Françoise Rachmuhl

Des métamorphoses d'Ovide réécrites en un langage tout à fait accessible, même pour des enfants du premier degré.

Il y en a seize, de petites histoires plus ou moins longues et surtout moins connues que celles habituellement étudiées, mais qui permettront d'approfondir ses connaissances sur certains dieux.

Comme souvent, les aventures de chacun entrainent une transformation et une création terrestre, donc cela nous fait voir le monde un peu autrement.

Une lecture simple et divertissante.

En une quinzaine de chapitres, Françoise Rachmuhl nous dresse le portrait de... De monstres et de créatures de la mythologie, nous promet le titre. Mais en fait, le point de vue est toujours celui des héros, et on trouve davantage d'informations sur Thésée que sur le Minotaure, sur Hercule que sur le Lion de Némée ou l'Hydre de Lerne, sur Oedipe que sur le Sphinx, bref !



En plus, les chapitres sont très courts, donc ça ne laisse pas beaucoup d'espace pour développer du suspense ni vraiment rentrer dans le récit...



C'est plutôt à vrai dire un dictionnaire amélioré qu'un recueil d'histoires.



Et en plus, déception finale, malgré la très belle illustration de couverture, il n'y a aucune image à l'intérieur ! Pourtant, le thème se prête à la fois à l'insertion de documents d'époque comme aux dessins inspirés du monde de la fantasy...



Bref, une grosse déception pour moi, et ce n'est clairement pas ce livre que je choisirai pour faire découvrir et/ou aimer la mythologie gréco-latine à mes enfants !

Si ce livre est destiné aux enfants, alors faut que ce soit le daron qui en fasse la lecture parce que c’est assez austère, et faut espérer que le daron en question a un don pour la comédie assez poussé, histoire de mettre un peu de relief à cette énumération (sans doute fidèle) des événements de l’histoire d’Héraclès.





Si ce livre est destiné aux adultes, alors ça passe un peu mieux, mais on ne va pas dire que c’est l’éclate de bout en bout. En même temps, quand on veut du résumé, on peut pas demander mieux, donc trêve d’accusations.





Les enfants seront contents de trouver une carte à jouer à l’intérieur du bouquin, même s’il faut commander (et donc payer) pour avoir les autres cartes, parce que c’est un peu con de jouer aux cartes avec une seule carte.





Tout le monde sera content de trouver, au milieu de l’énumération des événements, un peu plus de tragédie. La fatalité de la destinée d’Héraclès est bien mise en valeur : la violence qui lui permet de se montrer courageux et victorieux dans toutes ses entreprises pour destituer les tyrans et abattre les monstres sur terre est aussi celle qui l’empêche de mener une vie personnelle paisible et heureuse. C’est ce que nous enseignent les mythes : à percevoir la face riante et la face grimaçante du destin.

Commençons par la magnifique couverture qui donne vraiment envie de se lancer dans un monde pourtant souvent terrible, peuplé de Dieux et de héros qui vont sous l'impulsion d'une peur ou d'une fuite, changer d'apparence.



Bien souvent ils prendront celle d'un arbre ou d'un végétal comme si cela représentait l'état le plus proche de l'harmonie céleste. Mais parfois ce sera celle d'un animal ou encore d'un élément.



Les onze histoires sont courtes et adaptées aux plus jeunes avec une large place laissée aux très belles illustrations et un texte aéré.



Mon récit préféré est celui de "Phaéton et le char du soleil" ou un fils est puni pour avoir absolument voulu réaliser son voeu le plus cher en dépit des lourds avertissements donnés.



Tout semble avoir un prix dans le monde des Dieux où vengeances et récompenses seront distribuées.



Un beau plongeon dans la mythologie grâce à un texte qui est particulièrement bien adapté et des dessins qui font rêver et mettent à distance les pire des châtiments !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Ce recueil évoque seize histoires issues des Métamorphoses d'Ovide (poète latin né en - 43 av. JC), mais simplifiées, heureusement.

J'adore les contes et les légendes de l'Antiquité, et ces livres m'ont permis d'étoffer mes connaissances sur les mythologies greco-romaines. Ces histoires de cinq à dix pages sont agréables à lire et simples à comprendre. On apprend beaucoup de choses, comme par exemple l'origine du mot "narcissique" ou pourquoi l'empereur porte une couronne de laurier...

Je trouve cependant dommage qu'il y ait autant d'histoires d'amour et que les dieux soit appelés par leurs noms romains (Jupiter=Zeus, Neptune=Poséidon, etc.).

A savourer dès onze ans.

Contes merveilleux, légendes celtiques, Finn Mc Cool et les Fianna, et rencontre avec le petit peuple sont les quatre parties de ce recueil de contes traditionnels irlandais rassemblés et réécrits par l'autrice. Pour la énième fois, j'ai lu l'histoire de Cuchulainn, mais elle est extraordinaire, puis celles de princesses qui prennent la poudre d'escampette ou transformées en cygnes pour huit cent ans, de sorcières mal embouchées etc... mais aussi et heureusement, des facéties de léprechaunes, les lutins du folklore irlandais, et ça, j'adore !

Le seul bémol est la rédaction, (elle n'a vraiment rien d'extraordinaire mais elle n'est pas déplaisante pour autant), ces contes sont certes destinés à la jeunesse, or ils sont trop vite "expédiés", cela manque de description, et d'un tout petit peu de profondeur.

Quant aux illustrations, c'est sans commentaires, elles sont juste affreuses.

Voici un petit recueil regroupant des contes de tous les continents relatant l'origine du monde ou des hommes ou des astres ou d'un animal (ce sont les quatres thèmes abordés clairement listés dans le sommaire).



Chaque conte est introduit rapidement pour pointer un lien avec d'autres mythes fondateurs connus ou attirer l'attention du lecteur sur la question centrale de l'histoire ou en exprimant éventuellement un avis (sur le caractère comique ou sinistre par exemple).



Françoise Rachmuhl emploie une langue simple mais riche pour rapporter ces histoires, elles sont le plus souvent assez courtes et la structure narrative toujours simple (donc chronologique).



J'ai beaucoup apprécié la variété d'origine de ces contes, chaque décor étant forcément imprégné de la culture concernée. Je trouve que cela fait voyager en quelque sorte.



Si la première partie sur la création du monde ne m'a que peu intéressée, j'ai beaucoup aimé certains contes sur la création des hommes ("le mensonge du lézard", "la lenteur du caméléon" qui expliquent tous deux pourquoi les hommes ne sont pas immortels, "la sorcière Wiriri" pourquoi les hommes parlent des langues différentes) et d'autres sur les animaux ("les trois gouttes de sang" explique la création du moustique, "Sole et Bon Dieu" explique pourquoi la sole est plate). Ces textes-ci sont assez comiques dans leur ensemble ou par leur chute. Quelques uns sont plus poétiques (j'ai bien aimé "le fils du jaguar", expliquant l'équilibre des forces Lune / Soleil).



Moi qui ne suis franchement pas amatrice de ce genre littéraire, je dois avouer que cela a éveillé ma curiosité pour lire d'autres contes du monde entier !



A noter également, les illustrations en tête de chaque histoire, très sympathiques dans leur style, et qui peuvent être le plus souvent un soutien pour aider un jeune lecteur à comprendre, résumer ou retenir l'essentiel du récit.



Un ouvrage tout à fait recommandé pour les élèves de 6ème en lien avec leur programme de français sur les récits de création et création poétique.

Décidément, je n'aime pas la mythologie même si je reconnais que ce petit ouvrage est très bien fait. On comprends très bien les liens de parenté entre les différents Dieux et déesses, leurs unions, leurs enfants, les monstres, leurs atouts et faiblesses...

C'est une bonne introduction à la mythologie ( surtout si vous êtes comme moi et que vous n'y comprenez rien!)

Cet ouvrage s'adresse aux élèves de sixième et correspond à une entrée du programme "le monstre aux limites de l'humain".

Seul bémol, je n'aime pas la première de couverture, elle est sombre et lugubre.

Une sympathique anthologie dont les vedettes sont les créatures fantastiques traditionnelles d’un certain nombre de pays. Chaque nouvelle ou presque est replacée dans son contexte culturel par l’auteur (Halloween hier, aujourd’hui, la guirlande…).



Evidemment, je m’attendais en revanche à découvrir des récits en rapport direct avec la fête d’Halloween (la fête de los muertes au Mexique, les vestiges et les résurgences de cette fête à l’époque contemporaine…) Mais en définitive, excepté la dernière nouvelle qui évoque le déroulement d’une journée d’Halloween au Texas et la première qui se déroule le jour de Samain, les autres sont des récits évoquant le monde du surnaturel, le monde des fantômes en général. C’est au demeurant une lecture agréable mais le recueil aurait plutôt mérité le titre de Contes fantastiques.



Ceci dit, avec son lot de squelettes offensés réclamant vengeance, de sorcières malfaisantes et de chats noirs maléfiques (moi qui ai une passion pour les chats noirs !), c’est une lecture tout à fait de saison, bien que je sois en retard dans mes chroniques !



J’ai beaucoup aimé l’atmosphère oppressante de tourbières à la nuit tombée, de voix chuchotant dans les ténèbres, de lavandières de nuit vengeresses. L’homme est vigoureusement remis à sa place par l’au-delà lorsqu’il franchit les limites du raisonnable. Les impies n’ont qu’à bien se tenir !



On traverse avec délices nuits bretonnes terrifiantes et autres rituels sataniques en Cornouailles, petit tour du monde démoniaque qui nous emmène également en Espagne et au Japon. Mention spéciale pour les gentils fantômes de Mrs Ward, un récit tendre et humoristique inspiré d’une annonce réelle :



« A vendre : presbytère du XVème siècle en bon état, avec un grand choix de fantômes amicaux. Prix à débattre. »

Portraits de femmes (Mythiques), voici ce qui vous sera offert.

L'auteure Françoise Rachmühl s'attachera à raconter autrement aux jeunes lecteurs pré-ados le destin de femmes importantes de tragédies antiques, dont le rôle et la présence auront été un peu trop minimisés, selon elle, par le ton des récits épiques.

Comme elle l'expliquera en préambule, souvent la participation de ses héroïnes sera un peu effacée, présentées en retrait dans des aventures qui devaient frapper l'imaginaire de moments épiques, virils, écrits par d'auteurs et poètes masculins pour un public masculin.

Les vraies femmes libres de ces péripéties seront des déesses de Science-Fiction hors des sociétés, la décadente Aphrodite, la jalouse Héra, la cultivée Athéna ou la vierge Artémis.

À l'ivresse, à la violence et aux infidélités des dieux s'opposaient la frivolité, le matérialisme, la frigidité ou les caprices des déesses.

Triste portrait et le vrai grand écart entre l'humaine et la déesse.

Mythiques d'avoir troublé et semé la zizanie?

Qui sera à l'origine de la Guerre de Troie?

Aphrodite, déesse de l'amour et Hélène de Sparte.

Et cette guerre durera 10 ans. Bigre.

Aphrodite y gagnait le concours de beauté entre trois importantes déesses de l'Olympe et trichera, promettant la femme la plus belle du monde (mais une femme mariée, Hélène).



Sans doute y aura t-il des femmes plus vertueuses, courageuses, intelligentes, sensibles, pour valoriser leur rôle dans ces grandes épopées grecques?

Mais accordons des circonstances atténuantes au personnage d'Hélène, qu'Aphrodite donnera à un héros en récompense et qui à sa mort, sera encore donné à son frère, sans son consentement et suivant la tradition, car une veuve ne peut être une citoyenne sans protecteur.



L'auteure n'insistera pas lourdement sur l'injustice constitutionnelle qui fera de la femme un objet meuble, les récits seront courts, concis, ne laissant que les faits éclatants, la beauté ou la cruauté du récit, ne présentant aussi que les qualités indéniables de ces femmes qui défieront la tradition. Voyez Pénélope, veillant le retour de son mari fidèlement depuis la fin de la guerre et dont la main sera forcé pour prendre nouveau mari et déclarer un nouveau roi d'Ithaque.

Nous retrouverons son histoire, après les 10 ans de la guerre de Troie et les 10 ans d'exil d'Ulysse puni par les dieux.

Ça en fait des années à tricoter, pas vrai?

Pénélope n'ouvrira pas de suite les bras à la reconnaissance d'Ulysse plus vieux et après la mort des prétendants. Il en aura subi, mais elle aussi, c'est une femme amoureuse blessée.

L'auteure réunira une sélection intéressante de personnages féminins émouvants de ces tragédies grecques, Ariane, Alceste, Électre, Antiopé...



Coeur fidèle.

Euryclée la nourrice d'Ulysse, Antigone la soeur de Polynice, leur force résidera dans une capacité à se montrer fidèle à leurs convictions sous la pression sociale, à aimer de façon égale contre les vents et marées des guerres ceux qu'elles auront choisi et qui les respecteront.

Courageuse Andromaque,

dont, à la défaite d'Hector son mari devant les grecs, sera donné au fils du vainqueur et son enfant envoyé par dessus les murailles de son logis comme une charge inutile.

Les héroïnes seront des femmes, des mères, des filles, des soeurs et à ce titre, le feront valoir, elles auront un statut, un pouvoir certe de femmes ordinaires mais elles auront le devoir de protéger le foyer, la famille (de héros souvent partis en guerre et qui pourrait ne pas revenir à la prochaine mission). La question de l'honneur les concernera.



Non, dans ces aventures passionnées, la femme n'y sera pas que le problème, la cible d'une tentation "Zeusienne", le coeur d'une brouille entre deux héros ou l'initiatrice d'une transgression des traditions parce qu'elle se mettra un peu en avant, elle pourra se présenter aussi comme la solution, la conscience pour changer les choses, parler vrai et ne jamais nier le sentiment.

Car ce n'est pas qu'avec une épée et le sang versé que l'héroïsme pourra s'exprimer.



Un recueil de mythes aux personnages bien choisis, souvent liés et dont les destins entrecroisé viendront enrichir un portrait héroïque peu connu des femmes de la tragédie grecque.

Les portraits en buste de François Roca sont sublimes, évidemment.

Professeure de latin de mon état, j’avais commandé cet ouvrage pour le lire en compagnie de mes élèves de première ou deuxième année. Il me semblait appréciable de mettre enfin les femmes en lumière. Je suis au final un peu déçue parce que, même si les personnages principaux de ces dix récits sont effectivement des femmes, toutes sont appréhendées à travers l’histoire de… leurs hommes.

Ceci étant, ce recueil se lit agréablement et reste idéal pour aborder les grands mythes avec de jeunes élèves du secondaire.

Amour, haine, vengeance, folie, colère, passion… Qu'ils soient divins ou humains, les héros de ces récits mythologiques éprouvent des émotions et des sentiments qui les conduisent à vivre des aventures extraordinaires, dans un univers en perpétuelle métamorphose. La nymphe Io transformée en vache, Narcisse condamné à contempler son reflet jusqu'à sa mort, Arachné changée en araignée, le roi Midas affublé d’oreilles d’âne par le dieu Apollon… Autant d’histoires fabuleuses extraites des Métamorphoses d’Ovide (poète latin mort en 17 après J.-C.), et présentées sous une forme simplifiée.



L'avis de Lucas, 12 ans : Je suis passionné de mythologie, alors j'ai bien aimé ce livre.



L'avis de Louise, 11 ans : S'il y avait plus d'illustrations, ce serait bien.



L'avis de la rédaction: Une adaptation réussie : le style est à la fois vivant et respectueux de l'esprit des textes originaux.

Résumé : La princesse de Thèbes, Antigone, coule des jours heureux avec sa famille, jusqu’au jour où des révélations détruisent tout sur leur passage : sa mère se tue, son père se crève les yeux et ses frères veulent s’entretuer. Récit d’une malédiction.



Mon avis : J’ai acheté ce roman, car les professeurs de français sont friands des mythes à faire lire à leurs élèves.



Ici, on découvre le destin d’Antigone, ainsi que le mythe d’Œdipe, à travers le récit.



Antigone avait tout pour être une princesse heureuse, mais le destin en avait décidé autrement. Après les sombres révélations qui mènent au chaos sa famille, elle va décider de porter fièrement le nom de sa famille, accompagner son père Œdipe sur les chemins de l’exil, et oser braver les lois de son époque pour faire ce qui lui paraît juste.



L’histoire montre une Antigone forte et courageuse, éprise de liberté, et féministe avant l’heure.



Un beau récit à partager.
Lien : https://docbird.over-blog.co..

J'aime beaucoup me plonger dans la mythologie grecque, une des mythologies qui me fascine le plus et ici avec ce roman, Déméter que j'ai beaucoup aimé parce qu'on parle moins des dieux dit secondaires. Par contre seul bémol, c'est pour moi, la légende de Perséphone

"Les métamorphoses d'Ovide", un classique.



Les jeunes lecteurs apprécient les récits magiques, les transformations incroyables également.



Les métamorphoses racontés par le conteur Ovide nous régalent sur ce point, reprenant les histoires d'amour sincères, tragiques, d'adultère et de désamour désagréables entre les dieux grecs ou romains de l'Olympe et les humains.



Nous ne cessons d'être conquis par ces dieux impérieux, égoïstes et capricieux, un vrai paradoxe, ils sont attractifs dans leur faille humaine sans complexes.



Un véritable exutoire.







Ainsi, aimons-nous qu'on nous conte comment d'une façon théâtrale et magistrale, Zeus le dieu des dieux, l'exemple même du panthéon, celui qui donne le La au reste de l'orchestre divin, échappe à chaque fois à la vigilance de son épouse jalouse (on la comprend), Héra, pour allez visiter d'agréables et séduisantes humaines qui n'ont rien demandé.



Usant de ses charmes magiques, il fait donc succomber sous la forme d'une pluie d'or la mère du héros Persée (celui qui affronta la gorgone), enleva la belle Europe sous la forme d'un taureau blanc, charma Io au travers des vapeurs d'un nuage.



La magie édulcore la lubricité de nos héros puissants. Pauvre de Daphné qui sera métamorphosé en plante pour échapper au beau dieu de la lumière Apollon.



Les métamorphoses sembleront romantiques et belles dans le dramatique, avec la jeune Echo qui deviendra véritable écho dans son dernier souffle et son amoureux déçu Narcisse qui tombera dans l'eau pour renaître en fleur du même nom à cet endroit.



La nouvelle logique de certains grands lecteurs sur les contes s'appliquera peut-être ici, sur ses ouvrages un jour, avec le problème du consentement plus qu'évident.



En attendant, les jeunes esprits n'y voyant aucun mal évident, profiteront de légendes aux tours impossibles et de personnages très clairement présentés comme imparfaits, nous savons donc dans quoi nous nous embarquons.







Françoise Rachmulh et Nathalie Ragondet feront l'impasse sur les "démons de midi" de Zeus pour ne laisser que les amours romantiques, Philémon et Baucis, nos séniors qui voulurent rester ensemble pour l'éternité et furent transformés en plantes, Orphée qui descendra aux Enfers pour ramener sa belle Eurydice.



Se joindront aussi l'histoire du Roi Midas aux oreilles d'âne qui transformait en or d'un toucher t l'histoire du cyclope de l'Odyssée, Polyphème qui y est amoureux.



Les illustrations de Nathalie Ragondet sont lumineuses et superbes.



Un bon moyen de découvrir Ovide et de s'intéresser à la Mythologie grecque et romaine.







Qui est Ovide?



Le personnage est intéressant.



ALLO WIKI?



"Ovide, en latin Publius Ovidius Naso, né... dans le centre de l'Italie, est mort en 17 ou 18 ap. J.-C., en exil à Tomis (l'actuelle Constanţa en Roumanie)...



C'est un poète latin qui vécut durant la période qui vit la naissance de l'Empire romain.



Ses œuvres les plus connues sont L'Art d'aimer et les Métamorphoses.



...Il naît un an après l'assassinat de Jules César, est adolescent lorsque Auguste s'empare du pouvoir pour transformer la République en Empire, et meurt trois ans après la mort de ce premier empereur.



...Ovide refusa d'être le complice d'un régime impérial abhorré qui avait fait disparaître toutes les libertés politiques et individuelles, en dédaignant les faveurs qui pouvaient lui être offertes...



À l'automne de l'an 8 ap. J.-C., sur un simple édit d'Auguste, Ovide est assigné à résidence en Scythie mineure, à Tomis.... La promulgation d'un simple édit, sans autre forme de procès, permettait d'éviter tout débat judiciaire et de ne pas ébruiter l'affaire.



Ovide n'est ni banni dans une île, ni déporté, il est "relégué" :



alors que la déportation entraînait la perte de la citoyenneté romaine et une confiscation totale des biens du condamné, la relégation laissait à Ovide sa personnalité de citoyen, elle ne touchait pas à sa fortune et n'entamait pas sa liberté de poursuivre sa carrière d’écrivain et de communiquer avec sa femme et ses amis...



La relégation d'Ovide était temporaire, ad tempus, et non pas perpétuelle, et sur le motif de cette sanction, Ovide fut soumis à l'obligation du silence. ...". Mais, on le sait par des sources, il avait appris les langues des natifs du lieu pour communiquer.



A cette même époque, chers lecteurs, c'est sur le motif bien trouvé pour l'occasion de poèmes faisant l'apologie de l'adultère qu'Ovide fut assigné à résidence par Auguste.







Il est amusant de voir le succès qu'on eut après lui ses récits amoureux et ses "Métamorphoses", sans que les lecteurs de tous âges ne prennent l'ampleur du contexte historique qui y sont rattachés.







Pour les jeunes lecteurs, les Métamorphoses ne seront que des amours contrariés, cocasses ou tragiques auxquels la magie divine apporte du ressort et de la comédie.



Nous sommes dans un théâtre des passions.

Un très bel album pour découvrir Hercule et ses célèbres travaux. Bien écrit, le texte reste accessible aux enfants et les chapitres se dévorent. J'aime aussi les illustrations, fines et évocatrices.

Un livre que l'on peut aussi bien commencer à lire à de jeunes enfants (mon fils de 7 ans a adoré) que proposer à des collégiens.

De jolis contes pour voyage sur les terres Irlandaises à la découvertes de son folklore et de ses légendes. Un très joli recueil de contes pour petits et plus grands !

Lu avec ma fille pour l’école. Je le trouve un peu dur à lire pour un enfants. Si l’idée de raconter les contes des autres pays est bonne, l’écriture est laborieuse.

C’est parfois tellement raccourci qu’on a du mal à comprendre.

C’est sous forme de petits contes de 4/5 pages. On a plus l’impression de lire un dictionnaire, et à la fin on a oublié la plupart des histoires.

C’est dommage.

Je n’ai pas été emballée par cette lecture.

Livre qui raconte en une douzaine de court chapitres les monstres et créatures de la mythologie.



Sur le papier c’est plutôt attirant. Je l’ai lu pour aider ma fille en sixième sur un devoir. À 12 ans elle a beaucoup aimé et a toujours été attiré par la mythologie.

C’est un livre bien conçu pour une lecture d’école en revanche c’est très court et peu raconté.

On est souvent du point de vue des héros sauf un chapitre. Il y a peu de place à l’émotion car on raconte que des moments précis de leur histoire. Ça survole et c’est parfois un peu fastidieux à lire, les explications généalogiques par exemple c’est plus un description. Ça manque d’émotion, d’histoire, d’élan à mes yeux.



Une lecture rapide pour faire le tour des monstres et créatures, un peu trop dictionnaire cependant.

Le livre parle de l'histoire de la mythologie grecque racontée par Ovide.Il nous entraîne aux cotés des divinités et des héros les plus célèbres de l'Antiquité;



Je n'ai pas aimé ce livre car le genre littéraire était trop classique.

C'est un livre sur la mythologie grecque (16 métamorphoses d'Ovide).Le langage est très soutenu.