Fred Uhlman

Un livre qui ne paye pas de mine mais qui se revele etre une petite pepite car le sujet abordé est complexe et dur a traiter mais l'auteur s'en sort a merveille et a cree un recit poignant et tres agreable a decouvrir.Une de mes surpride cette annee litteraire.

Je n'avais pas trop apprécié ce roman à l'époque de ma lecture (fin de collège). Cela était dû au rythme du récit, que j'avais trouvé lent et un peu ennuyeux. Mais plus tard, j'ai vu une adaptation de qualité à la télévision, qui m'avait plu.

Un roman jeunesse sur les joies et les déboires d'une amitié, contrariée par un environnement hostile et par la séparation brutale entre les deux adolescents. (Il est toujours conseillé aux 3e).

Un très court roman sur l'amitié, lors de la montée du nazisme entre un jeune lycéen juif, intelligent et cultivé mais solitaire qui trouve un ami en la personne d'un jeune aristocrate, l'ami qu'il recherche.

Mais les tensions raciales gagnent le pays et nuisent à l'amitié entre les deux garçons à cause des parents mais également de professeurs notoirement antisémites.

Le jeune juif fuira à New York, à la demande de ses parents, mettant fin à une amitié qui ne tenait plus qu'à un fil.

La trame est classique, autobiographique si je ne m'abuse, bien écrit mais le sel / piment / twist / succès / renommée (choisissez ...) tient au deux dernières lignes.

Et rien que pour cela, c'est un véritable tour de force !!!

1932 Stuttgart en Allemagne.

Un récit autobiographique poignant, la rencontre de deux jeunes adolescents solitaires et la naissance d’une amitié forte alors que le nationaliste commence à monter et le nazisme à gangrener le pays, les relations interpersonnelles.



Le père de Conrad a été ambassadeur en Turquie et au Brésil. Celui de Hans est médecin. Le premier appartient à l’aristocratie allemande, de second est juif.



La vague hitlérienne va être plus forte que tout sentiment. A l’occasion d’une soirée à l’opéra, Hans va être ignoré par son ami présent avec sa famille.

Est-ce la honte, la peur, la lâcheté, un peu de tout ceci qui va guider l’attitude de Conrad?



Ce qui est certain est que la mère de ce dernier, issue d’une famille polonaise distinguée, jadis royale, hait les juifs et ne supporterait pas que le blason de Hohenfels soit entaché d’une relation amicale entre son fils et un garçon juif.



Plusieurs questions émergent dans ce témoignage dont la puissance est inversement proportionnelle au nombre de pages : celle de la responsabilité d’un enfant quant à l’attitude de ses parents, celle de l’intolérance religieuse ou raciale ou celle du mécanisme du long processus de déracinement…



Cette non rencontre à l’opéra sera le commencement de la fin de leur amitié et de leur enfance.

Dans la même lignée qu’Inconnu à cette adresse de Kressmann Taylor, alors que l’antisémitisme n’a rien de dépassé, on ne peut qu’espérer que ce petit livre soit donné en lecture aux plus jeunes pour qui Shoah et fascisme ne sont que des mots dans des livres….



PS. A noter la leçon donnée dans la dernière phrase...

Hans est scolarisé au lycé de Stuttgart en 1941, il mène une vide de lycéen harmonieuse mais solitaire, jusqu'à l'arrivée de Conrad, descendant de comte bavarois. Ensemble, ils deviennent vite inséparables, ils découvrent les promenades dans la nature, la poésie, la littérature, et assistent assez impuissants à l'arrivée des nazis au pouvoir. Cependant, alors que Hans est juif, Conrad serait plutôt celui qui soutient le régime. Commence alors pour les deux jeunes gens une prise de conscience de leurs divergences malgré une amitié solide.

J'ai beaucoup aimé ce livre, comme il est dit dans la préface, une prise de conscience sous forme de nostalgie, sans apitoiement superflu. Tous les chapitres sont courts, et percutants, encore plus celui qui relate le spectacle et le dernier ... Un livre remarquable !

Très court roman sur l'amitié entre deux adolescents, un Juif et un non-Juif, en Allemagne en 1932. Vous voyez venir la suite...

Le récit est court, bien écrit et agréable à lire.

On n'est pas dans le cliché, mais plutôt dans la nuance et la sensibilité des protagonistes.

Très belle découverte, à recommander aux ados de 3eme avant le passage du brevet!

Voici un récit tout en douceur et légèreté qui parle de l évènement le plus grave de toute l histoire, à savoir la montée du nazisme et sa haine du juif.

Petit livre qui se lit d une traite,qui nous entraîne facilement .

Pas besoin de réflexion, juste se laisser emporter et savourer.

Bonne lecture

Je ne sais comment ni pourquoi j’ai rajouté ce livre à ma pal.

Je pense que c’est à force de le voir passer sous mon nez sur différents sites.



En tout cas ce fût un agréable moment de lecture, qui se lit facilement puisqu’il fait que 128 pages.



L’histoire est rapidement mis en place. Une belle amitié se lie entre deux jeune hommes, l’un d’une famille juif et l’autre de la haute bourgeoisie Allemande.

Cette amitié aurais pus durer longtemps, mais elle se passe en 1932...



Un récit à mettre dans toute les mains, une histoire très touchante, jusqu’à la dernière ligne…



bonne lecture !

Un petit roman sur une grande amitié qui se créé entre un jeune juif et un jeune noble en Allemagne au début des années 1930.

C'est aussi l'histoire de deux mondes qui s'opposent et qui finiront par se déchirer à cause des terribles événements qui naîtront lors de la montée du parti Nazi dans le pays de Marx.

À lire et à faire lire.

Parcourant les rayons de la bibliothèque à la recherche d'un auteur commençant par la lettre U pour valider cette lettre dans le challenge ABC 2023-24, voilà que je tombe sur ce roman court.



Une belle histoire d'amitié, pendant la seconde Guerre mondiale.

Deux jeunes garçons que tout sépare, et pourtant ils deviennent les meilleurs amis du monde.

Mais comment assumer cette amitié quand Hitler arrive au pouvoir, que l'un des jeunes est allemand et l'autre est juif ?



Ce livre parle de la guerre, de la politique, de la religion, mais surtout de la force d'une amitié en vers et contre tout. Ce fut pour moi un très beau moment

J'avoue que l'ami retrouvé est le premier "classique" que j'apprécie vraiment. Par contre la façon dont on l'a lu en classe, m'a plus qu'une fois donné envie de me coucher.



Tout d'abord l'ami retrouvé n'est pas une biographie de Fred Uhlman mais il s'est bien inspiré de sa vie pour l'écrire.



On se retrouve donc avec Hans, le personnage principal, qui croit en une définition de l'amitié qui implique beaucoup de sa personne. Hans n'a donc aucun ami jusqu'au jour où Conrad arrive dans sa classe.



Ces deux personnages sont tellement différents l'un de l'autre, Hans, fils de médecin juif, et Conrad, issu d'une illustre famille noble que ça apporte énormément à l'histoire.



Très vite ces deux jeunes hommes se lient d'amitié, mais quand je dis très vite c'est vraiment vite. On revoit les différentes étapes de l'amitié à savoir discuter, passer du temps ensemble, s'inviter l'un chez l'autre, etc.



C'est sans compter sur les parents de Conrad qui sont pour Hitler et contre les juifs (en particulier la mère) alors qu'ils ne leur ont rien fait, c'est à peine s'ils en avaient vu un un jour.



On aperçoit beaucoup le développement du nazisme en Allemagne, c'est assez intéressant comment Hitler a manipulé beaucoup de gens qui ont parfois essayé de convaincre les autres avec des théories complètement absurdes (ex le nouveau prof d'histoire géo).



Comme Hans est parti en Amérique avant que ça se développe trop, il a échappé aux camps de concentration et on n'a pas plus de détails sur ce que les autres ont fait.



De plus son amitié avec Conrad s'est complètement brisée le jour où il lui a avoué être avec Hitler et lui avoir dit tout un tas de choses horribles, j'aurai pas aimé qu'on me les dise, franchement.



Pour comprendre le titre du roman, il faut le lire jusqu'au bout. J'admets que quand j'ai compris, ça m'a émue. D'une certaine manière, j'ai trouvé ça très très beau. Je crois que ça vient de là le fait que j'ai apprécié le livre.



Je voulais juste terminer avec le père de Hans qui est une des personnages les plus raisonnables avec un jugement approfondi mais qui n'ont pas vu à temps le départ du nazisme. C'est quelqu'un d'honnête qui ne veut que le bien de sa famille.



Au final, c'est un des premiers classiques où j'adhère. On a le droit à une belle leçon sur l'amitié en passant sur une peu de culture.

Une très belle lecture, une écriture agréable, de belles descriptions à tous les niveaux. Une histoire comme beaucoup d'autres mais il y a cette phrase : cette phrase en deux lignes, les deux dernières lignes de cet écrit. Cette phrase qui fait la différence !! A lire vraiment

*ATTACHANT*

Un récit d'amitié dans les yeux d'un adolescent, qui aborde un sujet grave en arrière-plan : la montée du national-socialisme en 1932. En lien avec cette lecture, je conseille la découverte de d'un autre ouvrage basé sur des faits historiques : "La goûteuse d'Hitler, où l'on comprendra le parallèle.

Un récit court et intense. Le portrait d'une amitié bousculée par l'histoire et jusqu'aux derniers mots on s'interroge sur cet ami. Les mots de Fred Uhlman sont puissants et nous embarquent pendant cette aventure amicale sans pareille.



Au début, j'étais sceptique sur l'histoire et trouvait le narrateur un peu ennuyant. Mais je me suis laissé prendre par l'histoire de cette amitié bousculée par l'histoire. Hans et Conrad possèdent une relation particulièrement attachante que je n'ai pas l'occasion de lire souvent : ils parlent à cœur ouvert, partagent les mêmes passions et même si leur vision idéologique ne sont pas les mêmes à un instant de l'histoire, le respect reste et la compréhension prime.



Il n'est pas question d'être méchant ou gentil, ces quelques pages sont dédiées à la force de l'amitié, de celle qui résiste à tout.
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Hans et Conrad fréquentent le même lycée huppé de Stuttgart, les deux jeunes hommes sont solitaires, restent en marge de leur classe mais vont finir par se côtoyer, jusqu'à devenir inséparables.

Seulement, tout les oppose dans l'Allemagne de 1932.

Hans est le fils d'un médecin juif et Conrad est le l'héritier d'un comte, vieille famille de l'aristocratie allemande.

Nous allons assister à la montée en puissance du nazisme, aux écœurantes justifications, aux premiers signes de l'ignominie.

Les deux jeunes hommes s'éloignent, les parents de Hans l'envoient en Amérique pour le protéger.

Voilà un récit vite dévoré jusqu'à la marque du génie.

Phrase finale. Éblouissante. Bouleversante. Grandiose.

Un court roman très beau et touchant, abordant deux thèmes forts: l'amitié et le nazisme. L'écriture et les réflexions de Fred Uhlman sont sublimes. Ces petites centaines de pages se dévorent et, une fois terminé, ce roman plane encore un peu dans notre esprit.

La seconde guerre mondiale. J'ai étudié ce livre en classe de 4eme (il y a quelques années maintenant) et j'ai été bouleversée. Cette période de l'histoire m'a toujours intéressée mais cette histoire... Ce livre devrait être ou par tous. Surtout qu'il se lit très facilement et très rapidement. Mes filles vont le lire.

Un petit récit qui nous raconte le récit de l'amitié entre l'auteur et un camarade classe. L'auteur n'arrivant pas à se faire d'amis, le nouvel arrivant était fait pour lui. Tous les opposaient, mais ils sont devenu amis. Malheureusement la seconde guerre mondiale va venir bouleverser cette amitié.

Un récit d'une infinie tristesse. L'amitié de deux enfants que tout devrait séparer. Que se passerait-il aujourd'hui, avec la montée d'un nazisme ou d'un autre, avec les réseaux (comme Twitter) ou chacun peu écrire des insanités, des menaces et des horreurs, au sujet de n'importe qui et de n'importe quoi.

Ce court roman est percutant, décrivant sans ambages, la belle amitié entre deux enfants allemands dans les années 1930. Mais le destin va les rattraper avec la montée du nazisme et l'antisémitisme qui en découle, dont l'un d'eux sera la victime désignée. L'intérêt de ce récit réside dans une analyse psychologique de la société germanique de ces années, où les contrastes de modes de vie, d'idées, de comportements, sont différents selon la classe sociale, les professions ou le lieu de résidence. Sans préjuger de quoi que ce soit, on voit néanmoins apparaître, des changements d'attitude opportunistes chez certains avec l'arrivée des nazis aux portes du pouvoir, alors que chez d'autres, les convictions nationalistes et conservatrices sont ancrées depuis longtemps et font partie de leur idéal. Les événements tragiques que vit l'Allemagne à ce moment précis de son histoire, a deux conséquences catastrophiques immédiates, elles brisent l'amitié de deux êtres sincères et surtout détruit l'esprit culturel, intellectuel et tolérant de l'Allemagne de la République de Weimar, où l'hédonisme, le savoir, le partage et l'ouverture étaient de mise. Preuve indiscutable que le fanatisme dévore ses propres enfants, comme le montre la fin terrible du jeune Konrad, même si ce dernier a voulu dans un geste désespéré, sauver l'honneur de son pays en se sacrifiant.