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Citations de Frank Tallis (109)


-La psychanalyse est un processus de reconquête. Une fois que nous comprenons ce qui s'est passé, nous pouvons récupérer la vie que nous avons perdue. Ce qui était jusque-là jalousement gardé par l'inconscient devient conscient, l'irrationnel est supplanté par le rationnel. Si, un jour, vous deviez décider d'entrer dans la chambre conjugale, rappelez-vous que vous le ferez en tant qu'homme, et non en tant qu'enfant effrayé, déconcerté. (page 356)
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Les gens qui ont quelque chose à cacher présentent souvent au monde extérieur une surface curieusement lisse, opaque.
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Les êtres humains se trahissent toujours par de petits détails ...
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J'ai toujours pensé que les Anglais étaient des Allemands courtois.
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- Réfléchissons encore un peu, hein ?
Haussmann inclina la tête et arbora une expression que son chef, espérait-il, prendrait pour de la concentration.
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- L’intérêt principal des savants était de traiter l’esprit plutôt que le corps, répondit Miss Lydgate.
- Voila qui est fort intéressant.
Miss Lydgate hesita, ne sachant si elle devait poursuivre.
- Continuez, je vous en prie, dit Lieberman en fermant le journal.
- Ils croyaient qu’ils y avaient une relation entre le sang et le caractère - cette idée, bien sûr, remonte à l’Antiquité. C’est pourquoi ils espéraient qu’un changement de sang pourrait soigner la folie.
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Au dessus de la tête du commissaire Mendel Brügel était accroché l’immense portrait de l’empereur François-Joseph qu’on trouvait dans la plupart des foyers et dans presque tous les bâtiments publics. Semblant éternel, le patriarche impérial était omniprésent, on ne pouvait échapper à sa vigilance. Comme beaucoup de fonctionnaires gradés, Brügel avait décider d’affirmer son soutien aux Habsbourg en se laissant pousser les énormes favoris qu’arborait le monarque.
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- Allons-y, dit-il.
Il attrapa une énorme paire de ciseaux et se mit à tailler dans la robe, du milieu du décolleté jusqu'à la taille. Puis il tira doucement sur le tissu. Du sang coagulé le collait à la peau. Peu à peu, il le libéra et découvrit les seins nus et le torse de Charlotte Löwenstein.
- Pas de corset, remarqua Mathias.
Il disposa les draps de telle sorte que seuls le cratère et sa croûte de sang, au niveau du coeur restent visibles. Lorsqu'un mamelon menaça de réapparaître, Mathias arrangea les draps par respect pour la pudeur. - Je vous demande pardon, souffla-t-il.
Rheinhardt trouvait cette sollicitude envers les morts à la fois lassante et macabre. Du bout des doigts, le vieil homme tâta doucement le pourtour de la blessure. Pendant qu'il travaillait, il se mit à fredonner un lied. Rheinardt écouta le premier vers et se demanda si on testait de nouveau ses connaissances. Il lui fut toutefois impossible de ne pas mordre à l'hameçon tant la réponse était facile.
- Schubert.
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Au fond de ses yeux éteints, Liebermann lut la fin de l'Autriche-Hongrie. Un empire qui produisait tant de bureaucrates et de petits fonctionnaires ne survivrait pas au nouveau siècle.
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Les femmes ne sont pas bien traitées par notre société, ni par la médecine, d'ailleurs. Certains praticiens viennois croient encore qu'elles sont sujettes à l'hystérie en raison d'un utérus malade.
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Afin de ne pas empêcher le sommeil, l'esprit doit procéder à certaines transformations dans le contenu des rêves, surtout s'ils sont susceptibles de générer de l'anxiété. Sinon, cette anxiété nous réveillerait constamment.
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J’ai trouvé une excellente blague dans ce contexte d’immersion yiddish, je vous la donne: un prêtre et un rabbin sont dans un train. Le prêtre se tourne vers le rabbin et lui demande :”Est-ce que votre foi vous interdit toujours de manger du porc?” Le rabbin répond que c’est exact. Alors le prêtre lui demande :” Vous n’avez jamais mangé de porc?” Le rabbin dit :” Il m’est arrivé une fois de succomber à la tentation, je l’avoue, et de manger du porc.” Le prêtre se plonge dans son livre. Un instant plus tard, le rabbin reprend la parole : “Mon père, est-ce que votre foi exige toujours le célibat?” Le prêtre répond :”Oui, tout à fait.” Alors le rabbin lui demande :” Mon père, avez -vous jamais succombé à la tentation?” et le prêtre répond :” Oui, rabbi, il m’est arrivé d’être faible et de succomber à la tentation.” Le rabbin hoche la tête, réflechit un instant et dit :” C’est bien meilleur que le porc, pas vrai?”.
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- Vous les médecins trouvez redire à tout. Bientôt vous allez prétendre que fumer est mauvais pour la santé.
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Lorsqu’ils virevoltèrent près d’une porte sculptée dorée à double battant, Liebermann vit un agent de police pénétrer dans la salle. Son uniforme bleu et son casque à pointe tranchaient sur l’élégance des habits et des robes de soirée. Les joues cramoisies, il semblait avoir couru. Il fonça droit sur le commissaire Brügel, qui se tenait près d’un inspecteur Victor von Bulow à la tenue irréprochable, au milieu d’un groupe d’invités appartenant à la Sûreté hongroise.
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Je me rappellai alors l'énigme chinoise de Chapman : «Un homme rêve qu'il est un papillon, et dans son rêve il ignore tout de sa vie d'être humain. À son réveil, il se pose la question suivante : Suis-je un homme, qui vient de rêver qu'il est un papillon, ou suis-je vraiment un papillon, en train de rêver qu'il est un homme ? » Je me pinçai. Puis je me pinçai plus fort.
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Je prendrais bien du bœuf bouilli avec des oignons frits et des Knödel suivis d'une tranche de Topfenstrudel.
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Je présume que les étreintes et baisers préliminai res ne vous paraîtront pas bien palpitants. Vous pouvez les imaginer sans peine. La suite, en revanche vous intéressera: la communion.
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La peur est une émotion primaire. Elle ôte le vernis de la civilisation et réduit tout être à l'essentiel.
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Il n'est pas question de fuir. C'est fini, ça. Plus jamais. Nous avons du travail à accomplir. Le travail rend libre ! (arbeit macht frei en allemand).
Il se mit à rire en citant le titre de ce vieux roman
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À chaque époque son art, à l'art la liberté.
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