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Citations de François Place (210)


Nom d'un caïman borgne
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Par le grand toucan des Caraïbes
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Lou reconnaît cette voix. Elle abandonne sa partie de balle au prisonnier et court rejoindre Boniface sous les arbres. Là, elle tombe sur Manolo qui essaie d'attirer son petit compagnon [son singe] avec un bonbon.
-Ca suffit ! gronde Boniface. Donne-moi ça, espèce de kangourou miniature !
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Liste de jurons extraits du roman :

Par la grande horloge ensablée... !
Par le grand cochonnet de la pampa... !
Tonnerre de catastrophe à pétanque !
Par la grande cigale de la Cannebière !
Mille pétards de patates au caramel !
Par le grand gouvernail des quatre océans !
Par la sainte lanterne des sourds et des aveugles !
Mille tonnerres de dynamite !
Colère de tonnerre d'ouragan des Bermudes !

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On se fait vite à l'inhabituel, il suffit qu'il se répète.
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Je fréquentais les clubs de poésie : le club des Bambous ivres, le club des Chapeaux fleuris, le club des Chrysanthèmes ébouriffés.
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La vague semble vivante, elle bouillonne d'écume, on la voit prête à s'écrouler. Par la seule magie de son dessin, le maître a fixé pour l'éternité les deux éléments les plus fluides de l'univers : l'eau et le temps.
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Le vieux peintre s'appelle Hokusai.
Il a chez lui des centaines de livres et d'estampes, plusieurs tables basses encombrées de flacons contenant des encres en bâtonnets ou des couleurs en poudre, des dessins inachevés, une théière, des boîtes en laque, des planches de bois noir gravées.
— La première chose que j'attends de toi, moineau, c'est de ne jamais ranger mon atelier.
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C’est au cours d’une promenade sur les docks que j’achetai l’objet qui devait à jamais transformer ma vie : une énorme dent couverte de gravures étranges.
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Ils semblaient parfaitement et immuablement heureux. Mais je finis par me lasser de ces chants trop mélodieux, de ces interminables parades, auxquelles je ne pouvais évidemment prendre aucune part. Mon regard se perdait au-delà des cimes éclatantes, cherchant en vain le gris perle des ciels londoniens. Il y avait près de dix mois que j'étais parmi eux...
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L'âge venant, je me suis de plus en plus intéressé à la diversité des formes dans la nature: ce que tu as sous les yeux, c'est une véritable encyclopédie en dessins. Quand tu les auras bien étudiés, tu en sauras déjà beaucoup, mais l'essentiel, tu l'apprendras avec ta main, tes yeux et ton coeur.
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- Demain, vent et pluie, répond Aristide, le radio du bord. Après-demain, pluie et vent.
- Nom d'une grenouille à trompette, ça ne finira donc jamais ? Demande à Ticho de nous préparer des crevettes "à la diable". J'ai besoin de soleil au fond de l'estomac.
- Bien, Chapitaine !
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c'etait bien mais la fin est triste car les derniers géants meurt et le chef se fait couper la tête pas les humains pour faire un cadeau a leur chef
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Long, long, très long voyage, et la voûte si près du crâne, la fatigue plaintive de l'essieu, le grincement des roues et le vacarme de leurs grands cercles de fer, les pas lourds du cheval, le bois qui gémit à chaque ressaut de la descente, et le noir absolu dans lequel tout se propage, et qui fait qu'on est soi-même pierre, sabot, bois, fer, et tête de douleur.
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La Bretagne, c'est ce grand bout de granit qui termine la France, à l'extrême pointe du continent : Finis Terrae, disent les savants. L'océan vient s'y fracasser. Les gens qui vivent là ont toujours eu de l'eau salée dans les veines.
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Depuis ce temps, le chant des Amazones est aussi nécessaire à la terre qui les porte que la pluie ou la rosée. Elles vont sur leurs chevaux , sans cesse murmurant, et tout ce qui respire ne vit que par leur souffle léger. Viendraient-elles à perdre la voix que le pays tout entier s'éteindrait peu à peu. Il s'effacerait à tout jamais, et rien ne resterait sur la terre et sous le ciel que le souvenir de son propre malheur.
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Ce qu’ils allaient chercher au-delà de l’horizon, c’étaient des histoires et des contes, des morceaux de pays, l’inaccessible et toujours mystérieux parfum des ailleurs… Et de ces flamboyants oripeaux, la cité habillerait ses songes pendant toute une année.
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Au premier coup de gong, le Pain des Vieillards, découpé en milliers de portions, est passé dans le plus grand silence, de barque en barque, de proche en proche, de main en main. Il n’existe pas de geste plus délicat ni de chaîne plus solide que cette procession de petits gâteaux voyageant de l’un à l’autre, du pauvre au riche, de l’infirme à l’enfant.
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Un troupeau de pécaris sigillaires me réveilla, laissant dans l’argile d’admirables empreintes en forme de croissant de lune, puis ce furent trois antilopes photophores, aux cornes vaguement luminescentes, qui menaient boire leurs petits dans la pâle lumière de l’aube, en prélude à d’autres rencontres tout aussi étonnantes, car une faune variée vivait dans cette prairie géante.
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On me conduisit dans une aile du palais où tout était feutré, les tapis, les déplacements, les conversations. Je fus reçu par un vieux mandarin, maigre, longiligne, la face luisante comme un bouton d’ivoire.
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