantes évocations, il est dans l'étonnant "guide alphabétique des rues de Paris" qui les suit.

Il vous y est proposé de voyager à travers l'illustre capitale et de remonter le temps.

"Libre à vous de peler la ville à votre manière" ...

J'avais aimé le "guide de la Bretagne mystérieuse" et le "guide de la mer mystérieuse", tous deux également parus aux éditions "Tchou".

J'ai été passionné par ce troisième opus que le hasard m'a offert et que, il faut bien le dire, un bouquiniste m'a vendu pour quelques euros.

Mon seul regret est que l'ouvrage soit une réédition récente. Dommage !

Mais son contenu n'en est pas moins passionnant ...



Commenter  J’apprécie          310
Le doigt coupé de la rue du Bison

Avec Pauquet, c'est in the pocket! telle est la devise du commissaire Pauquet.



Mais cette fois ci, l’enquête s'avère plus compliquée à résoudre , le commissaire doit retrouver la propriétaire de l'index trouvé dans la gueule du clébard du bistrot le Boyard . On l'aiguille sur les traces de sectes sataniques.



Le rompol (sic) oulipien (ou oulichien) de François Caradec truffé de jeux de mots et d' excentricités littéraires en tout genre s'amuse, en détournant notre attention à la manière des illusionnistes, à nous perdre dans le labyrinthe de l’enquête parisienne . Tour à tour, le commissaire rencontre de drôles de personnages : Erik et sa chienne d'aveugle, Pierre Levey, étudiant de l'école des Chartes qui fait des rêves prémonitoires, Paul expert de l'oeuvre de Sade, le policier Maurice, indic du bistrot le Boyard, Jacquy le Grec, le psy de la rue de Lille.



Si vous aimez prendre les chemins de traverse littéraire, vous allez vous régaler avec ce petit rompol à la verve haute en couleur.





Commenter  J’apprécie          201
Le doigt coupé de la rue du Bison

Attention roman atypique! Je connaissais surtout Caradec (Oulipien de son état, Pataphyscien, biographe réputé et pilier des "Papous") par le fameux dictionnaire d'argot écrit à quatre mains avec Jean Bernard Pouy, dans lequel je viens régulièrement puiser du vocabulaire coloré, et donc de l'humour et de l'humeur.

Je n'avais jamais eu l'occasion de lire une de ses romans et j'y ai retrouvé, tiens tiens, un peu de la truculence et de la verve de Pouy.

Tout commence lorsque le chien du propriétaire d'un bistrot Parisien déboule avec un doigt de femme dans la gueule. Pendant presqu'un an, le commissaire Pauquet va tenter de retrouver à la fois le cadavre et le meurtrier. Une enquête où il sera question de chien d'aveugle, d'Uruguay, d'histoire, de marché noir, de sectes et de ragots de comptoir, dans un Paris des années 50 où les plaies de la guerre ne sont pas encore cicatrisées. On y décèle également quelques bribes de la vie de l'auteur, disséminées au fil de l'intrigue.

Si le fil de l'histoire est par moments difficile à suivre, j'ai été assez séduit par ce roman qui fait la part belle à la langue verte, à l'humour, aux jeux de mots et aux contraintes en tous genres. On retrouve aussi ça et là, mais dans un tout autre style, le parler phonétique cher à Queneau.

Plus pastiche que véritable policier, ce roman est avant tout un pur produit Oulipien. Calembours, contrepètries, allusions que l'on comprend ou pas, contraintes décelables ou non, il faut être prêt à se laisser embarquer pour vraiment apprécier cet univers. Un univers d'ailleurs assez élitiste où le lecteur n'a qu'à s'accrocher s'il veut parvenir au dénouement. Cependant, comme dans toutes les oeuvres made in Oulipo, il est ici plus question de connivence avec le lecteur que de véritable dédain. Un jeu de lettres et de lettrés qui peut parfois lasser, et qui pour cette raison ne sera pas à mettre entre toutes les mains.



Commenter  J’apprécie          203
Dictionnaire du français argotique et populaire

Un dico qui date un brin ! 1977 ? ça fait une paye !

Y'a des gonzes ici qu’étaient même pas encore de ce monde, ou alors à peine à téter les boites à lolos de leur matouse.

Alors question jactance y'a eu de la flotte qu'est passée sous le Zouave, celui de l'Alma, comaque.

Te fais pas d'mouron, avec ce bouquin, une occase qui fleure bon la naphtaline, tu repiqueras aux dialogues de Michou, tu sais l'Audiard, le gars qu'a réussi dans le cinoche, tu vois lequel, celui qui piquait des clopes au gros Francis, le p'tit moustachu.

Tu rencontreras les pieds nickelés, en peignant la girafe, sans prendre de ramponneaux, rangé des voitures comme un prolo qu'a décanillé, à boire des jus au rade de Tonio, à la Mouffe, tu sais le maçon portos qu'a piqué la légitime à Riri.

Enfin j'vais pas t'faire un crobard...

Tiens voilà ta gisquette qui rappliques, encore des embrouilles à la clé. Si tu continues, tu vas te retrouver en slibar. C'est moi qui t'l'dis ! Mets-toi ça dans la caboche !

Allez, salut les branquignols. J'ai rencard avec Milord l'arsouille, un cave qui cherche le mouton à cinq pattes du côté de la Viletouse.

Allez ! Salut les branquignols !

Achetez-vous ou chouravez ce bouquin, vous passerez pour des affranchis du feu de Dieu.
Commenter  J’apprécie          165
Guide de la France mystérieuse

Ce genre d'ouvrage fleurit d'années en années, celui n'apporte rien de plus que tous les autres.

Des compilations rapides sans la moindre vérification sur le terrain. La grosse majorité des notices, à l'évidence a été recopiée ailleurs.

Il suffit pour cela d'aller vérifier dans des endroits que vous connaissez bien.

Ainsi pour Limoux, une Vierge noire dans une église y est donnée. Nulle précision sur le lieu exact : Notre-Dame de Marceille. Pas d'autres informations que celles que l'on trouvait ainsi mentionnées il y a un siècle !

Autre exemple ? Une chapelle du Graal existerait à Luceram (Alpes-Maritimes) or il s'agit de la chapelle de saint Grat qui n'a strictement aucun rapport avec le graal !

A consulter, faute de mieux, mais avec circonspection.
Commenter  J’apprécie          140
Dictionnaire du français argotique et populaire

Expressions désuètes ou récentes, argot parisien ou verlan, chansons ou encadrés thématiques, un guide indispensable pour tous les amoureux de la langue verte et de la langue française en général.

Ecrit à quatre mains par Pouy et Caradec, avec en prime, une bonne dose d'humour.
Commenter  J’apprécie          100
Guide de Paris mystérieux

Je me plonge dans cette lecture à chaque fois que j'ai besoin d'une piqûre de rappel pour mon amour de la capitale.

Ce n'est pas un livre complexe ou érudit à l'excès mais c'est une mine d'anecdotes et de clins d'œil à l'histoire.

J'aime également les récits étranges,de grand criminels, de grands sorciers ou de petites figures de l'étrange.

Pour se balader le nez en l'air.
Commenter  J’apprécie          80
Oeuvres posthumes : 1875 à 1905

Si dans le champ de la culture française, on recherchait qui pouvait le mieux représenter le territoire humoristique en littérature, il est fort probable qu'Alphonse Allais serait le candidat idéal. Car, qui peut prétendre à une telle productivité qu'accompagne une véritable qualité de style et un imaginaire semble t-il inépuisable. Allais n'est jamais vulgaire ou grossier grâce à une sorte de distanciation permanente avec son sujet.

Allais a l'élégance du poète au cœur même de la drôlerie. Et pourtant Allais n'est jamais fade et son propos est souvent d'une étonnante subversivité ; il est populaire au meilleur sens du terme. Aussi, rien d'étonnant dans le fait, que des milliers de personnes attendaient avec impatience la parution de sa prochaine chronique dans la presse parisienne de l'époque; et que plus d'un siècle après sa disparition, Allais garde le pouvoir de nous transmettre un peu de son incomparable joie de vivre.
Commenter  J’apprécie          80
Guide de la France mystérieuse

Un indispensable de l'ésotérisme. Véritable annuaire des villes et villages de France connus pour leurs légendes datant du Moyen-Âge ou pour diverses manifestations de phénomènes magiques. L'édition datant dorénavant de cinquante ans, il y aurait certainement une mise à jour à apporter.



Néanmoins, on prend son temps pour découvrir l'histoire ésotérique de notre contrée. On essaye de retrouver le village d'une connaissance pour lui apprendre des légendes du cru, on peste quand on ne trouve pas trace de celui d'un autre ami. Au final, on se rend surtout compte de l'immense quantité et diversité du folklore et des légendes locales dans les villes et villages de France.
Commenter  J’apprécie          50
Trésors du rire

Humour, humour quand tu nous tiens…



Eh oui l’humour nous est aussi indispensable que l’air que nous respirons, le pain que nous mangeons ou les personnes que nous aimons. Comment en effet supporter les difficultés de l’existence, les mille et un ennuis (faites le compte) qui nous assaillent continuellement, les blessures d’amour-propre (celles que l’on donne et celles que l’on reçoit), les petites lâchetés et les grandes vacheries, comment supporter tout ça sans ce petit décalage, ce petit regard de travers qui nous fait considérer la vie sous un autre angle, ce pinceau qui vient badigeonner de couleurs pimpantes notre grisaille quotidienne. Si c’est l’humour qui flotte dans l’air à la ronde, aspirons-le à larges bouffées : consommons-le sans modération. D’autant plus que la pénurie n’est pas encore à l’ordre du jour : depuis Adam et Eve, et même avant (Dieu est pour certains le plus grand farceur de tous les temps), il s’est trouvé des hommes et des femmes pour faire sourire ou rire leurs contemporains. Certains sont devenus des références en la matière, l’ouvrage que voici est là pour le prouver.



L’anthologie que voici n’est pas exhaustive, loin de là, mais elle propose un tableau asses complet de l’humour français tel qu’il s’est pratiqué du XIXème siècle à nos jours (enfin pas tout à fait, puisque ce recueil date de 1970, mais il est vrai que depuis cette date, ce n’est plus tout-à-fait le même humour) : on y trouve des contes, des nouvelles, des aphorismes, des pensées, des saynètes, des poèmes, des sketches, enfin toutes les formes d’humour écrit, parfois dit ou joué, qui nous rendent la vie plus supportable. Classés par ordre alphabétique d’Alphonse Allais à Willy, en passant par tous les grands classiques du genre, et d’autres moins connus, c’est au total cinquante auteurs (deux cents textes) qui vous accueillent, ils vous proposent un voyage au pays du rire, du plus rose au plus noir.

A titre d’exemple, voici un sonnet de Charles Monselet, auteur dont la notoriété est plus que relative, mais qui nous laissé ce poème… hum… charcutier :



LE COCHON

Car tout est bon en toi, chair, graisse, muscle, tripe !

On t’aime galantine, on t’adore boudin.

Ton pied, dont une sainte a consacré le type,

Empruntant son arôme au sol périgourdin,



Eût réconcilié Socrate avec Xanthippe,

Ton filet, qu’embellit le cornichon badin,

Forme le déjeuner de l’humble citadin ;

Et tu passes avant l’oie au frère Philippe.



Mérites précieux et de tous reconnus !

Morceaux marqués d’avance, innombrables, charnus ;

Philosophe indolent, qui mange et que l’on mange !



Comme dans notre orgueil, nous sommes bien venus

A vouloir, n’est-ce pas, te reprocher ta fange ?

Adorable cochon, animal roi – cher ange !



(Pour les amateurs, la sainte en question est Marie-Madeleine, qui a prêté son nom à une chanson paillarde – cochonne, disons le mot - « Pied de cochon marie madeleine »)



On trouve également dans ce recueil un florilège des pensées de Pierre Dac, telles que



« C’est quand un homme se noie qu’il se rend compte qu’il a parfois eu tord de méconnaître les bienfaits de la sécheresse » (pensée d’actualité qui concerne aussi bien les victimes des inondations et celles de la canicule)

« Pour la marche, le plus beau chapeau du monde ne vaut pas une bonne paire de chaussures »

« Quand on ne travaillera plus le lendemain des jours de repos, la fatigue sera vaincue »



Etc. etc.



Ce recueil fourmille de petites trouvailles amusantes, drôles, rigolotes qui vous feront au mieux sourire, au pire mourir… de rire !

Commenter  J’apprécie          40
Oeuvres posthumes : 1875 à 1905

« [Ce volume d’ « Œuvres posthumes » d’Alphonse Allais complète les « Œuvres anthumes » de la collection « Bouquins » ; il rassemble des monologues, contes, nouvelles et fantaisies, publiés dans la presse de 1875 à 1905, à l’exclusion de chroniques d’actualités disproportionné à leur intérêt), et des poésies, du théâtre et de la correspondance d’Allais. (dont le sel nous échappe aujourd’hui et qui demanderaient un appareil de notes

Nous y avons joint un roman « L’Affaire Blaireau », qui parut en feuilleton dans « Le Journal »] » (Avertissement de François Caradec)

Les « Œuvres anthumes » comprenaient l’intégralité des contes parus en recueil entre 1891 et 1902. Les « Œuvres posthumes » sont une anthologie (conséquente) des très nombreux contes isolés parus dans la presse et non retenus en recueil, complétée par le roman « L’Affaire Blaireau ». Un troisième volume serait souhaitable, qui comprendrait la poésie, le théâtre, les romans et la correspondance (en intégralité ou en anthologie), mais François Caradec nous a quittés en 2008, et il est peu probable que ce troisième tome voit le jour. Pour une collection complète des œuvres d’Alphonse Allais, il faut se retourner vers l’édition exhaustive présentée par François Caradec aux Editions de la Table Ronde en 11 volumes (trois d’œuvres anthumes et huit d’œuvres posthumes) (1964-1970) Un certain nombre d’ouvrages sont également disponibles sur Wikisource. Pour ce qui est de la poésie, on se retournera avec bonheur vers le recueil « Par les bois du Djinn », paru en dans la collection Poésie-Gallimard en 2005, qui comprend l’intégralité de l’œuvre poétique d’Alphonse Allais.

Ce recueil des « Œuvres Posthumes », essentiellement composé de contes, ne diffère pas beaucoup des « Œuvres anthumes » : on y retrouve le même Alphonse Allais, fumiste, loufoque, génial inventeur d’improbables découvertes, mais le parcours de ces articles permet de cerner également une inspiration moins sensible (en tous cas à ce degré-là) dans les contes retenus en recueil : une inspiration morbide et macabre qui lui fait multiplier des scènes horribles qu’il traite avec une désinvolture que plus tard des auteurs comme Topor ou Desproges reprendront à leur compte. Autre leitmotiv dans ces articles de presse : le tir à blanc sur ses têtes-de-turc au premier desquelles figure le critique Francisque Sarcey :

« Dans le dernier numéro de La Plume, je relève un article signé Sarcey, lequel article, après enquête, me paraît apocryphe.

Je ne saurais trop vous engager à ne pas renouveler cette petite plaisanterie littéraire. Deux personnes seulement à Paris ont le droit de signer Sarcey, moi d’abord et ensuite M. Francisque Sarcey lui-même. »

Un autre intérêt de ce volume est la publication du plus célèbre de ses romans : « L’Affaire Blaireau » : A Montpaillard, petit village français, la fille du châtelain, Arabella, rêve de se marier à un homme romanesque qui osera tout pour elle. Quand le garde-champêtre Parju se fait rosser, tous les soupçons se tournent vers Blaireau, un braconnier bien connu de tous. Il est arrêté, mais quand il est relâché trois mois plus tard, la vérité éclate, c’est Jules Fléchard, prétendant d’Arabella, qui a commis le crime de lèse-Barju. Il n’en faut pas plus pour dénoncer une énorme erreur judiciaire…

Ce roman a donné lieu à l’excellent film de Yves Robert « Ni vu, ni connu » (1958) avec un Louis de Funès irrésistible dans le rôle de Blaireau. Également « L’Affaire Blaireau », un excellent téléfilm de 2010, signé Jacques Santamaria, dans le cadre des « Contes et nouvelles du XIXème siècle », remarquable série qui faisait suite à une autre série de légende « Chez Maupassant »

Commenter  J’apprécie          40
Guide de la France mystérieuse

Ce gros pavé regroupe de très nombreuses légendes venues des quatre coins de la France, idéale si vous ne voulez pas acheter toute la collection sur les régions ou bien vous contenter de celui sur la votre et ce présent livre. Très complet malgré tout, il propose divers thèmes issus de notre folklore. Les descriptions sont courtes mais les sources permettent d’aller plus en profondeur si on le souhaite.

Personnellement je suis un grand fan des contes et légendes, des croyances d’antan et des mystères en général. Je suis conquis par ce livre et le recommande avec plaisir.

Commenter  J’apprécie          40
Le doigt coupé de la rue du Bison

Au Boyard, café bien parisien, les conversations animées s'arrêtent quand le chien du patron entre avec un doigt dans sa gueule. Un vrai doigt appartenant à une femme car il a un ongle verni en rouge. Le commissaire Pauquet, qui est surnommé "In the pocket", est chargé de l'enquête. Les témoins ne manquent pas et chacun a son avis sur la question, mais beaucoup pensent que ce doigt appartient à une dame du quartier qui a (mystérieusement) disparu. Aurait-elle rejoint son fils en Amérique du Sud ? Et toutes ces histoires qui se sont passées dans le quartier et dans ce café à la Libération, ces règlements de compte, auraient-ils à voir avec ce doigt coupé ? En fouillant dans le passé des uns et des autres, le commissaire Pauquet se rend compte que chacun a quelque chose à se reprocher...



L'auteur s'en donne à coeur joie pour restituer une atmosphère parisienne grâce aux dialogues savoureux. Membre de l'Oulipo, il aime construire et déconstruire, jouer avec les mots, surprendre le lecteur.... Parfois un peu trop car le lecteur se perd un peu dans cette désorganisation organisée et j'avoue avoir manqué de clés pour saisir toutes les allusions...

Commenter  J’apprécie          40
Guide de Paris mystérieux

Je vais tous les faire car cette collection est une vraie mine d’or en termes de curiosités, de mystères et de légendes locales. C’est l’une de mes grandes passions qui s’allie aussi avec l’ésotérisme ici riche en trouvailles nouvelles. Notre-Dame y occupe une grande place mais toutes les rues y passent, des plus petites ruelles aux grandes avenues parisiennes, et comme d’habitude c’est toujours plus que ce que je cherchais.
Commenter  J’apprécie          30
Guide de Paris mystérieux

Un mythe, des heures de lecture depuis mon plus jeune âge dans l'ancienne édition chez Tchou. Ce qui m'a permis de connaître encore mieux Paris et ses détours.
Commenter  J’apprécie          30
Monsieur Tristecon, chef d'entreprise

J'ai ris dans la démarche de l'auteur mais je reste quand même un peu sur ma faim, il manque quelque chose
Commenter  J’apprécie          20
Le doigt coupé de la rue du Bison

C'est un livre un peu étrange. Pas accroché
Commenter  J’apprécie          20
Entrez donc, je vous attendais

Membre émérite de l'Oulipo à l'instar de Raymond Queneau, Régent du collège de pataphysique (science des solutions imaginaires à laquelle A.JARRY a fortement contribué), mort en novembre 2008, François Caradec était un auteur atypique et plein de malice.



En témoigne ce recueil de pastiches croustillants, présentant les auteurs et personnages que Caradec appréciait: Jarry, Voltaire, Sade, Allais, Kafka, Queneau, Eiffel ... et tant d'autres, plus ou moins connus.



Inventaires éclectiques, mises en situation absurdes, loufoques, curieuses, perturbantes, déstabilisantes...



Pour apprécier ce recueil, un solide sens de l'humour et de la dérision est requis, ainsi qu'une solide connaissance littéraire. Je nuance: vous pouvez très bien apprécier cet ouvrage sans avoir jamais lu les auteurs en référence, mais vous passez à coté de quelque chose, puisque vous ne les "reconnaissez" pas...



Du coup l'ouvrage n'est pas réellement complètement accessible, ce qui est dommage. Mais ça n'empêche pas le lecteur d'apprécier la technicité de l'exercice, les variations de style et cet humour ravageur
Commenter  J’apprécie          20
 Alphonse Allais ; mots, propos, aphorismes..

Recueil de mots, propos et aphorismes d'Alphonse Allais, récupérés dans ses œuvres, avec quelques anecdotes sur lui tirées d'autres auteurs. A mon sens, il ne s'agit pas nécessairement des meilleures citations d'Alphonse Allais, et je préfère à la lecture de ce florilège la lecture d'un ouvrage directement écrit et publié par lui. Cependant on retrouve l'humour très singulier d'Alphonse Allais, fondé sur l'absurde, les jeux de mots et une imagination extraordinaire.
Commenter  J’apprécie          10
La vie exemplaire de la femme à barbe : Clément..

Un très bon livre. Un personnage haut en couleurs qu'il faut absolument découvrir! Ce n'est pas un manifeste sur la différence mais sur une merveilleuse personnalité, une femme qui a illuminé la vie de ses compatriotes. Une femme forte, volontaire, qui a pu s'épanouir et vivre comme elle l'entendait? les photos sont sublimes. Un bel objet
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de François Caradec (183)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
149 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur

{* *}