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Citations de Françoise Bourdon (282)


Le bois craqua, vers le Chêne à l'Image. Clément avait toujours entendu Viviane appeler ainsi ce vieil arbre monumental, dans le tronc duquel un dessin étrange, sans réelle signification, était gravé.
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Esther était restée fidèle à la foi protestante. Sorbières, lui, s'affirmait libre-penseur. Il estimait que les religions, quelles qu'elles soient, étaient à l'origine d'un nombre beaucoup trop important d'atrocités.
P 185 Calmann-Lévy
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Jacques Berrier incarnait à merveille le descendant de ces familles de maîtres gantiers-parfumeurs qui s'étaient installés à Grasse au XVIème siècle.
Comme il l'avait expliqué à la jeun fille, c'était Catherine de Médicis qui avait eu l'idée de faire utiliser par ses parfumeurs les fleurs odorantes de la Provence. A cette époque, mégisseries, cordonneries, tanneries, et ganteries faisaient la réputation de la ville. Les tanneurs traitaient les peaux avec de la poudre mêlant myrte et lentisque. Ils utilisèrent ensuite les fleurs de la région pour effacer l'odeur trop prégnante du cuir.
Devenus gantiers-parfumeurs, les Grassois abandonnèrent le cuir au milieu du XVIII ème siècle pour le parfum.
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Il enveloppa d'un regard lourd de désespoir les tilleuls, notant pour lui-même que celui-ci aurait dû être taillé de l'intérieur et que les fleurs brunissaient sur celui-là.
De nouveau, il crispa les poings. C'était à son héritage maternel qu'il disait adieu, il en avait douloureusement conscience.
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Elle l'avait aimé dès qu'elle avait croisé son regard.
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Elle avait toujours pensé qu'elle mourrait jeune, comme sa mère et son père. D'une certaine manière, elle préférait qu'il en fût ainsi. Elle voulait rester libre de son destin, ne pas s'économiser.
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1890

L’ aube n’ avait pas encore chassé toutes lesombres de la nuit. Des pans de voiles mauves s’accrochaient aux cimes des sapins et des chênes blancs, grimpant à l'assaut des croupes montagneuses. Chaque matin, en
poussant les volets de la salle, Anna se tordait le cou en tous sens afin d’ apercevoir le champ d’ amandiers situé en contrebas du mas.
« Pourvu que... " murmurait-elle, sans oser terminer sa phrase.
Brune, sa marraine, qui s’affairait déjà devant le potager accolé à la cheminée, se retournait vers elle.
« Eh bien, petite ? »
Et Anna, le cœur soudain plus léger, répondait gaiement :
« Encore une nuit et un jour de gagnés ! »
De tout temps, la floraison prématurée des amandiers avait posé problème. Déjà, au XVIIIè siècle, on se demandait si’ l’on ne pourrait pas suspendre éclosion des fleurs de cet arbre trop précoce. On suggérait aussi de faire pousser l'amandier en buisson mais, dans ce cas, il ne donnerait pas de fruits.
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"N'aie pas honte de tes larmes, ma chérie. À la longue, elles emportent les chagrins. "
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- Dis-moi, petite... J'espère que tu n'as pas fêté Pâques avant les Rameaux !
Surprise, Anna sentit ses joues s'empourprer. Elle se dégagea promptement, soutint le regard de sa tante.
- Et quand bien même ? Martin et moi serons mariés avant la fin de l'été.
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Grand-mère Madeleine avait peut-être raison, elle qui proclamait volontiers : « Ces hommes... tous les mêmes! Lorsqu’ils ont eu ce qu’ils voulaient, ils disparaissent dans la nature ! » Et elle concluait, vengeresse : « C’est bien pour ça qu’il faut leur tenir la dragée haute ! »
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Marseille, en cette été 1720, était une ville soumise à la fièvre du commerce. On y trouvait de tout, aussi bien de l'huile et le blé venus du Levant que la soie, la laine, le coton brut, les épices, le café ou le sucre. Tous les corps de métier semblaient s'être donné rendez-vous à Marseille.
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Elle pédalait sur la route de Montélimar quand une traction avant la dépassa. L’homme qui conduisait lui jeta un coup d’œil de biais, et elle éprouva un sentiment de malaise diffus. Une cicatrice violacée lui barrait la moitié du visage sous son chapeau mou. Elle inspira une longue goulée d’air frais, se répétant que ses papiers, fort bien imités, ne devaient pas la trahir. Rien n’y faisait. Elle avait peur, sans même parvenir à mettre un mot sur sa peur.
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"La neige tombait de plus en plus dru, modifiant le paysage, enveloppant la campagne d'un silence minéral, impressionnant."
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Je viens d'un pays de brume et de forêts, rude au-dehors, chaleureux au-dedans, les Ardennes. Le gris bleuté des toits d'ardoise répond au gris clair du ciel pommelé.
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Il arrosa la buche d’un verre de vin cuit produit sur le domaine, en prononçant en provençal les célèbres paroles :

Alegre ! Diou nous alegre !
Cachio fio ven tout ben ven
Diou nousfague la graci de veire L’an que ven
Se sian pas mai, siegen pas men

En français
Allégresse ! allégresse !
Avec noël tout vient bien
Dieu nous fasse la grâce de voir l’an qui vient,
Et, si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins.
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L'une d'elles tendit à Hermine un bouquet de genêts. Ce geste la bouleversa. Florent lui avait fait remarquer un jour que les genêts correspondaient bien au caractère des gens de la vallée : rugueux en apparence avec plein de soleil au fond du cœur.
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C'est ainsi que va le monde, souffla-t-elle.Les hommes croient diriger le monde alors que nous,les femmes,tirons les ficelles.
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Il éprouvait toujours un sentiment indéfinissable de malaise lorsqu'il passait sous les tilleuls. A chaque fois, il revivait la scène terrible qui l'avait opposé à son fils, et il se souvenait d'avoir voulu le tuer. Alors, vite, comme pour mieux oublier, il lançait des imprécations à voix haute contre celui qui s'obstinait à appeler le fils maudit.
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Soyez la bienvenue chez moi, souffla-t-il. Je vous offre mon pays, Livia.
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Les livres me fascinent.
Il me semble qu'ils recèlent tout le savoir du monde.
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