Citations de Frédéric Bertocchini (57)
-Alors, ça vient ?
-Oui, ça rentre comme dans du brocciu...
Je me sens responsable de ce qui est arrivé à ton frère, tu comprends ? ça n'aurait jamais dû arriver ! Pas comme ça !
Si je dois mourir, Sampiero, ce sera par tes mains.
Il a tué mon frère qui n'avait jamais touché un pistolet ... et moi, je n'aurais pas le droit de le provoquer ? Allons donc !
Monsieur Dumas, lorsque Louis et moi sommes nés, nous nous tenions encore par le côté, de sorte qu'il a fallu un coup de scalpel pour nous séparer.
Voilà mon plan : et si on partait tous les deux loin, très loin, très loin d'ici et de cette île maudite ? On m'a beaucoup parlé de l'Amérique, ça serait le pays idéal pour nous...
C'est à Gallipoli que j'ai affronté l'épreuve du bandeau. C'est à Gallipoli que j'ai reçu la lumière... Et c'est à Gallipoli que j'ai...
...accompli mon premier devoir de franc-maçon, de ce fait et plus que jamais, je marchais sur les traces de mon père Ghjacintu.
-Ils descendent vers nous ! C'est une opération héliportée ! Ils vont larguer des commandos !
-Des pumas ! Ce sont vraiment de gros malades !
Eh bien, malgré moi, je me sens redevenir sauvage depuis que j'ai mis le pied dans cette île. Mille affreuses pensées m'agitent, me tourmentent.
On avait la prétention de tout savoir et d'incarner l'Amérique nouvelle. On voulait tout foutre en l'air et inventer un monde nouveau.
Je voulais ressembler aux poètes maudits français... Baudelaire, Rimbaud, Verlaine ou encore poursuivre l'oeuvre des surréalistes.
J’étais un poète. Oui, mais un poète perdu
« On nous appelait ‘les Corses’, alors que c’était pour la France que nous nous battions. Nous étions misérables. Désespérés. Mais fiers. » (p. 19)
Nous n’étions pas des assassins… C’étaient eux ou nous… Pas des assassins… Eux ou nous… Putain de guerre !
« Sous le drapeau de la République, nous autres, les enfants, on nous remplissait de haine. » (p. 13)
« Nous autres, les bagnards en culotte courte, étions condamnés jusqu’à nos vingt ans… Autant dire que c’est notre jeunesse qu’on nous volait. » (p. 14)
« Nous venions de toute la France. Vagabonds, voleurs, fortes têtes, orphelins… Napoléon III voulait éradiquer toute cette « mauvaise graine. » (p. 12)
« C’est très bien d’avoir du courage, mais il faut encore qu’une femme sache tenir une maison. » (p. 41)
« Sais-tu que la nature a eu tort de faire de toi une femme. Tu aurais été un excellent militaire. » (p. 39)
« Pensez-vous, Monsieur le Préfet, qu’un Corse, pour être un homme d’honneur, ait besoin de servir dans l’armée française ? » (p. 6)